Résultat pour “Papa ou maman”

Publié le 3 Juin 2010

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Sur la blogosphère, les challenges et défis de lecture fleurissent. Parmi eux, figure "Ojectif PAL", lancé fin août 2009 par Antigone.

 

Presque chaque blog s'est inscrit à ce défi tant celui ci semblait simple à atteindre et pas trop contraignant. Il suffisait en fait de prévoir baisser le nombre de livres figurant dans notre P.A.L (Pile A Lire), voire à venir à bout de celle-ci.... Pour moi, cela signifiait ne pas acheter un livre de l'année et refuser tout partenariat avec éditeurs, sites commerciaux ou non.... Bref, à ne pas recevoir un livre par la boîte aux lettres. Utopiste comme je suis, j'ai vraiment cru que j'y arriverais...

Mais il faut se rendre à l'évidence, je suis plus que jamais une acheteuse compulsive de livres. En même temps, ce sont des achat fort sains, une drogue pas dangereuse pour la santé... Qui plus est je ne fume plus... Donc il faut bien avoir un vice dans la vie !

 

Nous voici en juin, il est temps de faire un petit bilan de l'état de ma PAL et de mes lectures...

 

51 livres lus depuis fin août dont.... gif blog livre

 

- 14 livres reçus par éditeurs ou attachées de presse

- 5 livres voyageurs

- 3 reçus par auteurs

- 5 reçus par des sîtes (Alapage, Ulike.fr, Babelio...)

 

Ce qui fait 27 livres. C'est bien ce qui me semblait, la moitié de mes lectures me sont apportées par mon bien méritant facteur !

 

                                                               j'attend le facteur

 

Je suis partie fin août avec une PAL de 86 oeuvres.... Ajourd'hui, 95 livres attendent d'être lus sur mes étagères. Avec 27 livres lus dans cette liste depuis fin août, j'en conclus que j'ai intégré 38 livres cette année, dont 2 prêts. Donc un minimum de 36 achats, sachant que certains livres ne passent jamais par la case PAL, comme ceux reçus ou ceux commencés dès mon retour du magasins.  

 

Voici le contentu de cette fameuse PAL, que vous trouvez mise à jour régulièrement sur une page dédiée à droite. 

 

A 10
Abécassis Eliette : Le trésor du temple
Abécassis Eliette : La dernière tribu
Adam Olivier : A l'abri de rien LU
A.D.G : Kangouroad movie LU
Alain Fournier : Le Grand Maulne
Apolinaire Guillaume : Les exploits d'un jeune don Juan
Armand Marie Paule: Un bouquet de dentelle
Assadi Moussa : le bonheur d'être soi nouveauté
Austen Jane : lady Susan LU
Auster Paul : Dans le Scriptorium nouveauté
B 11
Balasko Josiane : Cliente
Balzac Honoré (de) : L'auberge rouge LU
Balzac Honoré (de) : Les dangers de l'inconduite
Balzac Honoré (de) : Le chef d'oeuvre inconnu
Barrière Michèle : Souper mortel aux étuves LU
Barley Nigel : Un anthropologue en déroute
Beigbeider Fréderic : 99 francs
Benameur Jeanne : Les Mains libres LU
Bensaid et Leloup : Qui aime quand j'aime ?
Bouvier Nicolas : L'usage du monde
Brown Dan : Forteresse digitale Nouveauté
C 12
Carpentier Alejo : Le partage des eaux
Charles Roux Edmonde : Oublier Palerme
Carrère Emmanuel : L'adversaire Nouveauté LU
Chattam Maxime : Les archanes du chaos Nouveauté LU

Christie Agatha : La mort dans les nuages
Coben Harlan : Dans le bois  LU
Coben Harlan : Sans un mot (nouveauté)

Coelho Paulo : Manuel du guerrier de la lumière
Collins Michael : La vie secrète de E. Robert Pendleton
Cortes et Flichy : Paris-Saigon
Cusset : La haine de la famille
Cusset Catherine : Un brillant avenir
D 12
Darrieussecq Marie : Truismes (nouveauté)
Decoin Didier : Jésus, le dieu qui riait
Deghelt Frédérique : La vie d'une autre (nouveauté)

Delany Samuel : L'intersection Einstein (nouveauté)

Des Mazery Patrice et Bénédicte : L'Opus Dei
De Vigan Delphine : Jours sans fin (nouveauté)

De Vigan Delphine : Les jolis garçons (nouveauté)

De Rosnay Tatiana : Moka (nouveauté)

Djian Philippe : Impureté nouveauté
Dollinger Mary : Au secours Mrs Dalloway
Dubois Jean Paul : Vous aurez de mes nouvelles LU
Dubois Jean Paul : Vous plaisantez Monsieur tanner  LU
E 3
Ellory R.J : Seul le silence (nouveauté)

Erdrich Louise : Dernier rapport sur les miracles de Little No Horse
Evenou Danièle : Rire pour ne pas pleurer
F 5
Faye Eric : Le syndicat des pauvres types LU
Fitzek Sebastian : Thérapie (nouveauté)  LU

Fournier Jean Louis : Il n'a jamais tué personne, mon papa
Fournier Jean Louis : Satané dieu

Francis Dick : La casaque noire (nouveauté)
G 7
Gallerme Gilbert : Au pays des ombres (nouveauté) LU
Galvada : l'échappée belle (nouveauté ) LU

Gide André : Paludes
Grimbert Philippe : Un secret (nouveauté)
Grisham John : The last juror
Groult Benoîte : Ainsi soit elle.
Gruen Sara : De l'eau pour les éléphants
H 1
Huxley : Le jeune Archimède (Nouveauté) LU

I 2
Indriadason Arnaldur : La cité des Jarres (Nouveauté) LU
Indridason : La femme en vert (nouveauté)

J 4
Jacq Christian : L'affaire Toutankhamon
Jardin Alexandre : Chaque femme est un roman
Jardin Alexandre : le Zubia

Jourde Pierre : Le Tibet sans peine (nouveauté)

K 6
Khadra Yasmina : L'attentat LU
Khadra Yasmina : L'écrivain
Kafka Franz : Le procès
Kafka Franz : La métamorphose
Kessel Joseph : L'équipage
Kennedy Douglas : La femme du Vème
L 8
Labro Philippe : Un début à Paris (nouveauté)

Lanzmann Jacques : La baleine blanche (nouveauté)

Le Clézio JMG : L'africain
Le Gall Marie : La peine du menuisier (nouveauté)

Lemaitre Pierre : Robe de marié (nouveauté)

Lenoir & Cabesos : La promesse de l'Ange.
Loti Pierre : Aziyadé suivi de "Fantôme d'Orient
Ludlum Robert : Le secret Halidon
M 8
Maalouf Amin : Samarcande
Martinez Carole : Le coeur cousu LU
Ménétrier Isabelle : le diable a osé (nouveauté)
Maupassant : Notre coeur
Melville James : Kimono pour un cadavre (nouveauté)

Miller Henri : Lire aux cabinets
Moreau J.P : Histoires de Pirates
Mishima Yuko : Papillon
N 2
Néruda Pablo : La solitude lumineuse
Nabati Moussa : Le bonheur d'être soi nouveauté
O 3
Ollivier Mikaël : Noces de glace (nouveauté)

Orsenna Erik : Deux étés (nouveauté)

O'Farrel Maggie : L'étrange disparition d'Esme Lennox (Nouveauté)
P 3
Poivre d'Arvor Patrick : Horizons lointains (nouveauté)
Poussin Alexandre : On a roulé sur la Terre
Poussin Alexandre : Afrika Trek 2
Q 1
Queneau Raymond : Zazie dans le métro (Nouveauté)
R 5

Ragon Michel : Ma soeur aux yeux d'Asie (nouveauté)
Rambaud Patrick : Chronique du règne de Nicolas 1er LU
Rawicz Slavomir : A marche forcée
Ronay Tatiana (de) : Le coeur d'une autre LU
Roux Fréféric : l'hiver indien
S 5
Sade (Marquis de): Ernestine
Sagan Françoise : Un chateau en Suède
Sartre Jean Paul : Le Mur
Sa Sainteté le Dalai Lama : Samsara
Sylvestre Françoise : Le parfum des îles (nouveauté)
T 2
Tourre Anne : Je ferai comme toi, je ne mourrai pas
Thu Huong Duong: Itinéraire d'enfance LU
U 1
Upfield Arthur : La loi de la tribu LU
V 5
Van Cauwelaert  Didier : Un aller simple
Van Couwelaert Didier ; Le père adopté  LU
Vatsyayana : Les kama Sutra
Vecchioni Roberto : Le libraire de Sélinonte
Voltaire : L'affaire du chevalier de La Barre LU
W 4
Watson Larry : Justice (Nouveauté)

Werber Bernard : Le papillon des étoiles
Wiesel Elie : Le mendiant de Jérusalem LU
Wood Barbara : L'étoile de Babylone
Y 1
Yourcenar Marguerite : Le coup de Grâce
Z 2
Zorn Fritz : Mars   LU
Zweig Stefan : Marie Stuart

 

 

                                                                 

Donc au total, malgré les bonnes résolutions de baisser ma PAL cette année, j'en suis à + 9 !!!

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 23 Août 2009

Un peu d'ordre dans ma tête et dans ma PAL ne peut faire de mal. C'est ce que je me suis dit la semaine dernière... avant de réaliser, effarée, que ma PAL s'écroulait avec 86 livres en attente de lecture. Alors voilà, je publie ma PAL ici.
Certains blogueurs pourront ainsi satisfaire leur curiosité et sans doute augmenter leur LAL.
Si vous êtes un visiteur de passage, vous devez vous dire : mais qu'est-ce que PAL et LAL veulent dire ???!!

PAL signifie Pile A Lire, ce sont les livres qui sont déjà chez nous, dont la hauteur augmente constamment. Certains livres y sont depuis des années et prennent la poussière. D'autres ont à peine le temps d'intégrer la PAL qu'ils sont déjà dévorés.

La LAL est la Liste A Lire.... Celle ci augmentent aussi au rythme de nos visites chez les blogs voisins, des émissions littéraires etc... Bref, un titre nous attire, le résumé nous tente, l'avis du blogueur est enthousiaste... Le livre rejoint la liste des livres à acheter et à lire... un jour !!!


