Publié le 10 Avril 2012

Synopsis :

Quand Dan Geraldo, reporter en quête de scoop, arrive en Palombie, il ne se doute pas qu’il va faire la plus incroyable des découvertes… Avec Pablito, guide local plein de ressources, ils vont aller de surprise en surprise au cours d’une aventure trépidante et surtout révéler une nouvelle extraordinaire : Le Marsupilami, animal mythique et facétieux, existe vraiment !!!

 

Avec Alain Chabat, Jamel Debouze, Patrick Timsit, Lambert Wilson et le Marsupilami himself !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Quel chouette moment de franche rigolade !

Même si j'ai trouvé le début un peu diesel, je dois dire qu'une fois embarquée dans l'histoire, je n'ai débarquée qu'à la toute fin du générique !

Déjà l'environnement, les paysages : plein de couleurs, de belles (vraies ?) forêts ? Bref, une ambiance d'Amérique latine, bien exotique, bien sympathique. Une aventure là dedans, qui part un peu dans tout les sens et qui aboutira bien quelque part !

Je n'ai jamais lu la BD d'origine donc ne saurais dire si le film lui est fidèle ou pas. Ce qui est sûr, c'est qu'on y retrouve 100% de la pate d'Alain Chabat et des Nuls. Les nostalgiques de cette époque télévisuelle courront donc au ciné. Les gags se suivent, tantôt potaches, tantôt bien plus fins, tantôt bien "Nuls", souvent décalés et bien sûr caricaturaux à l'extrême. Mais tout fonctionne dans une ambiance farfelue et donne lieu a des scènes anthologiques, notamment lorsque Lambert Wilson, en robe d'or, se met à chanter et à chorégraphier Celine Dion. Un bonne séance de burlesque, ça fait du bien, avec un duo d'acteurs qui fonctionne à merveille : le nonchalant Chabat et l'excité Debouze, excité mais aussi très émouvant dans son ardeur à prouver qu'il n'est pas un menteur, que le Marsupilami existe bien. J'ai beaucoup aimé son regard d'enfant tout ému lorsqu'il rencontre à nouveau un Marsipulami en forêt. Autant d'émotions et de rire en une seul personne : chapeau !

Plein de petits détails à voir aussi,  notamment dans le faux costume Paga de Debouze d'ou débasse le bec d'une bouteille Canard WC !!! Bref, c'est déjanté de partout et c'est bon !

Parfois aussi, le mélange du français, de l'espagnol et de l'anglais donnent naissance à des expressions maisons bien drôles qui parsèment les répliques toujours hilarantes. Dommage qu'il y ait une scène qui ne soit pas décalée mais déplacée et que personnellement, j'aurais du mal à expliquer à mon gamin de 6 ans si j'en avais un (celle du petit chien....).

Et puis il y a le Marsupilami himself, so cute comme on dirait outre atlantique, si mimi, trognon, (bravo aux créateurs d'images de synthèse), qu'on a envie d'y croire, oui il existe. Au moins en peluche et on voudrait bien s'en acheter un pour rêver un peu encore. Mais il y a des âges où des choses ne se font plus. Sauf rire au ciné, c'est permis à tout âge !

 

Allez houba, houba !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 8 Avril 2012

Synopsis :

 

Alors qu’il s’apprête à intégrer l’armée israélienne pour effectuer son service militaire, Joseph découvre qu’il n’est pas le fils biologique de ses parents et qu’il a été échangé à la naissance avec Yacine, l’enfant d’une famille palestinienne de Cisjordanie. La vie de ces deux familles est brutalement bouleversée par cette révélation qui les oblige à reconsidérer leurs identités respectives, leurs valeurs et leurs convictions.

 

 

 

Avec Emmanuelle Devos, Pascal Elbé, Jules Sitruk, Mehdi Dehbi...

 

 

 

 

 

 

 

     

 

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Mon humble avis :Ah ! Enfin un coup de coeur, un vrai, sans aucune retenue ! (Mon 3ème de l'année avec Félins et Extrêmement fort et incroyablement prêt).

Le sujet de l'échange d'enfant par mégarde à la maternité a déjà été filmé, sous forme de comédie, par Chatillez dans le fameux La vie est un long fleuve tranquille. On imagine déjà la douleur qui peut s'infiltrer dans les familles et les enfants victimes de ses échanges quand la réalité éclate au détour d'une banale prise de sang par exemple. Qui est l'enfant ? Qui sont les parents ? Ceux qui partagent le même sang où ceux qui ont élevé avec amour cet enfant.

Et bien dans ce film, l'horreur de la situation et des questionnements des personnages est multiplié par 10, car tout cela se situe dans le conflit Israélo palestinien. Où se trouve notre moi, notre identité. Dans notre ADN ? Dans la vie que l'on mène entourée de notre famille. D'où vient notre caractère, l'héritage est il génétique ou éducatif ???

Joseph était israélien d'origine française et juif pratiquant, sa religion avait un sens pour lui. Sachant que la religion juive est transmise par la mère... Sa mère biologique est finalement palestinienne et musulmane, comme toute la famille d'ailleurs.

