Publié le 17 Octobre 2017

Film de Tonie MARSHALL

Avec Emmanuelle Devos, Suzanne Clément, Richard Berry, Samy Frey, Benjamin Biolay

 

Synopsis :  Emmanuelle Blachey est une ingénieure brillante et volontaire, qui a gravi les échelons de son entreprise, le géant français de l'énergie, jusqu'au comité exécutif. Un jour, un réseau de femmes d'influence lui propose de l'aider à prendre la tête d'une entreprise du CAC 40. Elle serait la première femme à occuper une telle fonction. Mais dans des sphères encore largement dominées par les hommes, les obstacles d'ordre professionnel et intime se multiplient. La conquête s'annonçait exaltante, mais c'est d'une guerre qu'il s'agit.

 

 

Mon humble avis : Numéro Une est un film sobre, efficace et diablement classe !

Un film sur le monde impitoyable des affaires, des affaires au plus haut niveau, où tout se mêle, même la politique. Il nous plonge dans les arcanes de ce milieu qui est m'est totalement inconnu. Bien entendu, il ne donne pas forcément le moral dans le sens où il montre que tout est corrompu ! Tout y est stratégie, compromis, trafic et réseau d'influence, menace, chantage. Oui, tous les coups bas y sont permis, même les plus vils.

Numéro Une est aussi évidemment un film féministe, sur le combat des femmes pour être reconnues. Ici dans le monde des affaires et de l'industrie. Mais ce film ne se veut pas victimaire, même si, l'on entend bien des propos déplacés sur les femmes, que l'on voit bien une main "déplacée" sur une cuisse.

Ce qui est formidable, c'est que le personnage d'Emmanuelle, malgré ses fragilités personnelles, reste une femme forte, qui a de la répartie, mais une répartie bien plus subtile et fine que ses collègues masculins. De même, elle a un rapport avec ses partenaires (clients) chinois qu'un homme ne pourrait sans doute pas avoir. Ceci montre bien l'utilité et la parfaite légitimité des femmes et de leur présence à de tels postes, dans la haute stratosphère tant de notre économie que de notre politique. Et bien sûr, on constate qu'elles se battent deux fois plus.

Evidemment, Numéro Une est aussi l'occasion de dresser un magnifique portrait de femme, tiraillée entre ses propres valeurs et celles de son entourage. Cette femme, c'est l'extraordinaire Emmanuelle Devos, extraordinaire d'ordinaire, de naturel, de simplicité. J'aime beaucoup cette actrice toute en subtiles nuances.

Par contre, étant bien étrangère au milieu décrit, j'avoue avoir été un peu perdue au milieu des noms cités et de leurs rôles, comme dans certains événements stratégiques. D'où mes 3 pattes. Si j'avais une autre culture, j'aurais pu, assurément, ajouter une quatrième patte de matou !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 15 Octobre 2017

Reprenons les choses dans l'ordre sur Lanzarote, avec les photos du premier jour de rando ! En plein coeur du Parc National de Timanfaya, à l'Ouest de l'île.  Une journée très volcanique, avec presque une impression de voyage au centre de la terre, ou de voyage sur la lune !

Je me contente ici de copier/coller le descriptif d'Allibert, (le voyagiste avec lequel je suis partie) de cette journée :

Le parc naturel de Los Volcanes ainsi que le parc national de Timanfaya, recouverts par les rejets des éruptions de 1730-1736 et 1824, sont des aires protégées représentant le volcanisme passé de Lanzarote. Cette randonnée nous permet de découvrir le monde fascinant des volcans : traversée d’anciennes coulées de lave, montée au sommet des cônes volcaniques où se trouvent des cratères spectaculaires, franchissement de tunnels et lacs de lave, etc. Toutes les structures volcaniques sont bien conservées car, en raison du climat aride, la végétation croît très lentement, affectant peu le paysage et offrant un immense musée en plein air de la volcanologie. Malgré tout, la vie est présente et cela nous permet de voir comment s’opère sa renaissance lente mais constante, sur des terres de lave.