 
                                                                                              



Voici donc ma PAL :

A 8
Abécassis Eliette : Le tréso du temple
Abécassis Eliette : La dernière tribu
Adam Olivier : A l'abri de rien
A.D.G : Kangourou Movie
Alain Fournier : Le Grand Maulne
Apolinaire Guillaume : Les exploits d'un jeune don Juan
Armand Marie Paul : Un bouquet de dentelle
Austen Jane : lady Susan
B 10
Balasko Josiane : Cliente
Balzac Honoré (de) : L'auberge rouge  LU
Balzac Honoré (de) : Les dangers de l'inconduite
Balzac Honoré (de) : Le chef d'oeuvre inconnu
Barrière Michèle : Soupe mortelle aux étuves
Barley Nigel : Un anthropologue en déroute
Beigbeider Fréderic : 99 francs
Benameur Jeanne : Les Mains libres
Bensaid et Leloup : Qui aime quand j'aime ?
Bouvier Nicolas : L'usage du monde
C 8
Charles Roux Edmonde : Oublier Palerme
Christie Agatha : La mort dans les nuages
Coben Harlan : Dans le bois  LU
Coelho Paulo : Manuel du guerrier de la lumière
Collins Michael : La vie secrète de E. Robert Pendleton
Cortes et Flichy : Paris-Saigon
Cusset : La haine de la famille
Cusset Catherine : Un brillant avenir
D 6
Decoin Didier : Jésus, le dieu qui riait
Desai Kiran : La perte en héritage
Des Mazery Patrice et Bénédicte : L'Opus Dei
Dollinger Mary : Au secours Mrs Dalloway
Dubois Jean Paul : Vous aurez de mes nouvelles
Dubois Jean Paul : Vous plaisantez Monsieur tanner (trouvé chez Blabla bibli le 31/01)
E 2
Erdrich Louise : Dernier rapport sur les miracles de Little No Horse
Evenou Danièle : Rire pour ne pas pleurer
F 3
Faye Eric : Le syndicat des pauvres types
Fournier Jean Louis : Il n'a jamais tué personne, mon papa
Fournier Jean Louis : Satané dieu
G 4
Gide André : Paludes
Grisham John : The last juror
Groult Benoîte : Ainsi soit elle.
Gruen Sara : De l'eau pour les éléphants
J 3
Jacq Christian : L'affaire Toutankhamon
Jardin Alexandre : Chaque femme est un roman
Jardin Alexandre : le Zubial
K 6
Khadra Yasmina : L'attentat
Khadra Yasmina : L'écrivain
Kafka Franz : Le procès
Kafka Franz : La métamorphose
Kessel Joseph : L'équipage
Kennedy Douglas : La femme du Vème
L 4
Le Clézio JMG : L'africain
Lenoir & Cabesos : La promesse de l'Ange.
Loti Pierre : Aziyadé suivi de "Fantôme d'Orient
Ludlum Robert : Le secret Halidon
M 6
Maalouf Amin : Samarcande
Martinez Carole : Le coeur cousu
Maupassant : Notre coeur
Miller Henri : Lire aux cabinets
Moreau J.P : Histoires de Pirates
Mishima Yuko : Papillon
N 1
Néruda Pablo : La solitude lumineuse
P 2
Poussin Alexandre : On a roulé sur la Terre
Poussin Alexandre : Afrika Trek 2
R 5
Rambaud Patrick : Chronique du règne de Nicolas 1er (trouvé chez Tioufout le 29/01)
Rawicz Slavomir : A marche forcée
Ronay Tatiana (de) : Le coeur d'une autre
Rong Jiang : Le totem du loup
Roux Fréféric : l'hiver indien
S 4
Sade (Marquis de): Ernestine
Sagan Françoise : Un chateau en Suède
Sartre Jean Paul : Le Mur
Sa Sainteté le Dalai Lama : Samsara
T 2
Tourre Anne : Je ferai comme toi, je ne mourrai pas
Thu Huong : Itinéraire d'enfance
U 1
Upfield Arthur : La loi de la tribu
V 5
Van Couwelaert  Didier : Un aller simple
Van Couwelaert Didier ; Le père adopté  LU
Vatsyayana : Les kama Sutra
Vecchioni Roberto : Le libraire de Sélinonte
Voltaire : L'affaire du chevalier de La Barre
W 3
Werber Bernard : Le papillon des étoiles
Wiesel Elie : Le mendiant de Jérusalem
Wood Barbara : L'étoile de Babylone
Y 1
Yourcenar Marguerite : Le coup de Grâce
Z 2
Zorn Fritz : Mars
Zweig Stefan : Marie Stuart


Si certains titres vous inspirent ou vous rappellent de bons moments de lecture, n'hésitez pas à partager cela avec moi en commentaire, cela pourrait influencer la place de certains livres dans ma PAL.

Pour venir à bout de cette PAL, je viens de trouver sur la Blogosphère est défi qui tombe à pic et tout à fait à ma mesure. Il s'agit
d'Objectif PAL, créé par Antigone.
Bien sur que je vais y participer !

                                                                              

En voici le règlement, extrait de chez Antigone :


Etat d'esprit des vacances oblige, m'est venue l'idée de me lançer à moi-même un petit défi personnel qui correspond à une envie profonde...réduire enfin cette PAL (Pile A Lire) qui végète et m'empêche d'aller gaiement de l'avant vers de nouveaux livres et de nouveaux achats !

Je rajouterai ce petit logo en bas des lectures prochaines qui entrent dans cette catégorie, en gros celle des livres rangés dans une PAL oubliée depuis de nombreux mois (quelques vieilleries donc, un petit rangement physique s'étant avéré nécessaire pour cette opération de grande envergure, comme vous pouvez l'imaginer...je plaisante)
...hors prêts, emprunts de bibliothèques, nouveautés et livres-voyageurs, bien entendu.

Je ferai donc un décompte à chaque lecture (du style 1/50)...ainsi l'évolution du défi sera visible ;o) !! Les livres acquis entre temps ne seront pas pris en compte... Organisation organisation !!

Le principe étant, je pense, d'identifier une pile précise, à taille humaine, non modifiable, pour réellement se rendre compte de l'évolution des lectures...


J'assaisonne ce défi de lecture à ma sauce... Il est peu probable que je vienne à bout de ma PAL sur une année, sans compter qu'il y aura certainement quelques petits nouveaux dans l'année. Donc mon objectif perso est de diviser par deux ma PAL d'ici septembre 2010 !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 19 Mars 2009

Après les achats, vint le parcours sportif et minuté pour faire dédicacer mes achats, rencontrer, féliciter, remercier et négocier quelques adresses E.Mail et quelques futures interviews maison. Etant donné mes problèmes de santé actuels (je souffre de trouble d'un trouble du langage post traumatique), j'ai fait avec mes moyens du bords, visant avant tout mon plaisir et l'avenir de mon blog. Alors, il faut circuler, s'y retrouver dans les allées JKL et les contre-allées 33-44 etc.... Puis s'armer de patience aussi pour faire certaines queues de plus d'une heure.
Heureusement, je n'étais pas seule. Et ça, c'est le bon plan. Être accompagnée de personnes qui viennent pour te faire plaisir et qui sont donc dispo et de très bonne composition. Il faut aussi être équipé de téléphone portable... Ainsi, j'ai planté ma mère dans les queues pour Werber et Coben, plus d'une heure pour chaque. Pendant se temps, avec une copine, je faisais la queue ailleurs. Quand son (mon) tour approchait, ma mère me prévenait par téléphone. Et hop, j'arrivais juste à temps pour me glisser dans la queue, sans avoir doublé !!!
Ensuite, pendant que mère ou amie font la queue, j'ai pu me déplacer pour prendre les photos et ainsi, être plus rapide quand mon tour de rencontre arrivait et moins obsédée par "the photo". Dur dur tout de même... Les écrivains, ça bouge, ça lève et baisse la tête... Et les lecteurs ne sont pas immobiles non plus... On a vite un coude, une mèche de cheveux sur notre objectif à la place de l'écrivain que l'on admire !  Voici le résultat....



Yasmina Khadra, l'écrivain d'origine Algérienne qui monte qui monte qui monte ! Si ma mémoire est bonne il était sur la liste du Goncourt cette année. Je l'ai salué en Arabe. Nous avons un peu discuté de l'Algérie. Je tenais en main deux de ses livres. J'ai donc eu droit à une dédicace en Français, l'autre en Arabe.
Puis, je lui ai rapidement et efficacement (comme à chaque fois) de mon blog en lui glissant une petite carte de visite que j'ai fait faire à l'effigie de mon blog. Résultat, j'ai son adresse mail et un accord de principe pour une interview maison par mail !





A ses côtés, se tenait un Jean Teule très sollicité aussi. Et je me suis dit que des mains d'écrivain (même si je n'ai pas aimé Les lois de la Gravité) méritaient une photo !
















Danièle Evenou. J'ai acheté son livre "rire pour ne pas pleurer". Cette petite grande dame s'est révélée ADORABLE ! En effet, nous partageons la même maladie dont elle témoigne dans son livre (la spasmophilie). Très touchée par mon état, elle n'a pas lésiné dans l'effort pour m'écrire une ordonnance la plus naturelle possible, m'a donné les médicaments qu'elle avait sur elle. Je lui ai glissé la carte de visite de mon blog. Danièle Evenou est censée m'appeler pour me communiqué son adresse mail... dans le but d'une interview maison.

 

 



Benard Werber. Yes, après presque une heure et demie de queue faite par ma mère pendant que j'attendais devant Yasmina Khadra. Forcément, même si notre attente devrait être récompensée par une heure de face à face perso avec l'écrivain ! Mais comme il y a du monde derrière, on range notre égoïsme et on fait un peu vite. Mais idem, j'ai glissé ma carte de visite, obtenu l'adresse mail personnelle de l'auteur et un accord de principe pour une interview par mail ! yes !!








HARLAN COBEEEN !!! Une bonne heure de queue aussi, faite par ma mère... pendant que j'attendais auprès de Jean Louis Fournier.
Bon, je reviens à Coben. Adorable, souriant, patient. J'avais préparé une note écrite en Anglais pour lui demander son Email  "for a personal small email interview for my own web site".
Et bien devinez quoi ? J'ai eu une dédicace, une photo en compagnie d'Harlan et l'email personnelle du grand maître du thriller américain actuel ! Yeeeeeeeeeessssssssss!!!






Un Jean Louis Fournier sous fond d'Orchidée !
Un Jean Louis Fournier un peu dissipé qui m'a gentiement dédicacé "Satané Dieu" et "Il a jamais tué personne, mon Papa. Il m'a glissé que si je voulais lire toute son oeuvre, j'avais du travail puisque celle ci comporte plus de trente livres ! Mr Fournier n'ayant pas en tête son adresse mail, je lui ai donné la carte de visite de mon blog (qui contient bien sur mon email). J'attends donc que Jean Louis Fournier m'envoie par mail sa propre adresse, ayant obtenu aussi un accord de principe pour une de mes interviews personnalisée !



Charmant Jean Paul Dubois ! Il devrait faire du cinéma avec un tel charme... Oui, j'avoue...
Une dédicace de "Vous plaisantez monsieur Tanner". "Vous savez, j'en ai lu tellement de bien sur les blogs littéraires". A propos de blogs, blablabla... ma carte et...Yes, email obtenue et une nouvelle fois accord de principe pour quelques questions via messageries !







A côté de Jean Paul Dubois, Olivier Adam s'activait à dédicacer sans fatigue apparente !
Je ne connais cet auteur que de réputation. Aussi, quand je lirai mon exemplaire "A l'abri de rien", sur lequel Olivier Adam a laissé sa trace écrite, ce sera pour moi une entière découverte.
Avec Mr Adam... Gros point commun incontournable... Il habite St Malo à quelques kilomètres de la maison familiale et  de toute façon à 70 km de chez moi... Vous voyez où je veux en venir...
Je n'ai pas caché mon lieu de vie et ma proximité géographique, notée aussi sur ma carte de visite. Résultat... Une adresse mail, donc certainement une future interview et pourquoi pas, un café à St Malo lorsque je serai guérie !





Recontrer une telle Grande Dame que Madame Benoîte Groult ne laisse pas indifférent. Hélas, la communication est difficile. Je m'exprime mal et il y a beaucoup de bruit alentour. Je parviens tout de même à lui avoue mon engouement pour "La touche étoile" et l'effet captivant qu'elle avait sur moi à chacun de ses passages TV. Benoîte Groult est une dame passionnante à écouter, un peu comme Jean D'ormesson (en tout cas, selon mon goût). Cette fois ci, c'est "Ainsi soit elle" que je lirais, signé par cette auteure chevalier de la légion d'honneur !







Jeanne Benameur ! Un bel échange ou nous avons évoqué les personnages du roman "Les demeurées" pour lequel je n'ai pas caché mon enthousiasme. Moins de monde dans la queue, donc on ose prendre plus son temps et les auteurs sont aussi plus disponibles.
Jeanne Benameur m'a avoué avoir achevé dans un autre livre, à son insu durant l'écriture, ce qu'elle pensait avoir commencé avec "Les demeurées".
J'ai quitté son stand avec avec un exemplaire de "Les mains libres" dédicacé, une adresse mail, un accord pour une interview et délestée d'une de mes cartes de visite de blogueuse.

