Résultat pour “Papa ou maman”

Publié le 25 Décembre 2011

 

 

L'année dernière, ma liste au Père Noël était trop spirituelle, trop idéaliste, trop symbolique... Je subodore que Papa Noël n'ait pas bien compris, et je j'ai rien eu de ce que j'avais espéré cette année. Du coup, cette fois-ci, ma commande était purement "matérialiste" et miracle, j'ai tout eu ! Et pourtant, mes souhaits étaient hétéroclytes et on du demandé par mal de temps.... Bon, j'avoue pour faire simple, c'est moi qui achète et qui donne après à ceux qui m'offrent ! C'est un fonctionnement familial qui fait plutôt bien ses preuves...

 

 

 

 

 

Le coffret intégrale de 5 films X.MEn

 

 

 

 

Une nouvelle version de mon jeu adoré, qui promet de belles soirées et des fous rires entre amis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                           Une explication de textes par un dialogue entre Agnès Michaux et Nicola Sirkis, 30 ans de chansons d'Indochine, incontournable pour moi, fan du groupe depuis...

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme cette année fut pour moi celle de la découverte du MP3..... Le MP3 que je me suis achetée au printemps est archi plein et comme il est devenu mon seul outil d'écoute... Il faut compléter... Donc je suis l'évolution et me voici au MP4.... Si je reçois un jour cet article commandé sur Groupon fin septembre.

 

 

Idem, commandé sur Groupon fin octobre.... Groupon, c'est bien on paie tout moins cher.... Mais ils ne fournissent pas la pillule de la patience.

Mais comme mon ordi m'a lâchée l'hiver dernier (en annonçant tout de même, donc pas de perte fâcheuse), là, j'investis pour protéger mes photos....

 

 

 

 

 

                              Là, on est dans une tradition qui dure depuis plus de 25 ans....

 

 

Une carte KDO Fnac, qui se transformera en un concert ou un spectacle, bref, une soirée qui me fera plaisir qu'habituellement, je n'ai pas les moyens de m'offrir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Bon, dans tout cela, y'a bien un cadeau ou deux que je me fais à moi même !

 

 

 

 Et the last but not the least.... Un bureau secretaire, appelé Jonas chez son fabricant... Qui devrait m'aider à être ordonnée et m'offrir un réel espace de travail chez moi autre que mon canapé....

Bref, je vous présente en avant première Jonas, qui va voir naître mes nombreux best sellers à venir !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis, un petit caisson assorti, pour les paperasses. Vous savez, avec des dossiers suspendus qui s'appellent EDF, Loyer, Voiture, Imp.. J'arrête, c'est Noël, donc on évite les sujets qui fâchent.

 

 

 

 

 

 

 

J'espère en tout cas que vous avez était aussi gâté que l'époque actuelle le permet et que vous avez été entourés, que vous avez passer de bons moments en famille ou entre amis.  Pour moi, c'était l'année en famille, avec plein d'enfants, cela prend forcément une autre saveur ! Et si personne ne vous a encore souhaité un Joyeux Noël, et bien je vous le souhaite de tout coeur !

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 4 Mars 2016

Afficher l'image d'origineRoman - Editions J'ai Lu - 154 pages - 6 €

 

Parution en avril 2014

 

L'histoire : Un inventeur dépressif, avec un trou d'obus à la place du coeur, tombe amoureux d'une fille qui disparait quand on l'embrasse. Le plus petit baiser jamais recensé et hop, volatilisée ! Il va mener l'enquête pour la retrouver ! Mais pas seul ! Un vieux détective à la retraite et son perroquet enregistreur vont l'aider dans cette quête, qui lui réserve bien des surprises !

 

Tentation : Envie d'un roman bonbon !

Fournisseur : Ma PAL Silvana  (merci )!