Yacine le palestinien devient Israélien de sang. En fait, chacun se retrouve avec l'identité de son pire ennemi historique, se pose la question de la nationalité et de la religion. Le frère de Yacine voit soudain en lui un ennemi, un fils de l'occupant... Pas à pas, chacun ira l'un vers l'autre et sera forcé de constater que ces certitudes ne sont pas forcément vérités. Que rien n'est aussi simple, aussi noir et blanc quelque part. Chacun va dépasser l'Histoire pour ouvrir son coeur et aller à la rencontre de l'autre.

Bref, le film est très fort, subtile, toute en finesse, ne verse pas dans le pathos. Il y a de très belles scènes ainsi que des photos de visages ou de paysages magnifiques. Lorraine Levy a su placer sa caméra ! Les dialogues sont justes et sur certaines scènes, le silence en dit plus encore. Curieux aussi de constater que dans cette histoire, les mères réagissent de façon bien plus ouverte, raisonnable, chaleureuse que les hommes qui restent braqués sur leur position. La situation est bouleversante et l'histoire vous happe, servie qu'elle est par des acteurs qui se valent tous. Pour ma part, j'ai eu plaisir à revoir Emmanuelle Devos et trouve que le petit Jules Sitruck n'est plus si petit que ça !

Une scène m'a particulièrement révoltée, qui prouve l'hypocrisie de certaines religions. Le jeune Joseph va voir le rabbin qui lui annonce que du fait de cette nouvelle maternité, il n'est plus juif, qu'il va devoir se reconvertir.... alors qu'il pratique sa religion avec conviction depuis 18 ans.

Ce film a été tourné en 4 langues (Français, Anglais, Hébreux, Arabes) et certaines scènes très fortes se déroule au pied du mur que les Israéliens ont dressé.... Entre le mur et les check point, on voit là un résumé de l'inhumanité qui règne dans cette région du monde.

Je sais que c'est utopique, mais si ces deux familles pouvaient être un point de départ, un modèle de réconciliation. En tout cas, même si l'on sort de se film remué, on est aussi apaisé quelque part. Oui, si... J'en ai trop dit, puisque c'est un film qu'il faut voir et ressentir, en silence, le souffle coupé. Un film d'une intelligence rare avec une bande originale magnifique, qui donne la chaire de poule.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 6 Avril 2012

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C'était il y a quelques semaines à Rennes, toujours à l'Espace Ouest France et sous l'invitation de la Librairie Lefailler... Un invité de marque supplémentaire et non des moindres. Un immortel ! Monsieur Erik Orsenna, de l'académie Française.

Saviez vous qu'Orsenna est un pseudonyme,  tiré d'un roman de Julien Gracq : c'est le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes.

Le vrai nom de ce grand Monsieur est Arnoult. A une époque  il devient chercheur et enseignant, dans le domaine de la finance internationale et de l'économie du développement puis conseiller au ministère de la Coopération, en 1981 auprès de Jean-Pierre Cot, s'occupant des matières premières et des négociations multilatérales. Pas étonnant que ce romancier, académicien, se soit lancé dans une série d'essais "Petits précis de la mondialisation", qui évoque l'histoire, l'usage et l'avenir de certaines matières premières avec :

Voyage aux pays du coton, l'avenir de l'eau etc....

Ce jour là, Erik Orsennaprésentait son dernier né :

Sur la route du papier.

 

 

L'homme est d'un dynamisme rare, très volubile, éloquent, loquace. Un parfait orateur qui captive son publique, l'instruit tout en le divertissant et l'amusant beaucoup. Ce fut une conférence que je qualifierais "d'euphorisante". Alors, j'ai noté ce que j'ai pu, comme j'ai pu.... Extraits !

 

 

 

100_0336.JPGLe conférencier : Pourquoi vous intéresser aujourd'hui à la mondialisation du papier vous qui, justement écrivez sur papier ?

E.O : Bonjour ! Je suis ici à la maison (la Bretagne), alors tout va bien ! Je veux dire merci au papier, qui est mon plus vieux compagnon. La lecture puis l'écriture sont dans ma vie depuis mes 10 ans ! Je me suis dit que je ne savais pas vraiment ce qu'était le papier. J'ai découvert un support d'histoires, mais surtout une formidable histoire !

On ne prête pas attention à ce qu'il y a de plus proche de nous. Et le papier, plus je le connaissais, plus je l'aimais.

Grâce au succès imprévu de mon livre sur le coton, mon éditeur m'a dit : "tu vas où tu veux, je paie" ! J'ai donc cette chance immense de pouvoir prendre un temps infini pour aller où je veux, réveiller mes réseaux ), partager, préparer les voyages, rencontrer. Ce qui amène parfois des dialogues surréalistes au fin fond de l'Australie, du Brésil ou de Sumatra avec un Breton, car il y a des Bretons partout dans le monde, donc on a toujours un copain quelque part.

Ce qui est sûr, c'est que ce livre aurait été impossible sans internet ni Bretons !