Dominique Lapierre... Je ne connais de lui que son nom et l'adaptation cinématographique de son best Seller, "La cité de la joie". Ma mère se laisse tenter par son dernier roman. J'en profite pour glisser une dernière carte et obtenir une ultime adresse mail et promesse d'interview !
Mon aventure au salon se terminait. Résultat : objectif atteint, comme une célèbre marque de cosmétique ! J'ai approché des auteurs très divers que j'apprécie ou découvrirai avec plaisir. J'ai obtenu des emails avec des accords de principes pour mes chères interviews. Maintenant, je ne me fais pas forcément d'illusion. Sur le nombre, peut être deux ou trois interviews aboutiront réellement. Car je me doute bien que tous ces auteurs sont ultra sollicités durant les quelques jours de salons et aussi, mine de rien, dans leur vie de tous les jours. Des "oui" se transformeront peut-être "je n'ai pas le temps, je suis débordée" ou "en longues plages de silence, dans cet autre Finistère "! Qui vivra verra !!

Les photos suivantes, je les ai prise au détour de mes passage près de certains stands, au détour d'une allée... Elles seront complétées plus tard, par celles qui se trouvent dans mon téléphone portable !

Françoise Hardy...



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et bien sûr, la Dame au chapeau, Amélie Nothomb !

Personnellement, je suis fan. Mais j'ai déjà un livre dédicacé et la queue ma dissuadée. Là, c'est donc une Amélie entre-aperçue, photographiée avec mon téléphone portable tant bien que mal !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 17 Décembre 2008

Vous ne connaissez pas encore Anna SAM ?!!!
Vous habitez donc une autre planète. Réveillez vous !
Anna SAM est l'heureuse auteure de "
Les Tribulations d'une caissière"(chroniqué sur ce blog), qui dépasse les 100 000 exemplaires vendus. Ce livre n'est pas encore dans votre bibliothèque ? Profitez de Noël pour faire plaisir ou vous faire plaisir ! Excellent moment de divertissement et de lecture assuré !

En apéritif, vous pouvez vous balader sur le blog
d'Anna Sam, qui dépasse lui le million de visiteurs et qui fut, quelque part, la genèse de son livre : http://caissierenofutur.over-blog.com/.


Cocorico Breton en passant, c'est au Leclerc de Cleunay à Rennes, qu'Anna a terminé sa carrière de caissière.


Et pour vous, chers lecteurs et chères lectrices Des coups de coeur de Géraldine, une interview exclusive d'Anna Sam, et comme à mon habitude, personnalisée, en rapport avec son livre.

Bonjour Anna,

Imaginons que tu es dans un hypermarché, que tu pousses devant toi ton caddie et que tu fais tes courses au fil des rayons. Au rayon encadrement, tu achètes un joli cadre. Dedans, tu y mets une photo de toi déguisée en caissière pour ne pas oublier d'où tu viens, un article de journal proclamant le 100 000ème exemplaire vendu ton livre, ou une photo de tes dernières vacances ?
AS : Pour la photo déguisée en caissière, on va éviter... j'ai endossé la tenue 8 ans et je ne suis pas près de l'oublier... Pour l'article de journal, en fait, j'ai mis toutes les coupures de presse que j'ai pu récupérer dans une grande boîte et je ne suis pas encore trop narcissique, je ne les affiche pas partout dans l'appartement. J'aime autant mettre une photo de mes dernières vacances ou un dessin tiré d'une bande dessinée (il existe de bien belles lithographies).

- Au rayon papeterie, tu achètes un immense agenda 2009 pour y noter tous tes rendez vous ou un paquet de Post It collés sur la porte du réfrigérateur suffit pour gérer ta vie ?
AS :Le Post-It, j'ai abandonné depuis plusieurs mois... j'en perdais la moitié et oubliais une trop grande partie de rendez-vous. J'ai fini par opter pour un agenda (pas immense ! Il faut qu'il tienne dans mon sac) afin d'y mettre un certain nombre de rendez-vous... plutôt nombreux d'ailleurs.


- Toujours dans le même rayon, as tu besoin d'un nouveau répertoire pour y noter tout tes nouveaux amis, notamment dans l'édition ?

AS : Non, pas du tout... Mon téléphone portable fait office de répertoire pour les téléphones, pour les adresses postales, elles se comptent sur les doigts d'une main. Quant à tous mes « nouveaux amis », comme nous avons une vie plutôt rangée, il n'y a pas une horde de gens qui débarquent chez nous.

Les vrais amis sont là depuis longtemps... Par contre, il y a des jolies rencontres qui se transforment en amitié.


- Au rayon fromagerie, tu croises ton ancien patron qui sait maintenant parfaitement qui tu es. Il baisse les yeux, il t'ignore, il te snobe, te fusille du regard ou vient chaleureusement te serrer la main ?

AS : Chaleureusement ? C'est peut-être un peu beaucoup, mais il vient systématiquement me dire bonjour et avec le sourire... Je ne fais plus partie de l'entreprise depuis presque un an.

- Au rayon librairie achètes tu quelques livres ou attends tu demain, d'être dans une véritable librairie pour acheter tes livres ? Quoiqu'il en soit, quels seraient les 3 livres que tu achèterais ?

AS : Ça m'arrive de temps à autre de prendre un livre en grande surface, si c'est une grosse sortie et que le livre est partout, pourquoi s'en priver ? Après tout, pouvoir avoir accès à la culture même dans un rayon de supermarché, c'est plutôt un bien !

Mais comme je suis une grosse consommatrice de livres (autant BD que livres « sans images »), je vais assez régulièrement dans des librairies (spécialisées ou non d'ailleurs), j'y flâne facilement un certain temps, voir un temps certain.

Choisir 3 ouvrages, c'est toujours très difficile. Tout dépend de l'humeur du moment, de l'envie qui pointe au détour d'un rayon. Si je regarde mes trois derniers achats, ce sont : "Où va-t-on papa ?" de Jean-Louis Fournier, "La mémoire fantôme" de Franck Thilliez et un manga : le tome 5 des "gouttes de Dieu" d'Agi et Akimoto.

S'il y a un livre que j'ai vraiment adoré par contre, c'est : La terre des origines d'Orson Scott Card.


- Au rayon prêt à porté, une lectrice des tribulations et de ton blog de reconnait. Si elle te demande quel est ton métier maintenant, que lui réponds tu ?

AS : Il y en a deux en parallèle aujourd'hui.

D'abord, je continue à écrire (enfin, quand j'ai le temps...) parce que j'ai encore beaucoup de choses à raconter (pas forcément sur les caisses...). Ensuite, je suis devenue un peu conférencière. À terme par contre, je souhaite proposer ma compétences à la grande distribution pour aider à construire un environnement de travail le meilleur possible.


- Tu as un bon kdo de 300 euros pour Noël. Dans quels rayons les dépenses tu ?

AS : Sans hésiter dans le rayon livres... et je ferai moitié romans, moitié BD...



- Tu passes dans le rayon pâtisserie les yeux fermés pour ne rien voir ou tu t'arrêtes, après tout, ce gâteau là...

AS : ça va dépendre des jours et de mes résolutions du moment, mais généralement, ça va être, allez, juste celui-là au chocolat... ;o)



- Au rayon alcool, tu fais le plein de champagne. Que fêtes tu ? Le 100 000ème exemplaire des tribulations, le millionième visiteur sur ton blog ou la parution prochaine d'un 2ème livre, où l'anniversaire de ta grand tante ? Si c'est du livre dont il s'agit, quel en est son sujet et son style ?

AS : Joker, je n'aime pas le champagne... mais si fête il y a, ce serait pour fêter les 100 000 exemplaires, parce que mine de rien, c'est une beau chiffre et que je l'ai fêté en famille.



- Au rayon jouet, il y a une grande urne destinée à recevoir les lettres pour le Père Noël. Dans ta lettre, la liste est encore longue ou finalement, todo va bene, tu es comblée ?

AS : Je me trouve plutôt satisfaite de ma vie actuelle et je n'ai pas de besoin urgent ou nécessaire...



- Enfin, il faut bien passer à la caisse. A la caisse avec une caissière humaine, quinze personnes font déjà la queue avec des caddies surchargés. Par contre, vingt caisses automatiques désertent te tendent les bras. Où passes tu ?

AS : Est-ce que j'ai un caddie plein ou seulement deux articles ? Est-ce que je suis pressée par le temps (un rendez-vous dans 5 minutes ou pas) ? Est-ce que je suis seule ou avec un petit qui hurle parce qu'il a faim ? Est-ce que je connais la caissière ou pas ? Bref... beaucoup d'inconnues pour pouvoir prendre une décision. Mais si jusqu'à il y a quelques mois, j'étais farouchement opposée aux caisses automatiques, aujourd'hui j'ai un peu changé mon regard sur le sujet. Cette alternative s'est généralisée car le client demandait une autre solution que de devoir obligatoirement faire la queue à la caisse. Les magasins lui proposent ce choix, libre à lui d'y aller ou pas, libre à lui d'avoir affaire à une machine plutôt qu'à une employée.

Et j'ai tendance à dire aux hôtesses de caisse, si vous travaillez dans un magasin où l'on installe ces caisses automatiques, formez vous dessus pour être compétitive avec les autres. Votre avenir est là, qu'on le veuille ou non...


- Dans la galerie marchande, plein de monde te reconnaît, te congratule, te demande un autographe. Ces mêmes personnes passaient à ta caisse il n'y a pas si longtemps sans te considérer et parfois sans même te voir ? Quel chemin parcouru non ?!!

AS : Oui, mais en vrai, je te rassure, on ne suit pas pour me demander un autographe... ;o)

Ceci dit, voir des gens faire la démarche de venir me voir et me dire bonjour me satisfait beaucoup car ça veut dire que mon message est plutôt bien passé et qu'au final, client ou caissière, on est tous humains... C'est bien là l'essentiel non ?

                                               

                                       
Et bonne chance pour la suite !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Interviews exclusives !

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Publié le 3 Février 2012

Synopsis : En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes. Au sud du fleuve qui divise ces magnifiques terres, règne le clan des lions mené par Fang. La lionne Layla y élève la jeune Mara. Entre chasse et liens familiaux puissants, c’est la vie d’une famille qui s’écrit. Au nord du fleuve, le lion Kali et ses quatre fils rêvent d’étendre leur territoire. Bientôt, les eaux seront assez basses pour que les maîtres du nord tentent leur chance au sud… Dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, Sita, une splendide femelle guépard, tente d’élever seule ses petits. Au fil des saisons, tous ces destins vont se croiser à travers une histoire qui n’est ni inventée ni mise en scène, mais captée comme jamais auparavant, de sa bouleversante intimité à sa spectaculaire beauté.

 

 

Production Disneynature.

 

  

 

 

Avec : Maman guépard, lionceaux, hyènes, girafe, le roi lion, les lionnes, les hypo, la tortue, les antilopes, les crocos... bref, tout le monde est là !

 

 

 

 

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Mon humble avis : Magnifique, splendide, superbe, émouvant, stressant, dur, incontournable et prix défiant toute concurrence !!!

