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Publié le 23 Mai 2020

Suite de mes délires vidéos du temps du confinement, après les premiers que vous pouvez voir ou revoir ici :  http://lescoupsdecoeurdegeraldine.com/2020/05/mes-ego-delirium-confinus.html

 

Interview exclusive de Macron, Trump et Arielle Dombasle

Le confinement vu par les confinés avec leurs animaux de compagnie !

Le confinement vu par les chats

Best of des people pendant le confinement

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 11 Mai 2020

Le confinement s'achève partiellement aujourd'hui. Je ne l'ai quasiment pas évoqué ici, sauf par quelques mots dans des billets de lecture. J'ai la chance d'avoir très bien vécu ce confinement et de ne pas m'être ennuyée du tout. Et pour être honnête, si je le pouvais, je resterais bien confinée plus longtemps, ainsi écartée de pans de vie qui ne me conviennent pas.

Mes occupations habituelles, du rangement, du grand tri de photos et de CD, mon sommeil nécessaire, trop de réseau sociaux et le moins possible de contacts téléphoniques, c'était mon choix. Et puis, à la mi-temps du confinement, deux de mes amis ont posté sur notre compte what's App une simple vidéo où se filmaient entrain de commenter la météo locale. Je m'y suis mise, avec d'autres sujets, et au fil des semaines, mes vidéos ont évolué, au fur et à mesure que je découvrais les possibilités de montage sur mon téléphone. Ca m'a bien occupée, je me suis bien amusée et j'espère avoir diverti mon entourage. J'ai aussi publié mes vidéos sur Facebook.

Je vous les mets également ici pour celles et ceux qui ne me suivent pas sur FB, et pour moi, c'est aussi une façon d'archiver correctement ces vidéos, d'en garder une trace. Elles seront donc publiée ici en deux billets !

Amusez vous bien !

auto promo du grand concert "At home" initié par Lady Gaga

Le masque et la plume... Suite à une lecture très ratée !

Interview de Sibeth Passibête !

Le tube de l'été !

L'histoire du confinement en titres de livres.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 15 Février 2018

 

Il y a une grosse semaine, sur les pages Facebook de protection animales Bretonnes, ce chat mal en point, manifestement errant, était signalé :

Signalé sur ma commune, pas loin de chez moi, alors une amie m'a donc envoyé l'alerte, pour que je puisse donner un coup de main pour attraper ce chat.

Via les réseaux sociaux, un chouette réseau d'amis des chat s'est formé avec et autour de moi pour sauver ce chat, dont une bénévole de la Protection Animale qui s'engageait à payer personnellement les frais véto de ce pauvre loulou.

Je vous épargnerai les détails, mais nous avons mis 5 jours et 5 soirs à trapper ce loulou, très fripon, qui tournait autour, sur, devant ma cage trappe, mais jamais dedans ! Et dimanche soir, youpi, ce pauvre loulou est entré dans la cage trappe. Lundi à la première heure, j'ai pu le conduire chez le véto ! Et là, victoire, ce chat était identifié par puce électronique, sa maîtresse le cherchait depuis 2 mois ! Il lui a donc été rendu, et médicalement, Flocon, puisque tel est son vrai nom, se remettra de son errance grâce aux bons soins vétérinaires, à la bonne cantine et l'amour de sa Môman...

Une belle histoire qui finit bien, le premier sauvetage pour moi qui termine par des retrouvailles humaines/félines... mais... qui ne s'arrête pas là...

Car sur le site où errait Flocon, j'ai découvert une colonie de chats errants. oh, je ne peux pas faire de gros miracle, surtout que certains de ces chats ont peut-être des propriétaires. Mais ce que je suis sûre, c'est qu'il y a dans cette colonie 3 minettes sauvageonnes (tricolores), nées dehors... Et la saison des chaleurs a commencé. Avec tous les mâles qui traînent sur ce site, il est urgent de pouvoir stériliser les 3 minettes, avant qu'elles ne soient gestantes et donnent naissance à 4 chatons chacune dans 3 mois, puis autant cet été et ainsi de suite, et ainsi de façon exponentielle...

Le projet de stérilisation (et plus pour, l'un d'elle), + le projet d'abriter une autre minette gestante d'un autre site de chats errants, se met en place, toujours grâce aux "réseaux". 

Pour cela, j'ai besoin d'un petit coup de pouce de chacun d'entre-vous, à la hauteur de vos possibilités. J'ai créé une cagnotte Leetchi pour financer tout cela. Un petit clic, un petit don : 5, 10, 15 €, chaque don compte. La cagnotte est déjà bien avancée, je compte sur vous pour qu'elle grimpe encore un peu !

Tout le détail et l'organisation logistique de ces sauvetages et/ou stérilisation est expliquer sur la cagnotte, avec également un devis vétérinaire pour les stérilisations des minettes.

 

Voici le lien de ma cagnotte : https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-geraldine-30039417

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Un monde de chat, #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 18 Janvier 2018

 

Il y a 10 ans jour pour jour, ma vie basculait et j'avais 35 ans. Je faisais un AVC, par thrombose cérébrale (à savoir un caillot dans une veine du cerveau). C'est le scanner du C.H.U de Rennes et les médecins qui me l'ont dit car jusqu'à cet examen, je ne comprenais rien de ce qui m'arrivait.

Je savais juste que je souffrais de façon inhumaine et croissante depuis 3 jours. Mon médecin traitant m'avait dit que je faisais une grosse migraine (maux de tête et vomissement). Sauf que s'il avait bien regardé mon dossier médical, il aurait compris avant et m'aurait évité 24 heures de douleurs intolérables et des dégâts encore plus irréparables. Car je suis porteuse d'une maladie génétique, qu'on appelle "mutation du facteur 5" ou encore terme plus médical, le facteur de Leiden. A savoir que je suis prédisposée aux thromboses et qu'à l'âge de 18 ans, une thrombose de toute la jambe droite avait déjà bien chamboulé ma vie. Mais à l'époque, nièce d'un grand chirurgien de l'hôpital qui m'accueillit dans le Nord, j'avais bénéficié des meilleurs soins, de la meilleure attention et de la plus grande humanité du monde...

Mais quand le mal s'attaque au cerveau, c'est une tout autre chose, une toute autre perception pour la victime, et aussi de toutes autres conséquences. Dans l'ambulance qui finalement me conduisit au C.H.U de Rennes, je sentais juste que trop de souffrance, ça tue, et que j'étais en train de mourir... de souffrance. Ce qu'a confirmé le personnel médical. Il y a 10 ans, j'ignorais donc que je serais encore là pour en parler. Après de bonnes doses d'anticoagulants et une convalescence cocooning chez Maman, je parvenais enfin, accrochée à ses bras, à "faire la digue" aller/retour de Saint Lunaire, puis à reprendre le travail en mi-temps thérapeutique. Et je ne me doutais pas alors que de cet AVC, je parlerais encore 10 ans plus tard, et que c'est celui-ci qui commanderait globalement ma vie. Que plus grand chose ne serait plus jamais comme avant.

Certes, je vis toujours certains moments "comme avant", ces moments sympas de la vie, de petites et grandes joies, de partage, de rencontres, de voyages, de découvertes, de surprises et même d'insouciance etc...

Mais dans son intégralité, et ce, malgré les apparences, ma vie n'est plus comme avant et ne le sera plus jamais. Certes, je jouis librement de mes bras, de mes jambes, de la parole. Ma mobilité est donc, toujours en apparence, totale. Mais je subis désormais ce que l'on appelle "les handicaps invisibles"...

La fatigabilité, hors des moments d'excitations est l'un d'eux. Je passe quasiment mes après-midi à dormir. Je peux bien sûr "sauter" une sieste ou deux d'affiler, mais guère plus. Ce qui fait qu'un travail à temps complet est désormais inenvisageable. Maxi 15 heures par semaine, ce qui ne court pas les rues. Cette fatigabilité est souvent "critiquée" ou incomprise par "les autres", tant je fais preuve d'énergie en public.