 

 

 

 

 

 

Mon humble avis : Quand j'étais petite et ado, deux semaines par an à Noël, je fréquentais assidument "les trouvailles", une boutique souvenirs, cadeaux, presse, librairie, cartes postales et autre, dans le village du Grand Bornant en Haute Savoie. Même si je n'achetais pas forcément, rien ne m'échappait et tout me fascinait dans cette boutique au point que celle-ci reste marquée au fer dans la liste des souvenirs familiaux.

Et bien "Le plus petit baiser jamais recensé" a eu le même effet. Ou ouvrant ses pages, j'ai plongé dans une malle aux trésors sans fond où l'on se régale des mille et une trouvailles de l'auteur Mathias Malzieu. Ayant déjà lu "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi", je m'y attendais, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai pioché ce roman dans le puit sans fond de ma PAL. Il n'empêche, chaque page a provoqué en moi un émerveillement presque enfantin, tant l'inventivité et l'imagination de Mathias Malzieu sont fabuleuses, poétiques et oniriques à souhait !

Au fil des pages, on découvre des sparadramour, un appartelier, un vieux aux cheveux de nuage et de barbe à papa, la place de la Pastille, un asthme en ré mineur, de la neige tiède, de la télépathisserie, la recette du chocolat au nectar de baiser, un attelage de 5 écureuils de combat, des floconfettis, un escalier carillonnant, un attentat au pop-corn, j'en passe et des tous mignons tout plein.

Avec tous ces ingrédients, Mathias Malzieu nous raconte une belle histoire d'amour, une enquête d'amour par des en quête d'amour. Est-ce que deux électrocutés de l'amour vont accepter de baisser leur garde, leur pont-levis, leur armure contre l'amour blessure, d'oublier ou d'affronter leurs peurs et traumatismes précédents qui les ont conduit à renoncer à l'amour ?

Vous le saurez en lisant ce magnifique conte, qui se déguste comme une sucette, vous savez, ces sucettes qui réservent une surprise à l'intérieur ! Car oui, cette prodigieuse histoire s'adresse à l'enfant qui sommeille encore en chacun de nous, à l'adulte qui regrette l'enfance parce que les genoux écorchés sont plus faciles à soigner que les trous au coeur...

 

 

Quand je danse, c'est comme si je m'étais ton rire au micro-ondes. Il est prêt en quelques secondes. Je suis plus raide qu'un très vieux Pinocchio et tu es plus souple qu'une princesse en pâte à crêpe.

Sparadramour de Mathias Malzieu

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 22 Avril 2009

Je sais, la folle époque de remise des prix littéraires est terminée depuis longtemps, en tout cas pour cette année. C'est donc justement le moment d'en parler calmement, afin de connaître leur histoire, leur but, leurs anecdotes, leurs lauréats. Il y a quelques temps, en décembre, j'avais écrit un billet sur le prix Goncourt. C'est aujourd'hui au prix Femina que je m'intéresse :


                                      

C'est sous la houlette de la Comtesse Anna de Noailles, que 22 collaboratrice du magazine "La vie heureuse", distribué par Hachette  que le prix  La vie heureuse fut crée en 1904. Comme le journal changea de nom, le prix suivit et devint prix fémina dans les années 20. Son jury, maintenant de 12 membres, est exclusivement féminin depuis ses débuts, même s'il récompense aussi bien des hommes que des femmes. A l'origine, c'était dans l'objectif de contrebalancer la misogynie du prix Goncourt qui ne récompensait que des auteurs masculins à l'époque, et de resserrer les liens entre les femmes de lettres.

Les deux Guerres Mondiales interrompent la remise de ce prix. Et depuis 1985, celui ci se décline aussi sous d'autres formes. Il existe en effet un prix Femina Etranger et un prix Femina Essai depuis 1999.

Le prix est chaque année remis le premier mercredi de Novembre à l'hôtel Crillon, quelque jours avant le prix Goncourt. Il célèbre la meilleure oeuvre française, qu'elle soit écrite en prose ou en vers. Même s'il n'est pas doté financièrement, il peut faire grimper les ventes d'une oeuvre récompensée jusqu'à 250 000 exemplaires !