5 h de marche. M : 200 m. D : 200 m. 12 km.

UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
1er gadin ? Une mauvaise rencontre ? Rien de tout cela ! Des mûres sauvages énormes, juteuses et délicieuses !

1er gadin ? Une mauvaise rencontre ? Rien de tout cela ! Des mûres sauvages énormes, juteuses et délicieuses !

UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
UN DIMANCHE A LANZAROTE : AU COEUR DES VOLCANS
Bon, il me reste encore beaucoup de photos de cette première journée de rando, donc je pense qu'elles feront l'objet du prochain billet "Lanzarote"

Bon, il me reste encore beaucoup de photos de cette première journée de rando, donc je pense qu'elles feront l'objet du prochain billet "Lanzarote"

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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Publié le 13 Octobre 2017

Roman - French Edition - 12h24 d'écoute- 17 €

 

Parution d'origine en 1890

 

L'histoire :  Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d'une lignée maudite. Lantier a assisté au meurtre d'un notable par le chef de gare du Havre. Pour se protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient sa maîtresse. Auprès d'elle, et dans les vapeurs de sa chère Lison, sa locomotive, Jacques pense pouvoir conjurer ses pulsions meurtrières, résister à " la bête enragée qu'il sent en lui " à la seule vue de la nudité d'une femme.
Un voyage tragique commence, où la démence, la jalousie et le crime sont portés à l'incandescence dans le plus russe des romans français.

 

Tentation : Pourquoi pas ?

Fournisseur : La bib'

 

 

Mon humble avis : Oh, un pur et grand classique sur mon blog !?! Inattendu non ? Oui, j'avoue. Et me voilà bien maintenant, car lire un grand classique n'a en soit rien d'héroïque, mais le chroniquer, c'est une toute autre affaire ! Parce que tout a déjà été dit sur ce roman qui a, depuis plus d'un siècle, était décortiqué et expliqué par les plus grands spécialistes et par un prof de français sur deux en France ! Aussi, mon avis n'en sera pas un (ceux qui recherchent une explication de texte ici seront bien déçus !) mais un ressenti !

Je pense que c'est le temps qui définit surtout la grandeur de l'oeuvre et pour "La bête humaine", le temps a déjà fait son oeuvre. Que ce soit en 1890 ou en 2017, il est clair que ce roman est un chef d'oeuvre.

Cela fait exactement 30 ans que j'ai lu mon premier et mon unique Zola : Germinal. Lu plus ou moins sous la contrainte. A cette époque, j'avais presque cessé de lire, dégoûtée par les lectures imposées au collège. Mon père m'a pris par la peau du cou, m'a déposée devant la bibliothèque familiale et m'a dit : "Tu choisi le livre que tu veux, mais dans 2 semaines, je veux une fiche de lecture". J'avais pris et adoré Germinal, qui contait entre autre l'Histoire de ma région natale. Et pourtant, ensuite, plus ou peu de classiques. Pour moi, ils ont quelque chose de terrifiant dans leur forme de pavé, écrit tout petit avec des couvertures soit moches, soit déprimantes, soit effrayantes, soit les 3 en même temps.

Et puis voilà que je tombe sur la version audio de La bête humaine. Et là, c'est la révélation ! C'est clair, je n'avais qu'une hâte, me retrouver dans ma voiture ou à marcher le long de mon canal pour en poursuivre l'écoute ! Et oui, Emile Zola m'a happée !

Je pense que s'il paraissait aujourd'hui, ce roman serait classé dans les étagères "thriller" des librairies. Quel suspens à couper le souffle ! Les victimes deviennent des bourreaux, tout le monde se manipule d'une façon ou d'une autre, on ne sait plus toujours qui est la proie, qui est le chasseur, tout semble pouvoir basculer à tout moment, le doute nous habite tout au long du roman. Les personnages sont autant ambivalents que passionnants, inquiétants qu'attachants et croqués et approfondis à merveille !