Les difficultés d'attention et de mémorisation. Cela me frustre moi-même et agace "les autres", qui pensent que je me fous "de tout". Le ralentissement de mon cerveau, voire parfois son incapacité, pour comprendre des schémas, des techniques, des calculs, une certaine logique, bref, ce qui est nouveau et souvent professionnel. Car en plus, dans le professionnel, il y a l'urgence, l'obligation, la rentabilité, le "pas le droit à l'erreur"...

Le manque du mot... Alors que tout le monde me dit que cela arrive à tout le monde... Moi, je ne choisis pas toujours les mots qui sortent de ma bouche. Je peux dire "parasol" au lieu de "balais", "assiette" au lieu de "bol", "pyjama" au lieu de "blouson" et ceci, dans le meilleur des cas. Car le mot que j'utilise le plus depuis 10 ans il me semble est : "truc". Ou "la chose qui sert à". Parfois, je suis dans un moment important et le mot ne vient pas et cela m'énerve encore plus. L'autre jour, une inondation sur mon palier, je suis incapable de dire "aux autres" le mot "robinet". Certains n'imaginent même pas mon problème et d'autres trouvent aussi mes erreurs "amusantes" puisqu'ils oublient ou ignorent mon état général. Quant aux erreurs de prénoms où la difficulté à retenir ceux-ci, Dieu sait quelles foudres elles me valent "des autres", avec des réflexions comme :" pourquoi t'essaies de retenir le prénom de tes collègues puisque tu t'en fiches".

Le manque du mot peut aussi se détecter sur les chroniques de mon blog, mais en moindres proportions. Parce que sur mon ordi, Google est mon ami et que sur Google, on trouve le dictionnaire des synonymes en un clic. 

Le stress, petit ou grand, réel ou d'apparence futile, matériel ou humain, et bien je ne le gère plus du tout, donc il faut que j'organise ma vie de façon à l'éviter au maximum afin de la rendre un minimum vivable tant au quotidien que sur le long terme.

Car, suite à mon AVC, 6 mois plus tard, j'ai déclenché aussi un énorme E.S.P.T (Etat de Stress Post Traumatique), qui s'est éternisé pour finir par être diagnostiqué en bipolarité de type 2, autre handicap fichtrement invisible et pourtant ô combien présent.

Alors, force est de constater, même si c'est très difficile à accepter, avec des moments de révoltes, que depuis 10 ans, ma vie n'est plus comme avant et ne le sera plus jamais. 

Je n'ai jamais été carriériste, privilégiant ma façon de vivre à droite et à gauche, mais tout de même. J'étais une agent de voyages plutôt brillante. J'ai fini au Mc Do pour en démissionner 1 an et demi après, plus pour stress humain qu'autre chose. Et pour me résoudre à une autre tentative. Ne plus travailler et consacrer les heures "où je pourrais travailler" au bénévolat, là où le stress est globalement moindre, même si pas tout à fait absent. Je suis donc maintenant bénévole 2 matinées par semaines à la Banque Alimentaire, un après-midi à la SPA et quasi quotidiennement, auprès de Félin Possible. J'en tiens la page facebook et rends divers services à droite et à gauche. Tout cela, histoire de "mériter ma pitance", puisque je vis désormais des aides et de ma pension d'adulte handicapée, même si, d'apparence, je suis une personne comme les autres.

Mais finies les ambitions tant professionnelles que personnelles. Plus aucune confiance en mes compétences cérébrales, notamment la mémorisation. Et la peur de tout ou presque. De décevoir, de me décevoir moi-même, de ne pas retenir, d'oublier, de gaffer, de ne pas être à la hauteur, d'être fatiguée. Les idées sont là, parfois aussi les envies, mais l'énergie, l'organisation, et la foutue mémoire nécessaires font défaut. Terrifiée par mes défaillances possibles et aussi quotidiennes, de ne pas comprendre assez vite, de ne pas retenir... Du coup, sans doute plein de choses que je parviendrais à faire que je ne tente même pas. Ajoutez à cela l'irrégularité de l'état général d'une bipolaire... Aucun état, donc aucune capacité n'est prévisible sur le moyen ou le long terme. Et même parfois, d'un jour à l'autre, il reste imprévisible.

A l'époque où je vivais au gré de mes envies géographiques (Guadeloupe, Etats-Unis, Londres...), je pensais que j'avais toute la vie pour me créer un bon socle professionnel, une carrière évolutive et parvenir à un statut qui mettrait en valeur mes compétences, mon savoir être, et l'enrichissement de ma vie fantaisiste pour l'époque. Et bien non. Un caillou de quelques millimètres dans mon cerveau m'oblige à renoncer. J'aurais peut-être du y penser avant.

Car maintenant, il y a "un gap" (Céline, sort de ce corps"), entre les rêves ou aspirations professionnels (raisonnable hein, il ne s'agit pas de rêver de devenir astronaute à 45 ans !) et les capacités, l'énergie, la constance. Les idées et envies (passagères, récurrentes, mais toujours hyper enthousiasmantes) ne manquent pas. Mais ne peuvent rester qu'au stade de l'idée, puisque je serais incapables de les mettre en place, pour cause de fatigue et de variation d'humeur. Quel gâchis !

Bref, tout ça pour dire que voilà, ça fait 10 ans que ça dure. Il y a eu des bien plus bas que maintenant, il y a eu aussi des hyper plus haut que ces temps-ci. Et que être moi, avec un cerveau et un corps qui ne suivent pas l'esprit, avec la forme qui s'absente sans prévenir, avec les up et les down, avec le bon, le moyen et le mauvais et bien c'est fatiguant, frustrant, blessant, humiliant aussi parfois, agaçant, attristant. Bref, c'est exténuant.

Ceci n'est pas un billet pour me plaindre. Mais, une fois de plus, pour témoigner, pour vous aider peut-être à comprendre mieux l'un de vos proches qui serait un peu comme moi. Pour que les handicaps invisibles soient reconnus, (et pas que par la médecine et l'administration, et encore, quand elles les reconnaissent), respectés, expliqués au plus grand nombre. Et aussi, acceptés bien sûr, même s'ils ne sont pas palpables.

Pour les victimes d'AVC qui seraient déprimés ou découragés par mon billet, je précise que ceci est MON cas et que chaque cas, chaque guérison (etc) est différente suivant les personnes.

 

Plus d'info sur mon cursus, chemin de croix ou calvaire médical ICI, si vous voulez

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 19 Octobre 2017

J'accuse, je proteste, je râle, je sature, j'étouffe, j'en peux plus, y'en a marre, ASSEZ !

 

Je précise d'abord que ce billet est écrit et réalisé sans effets spéciaux, sans images de synthèse et sans exagération !

Lundi dernier, dans ma boite au lettre, quatre grosses, belles et grandes enveloppes, agrémentées des mots "courrier personnel, ne pas plier".

Ces courriers me proposaient d'aider les animaux de fermes maltraités, de lutter contre le cancer, d'aider les enfants Sioux du Dakota à aller à l'école grâce au pasteur Machin, et de lutter contre le paludisme avec l'institut Pasteur, et la Fondation de Recherche Médicale me relançait vu que je n'avais pas répondu à leur missive de la semaine précédente.

Semaine précédente où j'avais aussi été sollicitée par Action contre la faim, l'Armée du Salut, j'en passe et des meilleures, bref, j'ai réuni tous les logos des organismes caritatifs qui m'ont envahie ces 10 derniers jours. Et ce midi, en rentrant, c'était la Société Saint Vincent de Paul qui espérait mon virement bancaire en échange d'une icone de Sainte Vierge et de l'Enfant Jésus. Trop mignon.

Et encore, je ne vous parle ici que des enveloppes épaisses que je monte chez moi. Je passe sous silence les courriers tout minces, qui vont directement dans la poubelle collective de mon immeuble, celle qui reçoit les prospectus etc...