Pour le prix, je parle du safari.... Aucun voyagiste, même le plus cheap, ne vous proposera un tel safari, grandeur nature, pour maxi 9 € tarif plein. Car il s'agit vraiment de cela, même mieux. En effet, le safari vous garde dans son 4X4 bien protégé, là, ce film vous mène au coeur des troupes de lions, au coeur des troupeaux de gnous ou d'antilopes.... et vous suivez ce petit monde sur plusieurs saisons, et pas juste 10 mn le temps de faire ho et ha et de prendre 3 photos au téléobjectif. Là, on est vraiment au plus près, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, pour la grâce d'un guépard qui court après sa proie, tout son corps bouge, sa tête est immobile. Pour le joli minois de bébé guépard, les jeux mignons tout plein des lionceaux, les calins des lionnes avec leurs petits, c'est vraiment plein de tendresse. Le meilleur aussi pour les images superbes, d'une qualité exceptionnelle, qu'elles représentent un gros plan d'animal ou une vue global d'un félin se détachant sur la savane. Nous sommes au coeur de l'action aussi pour le pire.... et là, je peux vous dire que j'ai stressé au point de broyer le bras de ma voisine ou de sursauter. Car la vie dans la nature y est montrée dans son entièreté et finalement, je trouve que l'Homme n'a rien à envier à la condition animale, même si celui ci vit dans son élément naturel. Car être une mère célibataire guépard n'est pas de tout repos. Être une vieille lionne sur le déclin signifie l'abandon. Et puis, le danger est toujours là. Il faut toujours se défendre et être à l'affût. Ah, la traversée de la rivière infestée de crocodiles par les lions.... Jusqu'à maintenant, je me disais que l'animal chassait pour manger, et je trouvais cela louable, normal et logique. Mais en fait, l'animal se bat aussi bêtement que l'homme pour le pouvoir, pour du territoire, pour de l'influence. Maintenant, ils le font avec les moyens du bord et ne vont pas inventer des bombes A ou 1000 instruments de tortures. L'animal est sans doute moins vicieux, quoique (burk, les hyènes !).... Comme il y a la taquetaquetique du gendarme, il y a aussi la taquetaquetique de la lionne pour chasser ! Par contre, bon point pour le film, la caméra ne s'attarde jamais sur le déchiquetage des proies et les charniers. Globalement, les scènes de chasses s'arrêtent lorsque la proie est à terre.

J'aurais peut-être du commencer par là et préciser que félins est un documentaire scénarisé. On suit les mêmes animaux, prénommés, et il y a une petite histoire de lutte de clans... Cette histoire est secondaire et d'ailleurs, je ne sais pas si les images correspondent toutes chronologiquement à l'histoire qui nous est contée. Le texte est il tiré de la réalité ou scénarisé pour coller à l'histoire, ça je ne saurais vous dire.

Quoiqu'il en soit, pendant la projection, je me suis dit que l'avancée technologique a vraiment du bon lorsque l'on peut assister à tel spectacle dans un fauteuil, à 5 km de chez soi. Le film a été entièrement tourné en décors et en conditions naturels, dans la réserve du Masaï Mara. Il est conseillé à partir de 6 ans... Moi, je dirai 8, car je connais mes neveux qui auraient pleuré devant le danger couru par les jeunes guépards ou autres.

Cerise sur le gâteau, une BO superbe et, si vous avez la chance de ne pas avoir des gens stupides qui se lèvent juste à la fin du film et qui restent debout (grrrr), le générique de fin est mignon comme tout, drôle et instructif !

Voyager ne coûte pas forcément cher. Il suffit d'un peu de curiosité... Et ce film vous emmène au coeur de l'Afrique sauvage. A voir ! Ne manquait pour moi que les odeurs et la chaleur du soleil sur ma peau. Alors, un jour, j'irai là-bas pour le vivre, mais je suis sûre que je verrais de bien moins près tout ce que j'ai vu ce soir. C'est comme Roland Garos, c'est mieux à la TV, mais les tribunes sont toujours pleines. Donc destination Kenya pour mes 45 ans !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 18 Janvier 2018

 

Il y a 10 ans jour pour jour, ma vie basculait et j'avais 35 ans. Je faisais un AVC, par thrombose cérébrale (à savoir un caillot dans une veine du cerveau). C'est le scanner du C.H.U de Rennes et les médecins qui me l'ont dit car jusqu'à cet examen, je ne comprenais rien de ce qui m'arrivait.

Je savais juste que je souffrais de façon inhumaine et croissante depuis 3 jours. Mon médecin traitant m'avait dit que je faisais une grosse migraine (maux de tête et vomissement). Sauf que s'il avait bien regardé mon dossier médical, il aurait compris avant et m'aurait évité 24 heures de douleurs intolérables et des dégâts encore plus irréparables. Car je suis porteuse d'une maladie génétique, qu'on appelle "mutation du facteur 5" ou encore terme plus médical, le facteur de Leiden. A savoir que je suis prédisposée aux thromboses et qu'à l'âge de 18 ans, une thrombose de toute la jambe droite avait déjà bien chamboulé ma vie. Mais à l'époque, nièce d'un grand chirurgien de l'hôpital qui m'accueillit dans le Nord, j'avais bénéficié des meilleurs soins, de la meilleure attention et de la plus grande humanité du monde...

Mais quand le mal s'attaque au cerveau, c'est une tout autre chose, une toute autre perception pour la victime, et aussi de toutes autres conséquences. Dans l'ambulance qui finalement me conduisit au C.H.U de Rennes, je sentais juste que trop de souffrance, ça tue, et que j'étais en train de mourir... de souffrance. Ce qu'a confirmé le personnel médical. Il y a 10 ans, j'ignorais donc que je serais encore là pour en parler. Après de bonnes doses d'anticoagulants et une convalescence cocooning chez Maman, je parvenais enfin, accrochée à ses bras, à "faire la digue" aller/retour de Saint Lunaire, puis à reprendre le travail en mi-temps thérapeutique. Et je ne me doutais pas alors que de cet AVC, je parlerais encore 10 ans plus tard, et que c'est celui-ci qui commanderait globalement ma vie. Que plus grand chose ne serait plus jamais comme avant.

Certes, je vis toujours certains moments "comme avant", ces moments sympas de la vie, de petites et grandes joies, de partage, de rencontres, de voyages, de découvertes, de surprises et même d'insouciance etc...

Mais dans son intégralité, et ce, malgré les apparences, ma vie n'est plus comme avant et ne le sera plus jamais. Certes, je jouis librement de mes bras, de mes jambes, de la parole. Ma mobilité est donc, toujours en apparence, totale. Mais je subis désormais ce que l'on appelle "les handicaps invisibles"...

La fatigabilité, hors des moments d'excitations est l'un d'eux. Je passe quasiment mes après-midi à dormir. Je peux bien sûr "sauter" une sieste ou deux d'affiler, mais guère plus. Ce qui fait qu'un travail à temps complet est désormais inenvisageable. Maxi 15 heures par semaine, ce qui ne court pas les rues. Cette fatigabilité est souvent "critiquée" ou incomprise par "les autres", tant je fais preuve d'énergie en public.

Les difficultés d'attention et de mémorisation. Cela me frustre moi-même et agace "les autres", qui pensent que je me fous "de tout". Le ralentissement de mon cerveau, voire parfois son incapacité, pour comprendre des schémas, des techniques, des calculs, une certaine logique, bref, ce qui est nouveau et souvent professionnel. Car en plus, dans le professionnel, il y a l'urgence, l'obligation, la rentabilité, le "pas le droit à l'erreur"...

Le manque du mot... Alors que tout le monde me dit que cela arrive à tout le monde... Moi, je ne choisis pas toujours les mots qui sortent de ma bouche. Je peux dire "parasol" au lieu de "balais", "assiette" au lieu de "bol", "pyjama" au lieu de "blouson" et ceci, dans le meilleur des cas. Car le mot que j'utilise le plus depuis 10 ans il me semble est : "truc". Ou "la chose qui sert à". Parfois, je suis dans un moment important et le mot ne vient pas et cela m'énerve encore plus. L'autre jour, une inondation sur mon palier, je suis incapable de dire "aux autres" le mot "robinet". Certains n'imaginent même pas mon problème et d'autres trouvent aussi mes erreurs "amusantes" puisqu'ils oublient ou ignorent mon état général. Quant aux erreurs de prénoms où la difficulté à retenir ceux-ci, Dieu sait quelles foudres elles me valent "des autres", avec des réflexions comme :" pourquoi t'essaies de retenir le prénom de tes collègues puisque tu t'en fiches".

Le manque du mot peut aussi se détecter sur les chroniques de mon blog, mais en moindres proportions. Parce que sur mon ordi, Google est mon ami et que sur Google, on trouve le dictionnaire des synonymes en un clic. 

Le stress, petit ou grand, réel ou d'apparence futile, matériel ou humain, et bien je ne le gère plus du tout, donc il faut que j'organise ma vie de façon à l'éviter au maximum afin de la rendre un minimum vivable tant au quotidien que sur le long terme.

Car, suite à mon AVC, 6 mois plus tard, j'ai déclenché aussi un énorme E.S.P.T (Etat de Stress Post Traumatique), qui s'est éternisé pour finir par être diagnostiqué en bipolarité de type 2, autre handicap fichtrement invisible et pourtant ô combien présent.

Alors, force est de constater, même si c'est très difficile à accepter, avec des moments de révoltes, que depuis 10 ans, ma vie n'est plus comme avant et ne le sera plus jamais. 

Je n'ai jamais été carriériste, privilégiant ma façon de vivre à droite et à gauche, mais tout de même. J'étais une agent de voyages plutôt brillante. J'ai fini au Mc Do pour en démissionner 1 an et demi après, plus pour stress humain qu'autre chose. Et pour me résoudre à une autre tentative. Ne plus travailler et consacrer les heures "où je pourrais travailler" au bénévolat, là où le stress est globalement moindre, même si pas tout à fait absent. Je suis donc maintenant bénévole 2 matinées par semaines à la Banque Alimentaire, un après-midi à la SPA et quasi quotidiennement, auprès de Félin Possible. J'en tiens la page facebook et rends divers services à droite et à gauche. Tout cela, histoire de "mériter ma pitance", puisque je vis désormais des aides et de ma pension d'adulte handicapée, même si, d'apparence, je suis une personne comme les autres.

Mais finies les ambitions tant professionnelles que personnelles. Plus aucune confiance en mes compétences cérébrales, notamment la mémorisation. Et la peur de tout ou presque. De décevoir, de me décevoir moi-même, de ne pas retenir, d'oublier, de gaffer, de ne pas être à la hauteur, d'être fatiguée. Les idées sont là, parfois aussi les envies, mais l'énergie, l'organisation, et la foutue mémoire nécessaires font défaut. Terrifiée par mes défaillances possibles et aussi quotidiennes, de ne pas comprendre assez vite, de ne pas retenir... Du coup, sans doute plein de choses que je parviendrais à faire que je ne tente même pas. Ajoutez à cela l'irrégularité de l'état général d'une bipolaire... Aucun état, donc aucune capacité n'est prévisible sur le moyen ou le long terme. Et même parfois, d'un jour à l'autre, il reste imprévisible.

A l'époque où je vivais au gré de mes envies géographiques (Guadeloupe, Etats-Unis, Londres...), je pensais que j'avais toute la vie pour me créer un bon socle professionnel, une carrière évolutive et parvenir à un statut qui mettrait en valeur mes compétences, mon savoir être, et l'enrichissement de ma vie fantaisiste pour l'époque. Et bien non. Un caillou de quelques millimètres dans mon cerveau m'oblige à renoncer. J'aurais peut-être du y penser avant.

Car maintenant, il y a "un gap" (Céline, sort de ce corps"), entre les rêves ou aspirations professionnels (raisonnable hein, il ne s'agit pas de rêver de devenir astronaute à 45 ans !) et les capacités, l'énergie, la constance. Les idées et envies (passagères, récurrentes, mais toujours hyper enthousiasmantes) ne manquent pas. Mais ne peuvent rester qu'au stade de l'idée, puisque je serais incapables de les mettre en place, pour cause de fatigue et de variation d'humeur. Quel gâchis !