La bête humaine est le 17ème titre de la série des Rougon-Marcquart sur 20. Je ne pense pas m'arrêter là, tant j'ai été séduite par la beauté de la langue et du style, tant la construction du roman est grandiose, tant le rythme m'a plu. En livre audio, les quelques longueurs subis par certains ne m'ont pas dérangée, tant elles étaient encore l'occasion de me délecter de cette magnifique écriture. Zola nous plonge dans la folie meurtrière de l'âme humaine qui n'est jamais loin de son animalité. De ce fait, l'intensité dramatique ne quitte pratiquement pas son paroxysme du début à la fin de l'histoire, donc on se demande vraiment quel en sera le dénouement !. Le tout, dans une société de la fin du XIXème siècle, qui se croit bien-pensante mais déjà bien gangrenée par la corruption et le qu'en dira-t-on.

C'est donc à 45 ans que je découvre et réalise vraiment l'immense talent d'Emile Zola, comme quoi, il n'est jamais trop tard pour bien faire !... Et bien faire, c'est surtout le faire par envie et curiosité personnelle. Du coup, je ne compte pas m'arrêter là et je songe, dans les mois et années à venir, à me transformer en spécialiste des Rougon-Macquart, et à m'y plonger en toute connaissance de cause !

Si comme moi, vous êtes récalcitrants devant les "classiques", tentez avec La bête humaine, vous ne devriez ni sombrer dans l'ennui, ni être déçus !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 11 Octobre 2017

BD - Editions Dargaud - 432 pages - 27.50 €

 

Parution en septembre 2016

 

Le sujet :  En 1997, alors qu'il est responsable d'une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André a vu sa vie basculer du jour au lendemain après avoir été enlevé en pleine nuit et emmené, cagoule sur la tête, vers une destination inconnue. Guy Delisle l'a rencontré des années plus tard et a recueilli le récit de sa captivité – un enfer qui a duré 111 jours. Que peut-il se passer dans la tête d'un otage lorsque tout espoir de libération semble évanoui ? Un ouvrage déchirant, par l'auteur de "Pyongyang", de "Shenzhen", de "Chroniques birmanes" et de "Chroniques de Jérusalem".

 

Tentation : La blogo qui m'a informé par un billet que cette BD existait !

Fournisseur : La bib'

 

 

Mon humble avis : Quel plaisir de retrouver l'univers de Guy Delisle, même si c'est à propos d'un sujet aussi grave et oppressant qu'une prise d'otage.

Même si l'introduction au récit nous rassure sur son issue, puisqu'il s'agit d'une BD inspirée des rencontres de Guy Delisle avec Christophe André, les pages se tournent avec une sensation de suffocation tant l'on ressent les sentiments de l'otage, entre désarroi et terreur.

L'enfermement et le temps qui passe sont admirablement bien retranscrits par Guy Delisle par des dessins (comme d'habitude) très épurés. Le vide de la pièce où Christophe est enfermé avec pour "seule distraction visuelle", une pauvre ampoule dénudée qui pend au plafond. Le temps qui passe, c'est un petit rai de lumière qui passe à travers les planches qui occultent la fenêtre, et e petit rai qui se déplace sur le mur au fil des heures.

Un commentaire sur Amazon me choque. Le voici :  "Le livre est pourri!!!! Les jours s'enchainent, on lit 100 fois les mêmes pages. Super déçue, c'est d'un ennui..."

Et bien c'est que cette lectrice n'a rien saisi du sujet qu'elle lisait. Car évidemment, chaque nouvelle journée d'un otage ressemble à la précédente. C'est cela qui est démontré dans cette ouvrage : l'ennui, l'inactivité des otages laissant libre cours à toutes sortes d'imaginations scénaristiques sur leur avenir et parfois, un petit détail qui fait que la journée est différente. Le petit détail peut prendre la forme d'une simple gousse d'ail et le plaisir de la déguster.