 

 

 

 

 

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  Le conférencier : Il y a le papierd'hier et d'aujourd'hui qui apparaît en Chine. Pourquoi les chinois sont passés de la soie au papier pour l'écriture ?

E.O : Tout à commencé pour moi dans le Finistère. Je m'informe grâce aux deux avantages d'être académicien. 1/ Plus il y a de fauteuils libres, plus on est gentil avec vous. 2/ On a bien plus facilement des contacts avec les autres académies.

 

Erik Orsenna y rencontre Jean Pierre Grevet (ortho aléatoire!), grand spécialiste du papier chinois et qui vit près de Quimper.

La première leçon  de papier a donc lieu à Plogonnec. La relation entre la pâte à crêpes et la pâte à papier est très proche.Il suffit de rajouter de l'amidon à l'une pour obtenir l'autre !

Les plus vieux papiers ont été trouvé sur la route de la soie car on y trouve aussi les endroits les plus secs !

Erik Orsenna est donc parti faire la route de la soie avec Catherine Despeux (ortho incertaine aussi).

 

 

E.O : Les matières premières sont l'occasion de rencontrer des gens qui me parlent d'eux, des lieux, de leurs métiers.

A Samarcande, au 8ème siècle (dans l'actuel Ouzbékistan), les Arabes battent les Chinois et découvrent ainsi le papier. Le papierest très fragile donc se révèle très utile contre l'usage des faux (difficile de gratter, d'imiter des signatures...). Le papier est une surface travaillée qui peut accueillir des feuilles d'or... et donc la parole divine. Les Arabes vont y calligraphier le Coran.

De ce fait, les Chrétiens ne veulent pas utiliser le papier jusqu'en 1260 ou en fin, en Italie, via des moulins, l'Europe va enfin fabriquer du papier. Les moulins fabriquent la farine en été et le papier, farine de l'esprit, en hiver.

Le rôle du papier va plus loin qu'on ne l'imagine... Le 1er vol habité (en Montgolfière) doit beaucoup au papier.

 

 

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  Le papier a beau être très romantique à nos yeux, il a un impact économique énorme. La CA du papier est supérieur à celui de l'aéronautique.

 

Le conférencier : Quelle est la santé du papier aujourd'hui ?

E.O : La papier graphique décline plutôt face à l'émergence de l'électronique.

Par contre, l'usage de papier d'emballage, de kleenex, de papiers toilette explose.

Les containers qui repartent par mer vers la chine après avoir livré textiles ou autres ne voguent pas vides ; ils sont pleins de papierà recycler.

 

 

Erik Orsennaa été très amusé de rencontrer des fabricants de papiertoilette qui demandaient à leurs ingénieurs : "Pouvez vous objectiver la douceur ?". L'auteur s'est prêté de bonne grâce à quelques expérience d'objectivation !

Le papier a un côté très traditionnel mais en même temps, il y a de la haute technologie ce qui génère de l'espionnage industriel.

 

 

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  Le conférencier : Qu'en est il de l'écologie, de l'usage massif du bois pour la fabrication du papier ?

E.O : Il y a une bataille entre le Nord et le Sud. ll y a plus de forêt dans le Nord - froide - boréale- mais qui pousse moins vite que dans le Sud.

Dans le Nord, un pin va mettre 40 à 50 ans à grandir et donnera de longues fibres pour du papier solide.

Dans le Sud, un Eucalyptus poussera en 5 ans et donnera des fibres courtes pour du papier plus fragile.

Il y a une différence de rentabilité à l'hectare. Il y a des forêt très bien gérées et d'autres, comme à Sumatra, qui subissent de véritables massacres !

 

 

 

Le conférencier : Quelle est la position d'Erik Orsenna face au numérique ?

E.O : Si tout se passe en numérique, il n'y aura plus de manuscrit, ni différentes versions. J'écris sur papier et au crayon.

"Ce que nous allons apprendre vaudra-t-il ce que nous allons oublier ?" avec le livre numérique. C'est un nouveau monde qui commence et qui peut entraîner des disparitions. Le libraire doit être un lieu de conseil et de compagnie. Le vrai libraire est celui chez qui vous entrez pour un livre, et vous en repartez peut-être avec ce livre, mais sûrement beaucoup d'autres. La librairie, c'est la tentation. Vous allez dans un sujet et une autre porte s'ouvre etc....

 

 

Et bien moi j'en conclus que les blogueuses que nous sommes sont donc souvent de bonnes libraires en puissance !!! 

 

Et maintenant, le moment tant attendu, mes effets de mains d'auteurs et j'avoue qu'avez Erik Orsenna, j'ai été très gâtée, ma collection s'agrandit bien au point que je ne peux choisir et vous les mets toutes les photos qui entrent dans cette dite collection.  