Les grosses enveloppes ont le droit d'entrer chez moi car elles contiennent des cadeaux exclusifs ! Aussi, je possède assez de cartes postales pour présenter mes voeux et souhaiter un joyeux Noël à mes proches jusqu'à l'an 2025. Bon, j'éviterai d'envoyer les cartes d'Action Contre la faim pour Noël, pour que vous n'ayez pas devant vous le visage d'un pauvre petit gamin africain pendant que vous étouffer sous votre dinde aux marrons, le foie gras et la bûche à la légère crème au beurre. 

J'ai aussi assez de cartes pour vous souhaiter un bon printemps (oh les jolies fleurs), votre anniversaire (oh, ce doit être des reproductions de tableaux d'art très contemporain) ou juste vous faire un petit coucou avec un beau toutou SPA sur la carte !

Avec cela, j'ai bien sûr assez de stylo (chiens d'aveugle, Institut Pasteur et autre) pour vous écrire et recopier manuellement "A la recherche du temps perdu".

Enfin, j'ai assez de petites étiquettes portant mon nom et mon adresse à coller derrière les courriers que j'envoie pour tenir jusqu'à ce que je déménage en maison de retraite.

 

 

Il m'est évidemment arrivé de donner à l'une de ses associations... Et j'imagine qu'il y a, dans ce domaine aussi, échange, vente ou trafic de fichiers de coordonnées.

Je vis avec l'équivalent d'un tout petit SMIC, aussi, mes moyens ne sont pas infinis, même si, mon coeur est grand et souffre des malheurs du monde.

Lorsque je donne, ce sont des petites sommes, que je ne peux pas déduire de mes impôts puisque je n'en paie pas. Néanmoins, malgré la petitesse de la somme que je donne, je reçois ensuite moult courriers, avec un revenu fiscal tout d'abord, un merci ensuite et enfin, d'autres sollicitations.

L'une de ses associations, à qui j'avais fait un don lors d'un tremblement de terre ou un cyclone en Haïti, a même été jusqu'à me téléphoner un soir pour me conseiller de passer au virement mensuel. Le conseil est vite passé à l'insistance, à mon dégoût, et à une baisse certaine de mon degré de politesse.

Je veux donner quand je le peux et quand je le veux et que l'on me fiche la paix. Je défends déjà des causes dans mon quotidien, mais par l'action, puisque mes moyens financiers sont limités. Mais même l'action "coûte" (déplacements etc). Chaque semaine, je vais passer un après-midi à la SPA pour promener des chiens qui passent 23h30 par jour en cage, les bons jours, quand il y a des bénévoles pour les promener. Sinon, c'est cage H24. Cet aller-retour chez moi/SPA me coûte déjà 6.50 d'essence et d'usure de voiture (Dixit Mappy). Malgré cela, presque 2 fois par mois, je reçois une sollicitation postale de la SPA. 

Limite, en rentrant chez moi, je préfère trouver dans ma boite aux lettres la douloureuse taxe d'habitation qu'un courrier de l'UNICEF avec des photos d'enfants en malnutrition dans un camp de réfugier quelque part dans la Corne de l'Afrique. Je sais ce qui ce passe, hélas, dans le monde, je n'ai pas envie qu'on me le rappelle à ce point.

Bien entendu, ce ras le bol de ce harcèlement de ma bonne conscience ne tient même pas compte des dizaines de mails mensuels reçus pour signer des pétitions contre le trafic d'ivoire, contre la présence d'animaux sauvages dans les cirques, contre l'excision, bref, contre tous les vices du monde qui pourtant me brisent le coeur.

Et le pire, quand je trie tous ces courriers de bonnes oeuvres reçus, que j'arrache les feuilles, les RIB à remplir, les blablas qui devraient me tirer les larmes, les enveloppes dotées d'un "T", mais que je garde les cartes et les stylos (N'oubliez pas, "la recherche du temps perdu" ! ), j'ai une image encore plus triste qui envahit mon cerveau, celle-ci : 

 

 

 

Et un jour, il n'y aura plus assez d'arbres et de papier pour que je reçoive une grosse enveloppe avec des jolies cartes comme celle-ci... Alors, je ne pourrais plus vous souhaiter un bon anniversaire, un joyeux Noël, une bonne retraite, ou de joyeuses fêtes de Pâques !

 

 

Bref, quel gâchis !

Et bien évidemment, depuis que j'ai rédigé ce billet, d'autres courriers sont venus compléter ma collection !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 24 Septembre 2017

 

Il pleut dans mon coeur comme il pleut sur mes îles.

Les îles me passionnent et me fascinent. Et certaines d'entre elles sont devenues une extension de moi. Une partie de moi, de mon vécu, de ma vie, de mes souvenirs.

La Caraïbe, je l'ai presque parcourue comme qui dirait "de long en large et en travers" .Une île particulièrement fut ma maison, mon chez moi pendant presque 3 ans : La Guadeloupe.

Deux îles étaient mes petits paradis de vacances, de weekend, de virée à la journée : Saint Barth et Terre de Haut aux Saintes. Ah, les nuits aux Saintes, à l'hôtel, sur un bateau, chez l'habitant, sur la plage (un peu mouillée la nuit sur la plage !)

Barbuda m'était paru comme un lieu de béatitude et presque de robinsonnade. Une partie habitée, l'autre parc naturel, sur la plage, personne d'autre que nous et l'eau, translucide comme je n'en n'avais encore jamais vu.

Antigua et cette drôle de journée passée à "subir" le mélange du flegme britannique et la langueur antillaise de la police suite à un accrochage en voiture (sans gravité)

La Dominique, ma sauvage... Une rando à se perdre sous des trombes d'eaux et la soirée passée à sécher passeports et vêtements avec une amie d'une amie rencontrée quelques jours avant.

Saint Martin, évidemment ! Bon, pas que de bons souvenirs car j'en ai rapporté une dengue phénoménal qui m'a valu une hospitalisation à Pointe à Pitre.

La République Dominicaine, une semaine de vacances à randonner, découvrir et danser le Merengue.

Cuba, rando, l'ombre du Che, Trinidad de Cuba, la Havane et ses mystères, le Havana Club...

Porto Rico et les rues de San Juan. De chaque fenêtre entrouverte s'échappe un air de Salsa, alors qu'il est 23h00 et que je suis perdue car pas pris le bon bus... Mais 5 mots d'espagnol et la gentillesse des Porto Ricains font que j'arriverai à bon port.

Et toutes ces iles que les médias ne  citent pas... Anguilla forcément dévastée puisque juste au-dessus de Saint Martin.

Saba et ses "3000 marches" (je ne sais plus le nombre exacte), un serpent sur le chemin et une plongée sous-marine en priant le dieu de la mer de ne pas me faire croiser de requin !... Ah oui, et Saba, avec sa piste d'atterrissage la plus petite du monde, pas beaucoup plus longue que celle d'un porte-avion

Saint Eustache et son volcan. Encore un serpent pendant la rando ! Je grimpe sur un rocher et hurle de peur, pendant qu'une amie pharmacienne me dit que ce serpent est très intéressant et blablabla.

Saint Kitts et Nevis les fausses jumelles.

Et même Key West, rejointe après cette fabuleuse route des keys,  où plane l'ombre d'Hemingway.

Bref, tous ces lieux qui firent mon bonheur, ma joie, mon ouverture au monde, mon ébahissement devant tant de beauté, de différences, de nature préservée, d'isolement, d'impression de bout du monde, d'une autre époque parfois, de renouvellement, de richesse exacerbée aussi pour certaines... Bref, tous ces lieux sont dévastés. Et moi, je pense très fort à mes amis chers qui vivent en Guadeloupe, à ceux avec qui j'ai partagé de super moments, même si la distance et le temps qui passe ont distendu les liens. Mais aussi à tous ces gens que j'ai croisé, avec qui j'ai échangé des paroles, passé une journée, partager un verre. Ceux qui m'ont accueillie à Saint Barth juste parce que j'étais l'amie d'un ami. A tous ces gens qui ne sont plus qu'un vague souvenir, dont j'ai oublié le nom, même le visage parfois... A tous ces gens qui ne sont même plus dans mes souvenirs mais qui ont fait mon présent à une époque. A tous ces gens qui vivent un enfer depuis Irma, José et Maria.