Mais dans ce néant et cet ennui de l'otage, reste l'espoir d'être libéré, l'angoisse que peut-être personne ne le cherche et l'effort pour rester en contact avec une certaine réalité : surtout bien compter les jours, surtout connaitre la date du jour, ne pas se tromper.

Bref, cet album de Guy Delisle est une fois de plus diablement efficace, réaliste puisqu'on ne peut plus vécu, un coup de poing à l'estomac marquant et inoubliable.  A lire évidemment !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 9 Octobre 2017

Film de Claire Denis

Avec Juliette Binoche, Philippe Katerine, Xavier Beauvois,Gérard Depardieu

 

Synopsis :  Isabelle, divorcée, un enfant, cherche un amour. Enfin un vrai amour.

 

 

Mon humble avis : Mais quel ennui, quel ennui mortel !

D'ailleurs, à mi-film, le personnage de Juliette Binoche, dans un dialogue, décrit parfaitement les choses : "On piétine là, on tourne en rond".

L'affiche et le titre du film laissait pensait à une "résurrection" de cette Isabelle, qui patauge dans des amours ratés. Que nenni, tout le film montre cet embourbement (dont personne ne s'étonne, vu les relations qu'Isabelle choisit) et l'expression "Un beau soleil" intérieur" ne vient qu'en tout fin de film, alors que le générique défile déjà.

En fait, le seul plaisir du film est celui qu'a sans doute pris Claire Denis à filmer Juliette Binoche au plus près, entre sourires et larmes. Oui, Binoche est lumineuse, mais ça ne suffit pas à faire tenir un film debout.

Si j'avais été seule au ciné, pour sûr, j'aurais quitté la salle pour ne pas perdre mon temps.

Que dire des dialogues ; ennuyeux, navrants, agaçants au plus haut point. Aucun personnage ne sait finir ses phrases et quand il en recommence une, on tremble d'avance d'irritation. Exemple de dialogue : "Tu ne dis rien" ? "Je ne sais pas" ? "Pourquoi ? " , "Je ne sais pas " , Tu penses que je devrais dire quelque chose". " Je ne sais pas, peut-être" , "Mais dire quoi" 'J'en sais rien, ç'est à toi de savoir"... Bref, et cette exemple bidouillé par moi n'est en rien exagéré. D'autant plus que dans le film, chaque personnage répète d'abord la question de l'autre. Bref, c'est d'une interminable vacuité !

Bref, je leur aurais bien foutu quelques paires de baffes à ces personnages qui se noient dans leurs petits malheurs égocentriques de riches parisianistes immatures. Bon, les choses s'expliquent un peu dans le générique de fin qui présente Christine Angot comme co-scénariste. L'imbroglio général tient donc de sa source.

Bref, pour moi, ce film est un raté complet, qui n'a pas rebondit sur la seule chose qui aurait pu le sauver : Le personnage de Philippe Katerine et ses propositions envers Isabelle. Si Isabelle s'était penchée sur ses propositions, on aurait sans doute pu avoir un film moins vide, que l'on aurait peut-être pu regarder à un 2ème ou 3ème degré et qui alors nous aurait fait rire. Mais là, rien de tel. On ne rit pas, on ne pleure pas, on ne peut même pas s'émouvoir devant ces personnages nombrilistes...

Quel dommage. Quand on pense au nombre de films qui, chaque année, ne voient pas le jour faute de financement et qu'on se retrouve à regarder ce navrant soleil intérieur, on se dit qu'il y a maldonne.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 7 Octobre 2017

Avec Mickaël Gregorio et plein d'invités mystères surprises !