Les douze membres actuelles sont : .
Paule Constant, Camille Laurens, Diane de Margerie Solange Fasquelle; Viviane Forrester; Claire Gallois; Benoîte Groult; Paula Jacques; Christine Jordis; Mona Ozouf; Danièle Sallenave; Chantal Thomas

Une petite anecdote : Madeleine Chaptal a été exclue du jury après qu'une de ses parutions dévoile "la cuisine" du jury. En signe de désaccord avec cette exclusion, Régines Desforges démissionna quelques temps plus tard.

Antoine de Saint-Exupéry, Françoise Mallet-Joris, Marguerite Yourcenar, Régis Debray, Alexandre Jardin ou encore Jean Paul Dubois ont reçu ce prix.

En 2008, ce fut Jean Louis Fournier qui remporta le prix Femina pour son dernier livre "Où on va Papa", livre dont on trouve de nombreuse chronique sur la blogosphère littéraire.

Par exemple chez
Karine, chez Sylire ou encore chez Ys, qui avait craqué pour ce roman bien avant les délibérations du prix, puisque son billet date du 30 août 2008 !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 20 Juillet 2013

 Iphone-015.JPG Roman - Editions Flammarion - 285 pages - 4.90  €

 

 

 

Parution d'origine en 2002, réédition en avril 2013

 

 

L'histoire : Icare, c'est pour l'état civil. Tout le monde l'appelle Courgette, sa mère en premier. Il a 9 ans et depuis longtemps, il veut tuer le ciel pour qu'il ne pleuve plus des malheurs. Dans le tiroir de sa mère, il trouve un révolver. Vite, dehors ! Il pointe l'arme vers le ciel, mais c'est l'accident. Sa mère est arrivée et s'écroule devant lui. Sans le vouloir ni le savoir, Courgette a tué sa maman. Alors, il va aller grandir aux Fontaines, un foyer. Il y fera connaissance d'autres pensionnaires, des éducateurs.... Pour le meilleur ou pour le pire ?

 

 

 

 

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi

 

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Au début, j'ai été toute colère. Parce que. Dans cette édition, y'a un monsieur avant qui présente le livre et qui dit plein de blabla. Et ben dans le blabla, y raconte en partie la fin du livre. C'est trop nul, je voulais pas la savoir avant moi, je voulais la découvrir ou la deviner toute seule ! Je dis ça pour vous prévenir. Le début lisez le à la fin, parce qu'il est quand même vachement intéressant.

Ca n'empêche, j'ai adoré et dévoré cette histoire. J'aimerais vraiment être amie avec La Courgette. Au début, il est mallheureux, mais on sait qu'il est intelligent et rêveur. C'est normal, c'est pas trop génial chez lui. Moi aussi j'aime bien rêver. Et Courgette, il est trop chouette pour faire briller ce qui est sombre. Il a toujours la patate, il est courageux et c'est un vrai ami avec les autres, même si des fois y fait quand même des bêtises d'enfants.

Le monsieur qui a écrit ce livre et ben il est doué. Parce qu'il écrit comme un enfant de 9 ans et on devine même pas que c'est un vieux de plus de 40 ans. Bon des fois, ça m'a énervé qu'il écrive toujours : la tante à Camille, le dossier à Courgette. Parce que c'est pas français du tout, même si y'a plein de gens qui le disent !

Avec son livre, l'écrivain se moque pas du monde. Comme diraient les grands, "il maîtrise son sujet". D'ailleurs, c'est expliqué au début. Il a fait vachement de recherches, il est retourné à l'école en primaire, trop drôle, je sais même pas si y'avait une table à sa taille ! Il a rencontré des juges pour enfants, des zéducateurs, des directrices de foyer. C'est comme ça qu'il a pu construire plein de personnages avec des défauts et des qualités et toujours très zémouvant. C'est tous des enfants qui ont des problèmes avec leurs parents, ou alors c'est les parents qui ont des problèmes et des fois, ils sont carrément mort. Et quand on est mort, c'est pour toujours. Et ça, ça m'a émue car au début, Courgette, il a du mal à le comprendre. Et puis j'ai bien aimé vivre avec ces zenfants et tous les gens qui les entourent. J'ai eu plein de sensations dans mon coeur et j'ai ressenti du gros amour. Je donnerais bien mon paquet de bonbecks pour que Rosy me prenne dans ces bras et me cagole. Rosy, c'est l'éduc. Elle a pas d'enfant, mais avec tous ceux du foyer, elle est maman puissance 15 !