Bref, tout ça pour dire que voilà, ça fait 10 ans que ça dure. Il y a eu des bien plus bas que maintenant, il y a eu aussi des hyper plus haut que ces temps-ci. Et que être moi, avec un cerveau et un corps qui ne suivent pas l'esprit, avec la forme qui s'absente sans prévenir, avec les up et les down, avec le bon, le moyen et le mauvais et bien c'est fatiguant, frustrant, blessant, humiliant aussi parfois, agaçant, attristant. Bref, c'est exténuant.

Ceci n'est pas un billet pour me plaindre. Mais, une fois de plus, pour témoigner, pour vous aider peut-être à comprendre mieux l'un de vos proches qui serait un peu comme moi. Pour que les handicaps invisibles soient reconnus, (et pas que par la médecine et l'administration, et encore, quand elles les reconnaissent), respectés, expliqués au plus grand nombre. Et aussi, acceptés bien sûr, même s'ils ne sont pas palpables.

Pour les victimes d'AVC qui seraient déprimés ou découragés par mon billet, je précise que ceci est MON cas et que chaque cas, chaque guérison (etc) est différente suivant les personnes.

 

Plus d'info sur mon cursus, chemin de croix ou calvaire médical ICI, si vous voulez

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 22 Octobre 2009

A 16 ans, Yaël Konig recevait le prix de poésie de France. Depuis, elle a suivi un parcours ecclectique. Tour à tour Enseignante de littérature, puis proviseur de lycée, psychothérapeute, et dans le même temps écrivain, journaliste littéraire, directrice de collection, éditrice, productrice radio, elle est aussi éditrice aujourd'hui, chez les Editions Yago.
"
Les hommes mariés ne font pas les nuits douces" est son sizième roman.  Et à ce sujet, Yaël König a accepté de répondre à quelques questions que voici








Et si vous commenciez par vous présenter. Ainsi, nous saurions ce qui vous qualifie le plus dans votre parcours "multifonctions" !
YK : Allons-y!
J'ai appris à lire et à écrire à 4ans et demi (merci maman!) et aussitôt j'ai écrit sans discontinuer. Je peux encore montrer des textes écrits vers 8, 9 ans ! Je ne vivais déjà que pour écrire ! Je me souviens parfaitement bien de mon premier livre (Le Petit Larousse Illustré pour enfants), mais plus du tout de mon premier jouet...!
Joseph Delteil, académicien, qui est tombé par hasard sur mes poèmes lorsque j'avais 15 ans, m'a quasiment poussée à les présenter au concours de Poésie de France: je croyais ce monde merveilleux interdit pour la gamine que j'étais! Et c'est ainsi qu'à 16 ans j'ai eu le 1er prix de poésie de France. Les professionnels du livre m'ont incitée à quitter ma ville de province pour venir écrire et poursuivre mes études à Paris, mais mes parents ont refusé: Paris était pour eux une ville de perdition !
Dans le même temps j'ai fait des études, parcours obligatoire selon ma mère, qui m'ont amenée à des diplômes de Lettres, d'histoire, d'anglais, de psycho. J'ai enseigné la littérature, tout en étant journaliste littéraire presse écrite et radio. Je me suis régalée !
J'ai aussi passé le concours de proviseur et ai dirigé un lycée pendant 2 ans, tout en étant psychothérapeute, avant de décider de lâcher la proie (Education nationale!) pour l'ombre (écriture !)
Je ne l'ai jamais regretté: j'aime écrire et lire plus que je ne saurai jamais dire.
 
 
Comment est né l'idée de votre dernier roman "Les hommes mariés ne font pas les nuits douces" ? YK : Comme naissent tous mes romans: j'écoute autour de moi. Je suis une éponge, les gens se confient aisément, ils savent que je suis muette et discrète. J'ai eu des amies qui ont beaucoup souffert de ce genre de situation; des amies intelligentes, ouvertes, mais qui se sont laissé prendre par des espoirs fallacieux, et qui en "ont bavé"...
 
Quelle part de vous y a -t-il dans le personnage d'Alicia, femme passionnément amoureuse de Joris, un homme marié ?
YK : Notre différence, c'est que j'ai toujours refusé un amour adultère. Notre ressemblance, c'est la force de nos sentiments.
 
Joris promet beaucoup et agit peu voire pas du tout, bref, il s'avère bien décevant. Finalement, aimez vous ce personnage et lui trouvez vous des excuses à son comportement ?
YK : J'ai voulu présenter un homme "bien", qui tombe amoureux alors qu'il ne s'y attend pas. Je ne voulais pas d'une caricature falote. Joris aime Alicia de toute son âme, mais elle arrive dans une vie pleine, et il ne sait pas comment faire, il évite même de lui dire qu'il est marié, il ne veut pas perdre sa femme et encore moins perdre Alicia: vaste problème ! C'est pourquoi sa lâcheté le rend vite antipathique. Je ne l'aime ni ne le déteste: je l'observe vivre sa vie. Mais si je le rencontrais en réalité, je ne lui ferais aucunement confiance.
 
L'homme marié dit à sa maîtresse : "Tu as la meilleure part de moi". Selon vous, quelle est la meilleure part d'un homme ?
YK :Le contraire de ce qu'avance Joris: c'est à dire non pas des moments d'éblouissements passionnels, mais au contraire l'intimité chaleureuse et constante, la certitude, la confiance, l'échange transparent.
 
Etes vous d'accord avec moi lorsque je dis que votre roman chorégraphie la lâcheté des hommes et la bêtise des femmes ?
YK : Totalement.
Mais j'ajouterai que l'expérience des uns ne sert jamais aux autres: il faut comprendre (et accepter!) que l'être humain fonce tête baissée dans la souffrance en croyant qu'il (ou qu'elle!) fera mieux que ses voisins!
 
Même question à propos de mon dernier adage : "Mieux vaut avoir un amant qu'être la maîtresse" ?!!
YK : Un amant libre et une femme mariée? Ma foi, l'idée me plaît... Sauf que les douleurs viendront de toute façon, et que pour ma part, le moindre mensonge me collant de l'urticaire, il faut que je prenne soin de ma santé !!!
 
Si vous deviez réécrire ce livre en inversant les sexes des personnages principaux... Un homme qui devient l'amant du femme mariée... Est-ce que cela pourrait donner "Les femmes mariées ne font pas les nuits douces". Quelles seraient les principales différences entre les deux romans ?
YK : Le titre pourrait convenir : mais le roman ferait deux pages à peine, car la femme serait prompte à prendre une décision !
 
Vous êtes aussi éditrice... Quels conseils donneriez vous à un auteur inconnu qui souhaite se faire publier ?
YK : D'acheter une tonne de kleenex pour éponger les effets décevants des réponses négatives ! La France est un pays où tout le monde écrit, dès lors qu'il possède un clavier d'ordinateur. C'est dommageable pour les écrivains en herbe qui sont mis dans le même sac. Chez Yago, nous lisons tout, nous respectons les manuscrits qui nous parviennent, mais il faut honnêtement ajouter qu'au vu des tonnes qui nous parviennent, les bras nous en tombent parfois. Pour autant, nous lisons tout, absolument tout, et donnons toujours notre réponse le plus vite possible.
 
Quels sont vos critères de sélection pour éditer un livre ?
YK : L'intérêt du contenu, bien sûr, mais aussi, et surtout, la qualité d'écriture. Un livre mal écrit ne trouve aucune grâce à nos yeux.

Qu'est- ce qui est rédhibitoire et qu'est-ce qui, au contraire, vous enthousiasme ?
YK : Les gens qui nous envoient le résumé d'une histoire qu'ils n'ont pas écrite mais qu'ils écriront si on leur signe un contrat ne font pas affaire avec nous, de plus leur culot me sidère: il faut tellement être humble en littérature ! Editer un livre, c'est une rencontre profonde, humaine avant tout: nous ne sommes pas des fourbisseurs d'egos surdimentionnés ! Ce qui nous enthousiasme ? Un écrit en forme de perle, que nous allons nous attacher à faire étinceler et à faire connaître.

Recevez vous beaucoup de manuscrits par la poste ?
YK : Oui, et nous les prenons en considération de la même manière que ceux que nous remettent certains de nos auteurs, ou des amis d'amis, etc.

D'ailleurs, l'envoi postal est il encore, selon vous, une première étape incontournable pour se faire éditer ?
YK : J'aimerais que ce le soit, plutôt que le copinage et le piston !
 
Question récurrente à chacune de mes interviews : Quelle lectrice êtes vous ? Quels sont vos 3 derniers coups de coeur littéraires ?
YK : Je suis une lectrice assidue, je lis même en faisant la queue à la caisse du supermarché !
Mes trois derniers coups de coeurs?
  • Sotah, de Naomi Ragen, aux éditions Yodéa: un livre magnifique, pur et dur, une merveille!
  • Le bateau-usine, de Kobayashi. Un chef d'oeuvre, un événement littéraire!
  • Iles tragiques, chez Flammarion. Des histoires vraies, fascinantes, où l'âme humaine est mise en exergue par le monde clos des îles.
 
Voilà, chère Géraldine.
Encore merci de votre intérêt, de votre implication. Je vous envoie mes plus belles pensées dominicales.
Amicalement,
Yaël

                                                       Merci
                                                             

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Interviews exclusives !

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Publié le 28 Septembre 2015

La dernière fois que j'avais évoqué ici ma vie professionnelle, c'était lors de mon licenciement économique, survenu voilà maintenant plus de deux ans. Je ne l'évoque pas beaucoup sur les réseaux sociaux, où la discrétion  est la maitresse de toutes les vertus ! Mais voilà, j'en ai marre (et encore, ce mot est léger), et j'ai envie de parler (pour ne pas dire crier, voire hurler)

 

 

Ca fait un moment que ce billet me trotte dans la tête, il est temps qu'il en sorte ! Il faut évacuer ses rancoeurs pour ne pas pourrir de l'intérieur !

Ces derniers mois, j'ai eu l'occasion (jusqu'à maintenant, je n'arrive pas à dire la chance) de passer plusieurs entretiens d'embauche, qui pourraient être stimulants, mais qui sont décourageants (là encore, le mot est faible).

Pour rappel, je recherche un mi-temps. Ma RQTH( Reconnaissance Qualité Travailleur Handicapé, m'impose de ne travailler qu'entre 18 et 24 heures par semaines. Mon AVC m'a laissée (entre autre) une grande fatigabilité cérébrale. Je cherche un emploi simple, dans l'accueil, le standard, le secrétariat, l'assistanat,  l'opération de saisie, la manutention...

Ce que je remarque, c'est que peu d'entreprises sont intéressées par ce statut particulier. Celles qui le sont, acceptent la RQTH pour la baisse des taxes, mais ne veulent pas du handicap qui va avec s'il faut un minimum d'aménagement (donc horaire pour moi). Votre handicap ne doit absolument pas affecter votre aptitude à tenir le poste comme les personnes "normales".

Qui plus est, il faut savoir qu'en 2013, notre cher gouvernement a pondu une loi supposée limiter la précarité. Je résume, mais dorénavant, les mi-temps ne peuvent être inférieurs à 24 heures par semaines, sauf sur demande expresse de l'employé. Pour pouvoir faire cette demande, et bien dans l'absolu, il faut déjà être en poste... 24 heures pour moi, c'est déjà beaucoup. Et puis avant, un employeur pouvait embaucher 2 mi-temps pour aboutir à une présence horaire de temps plein. Maintenant, 2 personnes, ça fait 48 heures, ce qui coûte beaucoup plus cher qu'un 35 ou 39 heures. Et une personne employée à 24 heures peut difficilement cumuler un autre mi-temps...

 

 

Ce qui me dégoute le plus, c'est le manque d'humanité, de politesse dans le processus, l'hypocrisie. On parle de ressources humaines. Cette expression, valable encore il y a 15 ans, et on ne peut plus usurpée maintenant. Il y a 15 ans, pour décrocher un poste d'employée (ce qui a toujours été mon cas), un entretien suffisait. Deux jours plus tard, on vous rappelait pour vous dire "désolé" ou "vous commencez dans deux jours" !).