 

Synopsis : 

Après avoir séduit plus d’un million de spectateurs, Michael Gregorio propose au public de vivre ou revivre ce spectacle exceptionnel au cinéma en France, en Suisse et en Belgique.

Michael Gregorio a choisi le grand écran pour célébrer ses 10 ans de carrière !

Vendredi 29 septembre à 20h00 sera diffusé en exclusivité le dernier one man show du jeune artiste.

Au programme de cette soirée, les meilleurs moments de ses trois spectacles revisités, des sketches inédits, de nouvelles voix, des invités exceptionnels et des surprises…

Capté à l’AccorHotels Arena en décembre 2016, ce spectacle sera à vivre au cinéma en image HD et en son 5.1.

 

 

Mon humble avis : C'était la semaine dernière au cinéma, séance unique de diffusion du dernier spectacle de Mickaël Gregorio, filmé l'année dernière à Bercy (oui, je suis de la vieille école, pour moi, l'AccorHotels reste Bercy !)

Séance unique, alors pourquoi l'évoquer ici me direz-vous ? Et bien parce que sa tournée n'est pas terminée et qu'il reste quelques dates, peut-être pas très loin de chez vous. Vous trouverez ces dates ICI !

Si l'une d'entre-elles vous correspond, cliquez sur réserver, foncez tête baissée, je pense que vous passerez une soirée aussi excellente que mémorable. Sinon, il vous reste aussi la possibilité de vous procurer le DVD ou le Blu-Ray du spectacle, sortie prévue en novembre 2017 (tiens, Noël approche !)

Certes, j'ai vu ce spectacle assise dans mon fauteuil de velours au cinéma (chacun fait avec son lieu de vie, ses moyens et les opportunités). Alors cela n'a sans doute pas la même intensité que le spectacle en live.... ben oui, au ciné, personne n'applaudit, ni ne chante.

Il n'empêche ! Le son était carrément génial, donc l'impression d'y être en vrai pas très loin.

Je connaissais Michael Gregorio juste "comme ça", au grès de ses apparitions télé. J'aimais bien, maintenant, j'adore !

Quel talent ! Quelle énergie ! Quelle imagination ! Quel humour ! Quelle générosité ! Quelles interprétations, tant musicales que chantée ! Quelle bonne zik ! Quel spectacle riche en effet visuels et en surprises, avec des invités inattendus... parfois dans des accoutrements tout aussi inattendus. Après, ces invités n'étaient peut-être présents que pour le jour de l'enregistrement, pas sûr qu'ils aient les disponibilités pour suivre toute la tournée. Mais peut-importe, je dirais qu'ils sont la cerise sur le gâteau et non le gâteau ! 

Emotions aussi ! 10 ans de carrière ! L'artiste se souvient qu'il y a 10 ans, lorsqu'il a commencé, son public représenter les 4 premiers rangs de Bercy et maintenant, il remplit Bercy ! Il y a de quoi être fier et heureux ! Un tel aboutissement ! 

Perso, je suis vraiment bluffée par les talents de Michael Grégorio, parce que oui, ses talents sont multiples. Le premier, qui fait sa réputation, c'est l'imitation... de chanteurs ou chanteuses ! Et ça, c'est sympa car ça change des imitations de politiciens qui ne nous sortent pas du quotidien. Mais Michaël Gregorio se révèle aussi excellent danseur et musicien.

Je suis admirative devant les milliers d'heures de travail, d'entrainement qu'un tel résultat doit représenter. Certes, il s'amuse, nous nous amusons avec lui, mais derrière, il y a un sacré boulot ! Gregorio doit largement dépasser les 35 heures !