En tout cas, le livre y montre bien que ces foyers, quand on y est pas, on pense que c'est l'enfer. Et ben en fait, ça dépend. Y'a des mômes qui y sont très contents et qui redécouvrent la vie en vrai, et d'autres qui voudraient que partir de là. C'est pas tout noir et c'est pas tout blanc. Alors du coup, c'est intéressant vous trouvez pas ?

Ce qui est cool, c'est que même si le sujet est triste, et ben le livre il l'est pas du tout en fait. Ca c'est grâce à Courgette, il a la positive attitude ! N'empêche que j'ai quand même était bien chamboulée par son histoire à Courgette, et puis par celle des autres aussi. Et je me suis dit, heureusement que le romancier n'a pas écrit l'autobiographie d'un oignon, parce que dans la gorge j'aurais toujours eu un ballon. Et puis j'aurais pleurer comme une madeleine ! Mais avec Courgette, la vie rime avec le mot fête !

 

Voilà, c'est mon avis à moi, Géraldine, de quand j'étais en CM1. Alors du coup, pour une fois, et ben les fautes d'ortho, elles sont pardonnées. Peut-être même qu'elles sont fait exprès, mais ça, vous pouvez pas le savoir ! Na !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 28 Septembre 2020

Fabcaro, BD, Pause, avis, Chronique, blog, humour, inspiration

BD - Editions La cafetière - 64 pages - 13 €

Parution en avril 2017

L'histoire : Comment refaire aussi bien que Zaï Zaï Zaï Zaï sans refaire pareil ! Le poids du succès pèse sur Fabcaro qui souffre du perte d'inspiration. Mais que les lecteurs se rassurent : Les auteurs de BD ont de bonnes assurances qui peuvent fournir une inspiration intérimaire ! Evidemment, on part dans un délire à la Fabcaro !

 

 

 

Tentation : Le nom de l'auteur

Fournisseur : Bib N°1

 

 

Mon humble avis : Pause est un album composé de multiples saynètes, pas forcément reliées, mais qui tourne autour du sujet de l'inspiration créatrice et de son manque. Le tout forme bien sûr un excellent divertissement hilarant. L'humour et surtout l'autodérision de Fabcaro sont bien mis en scène, même s'ils ne sont plus à prouver et déjà connus. Fabcaro est sorti lessivé du succès de Zaï Zaï Zaï Zaï et une grande attente pèse sur ses épaules... Son précédent succès fut tel que les éditeurs seraient prêts à publier n'importe quoi pourvu que ce soit signé "Fabcaro" ! Mais il est flagada et en mal d'inspiration... Il veut se mettre en pause... Mais on suppose que Fabcaro ne s'arrête jamais puisque de cette soi-disant Pause est né cet album pèle mêle, pour le grand plaisir des lecteurs avides de sport zygomatique !

Fabcaro se dessine donc dans cette période de flottement... Dans sa vie quotidienne d'hypocondriaque, d'auteur, de signataire de dédicace en salons, de fils (ah, les coups de fils de la Maman, excellent), de père de famille, son angoisse du bandeau "Par l'auteur de Zaï Zaï Zaï Zaï" qui le poursuit partout. Bref, les franches rigolades se multiplient, même si quelques unes font moins mouche.