Oh de bien jolis prénoms, mais si meurtriers au final. Des noms qui disparaîtront à jamais de la liste des patronymes prévue pour les ouragans sur 10 années à venir, liste qui revient au bout de 10 ans, amputée des noms des cyclones dévastateurs et meurtriers. Un jour, il n'y aura peut être plus assez de prénoms disponibles si cela continue ainsi.

Oh oui, je pense à tous ces iliens qui ont pour la plupart tout perdu. 

Ca fait maintenant 4 ans que je ne suis pas retournée en Guadeloupe et j'ignore quand je pourrai y retourner et même si j'y retournerai. Je n'ai plus la même vie, plus les mêmes moyens financiers, plus la même santé et plus le même travail qui avait bien facilité mes multiples retours en Guadeloupe pour de simples vacances.

Mais j'ai de la chance car je suis ici, en Bretagne, loin... Du coup, je n'ai pas vécu ces cyclones meurtriers et si dévastateurs, hormis à travers quelques reportages télé vus confortablement dans mon canapé, bien à l'abri chez moi, mais atterrée. Douloureusement atterrée car ces bouts de terre en pleine mer font partie de ma vie, de mon coeur, de mon âme. J'avais choisi d'y vivre et j'ai choisi d'en rentrer. D'autres y sont nés et n'ont pas d'autres choix que d'y vivre. Vivre dans ces paradis qui quand le ciel l'a décidé, se transforment en enfer.

Et oui, j'ai aussi de la chance car dans les images ancrées dans mes souvenirs, ces îles restent intactes et merveilleuse. Et je me demande combien de temps il faudra pour qu'aux yeux de ces insulaires, natifs ou d'adoption, mes paradis perdus retrouvent à leur yeux la beauté, la splendeur des images de mes souvenirs.

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 11 Juillet 2017

 

Et voilà, j'ai quitté le Mc Do ! Après 15 mois de bons et loyaux services !

Bon, en fait, cela fait un moment que je dois écrire ce billet et que je savoure ma démission et ma liberté retrouvée !

Lettre de démission déposée le 9 juin ! 15 jours de préavis ! Cela tombe bien, le 10 juin, je suis en vacances pour deux semaines, donc même pas besoin de retourner travailler ! Le pied ! C'est donc l'esprit libre que je suis partie randonner à Lanzarote.

C'est sûr, il y a plus d'un an, je me montrais très enthousiaste lorsque j'évoquais mon embauche et mon travail... que je ne trouvais pas désagréable, faute d'être passionnant. Là-dessus, je n'ai pas tellement changé d'avis : oui, pour moi, le contact avec la clientèle se passait très bien et me plaisait, mes rides (uniques dans mon Mc Do), mon efficacité et mon sens inné du service client faisaient que les clients me respectaient et appréciaient tant mon travail que ma façon d'être. 

Certes, au début, je me voyais rester au Mc Do jusqu'à ma retraite, ou en tous cas jusqu'à ce que mon corps l'accepte et me permette de suivre le rythme. Parce que, dans ma façon d'être, dès que j'arrive quelque part, je suis persuadé d'être dans un monde bienveillant, un monde de Bisounours quelque part.

Allez, en vrac, les 10 excellentes raisons qui m'ont poussée à dire STOP !

 

1- Au Mc Do, il est globalement interdit de penser, de proposer, de réfléchir, et surtout de parler. Dire bonjour à une collègue passe encore, mais lui demander des nouvelles de son fils malade, ça, c'est crime de Lèse Majesté ! Même quand vous parlez boulot avec une collègue, une manager qui vous observe au loin vous interpelle pour vous dire : "Géraldine, tu es là pour travailler, pas pour parler". Et pire encore, lorsque vous papotez avec une cliente en lui servant son café et poursuivez 2 mn la conversation, une mini-chef est là pour vous crier : "Géraldine, tu as du travail" ! Et la cliente de lever les yeux au ciel et qui dit "bonjour l'ambiance, bon courage à vous". Bref, la honte, quand la méthode de management militaire dégouline jusque sur les clients. Bref, j'avais souvent l'impression d'être dans un camp de redressement pour délinquants bons à rien. Et évidemment, cela ne convenait pas du tout à mon caractère ouvert et curieux !

2- Une hiérarchie nivelée et si abondante qu'on a l'impression qu'il y a plus de "chefs" qu'il n'y a de troufions. Des formateurs, des assistants de manager, des managers grade 1, grade 2, grade 3, le chef du restaurant, les superviseurs et tout en haut, Dieu, le propriétaire de la franchise. D'ailleurs, sauf s'ils s'adressent à vous, il est interdit de parler à Dieu et à ses anges. En tous cas, il me l'a été interdit, moi qui parlait à Dieu facilement, avec autant de bonhomie que de respect, mais ne le prenant pas pour Dieu himself, même si j'admire l'empire qu'il a bâti. Donc ça non plus, cela ne me convient pas.

3 - Qui dit hiérarchie multiple, dit ordres contradictoires. Et les ordres, ils s'exécutent sans discuter. Tu n'as pas le droit de faire ça. Ah bon ? Pourquoi ? Parce que ! Donc tu finis par exécuter des ordres sans les comprendre vraiment. Quant aux membres de cette hiérarchie, ils développent tous un stress à chaque approche de rush, comme si une guerre nucléaire s'annonçait ou que nous étions au Ritz et nous préparions à accueillir un émir qatari et toute sa suite !

4- Toute initiative est interdite. Même si à un moment du rush tu te retrouves désoeuvrée et que tu prends l'initiative d'encaisser des clients qui attendent, et bien si tu n'es pas postée à la caisse, tu ne peux pas y aller sans aller demander la permission au manager qui peut se trouver à l'autre bout du restaurant.... Ou comment perdre du temps et faire attendre le client... Bref, cette méthode de management qui ne laisse aucune autonomie ne me convenait pas.

5- La communication ? Un mot pas très connu là-bas. Aussi bien pour dire qu'il y a rupture sur un produit, ou sur un nouveau process j'en passe et des meilleurs. J'ai été recrutée l'an dernier par une personne charmante (et je le pense vraiment, pas d'ironie ici) en tant que travailleuse handicapée, puisque suite à mon AVC etc, je dispose d'une RQTH. (Reconnaissance Travailleur Handicapé). Sauf qu'il n'y a eu presque aucune communication sur mon handicape au sein de l'équipe, au point que certains managers l'ignoraient. Et lorsque je me disais fatiguée, j'ai tout de même eu droit à de charmantes réflexions comme "Il ne faut pas se cacher derrière son handicap" !!! Et que régulièrement, je ressentais l'agacement de certaines devant mon incapacité à retenir certaines choses, par manque de pratique le plus souvent.

6- Le turn over est tel que finalement, à quelques exceptions près, on a l'impression de travailler avec des inconnus, surtout qu'avec l'interdiction de parler, les horaires différents et les pauses déjeuner décalées, il est bien difficile de faire réellement connaissance avec ses collègues.

7- J'ai pris 4 kg en un an. Ben oui, qui dit travailler au Mc Do, dit manger au Mc Do. Déjà parce qu'en fin de service, on meurt de faim et qu'en plus, c'est gratuit (avantages en nature). Mais attention, on ne mange pas ce que l'on veut ni en quantité illimité. Un rush travaillé = 10 points et chaque type d'aliment vaut X points en fonction de son coût, de sa taille et de son apport en calories. Et vous ne pouvez prendre 2 produits de même catégorie...A un point que cela en devient ridicule. Remarquant ma prise de poids, sur la fin, j'ai voulu arrêter les frites et compenser par 2 desserts : une compote ou un mini yaourt et un fruit à croquer. Interdit !

8- On dit que le travail sociabilise... C'est peut-être vrai pour les timides qui ne sortent pas de chez eux, les gens qui s'ennuient ou autre, mais pas pour moi. Mon travail au Mc Do m'a partiellement désocialisée. Pour deux raisons : A quelques exceptions près, j'avais plus du double de l'âge de mes collègues, et j'étais même souvent plus âgée que leurs parents. Alors évidemment, nos centres d'intérêts ne se rejoignaient pas vraiment (nos conversations dépassaient rarement le sujet du travail),  ni nos modes de vie et encore moins notre vie sociale. Les jeunes du Mc Do forment en général une bonne bande de potes qui sortent jusqu'à plus d'heure etc... Je n'avais rien à faire là-dedans et ne m'y sentais pas à ma place, malgré mon affection pour nombre d'entre-eux.