Ce qui m'a le plus bluffé ? Gregorio chante mieux que Johnny Hallyday quand il l'imite. Quand il imite U2, en fermant les yeux, on se croit au stade de France avec Bono. Quand à lui seul il chante un trio entre Billie Holiday, Louis Amstrong et Ray Charles. Quand il mélange les univers (ex : Staying Alive des Big Gees sur le rythme d'un slam et avec la voix de Grand Corps Malade, ou encore du Maitre Gims chanté avec la voix et le style d'Aznavour !) Quand il change les paroles de certaines chansons pour les rendre soit hilarantes, soit stupides à mourir de rire, soit les deux !

Bref, tout ça pour dire : si ce n'est pas déjà fait, penchez-vous sur ce personnage, ce génie des voix ! Allez voir son spectacle, procurez-vous son DVD (à regarder avec un casque sur les oreilles pour mettre le son à fond et ne pas déranger les voisins) ! Vous passerez forcément un excellent moment qui vous fera quitter terre, monde, quotidien, pression et soucis durant deux bonnes heures ! Archi jubilatoire XXL !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Spectacles concerts théâtre salons

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Publié le 5 Octobre 2017

Film d'Eric Toledano et Olivier Nakache

Avec Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche, Eye Haidara, Hélène Vincent

 

 

Synopsis :  Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.

 

 

Mon humble avis : Nouveau film du duo de réalisateurs d'Intouchables, vu en avant-première !

Ou comment réussir l'organisation d'un mariage même si tout par à vau-l'eau !

On rit beaucoup dans cette nouvelle comédie, excellente évidemment mais qui n'atteint pas l'exceptionnel d'Intouchables. Et puis il y a d'autres moments où l'on est aussi très ému, pas par l'aspect larmoyant ou émotion dégoulinante, non, mais par l'intensité des paroles et des moments. (la grande mise au point presque finale de Bacri restera longtemps ancrée dans ma mémoire, mais je n'en dis pas plus).

Toledano et Nackache nous emmènent dans les coulisses d'un mariage. Heure par heure, nous suivons les derniers préparatifs puis le déroulement de la fête, avec ses imprévus (évidemment comiques pour nous, mais beaucoup moins pour Bacri et sa brigade). Bien entendu, nous sommes ici dans un mariage très haut de gamme et prout-prout !

J'ai perçu quelques petites longueurs et répétitions, sans doute dues à la mise en scène rapide, sans temps mort, obligatoire pour couvrir ces 12 heures et les réduire en 2 heures. Mais par moment, j'aurais apprécié que le film ralentisse un peu, se pose quelque part pour approfondir plus, plutôt que de passer d'une situation comique à une autre presque non-stop.

Les dialogues, aux petits oignons mais aussi bien assaisonnés d'ail et de piments, sont nombreux, excellents et rien n'est dit au hasard. Ce qui semble être un détail dans un échange sera repris plus tard dans le film et trouvera sa raison d'être.

Le casting est truculent et l'on se régale d'un Bacri (certes déjà vu, mais comme on l'aime) dans un rôle écrit sur mesure pour lui.

Le message du film est clair ! Quelques soient les efforts et la contingence mis en place pour la perfection d'une fête, celle-ci ne peut réussir que si chacun a le sens de la fête, de la vie, du partage !

Le sens de la fête se révèle donc un très bon moment de cinéma et de divertissement mais moins subtile et marquant qu'Intouchables !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 3 Octobre 2017

Roman - Editions Belfond - 290 pages - 18 €

 

Parution le 7 septembre 2017 : Rentrée Littéraire !

 

L'histoire : Leur père vient de décéder. Leur mère est morte assassinée plus de 30 ans auparavant. Et  son meurtrier, ayant purgé sa peine, va bientôt sortir de prison.

Marisa et Paul , le frangin et la frangine, se retrouvent donc dans la maison familiale sur la côte méditerranéenne. L'une est fatiguée de porter, l'autre ne s'est pas construit. Une autre vie s'offre à eux, qu'il faut saisir pour être. L'un choisit l'action, l'autre le refuge dans une autre réalité...

 

 

Tentation : Pitch et curiosité

Fournisseur : Gilles Paris et Belfond, merci pour l'envoi !