C'est une oeuvre "d'entre deux" qui ne révolutionne ni le monde, ni la bibliographie de Fabcaro, mais qui est parfaite comme lecture d'entre deux livres plus conséquents. On ne se prend pas la tête, on s'arrête, on se détend dans ces planches burlesques sur les absurdités de la vie vu par l'auteur, puis on repart vers d'autres horizons ! On a fait une pause ! Ca fait toujours du bien !

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 28 Février 2011

 

BD - Editions Dupuis - 46 pages

 

 

L'histoire : Surtout, ne dites pas à sa mère que Soda est flic. La chère femme le croit pasteur... Et David Elliot Hanneth Solomon (son véritable patronyme) ne tient pas à voir sa vieille maman morte d'inquiétude chaque fois qu'il part en mission. Les rues de New-York sont si peu sûres... Alors, pour ne pas l'effrayer, il change de tenue dans l'ascenseur, planque son flingue dans les toilettes et ses revues pas très catholiques sous son oreiller. Dur métier. Surtout quand un tueur à gages est prêt à tout pour récupérer un billet de cent dollars tombé par hasard entre les mains d'un sans-abri.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Textes : Philippe Tome

Dessins : Bruno Gazzotti

Couleurs : Stéphane De Becker 

 

 

Mon humble avis : Un tome pour rien, où l'on apprend rien de plus sur le mystère Soda et sa main gantée. Habituellement, je lis les Soda d'une traite. Vous me direz, que ce ne sont que des BD de 47 pages, nous sommes donc loin de l'exploit Himalayen. Oui, et bien cette fois ci, je l'ai ouvert et fermé à quatre reprises. Autant dire que je n'ai jamais été embarquée par cet opus. Ce Soda manque cruellement de pétillant et même de bulles. In en résulte un ensemble brouillon que l'on peine à suivre, des dessins pas toujours très clairs et surtout, rien de drôle dans cet épisode alors que les précédents avaient franchement provoqué mon hilarité... Même si une partie du dénouement relève un peu le niveau, il ne vous fait pas oublier votre ennui éprouvé au fil de ces pages. Peut-être qu'un break s'impose dans ma lecture de cette série. Si vous en êtes au tome 3, n'hésitez pas à faire l'impasse sur ce 4ème !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 29 Septembre 2010

BD - Editions Dupuis - 46 pages - 10.40 €

 

 

 

Résumé : Surtout, ne dites pas à sa mère que Soda est flic. La chère femme le croit pasteur... Et David Elliot Hanneth Solomon (son véritable patronyme) ne tient pas à voir sa vieille maman morte d'inquiétude chaque fois qu'il part en mission. Les rues de New-York sont si peu sûres... Alors, pour ne pas l'effrayer, il change de tenue dans l'ascenseur, planque son flingue dans les toilettes et ses revues pas très catholiques sous son oreiller. Dur métier. Surtout quand un tueur à gages est prêt à tout pour récupérer un billet de cent dollars tombé par hasard entre les mains d'un sans-abri.

 

 

Textes : Philippe Tome

Dessins ; Luc Warnant

Couleurs : Stéphane De Becker

 

 

 

 

 

Mon humble avis : 2ème épisode, tout aussi hilarant que le premier, voire plus, car maintenant, j'ai mes marques. Je me suis encore une fois surprise à rire réellement et non à "juste sourire", même  si le graphisme ne me séduit toujours pas.

Ici, le temps d'un trajet en voiture avec son collègue policier, Soda raconte pourquoi il est entré dans la police, pourquoi il fait le même cauchemard toutes les nuits. Tome donc surtout en flash back, où Soda devient écrivain à ses dépends, pendant qu'un dangereux criminel est recherché.

On en apprend donc beaucoup sur le passé de notre flic/pasteur préféré qui à l'époque possédait encore tous ses doigts.... Et oui, car habituellement, Soda porte un gant à la main gauche.... L'explication à ceci viendra certainement dans les tomes suivants.