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Auteurs : rencontres et conférences

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Publié le 4 Avril 2012

Roman - Editions Livre de Poche - 184 pages - 5.50 €

 

 

Parution en poche en 2007 (sinon, 2005 chez Stock)

 

 

 

L'histoire : Monsieur Linh est un vieille homme qui débarque en France après un long périple en bateau. Il n'a qu'une simple valise et il sert très fort, dans ses  bras, sa petite fille, seule survivante du bombardement qui a décimé son village à l'autre bout du monde. Il est alors recueilli dans un dortoir pour réfugiers... Il ne parle pas un mot de Français quand il s'aventure, avec sa petite fille, dans les rues où rien ne ressemble ni ne sent comme dans son village. Il s'assoit sur un banc. Un grand et gros homme vient s'assoir prêt de lui. Avec deux mots qu'ils ne comprennent même pas de la même façon, les deux hommes font, au fil du temps, tisser une amitié très forte. Une amitié où les mots sont superflus.

 

 

Tentation : La blogo et la réputation du livre

Fournisseur : Ma PAL !

 

 

 

 

  Billet spécial dédicace for... Viviane !

 

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Mon humble avis : Dans la série bluff total, j'avais cité récemment Tuer le père de Nothomb, le Scriptorium d'Auster, La double vie d'Anna Song de Minh Tran Hui. Et bien ajoutons sans hésitation "La petite fille de Monsieur Linh" à cette liste méritante. Bien sûr, tout au long du livre, on trouve nombre d'anormalités, on se doute bien que quelque chose nous échappe mais jamais ô grand jamais, on imagine cette vérité. Une vérité, une fin qui ne laisse pas de marbre, qui bouleverse, qui peut paraître abrupte et peu développée, mais qui laisse surtout je pense au lecteur la possibilité d'y trouver sa propre interprétation. Et de se poser les bonnes questions. En effet, on s'accorde à dire que la littérature n'est pas là pour donner des réponses mais pour conduire à s'interroger sur d'autres chemins. En tout cas, cette fin m'a estomaquée et je ne saurais dire s'il elle m'a "convenue" ou non. Mais elle m'a bien chamboulée.

Mais avant la fin, il y a le roman entier... Prenant, mélancolique, juste, très juste et qui ne se perd pas dans des détails. Même le pays d'origine de Mr Linh et sa ville d'accueil ne sont pas nommés, donnant ainsi une universalité à cette histoire. Moi j'y ai mis les noms Vietnam et Marseille, vous choisirez les vôtres.

On s'attache terriblement à ce vieillard qu'est Monsieur Linh, qui, pour que survive sa petit fille, a entrepris la grande traversée, pour lui assurer un avenir meilleur, sur une terre moins hostile... où tout lui est hostile à lui. Car il ne reconnaît rien, pas une odeur, pas un paysage, pas un mot. Et là, on peut entrer dans la peau de ses hommes et femmes qui, fuyant leurs pays pour X raisons, se retrouvent dans un univers et une culture qui leur sont étrangers, pour lesquels ils n"ont même pas été préparés. Un pays où ils dépendent des quelques mots qu'on veut bien leur traduire et qui sont insuffisants pour leur permettre de comprendre ce qui se passe autour d'eux, ce qu'ils deviennent eux mêmes.

Mais heureusement, dans cette âpreté environnante, il y a l'amitié que crée Monsieur Linh avec Monsieur Bark, le gros homme. Ils se rencontrent sur un banc de parc. L'un parle, l'autre écoute sans comprendre. Une amitié faite de présence, de regards, d'attentions, d'intonations dans la voix. Une amitié qui brise toute les barrières et qui reporte au second plan l'importance de la compréhension linguistique. L'amitié est donc au delà de ça. Et cela m'a fait penser à mon père qui, il y a 25 ans, avait des conversations à bâtons rompus avec un ami espagnol. Aucun ne parlait la langue de l'autre, mais à force de geste et quelques similitudes phonétiques entre deux langues latines, ils parvenaient à refaire le monde. Monsieur Bark et Monsieur Linh ne refont pas le monde, mais à eux seuls ils comblent celui de l'autre. Et tout cela est dit, écrit, décrit magistralement, avec une justesse remarquable. Une très belle histoire, mais bien plus que cela, étant donné la fin qui vous attend !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 2 Avril 2012

BD - Editions Futuropolis - 78 pages - 16 €

 

 

Parution en novembre 2008

 

 

L'histoire : Lulu, mère de 3 enfants, n'a pas travaillé depuis des années pour les élever. Elle va d'entretien d'embauche en entretien. Le dernier ne se passe pas mieux que les autres. Elle décide de ne pas rentrer chez elle, pas tout de suite. Elle a besoin d'air, elle a besoin d'elle, et non du mari irrespectueux et irascible qui l'attend à la maison. Voici Lulu errant sur la côte. Quelques rencontres vont sans doute changer sa vie à jamais ou pour quelques jours.

 

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib.

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : La blogosphère est décidément de bons conseils, notamment en BD, domaine dans lequel je navigue à l'aveugle que depuis quelques mois.

Cette BD est magnifique. Mais quel dommage, je n'ai pas fait attention à la mention "premier livre"... Donc la fin me laisse sur ma faim et en ce dimanche, ma bib est fermé, impossible d'y courir pour y emprunter le deuxième et dernier tome. Je me rebranche en position "patience" !