 

 

Mon humble avis : Outre la 4ème de couverture bien tentante, c'est surtout la curiosité qui m'a menée vers ce livre. Pour moi, Agnès Michaux était juste un bon souvenir de la grande époque formidable de Canal + ! Et là, le choc ! Je découvre une plume magnifique, et à n'en point douter une auteure de grand talent ! Oui c'est cette écriture, ciselée, profonde et légère, poétique, douce dans les mots mais parfois rude dans le sens, voluptueuse, mystérieuse, effleurrente et frappante, métaphorique et aussi très psychologique. Je pense que c'est ce qui m'a le plus plu dans ce roman, ce qui m'a bercé tout au long de ma lecture. Oui, j'étais bercée mais gardait des yeux ébahis devant une telle beauté du verbe.

Agnès Michaux plonge corps et âme dans l'esprit et le coeur de ses personnages sans forcément citer les maux avec précision. Mais on les ressent ces maux, et je pense que c'est au lecteur d'y mettre ses propres mots. Système laisse une grande place aux sens. Tout y est ressenti... La chaleur écrasante, la nonchalance, le temps qui traîne, la brise qui caresse, la mélancolie palpable...

La lecture est assez vertigineuse, parfois étouffante car l'on est vraiment dans un univers particulier, ambivalent, complexe, énigmatique. On poursuit le chemin intérieur et la construction extérieure des personnages. Même si pour se reconstruire, ou simplement vivre, mais pour de vrai, réellement, l'un choisit la destruction et l'autre, l'autodestruction, le lâcher prise et se laisse envahir dans sa folie salvatrice.  On n'ignore où Agnès Michaux va nous mener et l'on est surpris de autant de la rencontre d'Arthur Rimbaud que de celle de l'actualité du monde : Les corps échoués des migrants à Porquerolles, la guerre civile en Ethiopie.

Système est aussi prétexte à nombre de réflexions... Sur le système judiciaire (suffit-il à être vengé) sur le système du monde où le cours du café décide presque de l'éclatement d'une guerre civile. Sur le système nerveux quand il lâche. Sur le système qui fait de vous une victime ou un bourreau. Sur le système historique du dominant (l'homme blanc) et du dominé (l'homme noir). Sur le système de la colonisation, du commerce international et des blancs qui arrivent comme des rois en terres "exotiques". Nombreuses réflexions et descriptions de l'exotisme. Oui, qu'est-ce que l'exotisme, sinon les bizarreries de l'autre ?

Système est un roman sur la reconstruction après un drame, même si cette reconstruction intervient seulement 30 ans après celui-ci. Roman initiatique quelque part, sombre et lumineux à la fois. La première partie m'a plus touchée que la 2ème mais il n'empêche, je n'ai pas compté les phrases fabuleuses de vérité et d'émotion que j'ai relu par deux fois pour bien m'en imprégner. Mais je ne peux pas tout dire sur ce livre, si dense, si intense, même si c'est plus de l'écriture que de l'histoire dont je suis "tombée en amour" !

Un univers, une plume à découvrir de toute urgence !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 1 Octobre 2017

Les photos de chats sont presque reconnues d'utilité publique étant donné l'apaisement et le bien-être qu'elles apportent à celles et ceux qui les regardent !

Aujourd'hui, je mets donc, une fois de plus, mes félins au service du bien public !

 

Bon dimanche les chamis !

Tsingy

Tsingy

Praslin, quand il était encore jeunot !

Praslin, quand il était encore jeunot !

Aya !

Aya !

Tsingy !

Tsingy !

Praslin !

Praslin !

Aya !

Aya !

Tsingy !

Tsingy !

Praslin !

Praslin !

Aya !

Aya !

Tsingy !

Tsingy !

Praslin, époque jeunot encore !

Praslin, époque jeunot encore !

Aya !

Aya !