L'autre raison, c'est que des suites de mon AVC, je suis très fatigable. Aussi, je travaillais 3h30 au Mc Do (de 10h à 13h30) et ensuite, je rentrais chez moi pour me coucher et dormir souvent pendant 3 heures. Résultat des courses, rien de passionnant fait dans la journée, aucun enrichissement intellectuel ou culturel, j'avais vraiment l'impression de faner, de ne plus être moi. Et puis le prorata d'heures travaillées par rapport aux heures dormies était vraiment trop proche, pas rentable du tout.

9- Depuis mon arrivée au Mc Do en mars 2016, 3 jeunes nanas m'ont prises en grippe. Un moment, j'ai cru être parvenue à obtenir leur sympathie, leur respect et leur confiance. Et en fait, non... Alors, la sensation d'être le bouc émissaire et d'approcher un relatif harcèlement psychologique a grandi. Et bien entendu, comme elles étaient toutes les 3 mes N+ 1/2 ou N+1, et bien je leur devais quoiqu'il en soit le respect malgré mon envie de leur dire leur 4 vérités.

10- Une radinerie honteuse et malvenue... En novembre dernier, comme chaque année, j'ai participé à la collecte de la banque alimentaire. Dans le stock Mc Do, je louchais sur 2 grandes boites de chips Mexicaines qui ne serviraient plus, "La campagne Mexique" étant terminée, et qui finiraient par se périmer. J'ai demandé à mon big chef si je pouvais les emmener pour la Banque Alimentaire. Ok, des chips ne sont pas un aliment essentiel, mais je pensais que pour des gens qui ne mangent pas à leur faim, avoir un petit plus sympa de temps en temps, et bien c'est sympa. Réponse du big chef : Euh non, je ne préfère pas. Si on fait soirée équipier, cela fera des économies. Je parlais à mon chef de gens qui ne mangent pas à leur faim et nous étions dans le temple de la sur-bouffe mondiale. Hum hum. Bref, c'est une mentalité qui ne me plait pas.

Dix bonnes raisons.... Et une onzième, tout à fait personnelle.

Comme je suis reconnue en incapacité partielle suite à mon AVC, je bénéficie d'aides de l'Etat. Je vous passerai les détails, mais globalement, je travaillais au Mc Do uniquement "pour la gloire" ou presque, mon maigre salaire étant défalqué de mes aides. Alors travailler dans conditions, quand on ne retire ni enrichissement personnel ni financier, et bien, je ne vois pas trop l'intérêt. Que je travaille ou pas, la différence en fin de mois se calcule en une centaine d'Euros. Alors, plutôt que de rester enfermée dans une spirale qui de toute façon ne mènera à rien, j'ai dit stop !

 

 

Mais rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de me la couler douce au frais de l'Etat, même si ma santé pourrait me le permettre. J'ai mes jambes, j'ai mes bras, j'ai mon langage, je considère donc que je peux apporter ma pierre à l'édifice, pourvu que je trouve un environnement qui me conviennent, tant psychologiquement que médicalement.... Certes, cela serait très facile si le monde de l'entreprise s'ouvrait un peu. Car le problème en France, c'est que l'on veut bien embaucher un handicapé pour éviter certaines taxes (puisqu'il y a un quota obligatoire sous peine de taxe). Donc on veut bien le handicapé, mais rarement le handicap qui va avec... Et autre difficulté, mon handicap est invisible et difficilement quantifiable.

J'ai pour l'instant deux pistes de travail. L'un qui serait "alimentaire", l'autre qui serait passionnant ! Mais "à suivre", je n'en suis qu'aux premiers contacts, donc je n'en dirais pas plus, ignorant tout de l'issue qui s'annoncera dans les semaines prochaines.

Sinon, pour mériter ma pitance, je songe à ne plus travailler, mais à consacrer les 14 heures/semaines que je passais au MC do au bénévolat.

Le bénévolat me sociabilisera réellement et j'aurais franchement l'impression d'être utile et d'être sans doute plus appréciée à ma juste valeur. Dans le bénévolat, mon caractère et mes divers talents seront certainement plus utilisés à bon escient.

Je songe donc retourner à la SPA promener les pauvres toutous. Ma fatigue du travail m'ayant amenée à cesser cette activité ces derniers mois.

Je songe à modifier mon bénévolat annuel à la Banque Alimentaire en bénévolat hebdomadaire, comme je l'avais prévu juste avant d'être embauchée au Mc Do.

Enfin, je songe à m'investir dans l'accueil des réfugiés en France, sur Rennes évidemment. En me méfiant néanmoins des lourdes conséquences que cela pourrait avoir sur mon équilibre psychologique. Disons que j'étudie sérieusement la question. Donner des cours de français ? Apprendre aux migrants à évoluer dans la ville ? Etc... A voir, mais je sais déjà à quelle association je m'adresserai en septembre. 

Car oui, pour l'instant, mises à part mes 2 pistes de travail, je me pause et me repose. Je prends soin de moi, et surtout, je mange des fruits et des légumes !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 2 Mai 2017

Sur ce blog, je ne parle jamais de politique... Pourquoi, parce que ce n'est pas ce qui me passionne le plus. Les médias s'en chargent largement. Et puis si l'on vote dans un isoloir, ce n'est pas un hasard.... Mais si vous me lisez régulièrement et donc me connaissez un peu, vous savez pour qui je ne voterai pas dimanche prochain. Celui qui recevra mon vote c'est un secret pour personne en fait !

 

 

Sur ce blog, je parle d'Amour, de voyages, de curiosité, de découverte, de littérature, de cinéma. De la culture et des cultures d'ailleurs, d'équité, de justice, d'enrichissement (culturel ou spirituel hein, je ne parle pas de pognon !), de tolérance.

Mais je suis Française. Et heureuse de l'être ! Car oui, j'ai la chance d'être née au bon endroit pour être libre de choisir un parti politique, une religion que je suis libre de pratiquer ou non. J'ai le droit de voter, de conduire, de consulter les articles que je veux sur internet, de faire des études, de lire ce que je veux, de m'habiller court ou long, d'aimer qui je veux, de dire ce que je pense, de critiquer, d'encenser avec des arguments ou même sans argument. Quand malgré mes efforts je galère, je reçois des aides pour me permettre de garder ma dignité et de rebondir. Ma carte d'identité française et mon passeport Européen me laisse libre d'aller où je veux. Un tas de pays me sont ouverts sans demande de visa, sans restrictions en fonction de ma race ou mon pays d'origine.

J'ai donc le droit de dire que je suis heureuse et fière d'être française, mais aussi que parfois j'ai honte en relisant certains pans de notre Histoire où quand je vois comment la haine de l'autre, de l'étranger et des différences se répand comme une traînée de poudre. Avec cet argument puéril, enfantin : C'est la faute de l'autre.

Normalement, on est responsable de ce que l'on est, même si l'on subit des perturbations venant de l'extérieur, des autres, ou même des proches. Lorsque l'on fait une thérapie, c'est pour trouver la raison d'un mal-être et passer du : c'est la faute des autres à c'est moi qui ne sait pas faire avec ce que les autres m'apportent de bon comme de mauvais. Ah, mais sans culpabiliser, juste pour grandir.  C'est accepter les autres pour s'accepter soi-même, tel que l'on est. La France devrait faire sa thérapie intérieure, mais ne pas rejeter l'extérieur.

Même dans l'Histoire récente, les pays qui se sont fermés se sont transformés en dictature : Iran, Corée du Nord, Birmanie, Cuba, Yémen etc...

Bon, bref, assez parler.... Je voulais partager ici ce texte de Luc Besson, homme de cinéma dont j'adore l'oeuvre ! Il nous parle de la Grande Illusion.