Des amis sont un soir autour d'une table de jardin. Ils racontent ce qui est arrivé à l'ordinaire Lulu. Cette femme écrasée par la vie, tant physiquement que moralement. Les dessins sont très parlant. Lulu se tient courbé, on la sent brisé, usé, à bout de force et d'illusion. Elle a donné ses dernières années à l'éducation de ses enfants et vit avec un mari irascible et manifestement pas très mature. La famille n'a pas de gros moyens. Alors, après un énième entretien d'embauche, Lulu décide de prendre le chemin des écoliers. Elle largue son portable et prévient sa meilleure amie qu'elle ne rentre pas tout de suite.

C'est très émouvant de voir cette femme plus habituée à subir qu'à décider s'octroyer une parenthèse dans la vie, une parenthèse de liberté, de recul, de réflexion. Et de se découvrir. Lulu retrouve le rire, la complicité avec les gens qu'elle rencontre, qui l'accueillent. C'est un peu une métamorphose. Cette femme se redresse au fil des pages. Son entourage inquiet, se déplace et constate cette transformation et n'ose pas intervenir. Lulu sourit, elle est heureuse, de quel droit interrompre cela.

Cette BD donne a réfléchir sur le besoin de larguer les amarres que l'on peut tous ressentir à un moment ou à un autre de notre vie. Est-ce une fuite ou au contraire, un affrontement de notre réalité, un rendez vous avec soi même. Je sais que certaines blogueuses se sont interrogées sur la "moralité" de l'escapade de cette mère de famille, qui laisse donc ses 3 enfants aux bons soins de son mari, de ses amis. Et pourquoi pas ? Pourquoi le fait d'être parent ne donnerait pas le droit à quelques parenthèses individuelles pour revenir mieux. Maintenant, Lulu va-t-elle revenir, quelles seront les conséquences de sa désertion temporaire... Il faudra attendre le tome 2.

Petite précision, les dessins des décors et couleurs sont superbes, notamment les scènes de bords de mer, aux couleurs très chaudes. Les visages me paraissent plus approximatifs.

Manifestement, Etiennde Davodeau est l'auteur d'un paquet de BD que j'ai remarqué sur la blogo. Un auteur qui semble nous parler de nous, avec beaucoup d'âme et d'esprit.  Et me voilà à suivre aussi les auteurs de BD... Je suis mal partie !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 1 Avril 2012

Il y a quelque temps, je vous présenter "Premier bilan après l'apocalypse" de Beigbder, dont le bandeau disait allègrement : 100 livres pour le prix d'un.

Et bien ce vendredi, je suis allée au fin fond de mon département, à Fougères (je n'y étais jamais allée encore, en tout cas de ce côté là) pour le spectacle de Véronique Dicaire. Et bien là, je peux vous dire que c'est 100 concerts pour le prix d'un !

 

Véronic Dicaire, comme bien d'autres voix, nous vient de l'autre côté de l'atlantique, du Québec. Comme quoi la nature est injuste, la nature ne l'a pas dotée d'une voix extraordinaire, mais de 150 voix toutes plus bluffantes les unes que les autres.

Véronic Dicaire imite les plus grandes chanteuses de notre époque, comme les plus ridicules aussi. Où aussi des voix du passé qui revivent sur scène dans la peau de cette jolie blonde débordante d'énergie. Véronic Dicaire imite tant vocalement que gestuellement et tantôt, elle s'amuse à parodier. Parce que forcément, cette canadienne manie l'humour avec finesse et brio. Un spectacle où l'on ne s'ennuie pas une seconde, ou l'artiste donne tout et court sur ces hauts talons pour changer de costumes et rester fidèle au look de Céline au fil des années. Ces imitations sont on ne peut plus bluffantes, c'est presque à croire que Britney Spears se cache derrière les rideaux pour chanter. Vous ne connaissez pas tout le monde : pas de panique, chaque imitation est annoncée et nommée !

De Lady Gaga à Piaf, de Rihanna à Tina Turner en passant par Vanessa Paradis, Zaz, ou Christophe Willem et Mickael Jackson, je vous le dis, il y a du beau linge. Le seul regret est que les performances se "limitent" à un couplet et un refrain de chaque chanson. On aimerait que chaque chanson soit interprêtée jusqu'au bout. Mais à ce moment là, le spectacle durerait 5 heures et malgré toute son énergie, je ne pense pas que Véronic Dicaire survivrait  à un tel marathon.

 Voici quelques vidéos, n'hésitez pas à passer les bla blas des présentateurs....

 

 
 
Moi je vous dis qu'on a pas fini de parler de cette "performeuse" !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Spectacles concerts théâtre salons

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Publié le 30 Mars 2012

Roman - Folio Edition - 271 pages - 6.80 €

 

 

 

Parution d'origine en 1953.