Maintenant, c'est un véritable parcours du combattant, de plus en plus dépersonnalisé, même si votre interlocuteur utilise le ton nécessaire pour vous faire croire du contraire, temps qu'il pense pourvoir avoir "besoin" de vous.

En 2015, les candidatures se font sur internet. Terminées les lettres de motivations manuscrites que vous deviez recommencer maintes fois car, lors des formules de salutations, se glissait une méchante faute d'orthographe ou un gros gribouillis. On se dit, que de temps gagné ! Et bien pas forcément.

 

La candidature :

- Vous trouvez l'offre sur internet, via des sites spécialisés, sur lesquels vous vous êtes constitués des alertes. Alors, attention, certaines annonces peuvent être publiées sur différents sites, avec quelques différences dans le libellé... Certaines annonces ne sont pas supprimées si le poste est pourvu aussi.

- Par un clic, vous voilà sur le site de l'entreprise pour y laisser votre candidature. Il vous faut remplir toutes les cases (dates de naissance, diplômes et dates, précédentes expériences avec nom de l'entreprise, poste occupé, dates, compétences utilisées)... Puis vous ajoutez votre CV qui ne fait que reprendre ce que vous venez d'écrire en remplissant les cases. Puis vous rédigez votre lettre de motivation. Puis vous cliquez sur Enter ! Et vous attendez...

- Quand tout va bien, vous recevez un mail générique qui vous annonce que votre candidature a bien été reçue, qu'elle sera traitée dans les plus brefs délais et que sans nouvelles d'ici 3 semaines, et bien... merci d'avoir joué, relancez le dé.

- Quand tout va mal, pas de réponse.

- Et quand c'est la fête, votre portable sonne. Entretien !!!!

 

 

 

L'entretien :

Arrivé sur place, vous remplissez de nouveau un dossier de candidature, où il faut encore remplir les cases que vous avez rempli quelques semaines plus tôt sur internet ! Vous répétez encore votre motivation, au cas où elle aurait changé depuis votre candidature internet...

 

Bref, j'ai l'impression d'être en garde à vue pendant tout ce processus. Déjà, on m'a fait comprendre que je suis présumée coupable de n'avoir pas ou peu travaillé depuis 2 ans (un petit CDD et 2 stages. J'ai envie de répondre : vous regardez les infos de temps en temps ?

Et je suis aussi présumée coupable de ne pas avoir TOUTES les compétences requises, comme on décide pour moi à l'avance que je ne saurais pas apprendre telle ou telle chose dans l'entreprise.

Oui, comme dans une garde à vue, on nous fait répéter et répéter encore, on nous presse comme un citron, comme si l'on attendait qu'on se contredise, comme s'il l'on attendait qu'on finisse par avouer notre inaptitude à tenir le poste. Et d'ailleurs, à force, on finit par douter de nous-même alors qu'on arrive ultra motivé et prêt à déplacer des montagnes !

 

Travaux pratiques...

 

- Entretien pour être préparatrice de commande en verres optiques... Recrutement effectuée par une boite d'intérim. Le poste est à Rennes, au bout de ma rue. On me demande si je ne vais pas m'ennuyer dans ce type de poste, après mes années passées chez Nouvelles Frontières. Je réponds que si je suis occupée, je ne m'ennuie pas ! Et que ma vie personnelle m'offre mille et une activités pour m'épanouir culturellement. "On vous rappelle". On ne m'a jamais rappelée, malgré mes multiples relances téléphoniques ou mails. 2 mois plus tard, je revois la même annonce.

 

- Entretien pour être hôtesse d'accueil téléphonique.  Mon profil est TRES intéressant, puisque j'ai travaillé 8 ans en centrale d'appels chez NF. On me rappelle après que j'ai rappelé. Et l'on me dit que l'entreprise a changé d'avis : elle n'a plus le temps de recruter et de former parce qu'elle est débordée...

 

- Entretien dans une boite de formation pour adulte, pour un poste d'assistante administrative. L'entretien se passe très bien, dans une atmosphère chaleureuse. Une semaine plus tard, je relance par téléphone. La personne avec qui j'avais passé une heure la semaine précédente ne se souvenait plus de moi au premier abord...

 

 

- Entretien dans une boite qui fait du tri de courrier à grande échelle, et de la saisie informatique. 80 embauches d'un seul coup ! Je passe ma matinée sur le site internet de la dite boite. L'entretien est donc collectif, nous sommes 80, et c'est en fait une présentation de l'entreprise... Durant laquelle je n'ai rien appris de plus que ce que le site ne m'ait pas appris le matin même. Rappel : Boulot à la chaine, payé au Smic. Lors de l'entretien, le DRH, en jeune cadre dynamique qu'il se veut, s'assoit de biais sur une table pour garder un oeil sur son public et l'autre sur son Power Point. Et là, je vous jure, j'ai cru que je postulais pour travailler à Wall Street : on m'a parlé de "cut off", "d'out sourcing", de "Cloud Computing" de "back up", de "Business Process", de "Workflow", de solution "Outsourcées" etc. Pauvre langue française bien absente, alors que dans l'offre, il était stipulé que le candidat devait bien maitrisé la langue française. J'avais autant envie de rire que de pleurer. Surtout quand notre jeune cadre dynamique a levé le bras pour demander si nous avions des questions et qu'alors, une énorme auréole est apparue sous son aisselle gauche ! Oui, j'ai une question : "Vous ne parlez que de temps complet, hors j'ai postulé pour un mi-temps." Réponse : Ah non, on ne prend pas de mi-temps, cela enlève la flexibilité demandée par le customer !". Vous n'allez pas me dire que sur 80 embauche, ils ne pouvaient pas embaucher 78 temps pleins et 2 mi-temps, histoire de participer à l'effort collectif qui est sensé veiller à l'intégration professionnelle de tous ? Ensuite, visite de l'entreprise. J'ai eu l'impression de visiter un atelier clandestin chinois. Sauf qu'il n'y avait pas de chinois et que nous n'étions pas en sous-sol.

 

 

 

- Enfin, the last but not the least. Un CDD de 6 mois dans une filiale d'une grande banque. Poste là aussi, au bout de ma rue, soit 5 minutes 30 à pied. Donc garantie que je serai toujours à l'heure qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, qu'il y ait des embouteillages, qu'il n'y ait plus de pétrole sur terre. Candidature début juillet via le site (donc à remplir les cases, voir plus haut). Mi juillet, on m'appelle pour l'informer que j'aurai un entretien téléphonique à 17h30 le 5 août. Cet entretien se passe très bien, mon profil est très intéressant. J'informe mon interlocutrice de ma RQTH et du mi-temps nécessaire. Elle m'affirme que ce n'est pas un problème, que l'entreprise fait tout pour intégrer des personnes en situation de handicap etc. Ma candidature prendra juste plus de temps, puisqu'elle sera traitée par le service Mission Handicap. Fin août, un autre appel me convie à un entretien physique à Paris, qui s'il est concluant, sera suivi d'un entretien physique à Rennes (logique non, pour un poste au bout de ma rue). Pôle Emploi, donc le contribuable, me paie mon billet de train. Je me prépare comme pour les J.O. Esthéticienne, coiffeur, sport à fond pour être en forme, je passe 10 jours sur le site internet à TOUT étudier. J'ai super confiance en moi, ce poste est pour moi ! Je l'attendais, il m'attend, c'est pour cela que je n'ai pas été prise aux entretiens précédents...

 

Paris, siège social aseptisé, les gens portent tous des tenues similaires, des tailleurs impec pour les femmes, des costars sombres pour les hommes, alors qu'il fait un soleil radieux. Ah, ma chère province... Et lors de l'entretien, badaboum ! Les questions que l'on me pose sont d'une précision terrible et ultra formatées. Exemple : Donnez-moi un exemple précis, dans vos expériences professionnelles, d'une situation précise, avec le contexte précis, d'un process que vous avez du installer pour aider votre équipe de travail, pour vous adapter à un système informatique, pour assumer une journée particulièrement chargée.

Là, mon crime est de ne pas avoir travaillé depuis plus de 2 ans. Car des exemples précis, je n'en n'ai plus. J'ai des souvenirs globaux de mes boulots précédents (ambiance, journée type, galères, joies, succès, échec). Mais des exemples précis non. Je ne sais plus où j'en envoyé une cliente qui m'avait remercié chaleureusement pour lui avoir "sauver ses vacances de Noël".

J'étais venue à cet entretien pour parler d'avenir, on ne m'a parlé que de mon passé qui commence à être lointain. Quelqu'un déjà en poste ou au chômage aurait certainement répondu très facilement à ces questions. Moi non. Même si dans la vie j'ai une imagination débordante, en entretien non. Car je ne mens jamais. Je suis moi et je n'invente rien. 

Si elle m'avait questionnée sur mon présent, j'aurais eu des exemples par dizaines. Ce n'est pas parce que je suis au chômage que je ne fais rien. Dans mon bénévolat, je suis justement amenée à réagir, à prendre des décisions, à mettre des process en place. S'il était payé, mon bénévolat pourrait être un métier.

Qui plus est, mon interlocutrice ignorait tout de mon profil (RQTH, mi-temps)

Bref, on me dit, réponse sous 15 jours. Je le sens mal, mais on ne sait jamais. Et le surlendemain, un mail générique m'annonce que... NON.

Bref, cet entretien Parisien pour un CDD de 6 mois au bout de ma rue a achevé de m'achever. En fait, j'ai l'impression qu'expériences et compétences ne comptent plus beaucoup, que c'est votre  endurance potentielle que l'on juge sur un entretien d'une heure.

 

 

Et dans mon malheur, je me dis que j'ai de la chance de n'avoir ni mari, ni enfants. Personne que je ne puisse décevoir à part moi. Personne à qui je dois servir d'exemple, personne à qui je dois inculquer les valeurs "si tu travailles bien à l'école, si tu es courageux, tu y arriveras dans la vie". Je n'ai pas d'enfants à qui dire : "Maman n'a pas été prise encore cette fois ci". Quand je rentre chez moi, personne n'a mi de bouteille de champagne au frigo au cas où.

Alors, après 2 ans de chômage et de recherche le plus souvent intense, j'en viens à comprendre que des gens pètent les plombs, tombent dans l'alcool ou autre, changent de caractère, divorcent, se suicide devant les prêts maison impossible à rembourser etc...

 

 

Notre époque, notre société est malade d'elle-même. On ne nous parle que de compétitivité alors qu'un peu plus d'humanité guérirait bien des maux. On préfère payer des chômeurs à ne pas travailler au lieu de créer des emplois dans les grandes entreprises désertées par des patrons avec des indemnités de plusieurs dizaines de millions d'euros. Combien d'emplois pourraient être créés, même si pas ultra compétitifs, avec les millions d'euros de parachutes dorés. 50 millions d'Euros pourraient représenter 2500 personnes travaillant un an pour un salaire annuel de 20 000 € si mes calculs sont bons. 2500 chomeurs et des indéminités chômage en moins pour tout le monde.

Et la fragilité légitime du chômeur n'est jamais prise en compte, pire, elle n'est pas acceptée. Quant à celle des personnes en situation de handicap, n'en parlons pas. Le statut est la, mais les conséquences psychologiques doivent être bien enterrées pour ne pas déranger...

 

Et, comme certains auteurs connaissent la maladie de la page blanche, la panne d'inspiration, et bien moi, je sens que me vient la panne de motivation, la panique de l'offre d'emploi, l'angoisse des cases à remplir.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 27 Décembre 2018

L'année dernière, à Noël, je me faisais offrir en cadeau une cage de trappage... Pour pouvoir trapper chats errants/perdus facilement sans devoir emprunter le matériel. Je pensais utiliser cette cage qu'à partir de la fin du printemps (saison des chatons puis des abandons estivaux). Tout a commencé bien plus tôt... Dès février en fait...