Et grande nouveauté, dorénavant, mes chats bougent ! Ils ne sont plus que immobiles sur des photos !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Un monde de chat

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Publié le 29 Septembre 2017

BD - Editions Casterman - 104 pages - 15 €

 

Parution en mars 2010

 

Le sujet :  C'est lors d'un premier voyage en Palestine, en 2008, que Maximilien Le Roy rencontre Mahmoud Abu Stout, dans le cadre d'ateliers de dessins qu'anime le centre culturel du camp de réfugiés d'Aïda. Ils se lient d'amitié et l'auteur y retournera un an plus tard. De cette rencontre est né Faire le Mur, récit dessiné de la vie du jeune palestinien.

 

Tentation : Le sujet

Fournisseur : La bib'

 

 

Mon humble avis : De Maximilien Le Roy, j'avais été passionnée et instruite par ces BD : Vaincus mais vivants (qui nous conduisait au Chili de Pinochet) et Dans la nuit, la liberté nous écoute (qui nous emmenait en Indochine, au coeur du Vietminh.)

Alors, lorsque je suis tombée sur "Faire le mur" (de la honte, à Jérusalem), l'évidence s'est faite.

Dans le fond, le coeur et l'âme, j'ai bien sûr aimé cet album qui m'a, plus d'une fois, serré les tripes. Les faits vécus narrés sont révoltants, douloureux et même parfois à vomir. Qu'ils me semblent injustes et inhumains de là où je vis et dans mon esprit de "citoyenne du monde".

Faire le mur est une fois de plus, (mais toujours nécessaire) l'occasion de méditer sur les notions de liberté, d'occupation, de colonisation. L'oeuvre revient sur de grands évènements ou dates historiques Palestiens / Israéliens où même d'ailleurs (comme le Vietnam par exemple), pour amener le lecteur à comparer des situations imposées par l'oppresseur, mais non jugées par l'ONU alors que récriées par l'opinion publique.  D'autres situations considérées comme inacceptables par l'ONU sont aussi citées... Toujours en comparaison avec le contexte Palestinien intolérable mais tellement toléré par la communauté internationale... Bref, l'Histoire n'est pas nouvelle, n'est pas simple non plus. Mais l'auteur évoque la solution (utopique ou non) du bien vivre ensemble.

Le sujet principal de cette BD reste le "terrorisme" et Maximilien Le Roy invite le lecteur à réfléchir sur l'utilisation de ce terme. J'entoure volontairement ce mot de guillemets. Car aux yeux des israéliens, les ripostes, attaques ou attentats suicides palestiniens sont considérés comme "terroriste" au même titre que Jean Moulin ou la résistance Française l'étaient par les Allemands. Maximilien Le Roy réfute donc ce terme lorsque les exactions sont perpétrées par l'occupés, l'envahi.

Bon, assez parlé du fond. La forme maintenant, et c'est cette forme qui me fait octroyer si peu de pattes félines à cette album. Il est dit que Faire le mur résulte d'un dialogue entre l'auteur Maximilien Le Roy et Mahmoud, le personnage principal. Ce dialogue, on ne le ressent pas du tout. Ce n'est pas dit, mais on a l'impression que ces deux personnes se sont partager les crayons pour les dessins, qui varient entre classiques et sombres et d'autres très colorés, limite enfantins s'ils ne paraissaient aussi torturés et violent. J'ai aussi trouvé ce récit assez décousu, tant dans la chronologie aléatoire que dans les "petites" histoires qui rentrent dans la Grande.

Bref, au final, une BD intéressante mais qui ne fut pas, pour moi, plaisante à lire.

"Le tout, c'est de savoir ce qu'on fait devant un mur : est-ce qu'on passe à côté, est-ce qu'on saute par dessus, ou est-ce qu'on le défonce ? Moi... j'ai envie de prendre une pioche..." Jacques Brel

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Rédigé par Géraldine

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