 

 

L'histoire : William Lee a la trentaine lorsqu'il touche à la drogue pour le première fois. Quelques semaines et le voilà accroc et forcément, installé dans une spirale sans fin : chercher de la came, se piquer, en vendre, de faire prendre, s'enfuir, en manquer, partir, se désintoxiquer,  recommencer... De New York à la Colombie, via New Orleans et Mexico, le parcours d'un Junky dans l'Amérique du début des années 50...

 

 

 

 

Tentation :Le sujet et le bandeau "Culte".

Fournisseur : Ma PAL récente, grâce à ma CB !!!

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Si l'objectif de ce roman était "zéro émotion", et bien objectif atteint, par ce que l'auteur le vaut bien !

Bon, alors, comment dire.... Le héros, ou plutôt l'antihéros du roman s'appelle William Lee. Iil est le double romanesque de William Burroughs. Nous sommes donc presque dans l'auto-fiction, mais romancée. Déjà, parce que la fin n'est pas réelle. Et oui, dans la vraie vie, l'auteur ne divorce pas de sa femme. Il la tue d'une balle dans la tête, en voulant jouer à Guillaume Tell. Aucun spoiler là dedans, c'est dans toutes mes biographies de Burroughs, et cela n'a aucune importance dans le livre où... rien n'a d'importance d'ailleurs.... sauf la came et ses dérivés plus ou moins légaux, tout dépend de façon dont on se les procure et de que l'on en fait....

Le style est cru mais pas pour autant choquant. Tout est brut de pomme, pas de panaché. De la description, des faits, on est toujours dans le factuel. Jamais l'auteur ne partage une émotion ou un ressenti. Jamais il ne se dit heureux ou  malheureux, ni pourquoi ni comment. Nous assistons à la descente au enfer d'un homme qui ne se plaint même pas, qui constate, c'est tout, qu'il est malade, en manque ou en début urémie. On ne sait pas de quoi il vit, on ignore son âge et ce n'est qu'à mi parcours qu'on lui découvre une femme qui ne fera que deux courtes apparitions... Le livre prend souvent la forme d'une liste de rencontre de camés, de revendeur, d'homosexuels, de vieux, de jeunes, de clients... Mes ces rencontres ne sont jamais approfondies ni détaillées. On ne sait rien sur ce que vivent intérieurement les personnages, ni ce qu'ils font dans la vie à part se shooter... Certes, pour nombre d'entre eux, la came devient aussi, voire plus vitale que la nourriture... Alors comme en Afrique une femme va pratiquement passer sa journée à chercher, à cultiver, et à cuisiner de quoi nourrir sa progéniture, en Amérique, le camé arpente les rues et les bars louches à la recherche d'une dose, d'une capsule, d'un grain, d'un once, d'un gramme, d'une ordonnance....

La lecture de Junky devient donc quelque peu lassante car répétitive. L'auteur ne cherche manifestement pas à intégrer le lecteur dans son trip et le lecteur lui, ne ressent aucune empathie pour le personnage ni d'envie de s'identifier à lui ne serait ce qu'une seconde lors d'une phrase touchante ou bouleversante. Non, rien. L'intérêt est dans le côté technique de l'utilisation de la came et de ses conséquences dans les années 50. Aussi, en arrière plan, l'époque, les mentalité et l'évolution de la législation au sujet des stupéfiants, législation qui n'avait pas fini d'être hypocrite et illogique... Mais c'est un autre sujet !

Au risque de me honnir devant les puristes de la littérature, j'avoue, j'ai du mal à comprendre ce que ce roman a de culte. Sans doute était-ce lié à l'époque de parution. Il n'empêche, même si la littérature doit jouer un rôle tant contestataire, que révélateur ou dénonciateur, je ne trouve pas là prétexte à faire de Junky un roman culte et de son auteur un héros ou presque. Car William Burroughs, avec Jack Kerouac, est l'un des membres fondateurs de la Beat generation. Expression que l'on voit souvent, sans savoir y mettre un concept réel derrière. Alors, j'ai enquêté pour vous... Oh, je ne suis pas allée bien loin... Jusque chez Wikipedia où vous trouverez tout le détail. Je me contente ici d'un petit résumé maison...

 

Qu'est-ce que la Beat Generation :C'est un mouvement littéraire et artistique né dans les années 50 aux USA. Le tout premier auteur de ce mouvement fut Jack Kerouac en 1948.  Les certitudes s'ébranlèrent mais il y eu une véritable contribution à l'enrichissement du mythe américain.

Les membres faisaient preuve d'une créativité débordante et libertaire et vouaient une fascination pour le milieu underground, tout en étant très attaché aux grands espaces, à la nature, aux spiritualités chamaniques.

Beat signifiait à l'origine "fatigué, cassé, au bout du rouleau, génération perdue, fin de siècle, exténué, vagabond. Kerouac l'a aussi approché de la signification du mot français Béat.  Et le Beat, c'est aussi la pulsation (le coeur) et le rythme, en musique...

Les oeuvres de la Beat Generation sont dominées par la spontanéité, un quasi automatisme dans l'écriture pour provoquer une prosodie.