Ce qui fait que cette année, j'ai modifié le funeste destin de 30 chats. 30 chats du hasard ont croisé ma route, et je les ai sauvés d'une façon ou d'une autre.

Je dis "Je", mais c'est "NOUS" qu'il faut dire, car on ne sauve jamais un chat seule. C'est un travail d'équipes qui se créent au fil des urgences, des opportunités, des affinités, des compétences des uns et des autres, des possibilités, des places disponibles à droite ou à gauche, d'"échanges" de coups de mains avec des asso. Et dans les régulières, il y a Kadi, Julie, Corinne, Emilie et Solenne, avec qui nous formons la Dream Team !

Et il y a aussi ma chère voisine du RDC, Pascale, qui offre le gite, le couvert et l'amour à certains de ces chats !

Et puis, l'un des nerfs de la guerre est évidemment l'argent, car ces sauvetages ont un coût vétérinaire. Et même si certains vétérinaires sont très conciliants et accordent parfois des tarifs réduits pour les sauvetages, et bien tout de même... Nombre d'entre vous qui lisez ces lignes avaient participé à ses sauvetages en participant aux deux cagnottes leetchi que j'ai mises en ligne ici et sur les réseaux sociaux. Que vous soyez ici remercier ! Sans donateurs, on est bien impuissant malgré toute notre bonne volonté et le temps passé sur le terrain.

Il y a différentes façons de modifier le destin malheureux d'un chat... On peut sauver un chat complètement, en le sortant de la rue, en le soignant, en l'abritant et en le menant ensuite à l'adoption. Ceci est valable pour les chatons ou les adultes sociables (donc non sauvageons). Si un chat est sauvageon, on peut le stériliser. Cela lui évite de moult et épuisantes grossesses, cela calme ses ardeurs sexuelles donc évite bagarres et transmission de maladie souvent fatales à moyen et long terme... Et on sauve par procuration les dizaines de chatons à naître, puis les centaines et les milliers (la descendance des chats est très rapide). Tous ces chatons qui ne naîtrons pas n'auront pas à vivre dehors (et souvent y mourir), ne se feront pas écraser par une voiture, n'avaleront pas de poisons et ne rempliront pas les refuges qui débordent déjà et obligent ainsi les fourrières à euthanasier régulièrement.

Tout a commencé en février, sur ma commune. Un chat blanc en très mauvais état a été signalé.

C'était Flocon (nous avons su son nom ensuite car il était identifié et déclaré comme perdu). Il a donc été rendu à ses propriétaires. 

Il nous a fallu 5 jours et 5 soirs pour l'attraper... Mr refusait de rentrer dans la cage... Quelques jours de plus dans la rue et il n'aurait pas survécu dixit le véto. Voilà ce qu'il reste d'un croisé Main Coon après 2 mois d'errance.

C'est en sauvant Flocon que nous avons découvert une colonie de chats errants/sauvageons/perdus/abandonnés sur le même site.

Nous avons alors trappé Brit, sauvageonne (même si chez le véto, elle s'est transformée en ange pétrifié de peur !). Corinne a commencé sa quarantaine, car une famille d'accueil expérimentée en sociabilisation s'est proposée de l'accueillir et a trouvé une asso pour la prendre en charge (Les petits Korrigans). Qu'elle en soit encore remerciée, même si nos relations se sont distendues depuis.

Ensuite, j'ai lancé la première cagnotte pour récolter des dons et poursuivre l'action. Cette cagnotte a super bien marché ! Merci à tout le monde !

Trappage de la sauvageonne Moanie (sur un autre site) et participation à sa stérilisation urgente (suspicion de gestation) grâce à la cagnotte. Moanie ne s'est jamais laissée socialiser, elle a été relâchée depuis.

Retour à St Grégoire, ma commune. Trappage de Ninja (son nom indique comment s'est passé le trappage !). Ninja était déjà gestante de 4 chatons. Elle a été avortée grâce à la cagnotte puis relâchée après quelques jours de convalescence en intérieur.

Trappage d'un petit bouchon gris... Tout câlin ronron passé la panique de la trappe. Virgule, qui chez le vétérinaire, s'est révélé identifié, a donc été rendu à sa propriétaire... Virgule était porté disparu depuis 3 mois.

Toujours sur le  même site, trappage de "La callas" que nous pensions gestante aussi... Bon finalement, il s'appelle Pavarotti, donc pas gestant ! Mais stérilisé tout de même grâce à la cagnotte ! Et relâché sur le site d'origine car sauvageon.

Trappage et stérilisation (grâce à la cagnotte) de Chipie (vu son nom, c'est dire si elle nous en a fait baver !). Chipie était également gestante de 4 bébés. Elle a été relâchée sur site 2 petits jours après l'intervention, tant elle supportait mal l'enfermement. Chipie est une sauvageonne. Avec Ninja, et Pavarotti, se sont des chats que l'on ne touche jamais et que l'on ne voit pas à moins de 10 mètres (et encore, quand on arrive par surprise)

Ninja, Pavarotti et Chipie vivent désormais sur le site de la clinique en étant stérilisés. Nous avons rencontré le responsable sécurité de la clinique qui s'engage à ne pas appeler la fourrière (si nous parvenons à garantir la non prolifération féline) et nous accorde un emplacement où nous pouvons entreposer de la nourriture pour ces chats... Tous les 2 jours, un membre de la dream team va donc remplir les gamelles des loulous, gamelles que nous abritons des intempéries (et des pies) sous le toit de cette maisonnette également achetée grâce à la cagnotte. Pour info, le RDC de la maisonnette a été squattée à l'automne par un hérisson !

Donc so far, cagnotte =  co financement stérilisation Moanie, stérilisation Ninja, Chipie et Pavarotti et achat de la maisonnette. (Et évidemment, déparasitage interne/externe de tous ces chats qui passent par la case véto, ce qui a un coût également)

En mai, l'association "Les pachas" m'a demandé si je pouvais trapper une minette chez une retraitée à quelques kilomètres de chez moi. La minette était une squatteuse errante qui avait mis bas de 4 ou 5 chatons. Les chatons étaient mis à l'abri depuis le matin mais étaient trop jeunes pour rester sans leur mère. Donc trappage express, sans photo et la minette, que j'ai prénommée pour moi même Alberte (nom de la retraitée) a pu rester quelques semaines de plus avec ses chatons avant d'être stérilisée par Les Pachas (financement par Alberte) et relâchée chez Alberte. La présence de la minette ne la dérange pas, mais Alberte veut aussi éviter une prolifération ingérable. Et c'est donc à cette occasion que j'ai fait la rencontre de la phénoménale Alberte (nous y reviendrons plus tard).

En juin ou juillet, un autre site de chats errants a été découvert à Betton, dans la commune voisine. Je trappe une des minettes, (gestante de 3 chatons, stérilisation financée par "Ma cagnotte). Ultima coule désormais des jours heureux chez une bonne fée à la campagne, bonne fée qui accueille sur son terrain protégé des sauvageons dont personne ne veut. Ultima n'est donc plus une indésirable.

Avec la stérilisation d'Ultima, fin de la première cagnotte, où il ne reste que 22 €.

Pendant ce temps, en juin et juillet, Pascale et moi faisons famille d'accueil en binôme pour Félin Possible. Nous accueillons Oprah, puis Orson et Odyssée !

 

En juillet, trappage avec ma copine Dany (de la protection animale) de July. Sur un site plus ou moins désaffecté de la SNCF où les chats prolifèrent de façon exponentielle et inquiétante. J'ai juste aidé au trappage et à conduire et rechercher la minette chez le véto . July a été stérilisée, grâce à la cagnotte Leetchi de Dany (July était pleine elle aussi) et relâchée sur le site, car sauvageonne.

 

Juillet toujours, pendant la coupe du monde, trappage avec Kadi de ce chaton abandonné/errant/perdu sur le site d'un petit centre commercial en cours de démolition, entouré de barrières et de bandeaux jaunes "attention amiante". Deux petits dealers de quartier nous ont aidé à le localiser ! Le chaton, baptisé sur le coup Ngolo a été mis à l'abri par Kadi, sociabilisé. Puis proposé à l'adoption dans les règles de l'art (identification, vaccination et promesse de stérilisation). Ce petit bonhomme coule désormais des jours heureux dans sa famille pour la vie.

 

Début août, une soirée mémorable me ramène chez mon octogénaire préférée, Alberte ! J'y emmène Kadi et Murielle, une amie de passage chez moi juste pour une histoire de tupperwear ! Une chatte errante a fait des petits dans le jardin d'Alberte et de son voisin lui même nonagénaire ! Une chatte et 5 petits à trapper, pour qu'ils soient tous mis à l'abri à l'association "Les Pachas". Soirée mémorable à plus d'un titre (notamment deux heures de débroussaillage du jardin du papy, 3 chatons trappés qui s'enfuient par une porte de cage mal fermée, puis des chatons qui se font dessus dans la cage et qu'il faut nettoyer... j'en passe et des meilleurs, notamment Alberte qui nous propose un pétillant sans alcool. Hum hum... 14° tout de même ! Mais pour Alberte, pas d'alcool veut dire ni rhum ni Whisky. J'avais prévu d'aller porter la petite famille le soir même à destination, vu la tournure générale de la soirée, le transfert a été reporté au lendemain. Mais quelle soirée, successfull et joyeuse, pleine de rire malgré les nerfs !!!

Douchette pour les bébés... On en profite pour retirer quelques tiques... Et l'impression d'être une sage-femme dans une nurserie !

J'ai baptisé les bébés Kava, Maiana, Tabaï, Kiribati, et Bonriti. A droite, la mère s'appelle Tarawa.

 

Pendant ce temps, une histoire bien plus triste. Julie, de la Dream Team, a trouvé un vieux chat très mal en point près de chez elle. Ma voisine Pascale accepte de mettre Tunis à l'abri pour que nous puissions le soigner et le retaper. Tunis est identifié, mais son propriétaire ne veut plus en entendre parler. Les frais médicaux de Tunis seront payés par une cagnotte Leetchi mise en place par Julie. Hélas, malgré une opération d'un gros abcès buccal, l'état de Tunis s'est dégradé rapidement (il était Fiv + manifestement déclaré) et au bout de 10 jours, nous nous sommes résolues à le laisser partir, à abréger ses souffrances, bref, à l'euthanasier... Une première pour moi, une terrible épreuve... Je suis rester avec Tunis jusqu'au bout. R.I.P Tunis.

 

Mi août, de nouveau avec ma copine Dany, trappage sur le site SNCF d'Oligo et Orisha (malheureusement, nous n'avons jamais réussi à attraper le 3ème larron de la fratrie, qui est maintenant trop sauvageon pour qu'on puisse faire quelque chose). Oligo est Orisha sont mis à l'abri chez ma voisine Pascale, pris et charge par Félin Possible et trouveront chacun une famille d'adoption un mois et demi plus tard.