 

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LA GRANDE ILLUSION

Mes chers compatriotes, mes amis, mes frères.

Je m’appelle Luc B, j’ai 57 ans, je suis français, marié et père de cinq beaux enfants.
Je n’appartiens à aucune communauté, aucun parti, aucun syndicat.
Je ne bois pas, je ne fume pas et je ne me suis jamais drogué.
Par contre je travaille, et ce, depuis l’âge de 17 ans.
Je travaille pour ma société, pour ma famille et pour mon pays. 
Je suis, somme toute, un citoyen comme les autres. 
J’ai le sentiment de faire partie du peuple de France et je suis fier de l’être.
Je prends la parole aujourd’hui parce que je me dois de dénoncer la belle arnaque dans laquelle nous nous apprêtons à tomber.

L’Arnaqué

Les arnaqués c’est nous. 
Foule sentimentale, en mal d’idéal, baladée par les discours, épuisée d’avoir cru, écœurée par les promesses non tenues.
Affaiblis, désabusés, nous sommes une proie facile, comme un animal blessé, abandonné au milieu de la forêt.
Aveuglés par nos larmes, nous sommes la cible parfaite des vendeurs de fleurs à l’entrée des églises et des vendeurs de mouchoirs à la sortie des cimetières.
Notre mal-être nous expose, nous rend vulnérable. Nous sommes prêts à entendre n’importe quoi du moment que ça soulage. C’est le moment idéal pour nous abuser et c’est le créneau choisi par les escrocs pour entrer en piste.

L’arnaqueur

Ils sont deux et travaillent en tenaille : la famille LE PEN et le Front National.

Rappelons brièvement ce qu’est la famille LE PEN.
Le père tout d’abord, pour qui la shoah est un détail, le racisme une douce mélodie et l’étranger un nuisible. Il se réclame de race blanche et supérieure, mais plus il parle, plus je rêve d’être noir. 
Il y a une quarantaine d’années, il a monté une petite boutique où tous les articles sur le fascisme, le racisme ou la xénophobie sont en vente libre. 
Il a aussi une maison de disques qui, il n’y a pas si longtemps, éditait encore les droits musicaux de chants nazis. 
La boutique est aussi connue pour ses excès verbaux et physiques et ses dérapages fréquents. Mais les français ont parfois la mémoire courte. Qui se souvient des ratonnades des années 80 ? Qui se souvient de ce jeune arabe jeté dans la seine et qui a succombé à ses blessures ? N’oubliez jamais sinon, un jour, c’est vous qu’on oubliera.

Fatigué par tant d’activités, le père a passé les clés de la boutique à sa fille « Marine », qui aujourd’hui se réclame « la candidate du peuple » « La candidate antisystème »
La bonne blague ! Marine est une héritière, élevée à Saint-Cloud, dans l’aisance et le luxe. 
Elle n’a jamais vraiment travaillé de sa vie, ni en entreprise, ni en usine et encore moins à la ferme. Elle n’a jamais participé à l’essor de la France et n’a jamais créé d’emplois (à part des fictifs apparemment).
Elle est en réalité la parfaite représentante du système qu’elle dénonce. 
Elle vit des allocations de Bruxelles, et se sert de toutes les lois du système pour lui permettre d’améliorer son quotidien. 
Comment peut-on se réclamer « candidate du peuple » quand on n’a jamais travaillé avec lui ni pour lui ? Et comment peut-on se déclarer « antisystème » quand on l’utilise à fond depuis des décennies ?

Le FN maintenant : une Jolie P.M.E qui regroupe, dans ses instances, l’élite du fascisme à la française. 
J’ai lu les 144 points de leur programme pour la présidentielle. Trois ou quatre points sont intéressants, une cinquantaine sont inapplicables, le reste n’est que du racolage électoral. On vous dit tout ce que vous voulez entendre, du moment que vous votez pour eux.
Le Front National nous propose de fermer les frontières et chasser les étrangers, c’est-à-dire vivre petitement, entre nous. De se reproduire en famille en quelque sorte. 
À quelle période de l’histoire et dans quel pays, le repli sur soi-même a-t-il marché ? Jamais. La fermeture entraîne l’isolement. L’isolement amène le totalitarisme. Le totalitarisme mène au fascisme. Le fascisme à la guerre.
Cinq mille ans d’histoire sont là pour le prouver et ce n’est pas la petite héritière de Saint-Cloud qui va changer l’histoire.

L’arnaque

Comme nous avons affaire à des professionnels, l’arnaque est double.
Régulièrement il y a en France, des élections. Comme les frais de campagne sont remboursés par « le système », il y a du fric à se faire. Le FN présente alors une multitude de candidats inexpérimentés, qui n’ont évidemment aucune chance de gagner, mais qu’importe, la marque FN est suffisamment forte pour passer la barre des 5% et se faire rembourser par « le système ».
On charge alors les frais de campagne et on se fait grassement rembourser. C’est comme ça que le Front National empoche plusieurs millions d’euros à chaque élection.
(voir reportage sur France 2, très bien fait sur ce sujet).
En complément des recettes, le Front National fait payer ses cadres par Bruxelles (le système), histoire de gagner davantage.
Mais pour que ça marche, il faut passer la barre des 5%. Il faut donc que la marque soit forte.
Alors on travaille l’image de la marque, comme n’importe quelle société du système qu’elle dénonce. On fait de la pub et de la com. On refait la vitrine de la boutique pour mieux attirer le client.
On balance des images au ralenti du capitaine Le Pen, cheveux au vent à la barre de son voilier. On gomme le nom « FN » qu’on remplace par « Bleu Marine ». On choisit une fleur en guise de logo. On coupe les cheveux, blanchit les dents et on lui met un nouveau petit tailleur. Puis, chaque jour, on balance des petites phrases choc, bien étudiées ,que les cadres du partie répètent en boucle sur toutes les ondes, pour être sur que le client a bien entendu.
Vous la sentez monter l’arnaque ? La super promotion – À prix cassé - Sortie d’usine ? La grosse opération de dédiabolisation pour paraître acceptable ? mais, par définition, le diable est le diable et quand il prétend changer c’est pour mieux nous abuser.
Ensuite, on chasse le père, trop segmentant, même si on lui prend quand même au passage ses six millions d’euros pour faire la campagne. Attendons encore cinq minutes et elle nous fera croire qu’elle n’est plus au Front National. 
Et puis, pour finir, le relooking bien marqueté de la candidate, on sort quelques bons slogans comme : « La France apaisée » non, mais sérieusement ? De qui se moque-t-on ? J’ai l’impression d’entendre Volkswagen qui nous vend de l’écologie alors que leurs voitures sont cinq fois plus polluantes que la norme. Apaisée ? En divisant les français ? En dénonçant leurs différences ? La diversité est une chance, une force, un espoir. Pas un fléau. 
« C’est la faute aux étrangers » scandent les dirigeants du FN. Comme c’est facile de rejeter la faute sur les « autres » : pour ma part, je voudrais remercier, les maghrébins, les espagnols, les portugais, les sénégalais et tous ces étrangers qui ont défendu notre pays puis construit nos routes, nos ponts, nos hôpitaux…
Merci à tous ces amis étrangers qui ont libéré et embelli notre pays.
Merci aussi à tous les pays qui accueillent nos deux millions et demi de français vivant à l’étranger et qui jamais ne les montrent du doigt. 
Mais ne nous y trompons pas, tous ces slogans faciles n’ont pour but que d’attirer nos votes, car la seule chose qui intéresse la famille LE PEN et sa petite bande d’extrémistes, c’est "le blé, la fraîche, les thunes, le flouze, le grisbi,’’ comme on disait chez Audiard. 
C’est mon métier de fabriquer des rêves et de les proposer aux gens, mais personne n’est dupe : on raconte des histoires, pour rire ou pour pleurer, et même si on y met de la vérité, du sérieux et de l’amour, on ne prétend jamais que c’est la vraie vie.
Je crois savoir ce qu’est un scénario, je pense pouvoir juger un acteur. 
Le film que nous propose Madame LE PEN est juste mauvais. Le scénario ne tient pas la route et son actrice principale (ainsi que les rôles secondaires) jouent faux. 
Quand Madame LE PEN est sur un marché, son regard cherche la caméra, puis prend le bon angle et délivre un sourire médiatique. 
Le pire c’est son regard, il est ailleurs. Elle n’en a rien à cirer du problème du boucher ou du paysan. Elle ne l’écoute pas. C’est une actrice qui joue seule, sans son partenaire. L’art de l’actrice, c’est de couler sa vérité dans une situation imaginaire. Madame LE PEN joue à l’envers : elle est dans une vraie situation et ne délivre aucune vérité. Son regard est vide d’amour, de compassion, d’émotion. Elle joue mal, tout simplement.
Le spectateur ne l’intéresse pas, il n’y a que son nom en haut de l’affiche qui la motive.
Voilà l’arnaque que je me devais de dénoncer.
Il n’y a pas de verité dans sa démarche, juste l’envie de faire les poches à un mourant.
Nous sommes tous meurtris par les trois millions de chômeurs et les neuf millions de pauvres qui vivent en France.
J’ai mal pour nos paysans, nos artisans, nos ouvriers.
Ce sont nos compatriotes, nos frères et nos sœurs.
Madame LE PEN ne les sauvera pas, bien au contraire. Son programme ne fera qu’augmenter ces chiffres et notre détresse.
Les seuls qui pourraient vraiment faire quelque chose, c’est nous, car nous sommes le peuple français, digne et solidaire, et que c’est notre devoir de citoyen. Nous l’avons inscrit dans notre constitution. 
« Fraternité » n’est pas un slogan mais une composante de notre ADN.
Occupons-nous de notre pays, ouvrons-nous, dépassons-nous et montrons aux charlatans qu’ils n’ont pas leurs places parmi nous.
Montrons au reste du monde ce que cela veut vraiment dire d’être français : un peuple ouvert, courageux et fraternel, qui n’a pas besoin d’une idéologie à deux balles pour s’en sortir.
Nous sommes un grand peuple et nous grandirons davantage en nous donnant la main.
Le monde nous regarde. L’histoire nous attend.
Aux urnes, citoyens.