La livre Beat Generation par excellence est Sur la route, de Jack Kerouac.

 

Une lecture qui s'est donc révélé plutôt expérimentale pour moi et j'aime assez ce concept d'expérimentation, ce qui élargie ma petit culture littéraire, même si celle ci n'a pas forcément la dimension pour apprécier pleinement tout cela. Si c'est comme l'estomac qu'il suffit d'élargir pour manger, je suppose que je finirais par apprécier ou du moins, par comprendre réellement et distinguer les différents mouvements et nuances littéraires. Car pour l'instant, j'ai plutôt tendance à considérer la littérature comme un panier à salade, avec pour toute classification les notions de romans, récits, essai, autofiction, classique, contemporain, thriller, polar et SF !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 29 Mars 2012

Synopsis : Deux des meilleurs agents secrets au monde sont aussi les deux meilleurs amis dans la vie. Rien ne pouvait les séparer jusqu’au jour où ils découvrent qu’ils fréquentent depuis peu la même jeune femme, Lauren. Ce qui était au début un jeu de séduction sans conséquence et un simple défi amical se transforme vite en une guerre sans merci. Déploiement de technologies de pointe, moyens de surveillance high tech, c’est tout un arsenal capable de faire sauter un pays que les deux espions utilisent pour séduire leur target et mettre l’autre hors-jeu. Plutôt malheureuse en amour jusqu’ici, Lauren a désormais un choix impossible à faire entre deux hommes incroyablement sexy

 

 

 

Avec Reese Witherspoon, Chris Pine, Tom Hardy

 

 

 

 

 

 

  

 

étoile2.5

 

Mon humble avis : C'était dimanche, j'avais choisi de m'enfermer au cinéma avec des films distrayants où le Q.I nécessaire pour suivre l'intrigue ne dépassait pas celui de l'huître... Entre L'oncle Charles et Target, et bien figurez vous que j'ai préféré Target, film américain qui sort les grands moyens : artilleries lourdes dans les effets spéciaux et les scènes d'action et le charme romantique de ses acteurs. Comme le dit Reese Wtitherspoon, c'est un film  deux en un, action et romance. Et c'est surtout un film qui tient ses promesses, qui ne déçoit pas puisque l'on sait à l'avance que le scénario ne débordera pas d'originalités.

Mais le tout est bien filmé, bien mise en scène, et le rythme ne faiblit pas. Il y a un côté "True Lies" (avec Shwarzy) ou la version française "La totale" avec Thierry Lhermitte dans Target. Target, en anglais, signifie "La cible". Et la cible, cette fois ci, n'est pas un dangereux terroriste (quoiqu'il y en a bien un par derrière qui réapparaîtra quand il faut pour assurer un énième rebondissement au scénario, mais Lauren. Deux hommes, deux agents de la CIA ultra entraînés et qui parcourent le monde sur les plus dangereuses missions, tombent amoureux sans s'en rendre compte, de la même femme... qui soit dit en passant, à bien de la chance d'être courtisée par deux hommes à la fois... Bon, en même temps, elles ne manquent pas d'arguments...) Jusqu'au jour où bien sûr, le trio inconnu bat les masques.... En attendant, ces surhommes redeviennent des enfants prêts à tout pour s'assurer les bonnes grâces de la belle bien indécise. Alors, ils utilisent tous les joujoux et gadget de la CIA pour faire foirer les plans dragues de l'autre etc...C'est alors no limit ! Et ce qui était un jeu au début devient presque une guerre et l'amitié sacrée des deux agents est bien menacée. Un film assez réaliste en fait dans le fond. Bon, la forme est là pour distraire. Après réflexion de l'huître, malgré l'artillerie et les clichés américains, j'ai trouvé ce film moins "lourding" que L'oncle Charles. L'oncle Charles serait plus lourding là où Target est léger et rafraichissant !

Et puis, la fin est surprenante mais charmante en faite, romantique à souhait of course mais inattendue. Mais moi, je n'aurais sans doute pas fait ce choix là. Mais bon, je ne suis pas la charmante Reese Witherspoon, ça se saurait !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 28 Mars 2012

Synopsis :  

En Nouvelle-Zélande, un richissime homme d’affaires d’origine française, Charles Doumeng, voit basculer sa vie en apprenant qu’il est atteint d’une maladie incurable. Sexagénaire, sans famille ni héritier et n’ayant plus que quelques semaines à vivre, éprouvant un soudain regain d’affection, il se met à la recherche de sa sœur, qu’il n’a pas revue depuis cinquante ans, dans l’ouest de la France.
A Mauprivez, petit village de la région nantaise, Corinne, trente-cinq ans, clerc de notaire, gros besoin d’argent, tombe sur l’annonce que Charles a écrite pour retrouver sa sœur, et dont la récompense est énorme. Elle part à la recherche de cette inconnue, sans succès, et décide, avec l’aide de son entourage, de lui former une famille sur mesure…
La supercherie marche du tonnerre. A l’autre bout du monde, Charles est aux anges, heureux d’avoir enfin trouvé des héritiers. Mais la vie réserve des surprises et les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules… Charles a été victime d’une erreur de diagnostic, il n’a jamais été malade !
Fou de joie, il décide de venir en France pour rencontrer sa nouvelle famille.
Les emmerdes commencent…