 Fin août... Retour sur le site de la clinique de Saint Grégoire. Une portée est signalée, dans les travaux et pas loin de la route... 4 chatons et la mère... Qui ressemble tellement à Chipie que nous les avons confondues toutes les deux au printemps... Cette chatte la a les mêmes tâches que Chipie, il y a juste son masque qui est inversé... Il y a de quoi y perdre son latin, vu que ce ne sont des chats que nous ne faisons qu'apercevoir ! Du coup, cette minette là s'appellera Pichie (le verlan de Chipie !) La dream team de St Greg s'organise. On assure un max de présence près du nid de la petite famille, pour les habituer à notre présence (tout ce petit monde est sauvageon, seule la mère semble un peu sociable mais très craintive/méfiante) et les nourrir. Ceci, le temps d'organiser le trappage et le post trappage... Anaïk, une copine de la PA qui habite à proximité, nous prête sa chambre d'amis pour héberger ces loulous. On réunit 2 cages convalo pour qu'ils aient assez de place pour 5 ! Le trappage se fait sur 2 soirs, un chaton manquant à l'appel le premier soir. Puis pendant 10 jours, avec 2 membres de la dream team, on s'organise pour passer chez Anaïk 2 fois par jour, pour nettoyer les cages (des fois, c'est vraiment burk !), nourrir la petite famille et commencer à sociabiliser ! Et surtout, il y a urgence à placer tout ce petit monde quelque part car dans quelques jours, je pars en vacances ! Une famille d'accueil près de St Brieuc se propose (Merci Elisabeth qui les as aussi sociabilisés ) et l'association les Petits Korrigans prend la mère en charge (stérilisation, tests), même si celle-ci accompagne ses chatons à St Brieuc. Le tout nous occupera plus de deux semaines.

Depuis, 2 chatons ont été adoptés, il reste à l'adoption une chatonne bleue et le tigré.

Et puis, R.I.P, tristesse... En novembre, Pichie, cette valeureuse maman chat, décédera brutalement et sans explication, en quelques heures... R.I.P Pichie...

Fin septembre, j'arrive sur un autre site où errent environ 17 chats... nourris par 2 dames... L'une d'elle a lancé une cagnotte leetchi, cagnotte pour laquelle je vous ai sollicités. Trappage et stérilisation de Prem's qui fera sa convalescence avec son chaton, lui-même déjà mis à l'abri pour cause de gros coryza. Prem's sera ensuite relâchée, et le chaton pris en charge par Félin Possible. Il attend encore sa famille pour la vie.

Suite à une dispute avec les deux nourrisseuses de ce site qui, malgré leur bonne volonté font (à mes yeux de la P.A formée à la dure et à la stricte au niveau sanitaire et autre)n'importe quoi et qui n'y connaissent rien mais ne veulent rien entendre de mon expérience,  et mon réseau, je me suis désolidarisée de cette cagnotte, non sans avoir récupéré l'argent que MES proches (famille, amis) y avaient mis... Cette dispute vient du fait que j'ai sorti Siamie du site... Siamie, vieille mamie d'environ 13 ou 14 ans, dans un état de maigreur catastrophique... Les 2 nourrisseuses voulaient absolument la garder sur le site, persuadée qu'elles étaient de pouvoir la soigner dehors) Mise à l'abri et soignée chez Pascale ma voisine, et prise en charge par l'association SOS Siamois Franco Suisse, la vieille Mamie a pu se retaper à gros coups d'analyses sanguines hebdomadaires, de traitements médicamenteux, presque 800 € de facture, de repos, de confort, de chaleur de bonnes pâtées et d'amour... Quand je l'ai sorti de la rue, Siamie avait la gueule dans un tel état qu'elle pouvait à peine se nourrir et était complètement anémiée. Après avoir repris énergie et presque un kilo, après avoir retrouvé tous ses globules rouges, la belle a été adoptée par une personne qui habite Fréjus, qui a eu un coup de coeur pour cette vieille chatte qui le valait bien ! Siamie est donc partie vivre au soleil, après un  peu plus d'un mois chez Pascale. Merci à SOS Siamois Franco Suisse d'avoir permis ce sauvetage émouvant et inoubliable, et merci à son adoptante ! Parce que franchement, ce n'était pas gagné d'avance, la véto pensant le pronostic vital engagée lors de la première visite. Pour elle, l'agonie était commencée... Quant à une aussi bonne adoption, je ne l'espérais même pas ! Donc voilà, je me suis disputée avec les nourrisseuses car pour moi, un site de chats libres ne doit pas comporter de chats sociables, ni de chats malades et en grande faiblesse. Dehors, on ne soigne que de la bobologie et non des maux très profonds. Et le but est tout de même de rentrer un maximum de chat et de les mener à l'adoption dans les règles de l'art et le respect de la loi.

Pendant ce temps, sur un autre site, et toujours avec l'argent de mes proches récupéré sur la cagnotte...

Trappage et stérilisation de Phucket ! La véto est sympa, elle répare gratuitement le bout d'oreille qui pendouille ! Et pendant sa convalescence, j'apprends que l'association S.O.S Siamois Franco Suisse accepte de prendre Phucket en charge pour la mener à l'adoption. Youpi ! Du coup quelques jours plus tard, je conduis Phucket chez sa famille d'accueil. Cette minette ne retournera pas non plus dans la rue ! Elle attend toujours sa famille pour la vie chez sa F.A

Sur le même site que Phucket, il y a Bangkok, une semi sauvageonne... Idem, trappage, stérilisation (financée par les particuliers chez qui squattent ces minettes) et relâchage (car pas de famille d'accueil pour sociabiliser, d'autant que Bangkok n'est plus toute jeune, donc sociabilisation difficile et très longue, et incertaine) après convalescence.

Toujours sur le site de Phucket et de Bangkok, erre une autre chatte, qui sera ensuite nommée Névis... Pas besoin de la trapper, elle est très sociable avec les particuliers chez qui elle squatte et qui financent la stérilisation (encore merci à eux). Moi, je fais les aller/retour véto comme pour les 2 autres. Névis est estimée à un ou deux ans... Et est elle est tellement sociable et "ok chats" comme on dit dans le jargon que me vient une idée... Je contacte le Chapuccino, l'un des 2 bars à chats de Rennes, qui proposent des chats d'association (donc des rescapés) à l'adoption via le bar à l'ambiance feutrée. Le Chapuccino accepte de prendre Névis en ses murs et de la proposer à l'adoption, à condition qu'elle soit négative aux tests FIV et FELV (puisqu'on ne peut pas mélanger des chats qui seraient positifs au Felv avec des chats qui sont négatifs). Avec la cagnotte, je finance donc les tests de Nevis, et les tests sont négatifs !!! Puis passage chez un autre véto pour identification et vaccination avec Névis ceci aux frais de l'association Ker Kazh, du 56, qui chaperonne et prend en charge les démarches vétérinaires du bar à chats.  Voilà Névis à l'abri, au Chapuccino, attendant sa famille pour la vie ! Qu'elle attend toujours d'ailleurs !

 

Au Chapuccino, je pense alors à une jeune chatte du site des 17 chats, qui est très sociable et aussi très "Ok chats". Je vais donc la chercher sur le site, Corinne, de la Dream Team, lui offre une pièce pour 2 semaines de quarantaine, avec la cagnotte, je finance les tests FIV et FELV (Négatifs, youpi) et voilà la belle Orzola au Chapuccino avec un passage chez le véto pour identification, stérilisation et vaccin, aux frais de Ker-Khaz. Orzola s'est très vite habituée au lieu et une semaine plus tard, elle était adoptée !!!

 

Avec le départ de Siamie de chez Pascale, Pascale a trouvé dès le jour même que c'était un peu vide chez elle. "T'inquiète pas, je t'arrange cela". Sur une page facebook de protection animale, il y a un SOS pour mettre à l'abri une jeune minette, abandonnée par ses ex propriétaires lors d'un déménagement. La minette semble en bonne santé, elle est sociable et a déjà été stérilisée par la personne chez qui elle squatte depuis son abandon...  Son bon état général nous fera un peu des vacances à Pascale et moi, après l'aventure Siamie. Le lendemain, Madhue arrive donc chez Pascale... qui décide de l'adopter définitivement quelques jours plus tard. La voici donc identifiée, vaccinée etc... Et en famille pour la vie !

Avec cette adoption, ça sonne un peu le chômage conjoncturel, ou le repos, la pause, les vacances au niveau des sauvetages... Et bien non, une petite dernière pour terminer l'année. Un après midi glacial de décembre, mon ex chef du Mac Do de St Grégoire m'appelle.... Il y a un chaton mal en point sur le parking du Mc Do... Me voilà partie pour 6h30 de trappage pour un petit bout de choux... qui s'est réfugié dans une bouche d'égout... Donc la moitié de l'aprem avec la tête dans la bouche d'égout, dont on a réussi à retirer la galette supérieure. Vive le réseau et les copines, je suis rejointe très vite par Solenne de la Dream Team pour m'aider et me tenir compagnie.... Et bénie soit-elle... Solenne peut accueillir le chaton chez elle pendant une semaine. Ouf car sinon, je ne savais que faire de ce chaton, aucune asso rennaise ne prenant alors de chats en charge faute de places et de moyens. Donc 6h30 plus tard, la petite terreur est enfin trappée... Et oui c'est une fifille qui ne restera pas terreur très longtemps. En fait, elle n'est pas terreur mais terrifiée... Dès le lendemain, Solenne l'apprivoise et cette cocotte est désormais toute câline ronron et fan du plumeau... Une chatonne normale donc ! Depuis vendredi dernier, elle est arrivée chez Pascale, qui lui dédie son bureau, pour poursuivre la quarantaine. Once again, financement des tests par les reliquats de la cagnotte et début janvier, Oluline, puisque c'est le nom que je lui ai donné, rejoindra elle aussi le Chapuccino pour trouver sa famille d'adoption !

Et voilà, chronique d'une année de protection animale bien chargée. Je remercie ici tous ceux et toutes celles qui ont apporté leur aide logistique, financière, active sur le terrain, active sur les réseaux sociaux (car on y passe du temps aussi, sur ce Facebook pour trouver des solutions). Il y a des personnes que l'on croise qu'une fois, qui marquent et d'autres avec qui on forme une équipe au fil du temps.

J'espère que 2019 sera plus calme car pour être honnête, en 2019, j'ai souvent mis ma vie perso entre parenthèses. Mais je ne regrette rien, toutes ces vies sauvées ou une surpopulation féline évitée sur quelques sites, c'est une pierre à l'édifice de cette planète où rien ne va plus. Même si ce n'est qu'une pierre ou une goutte d'eau dans l'océan, c'est toujours mieux que de déplorer et de ne rien faire... Certes, je ne peux pas tous les sauver, mais ce n'est pas parce qu'on ne peut pas tout faire qu'on ne fait rien. Ces sauvetages sont gratifiants, et me font dire que je peux encore être utile et que j'ai acquis un réel savoir et de vraies compétences dans ce domaine. Et puis, il y a l'adrénaline et les rencontres félines et humaines magnifiques. Ce billet est là pour me souvenir toujours de ces chats qui ont croisé ma route, pour informer ceux qui me soutiennent financièrement de la bonne utilisation de leurs dons...

Mais surtout, ce billet est là pour montrer au "grand" (je suis prétentieuse !!!) public la situation des animaux de compagnie en France.... Et encore, je ne parle ici que des chats et que de mes petites actions, sachant que des centaines de personnes font la même chose que moi et bien plus encore... sans compter le boulot abattu par les assos et la SPA. Donc oui, la situation est catastrophique et pour que la courbe s'inverse, il faut que chacun soit responsable de SON animal, celui qu'il adopte.... L'identifier (c'est la loi), le stériliser, et ne pas l'abandonner.

Et puis, profitons de celles et ceux qui ont lu ce billet jusqu'au bout...

Si vous voulez m'aider à poursuivre mon action en 2019, n'hésitez pas à verser quelques euros sur ma cagnotte personnelle, celle que j'avais ouverte en février et qui est toujours accessible. Pour info... Déparasitage interne/externe : 10 €, stérilisation mâle : 39 €, stérilisation femelle : 69 €, avortement : 92 €... Ce sont des tarifs asso que j'ai négocié avec un vétérinaire... Donc inutile de les demander à votre propre vétérinaire pour vos propres animaux ;)

https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-geraldine-30039417

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Un monde de chat

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