Les dessins sont réalistes et nous mènent dans des endroits de New York où il ne vaut mieux pas traîner... L'ambience est sombre. Heureusement, les dialogues sont à nouveau très percutants, drôles à souhait pour certains. Impossible d'en écrire un exemple... Sans les images, l'effet n'est pas le même. Alors, si vous voulez vous en rendre compte, découvrez les aventures de Soda... 14 tomes me semble-t-il.... je n'ai pas fini, mais je compte bien n'en faire qu'une bouchée !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 10 Juillet 2015

Gunman : Affiche

Film de Pierre Morel

Avec Sean Penn, Jasmine Trinca, Jarvier Barden

 

Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans

Ex-agent des forces spéciales, Jim Terrier est devenu tueur à gages. Jusqu’au jour où il décide de tourner la page et de se racheter une conscience en travaillant pour une association humanitaire en Afrique. Mais lorsque son ancien employeur tente de le faire tuer, Jim n’a d’autre choix que de reprendre les armes. Embarqué dans une course contre la montre qui le mène aux quatre coins de l’Europe, il sait qu’il n’a qu’un moyen de s’en sortir indemne : anéantir l’une des organisations les plus puissantes au monde… 

 

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Mon humble avis : Film efficace XXL ! Pas une seconde d'ennui. Un mélange de film d'action plutôt musclé (sans forcément multiplier les explosions spectaculaires ) et de thriller.Sean Penn fait sacrément bien le boulot, c'est bien lui et ses beaux yeux bleus qui portent le film, même si l'atout charme de Jasmine Trinca est indéniable.

Pour ces points là, aucun reproche à faire, on a ce que l'on attend.

Maintenant, le scénario fluctue entre nébulosité (j'ai eu du mal à repérer qui était les personnages dont on parle mais que l'on apperçoit que quelques minutes en début de film" et profondeur pas assez creusée pour être vraiment creusée ! Bref, l'engagement géopolitique du film disparait un peu sous l'aspect combats à corps à corps, gros muscles, sales et belles gueules tout aussi immortelles malgré la quantité de coups reçus.

Ce film veut dénoncer les abus, les trafics et les choses inavouables des multinationales qui font tout pour s'assurer l'exploitation (et ses bénéfices trafiqués eux aussi) des gisements de minerais précieux dans les pays du tiers monde, notamment en guerre, ou guerre civile. Car Gunman revient aussi sur les situations vécus par le personnel des missions humanitaires dans cet environnement. Mais c'est fait à la sauce américaine, ou hollywoodienne si vous préférez. Forcément, la toubib est mignonne. Forcément, celui qui fore les puits est un ancien mercennaire qui dégomme 4 personnes en quelques minutes. Et forcément, les visions des bidonvilles sont très "scènes bien organisées, presque idylliques". Avec le petit garçon qui joue avec son cerceau, la petite fille qui joue avec une poupée pouilleuse, la maman qui surveille le tout en lavant le linge, une chèvre et 3 poules pour occuper la scène.

Bref, un film très distrayant dans la forme, mais qui passe un peu à côté du fond voulu.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 29 Mars 2013

http://fr.web.img2.acsta.net/medias/nmedia/18/95/31/04/20425220.jpg Synopsis :  Quelque part dans les Ardennes, aujourd’hui…
C’est parce qu’ils adorent leur maman qui est en train de disparaitre, que les membres de cette famille décomposée décident de lui offrir le plus incroyable des cadeaux d'adieu: Dave, le chanteur, son idole, en personne !
Mais ce projet délirant est peut-être un peu trop ambitieux pour ces frères et soeurs qui croulent sous les non-dits et le silence depuis si longtemps.
Leur amour pour leur mère et la force des liens familiaux retrouvée va leur donner le courage et la folie nécessaire pour atteindre leur but. Au grand désespoir de Dave, leur victime d’un soir…
 