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 30 Avril 2017

 

Depuis toujours, me faire manger des fruits et légumes par plaisir relève de l'exploit ou de l'acharnement, ou de la ruse, ou du chantage.

Quand j'étais petite enfant, ma mère me faisait donc un gentil chantage... avec un jeu de récompense type système scolaire... Si je mangeais bien, j'aurais un bon point. Au bout de 10, ce serait une image, puis au bout de 10 encore, ce serait une pochette de crayons de couleurs ou autre.

Je me souviens aussi d'autres chantages, moins rentables pour moi, voire plus menaçants... Si tu n'as pas fini dans 5 mn, je t'en remets le double ! Ou encore, tu n'iras pas voir Cosette à la télé tant que tu n'auras pas fini. Souvent, je devenais la pauvre Cosette seule dans la cuisine, devant un aliment qui me répugnait, alors que ma soeur regardait Cosette sur FR3 à 19h55 !

Bon, après, j'ai tout de même grandi un peu hein ! Et l'on m'a épargné aussi certain cauchemar légumineux. 

Et puis je suis devenue "adulte", j'ai voyagé de par le monde, suis devenue indépendante. Et indépendance = manger ce que l'on veut, donc ce que l'on aime.

Vivant seule, la motivation de cuisiner n'est pas innée ni nécessaire... Si je pouvais me nourrir de "pâtes, beurre, jambon, gruyère", je me régalerais à chaque repas. Et ma saveur préférée, mon régal absolu, mon orgasme culinaire reste tout de même la tartine archi beurrée avec du Benco dessus.

Aussi, j'aime la "mal-bouffe" et préfère manger 10 pizzas que de me rendre dans un resto gastronomique. Et même si j'ai été comme on dit "bien élevée", il y a certains fruits ou légumes pour lesquelles je suis incapable de me comporter en "bien élevée". Aussi, c'est souvent avec une certaine appréhension que je me rends à une invitation à dîner...

Il faut voir les haut-le-coeur que me provoque un simple haricot vert et les grimaces inévitables lorsque je mange certains fruits acides. Bref, je ne supporte ni l'acidité, ni l'amertume et certaines textures me sont juste impossibles à avaler. Imaginez, si je veux manger du raisin, il me faut peler chaque grain de raisin et l'épépiner !

Alors, depuis la nuit des temps, je me contente de pommes (pelées), de bananes, de melon, de tomates (pelée), de concombre, de carottes et de courgettes (mixées en soupe). C'est à peu près tout.

Si l'on ajoute le fait que depuis un an je travaille au Mc Do et y déjeune donc 4 fois par semaine, on peut dire que mes apports alimentaires ne sont vraiment ni terribles, ni bons pour la santé, ni suffisants...

Mais, mais...

 

Depuis 2 semaines, dans mon frigo, mes bacs à fruits et légumes débordent et s'avèrent presque trop petits. Plus de produits dérivés du chocolat de toutes sortes, ou en tout cas, de façon raisonnable, juste du chocolat.

Mercredi, je suis allée faire des courses uniquement parce que j'étais à court de fruits !

 

Dimanche dernier, à 14h00, j'en étais déjà à 7 fruits et légumes différents dans ma journée !

 

Et le tout, en y prenant un plaisir immense, et même en me régalant !

 

A moi l'ananas, les fraises, les kiwis, les poires, les pamplemousses, les citrons, les bananes, le choux fleur, les radis, le maïs, les pommes ! Et j'attends avec impatience la saison du raisin, des pêches, des abricots, des nectarines etc !

 

Mais pourquoi/comment un tel revirement me demanderez-vous ?

Eh bien suite à une visite médicale du travail et un arrêt pour épuisement, j'ai eu comme une certaine prise de conscience, peut-être aussi grâce au temps de "pause" qui m'était accordé.

Et puis mon 45ème anniversaire datait de quelques jours et mes frères et soeurs m'avaient offert un chèque pour m'offrir ce qui me plairait....

Et bien voilà, depuis 10 jours, mon meilleur ami s'appelle Nono, le petit robot, Nono Philips !

Et je suis heureuse de vous le présenter ! Voici mon super Blender !

 

A moi les bonnes soupes faites maison (mais rapidement), avec un délicieux aspect velouté !

A moi les smoothies où je fais des mélanges de fruits divers et variés, où le sucre contenu naturellement dans l'un camoufle l'acidité de l'autre !

Adieu les textures qui me révulsent ! Je mixe, je mélange, je fais moi-même, je me régale ! Certes, cela reste un moyen assez puéril de se nourrir (le côté purée/compote/mixé), mais qu'importe les moyens, ce sont les résultats qui comptent !

Et puis, dans cette nouvelle alimentation, je réponds à des idées qui font de plus en plus leur chemin en moi. Je mange plus sain, j'évite ainsi les sucres ajoutés, les conservateurs, les exhausteurs de goût et tous les produits chimiques dont on découvre de plus en plus qu'ils composent en partie les produits alimentaires transformés que l'on nous vend.

Et, aussi, à mon petit niveau, je limite ma production de déchets types plastiques emballages etc. 

 

Allez, vive les fruits et légumes, vive les smoothies et santé !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 3 Avril 2017

45 ans... j'ai 45 ans depuis un peu plus d'une semaine.

Et oui, pas eu le temps de célébrer celui-ci sur mon blog pour cause, entre-autre d'absence !

Si l'on se fie à cette image, j'en suis au 5ème stade de ma vie sur 7 !

Mais si l'on fait confiance à la science et à la bonne étoile, possible que je n'en sois qu'à la moitié de ma vie !

 

L'autre jour, une amie, lors d'un séminaire de travail, a dû répondre à la question suivante : quelle est la plus grande fierté de votre vie, votre plus grande réussite ?