 

 

 

 

 

Comédie avec Alexandra Lamy, Eddy Mitchell, Valérie Bonneton

 

 

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Mon humble avis : Du film culte (avec La vie est un long fleuve tranquille, Tatie Danièle, Le bonheur est dans le pré ou encore le fameux Tanguy), Etienne Chatillez passe au film qui se regarde, qui peine a démarrer et qui s'essoufle assez vite. Les personnages, comme les situations, sont poussés à l'extrème, donc ne font plus rire et restent néanmoins assez prévisibles. Le scénario est léger, tout semble partir un peu en vrille. Le jeu des acteurs est inégal. Valérie Bonneton se régale et s'amuse elle même et Eddy Mitchell est bien meilleur chanteur qu'acteur. Surtout que son personnage est très caricatural qu'il ne reste plus grand chose de naturel et croyable... Alexandra Lamy s'en sort plutôt bien, mais on est tout de même loin des tapis rouges. Son personnage est le plus réaliste de la bande, donc sans doute le plus touchant. Le dénouement laisse sceptique : ni crédible, ni moral, ni même un minimum logique...

Mais, mais, quand on a choisi un film détente qui change les idées, et bien on se laisse prendre sans déplaisir dans cette histoire avec cerise sur le gâteau, de superbes vues de Nouvelles Zélandes. Et puis quelques bonnes scènes assez jubilatoires, notamment celles du couvent. "Ah va savoir" ! En fait, c'est surtout lorsque l'on rentre chez soi que l'on se dit que l'on a rien vu d'extraordinaire. So far, l'année 2012 reste assez pauvre et peu surprenante au niveau ciné ! (Ok, mai choix ne sont pas forcément judicieux, mais l'année dernière, j'avais commencé l'année par une comédie et hop un coup de coeur)....

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 26 Mars 2012

SRI-LANKA-3-145.JPGNous avons visité une nurserie de Tortues de mer, à quelques kilomètres au sud de Bendota...

 

Les oeufs que déposent la nuit les tortues sur les plages sont souvent détuits ou ramassés par les plus Sri Lankais les plus pauvres pour être consommés. Consciente du danger pour l'espèce, la population locales a ouvert de nombreux centres privés, des nurseries. Les oeufs sont alors couvés en enclos, puis les jeunes tortues sont maintenues quelques jours en bassins d'eau de mer avant d'être relachée dans dame nature. Nous visitons ces centres contre un un droit d'entrée qui aident à convrir les frais de fonctionnement de ces nurserie. P1050098.JPG

 

Lors du tsunami de 2004, la plupart de ces  nurseries ont été détruites. Ces nurseries prennent soin aussi de tortues handicapées naturellement ou par les pâles d'une hélice de bateau. Je n'ai pas pris en photo ces tortues handicapées, qui privées d'une nageoire, sont condamnées à tourner en rond toute leur vie dans un bassin. Le poids des mots suffira, le choc des photos est inutiles.

 

 

 

                                                                           (Photo KTL)

 

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Les oeufs couvés et numérotés à l'abri...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une tortue albinose

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Une tortue sensible aux chatouilles !
Quelques extraits de wikipédia à propos des tortues marine :

Ces espèces sont toutes vulnérables ou menacées. Elles font localement l'objet de protection ou de plan de restauration, mais la pollution, le braconnage et les prises accidentelles par engins de pêche restent des causes préoccupante de recul de populations, déjà très relictuelles

 

Elles peuvent nager rapidement et plusieurs espèces sont capables de vitesses pouvant atteindre 35 km/h ; à la différence des tortues d’eau douce, elles avancent par l’action simultanée des membres antérieurs.

À la naissance, il n'y a chez les tortues marines aucun élément anatomique externe qui permette de distinguer un sexe de l'autre.

On pense que certaines tortues marines peuvent dépasser les 150 ans. On a mesuré un record de plongée de 6 heures pour une tortue verte.

 

Les tortues marines possèdent des ennemis naturels tels le grand requin blanc, le Requin tigre et le Requinbouledogue comme en témoignent les cicatrices trouvées sur leurs carapaces, mais surtout l'homme. Cependant elles sont surtout vulnérables à cause de leur système de reproduction. Elle doivent s'approcher des côtes pour pondre, l'homme est là, son principal prédateur. Les œufs sont laissés sans surveillance. L'homme n'est pas le seul à prélever des œufs. On a pu montrer que des petits mammifères, des chiens et même des mangoustes (sur les plages Virginie) pillent les nids

 

 

 

Je ne résiste pas à l'envie d'ajouter sur ce billet une photo (trouvée sur Google) d'une tortue marine dans son milieu naturel. J'ai eu la chance d'en croiser 3 fois lors de plongée sous marine : en Thaïlande, en Guadeloupe et au Sri Lanka !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Asie

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