 
Avec Sylvie Testud, Dave, Patrick Timsit
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
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Mon humble avis : Carte Pass, fait moi voir ce que je ne verrais pas si je ne t'avais pas.... Merci ! Et pas de regret, j'ai passé un bon moment. Une chanson pour ma mère m'a surprise en bien, je m'attendais à plus... à moins.... bref, je m'attendais à bof. Bon, je ne dis pas que c'est le film du siècle, mais c'est pavé de bonnes intentions, comme l'enfer, sauf nous sommes loin d'y être ! Ce film fait de ses faiblesses (idée de départ loufoque, petit souffle au coeur, et un appel aux bons sentiments) presque des atouts en lui donnant un aspect un peu désuet et... artisanal... Le tout appuyé par des décors antédiluviens (une superbe ferme "fortifiée) mais avec des tapisseries et des meubles des années 70, un chanteur jamais vraiment parti mais dont on a l'impression qu'il est en constant "revival". Une famille très éparpillée dans les genres, entre le boulet et le moine qui a fait voeux de silence... Tellement éparpillée la famille que les différences l'ont plutôt fait exploser mais que la mort prochaine de la mère rafistole, même si l'implosion n'est jamais loin.... tout comme le film qui pourrait partir en vrille mais qui évite le KO de justesse. Il y a de sacrées réparties dans les dialogues qui nous font rire de bon coeur autant que nombre de situations comico/tragiques. Pour moi, voir Sylvie Testud à l'écran est toujours un bonheur, que ce soit en rendez vous en Terre inconnue ou ici, en mère de famille de classe populaire qui a le coeur sur la main.
Et bien sûr, mention particulière à Dave qui joue parfaitement de l'autodérision avec bonhomie, sans en abuser et c'est pour cela que ce film est à voir et vous promet un moment agréable, assez inédit au cinéma : un homme qui joue son propre rôle en se moquant gentiment de lui même... Et vous en conviendrez en sortant de la salle,  ce film dénonce avant tout les préjugés, que ce soit sur les fans d'un chanteur "has been" ou sur une mère qui causait peu mais aimait beaucoup, à sa façon.
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 14 Février 2013

http://lostartofkeepingsecrets.files.wordpress.com/2011/11/cerise-coeur.jpg Aujourd'hui, c'est la St Valentin... L'année dernière, j'avais écrit un billet mi drôle, mi sarcastique. Et bien cette année, sur ce sujet, j'ai perdu mon sens de l'humour.
Le cri du coeur en ce jour, au lieu d'être "je t'aime" devient... pfff, c'est juste un prétexte  commercial.... Peut-être mais... C'est aussi la fête de l'amour.... Et les amoureux de répondre, j'ai pas besoin d'un jour particulier pour dire à ma (mon) chéri(e) que je l'aime...
Et pourtant, chaque année, on célèbre la Toussaint, hors nul n'a besoin d'un jour précis pour penser à ses proches défunts... Et pourtant, les tombes fleurissent...
Chaque année, le 1er mai, on est ravi de fêter le travail en ne faisant rien, puisque le travail, c'est, pour les chanceux, au moins 5 jours par semaine.
Au printemps, on fête aussi les pères et les mères. Hors que l'on ait 8 ans ou 30, on n'a pas besoin non plus d'un jour précis pour dire "merci Maman, je t'aime". Et pourtant, ces fêtes font aussi le choux gras des commerces et personne ne remet cela en question.
Alors pourquoi bouder et dénigrer cette fête de l'Amour. Si vous êtes en couple, pensez au 30% de français qui vivent seuls, qui aimeraient qu'on leur offre une rose, une soirée au resto, un diner aux chandelles, un poème, une superbe déclaration d'amour, même si c'est la même que l'an dernier.
Si vous avez la chance d'aimer et d'être aimés en retour, célébrez l'Amour comme il se doit, comme une denrée rare. On fait des statistiques sur le nombre de français vivant sous le seuil de pauvreté financière, mais l'on n'en fait pas sur les français qui vivent sous le seuil de pauvreté de l'Amour. Parce que cela ne se voit pas... Et pourtant....Allez les amoureux, que la fête commence ! 
 
 
 
 
   
 
  
 
 
 
   
           

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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