Tout le groupe a répondu "mes enfants", sauf mon amie qui n'en n'a pas et de ce fait, n'a pas su quoi répondre. Nous en avons donc discuté ensemble et je me suis dit que mes 45 ans étaient aussi l'occasion de faire un bilan de mes fiertés/réussites personnelles ! Et puis, c'est bien de faire un bilan de temps en temps. Ca me fera un pense-bête perso et on verra s'il est toujours d'actualité dans 10 ou 20 ans !

 

Résultat de recherche d'images pour "fierté"

Au début de l'histoire, je ressemblais à ça : 

Un peu plus tard, à cela :

Allez, c'est partie pour mes réussites !

1/ Même si une maladie m'a fait redoubler ma terminale, j'ai eu mon bac, mon BTS tourisme et mon permis de conduire du premier coup !

2/ J'ai écrit un roman, parfaitement construit, avec un début et une fin et au milieu, environ 300 pages. Je l'ai écrit et réécrit plusieurs fois, j'ai tenté de le faire publier lorsqu'il était impubliable... Et alors qu'il pourrait être publiable, je n'essaie plus de le faire publier, car finalement, je m'en fiche ! Mon roman s'intitule "L'heure fixe"

3/ J'ai vécu six mois aux Etats-Unis, même si l'environnement n'était pas toujours facile. Et c'est à 21 ans que j'ai traversé seule, en bus, les USA du Sud au Nord.

4/ Je pense avoir soutenu de mon mieux ma famille et ma mère lors de la maladie puis le décès de mon père.

5/ J'ai vécu 8 mois à Londres, y est effectué 3 boulots différents et me suis éclatée avec de potes et des potesses on ne peut plus cosmopolites ! Quelle expérience !

6/J'ai toujours réussi un trouver du travail là où je voulais vivre. Ce n'est jamais le travail qui m'a fait bouger. 

7/ J'ai travaillé au Festival de Cannes en 1997. Ce qui m'a permis de monter les marches du palais lors de la soirée anniversaire du cinquantième festival de Cannes... après Depardieu et devant Angelica Huston. Autour de moi, que du Chanel et du Dior, alors que j'arborais fièrement du Camaïeu !

8/ Quand le travail se terminait mal, je me suis toujours relevée (même si cela fut assez long la dernière fois pour cause d'handicap)

9/ J'ai vécu une fois 2 ans et autre fois 8 mois en Guadeloupe. J'y ai rencontré des gens supers avec qui j'ai mené une vie vraiment pas ordinaire mais extraordinaires, aidée par l'ambiance et le climat tropical !

10/ Après avoir touché un peu à tout niveau boulot, j'ai réussi à travailler 8 ans pour Nouvelles Frontières, ce qui était l'un de mes objectifs d'étudiante !

11/ Je suis parvenue au camp de base de l'Annapurna au Népal, à 4300 mères !

12/ Je me suis relevée de ma phlébite, de ma névrite vestibulaire et de mon AVC, même si de l'AVC, je ne me relèverai jamais complètement.

13/ J'ai ouvert mon blog il y a bientôt 9 ans et celui-ci est toujours en vie !

14/ J'ai interviewé des stars de la littérature, et notamment, Amélie Nothomb. Je ne le fais plus, car cela ne m'amuse plus.

15/ Je fais de belles photos !

16/ J'ai adopté 3 chats d'amour, dont je pense bien m'occuper et que j'espère heureux !

17/ L'été dernier, j'ai orchestré le sauvetage de 3 chatons et j'ai géré cela comme une chef ! j'ai donc sauvé "seule" 3 vies, plus toutes celles sauvées grâce à mon engagement dans les associations animales. Ca, c'est vraiment ma grande fierté de ces derniers temps !

 

Globalement, je ne regrette pas ce que j'ai fait, mais je regrette beaucoup ce que je n'ai pas fait et que la vie ne me permettra plus de faire.

Je pense être une bonne personne dans l'absolu, une bonne personne curieuse et imparfaite. Je m'efforce d'être la plus ouverte et tolérante possible, et j'espère faire le moins de mal possible autour de moi. Je pense être toujours restée fidèle à mes idéaux et mes valeurs, je n'ai jamais vendu mon âme au diable.

Je fais avec ce que je suis et ce que la vie m'a imposé, car oui, il y a des épreuves que l'on ne choisi pas. J'aimerai être plus intelligente, plus brillante et posséder une culture plus large et plus maîtrisée, pour pouvoir parler comme ces auteurs que j'admire et qui semblent tout retenir (des passages entiers de roman, des citations, des dates etc). J'aimerai que ma culture soit plus diversifiée et maîtriser mon rythme cardiaque lorsque je m'exprime, pour avoir l'assise et les arguments nécessaires pour fermer le clapé des gens qui semblent si sûr d'eux et de leurs arguments, sans jamais se poser de question !

Mais j'aimerais vivre dans un autre monde, un monde où il y aurait moins de haine, d'injustices, d'horreurs, de guerres, de bêtises humaines... tant dans les "petites gens" que dans ces "grands" qui nous gouvernent, ou veulent nous gouverner. Un monde où tout serait plus simple.

Je pense que le plus gros échec de ma vie est bien sur ma vie sentimentale que je n'ai pas construite. Parce que je n'ai pas rencontré la bonne personne, ben oui, comme beaucoup, j'ai été un aimant à connards ! Les hommes que je croise dans ma vie me paraissent bien souvent d'une fadeur soporifique ! Et puis maintenant, il est trop tard, et je n'ai plus envie d'autant plus que mes pathologies rendraient cela difficile et quasi impossible à vivre. Et, surtout, je pense que par dessus tout, je tiens à ma SACRO SAINTE LIBERTE ! Oui, je suis une solitaire sociable.

J'ai donc mené une vie peu ordinaire, mais pas non plus exceptionnelle. Disons que je ne me serais pas vu vivre un autre style de vie, même si, parfois, on en paie les pots cassés : toujours reprendre au niveau débutant dans le boulot, laisser des amis au loin et parfois les "perdre" à cause de la distance, même si l'attachement reste bien vivace.

Il y a 25 ans, mon objectif était d'avoir fait le tour du monde avant de mourir. J'ai bien avancé dans ce projet, même si celui-ci, pour des raisons économiques, est bien ralenti. Souvent, des gens me disaient : "Comme tu as de la chance de faire tous ces voyages". Ce n'est pas de la chance, c'est un choix. Je me suis privée de bien d'autres choses pour économiser et partir. J'ai toujours préféré une vie simple au quotidien pour aller au derrière l'horizon à chaque vacances. Je ne me suis jamais contentée de mon horizon, j'ai toujours eu la curiosité d'aller voir comment vivaient les autres, au bout du monde... je précise que le bout du monde peut-être aussi assez près de chez soi. On va dire donc... Dans d'autres mondes, qui au final, par leurs diversités, n'en forment qu'un.

 

Mais où suis-je donc allée ? Quelles sont les pays que j'ai visités ?

Commençons par l'Europe : La France (je connais assez bien mon pays !), la Belgique, les Pays Bas, l'Angleterre, l'Irlande, l'Italie, le Portugal, l'Espagne, la Suisse, la République Tchèque, la Grèce, la, Crète, les Baléares.

Sur le continent africain : Tunisie, Maroc, Algérie, Egypte, Sénégal, Madagascar, Ile Maurice, la Réunion, les Seychelles.

Sur le continent asiatique : Turquie, Sri Lanka, Népal, Singapour, Thaïlande, Cambodge.

Au Moyen Orient : Jordanie, Syrie, Qatar

Sur le continent américain : Floride, Louisiane, Texas, Philadelphie et New York, Mexique, Canada

Dans l'arc antillais : Cuba, République Dominicaine, Porto Rico, Antigua et Barbuda, St Kitt's et Nevis, Anguilla, Saba, St Barth, St Martin, Guadeloupe, Martinique, Dominique et un peu des Grenadines.

Maintenant, me reste à organiser ma vie des 20 prochaines années, à voir ce que je peux en faire avec ce que je suis. Dans 20 ans, j'aurais 65 ans et alors je serai en retraite, et là, je sais déjà bien comment j'occuperai mon temps toujours libre ! J'ai hâte quelque part !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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