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Publié le 17 Octobre 2022

Bonjour !

Aujourd'hui, je vous présente un oiseau que l'on observe presque qu'en bord de mer et d'océan, comme son nom l'indique : le Pipit Maritime.

Oh ce n'est pas l'oiseau le plus spectaculaire, mais le voir surgir des rochers occupés uniquement pas de "gros" goéland, c'est toujours sympa !

 

En France, il existe 7 espèces de Pipit, que l'on peut observer plus ou moins couramment en fonction de sa région d'habitation. Par chez moi (Bretagne), ce sont les Pipits Farlouse et les Pipits maritime que j'observe assez facilement. Je ne vais pas décrire ici les critères (oh combien souvent prise de tête) pour les distinguer les uns des autres... Sachant que je n'en maitrise qu'un seul : la couleur des pattes ! Le Pipit maritime a des pattes sombres (rouge-brun), quand celles du Pipit farlouse sont couleur chair, et claires ! Le bec du Pipit maritime est assez long et sombre.

Son plumage est très mimétique avec le goémon, ce qui lui permet d'être discret !

 

 

 

 

En fonction de son lieu de vie, le Pipit maritime peut être sédentaire ou migrateur.

Il s'observe en effet depuis les côtes d'Afrique du Nord, jusqu'à l'extrême nord de la Scandinavie et Est de la Russie. La partie septentrionale de cette répartition n'accueille que des nicheurs. A partir de l'Aquitaine et plus au Sud, le Pipit Maritime ne sera présent qu'en période d'hivernage. En Normandie, Bretagne et en Vendée, il est présent toute l'année. En hiver, il est parfois présent près des lacs d'eau douce à l'intérieur des terres. Il vit aussi sur les îles

Je n'en n'ai pas de photo, mais l'un des particularité du Pipit Maritime (comme du farlouse), est le vol nuptial. Il monte, monte, monte dans le ciel (jusqu'à 30 mètres )et soudain, se laisse choir comme un parachute et pousse alors son cri qui ressemble à un "psiit".

Le Pipit maritime est le plus souvent solitaire et territorial, sauf en période nuptiale, ou il évolue en couple à la recherche de nourriture. Il est souvent résident de son habitat, dont il ne s'éloigne que très peu.

 

Il n'y a pas de dimorphisme sexuel, ce qui signifie que mâles et femelles sont identiques.

Le Pipit maritime se nourrit d'insectes, de petits crustacés et de mollusques. Il vit exclusivement sur le littoral, sur les rochers et sur les laisses de varech des plages. Mais on peut aussi l'apercevoir dans la vase, l'herbe rase, ou les flaques des ports.

En hiver, il peut consommer jusqu'à 15 000 petits mollusques et larves par jour !

 

Il construit son nid au sol dans les cailloux ou dans la végétation côtière, dans les creux de rochers, ou encore, sous une touffe d'herbe d'une prairie côtière. D'où l'importance, dans ces zones et en période de nidification, de rester sur les sentiers balisés.  Son nid est fait de divers végétaux (herbes, algues...)

 

La ponte est généralement de 4 à 5 oeufs et la couvaison dure deux semaines. Les jeunes s'envolent 2 semaines plus tard.

Ce passereau qu'est le Pipit maritime pèse entre 21 et 30 gr. Son envergure va de 23 à 28 cm, et sa longueur est de 17 cm.

 

 

 

 

 

 

 

Et pour finir, photos d'un juvénile : on voit que c'est un juvénile notamment grâce aux commissures de son bec qui sont encore jaunes.

Les photos sont miennes et son interdites de reproduction ou d'usage sans mon accord. Elles ont toutes été prises en Ille et Vilaine et en Côtes d'Armor.

Les textes sont inspirés de mes observations, de mon guide ornitho Belin, des sites oiseaux.net et oiseaux-birds.com

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

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Publié le 1 Septembre 2022

Bonjour !

Aujourd'hui, je vous présente un oiseau que j'affectionne : le Tournepierre à collier ! Il fait partie de la famille des limicoles, c'est à dire littéralement "oiseaux de rivages". Donc inutile de le chercher au fond des bois ou en plein désert ! Cet année, j'ai eu la chance de l'observer dans ses deux plumages (le nuptial, bien coloré, en début août et l'internuptial à d'autres moments de l'années)

C'est une espèce protégée, dont la longévité peut atteindre 20 ans,  dont le poids varie entre 80 et 110 gr, l'envergure entre 50 et 57 cm et la longueur entre 21 et 25 cm. Tout ça n'est pas bien grand ni gros... Aussi quand il est immobile sur des rochers par exemple, il peut passer inaperçu à l'oeil non averti !

 

Le Tournepierre à collier est un grand migrateur ! Sa migration peut le porter jusqu'en Afrique Tropicale. La population de tournepierres hivernant en France est estimée à 6 000 oiseaux, la plupart résidant en Bretagne. On le trouvera donc sur le littoral Atlantique et la Manche, près des plages caillouteuses et abondantes en algues. Mais aussi au bord des lacs et rivières d'eau douce.

 

 

Peu craintif, il s'observe assez facilement sur les plages, fouillant les algues  et retournant pierres et débris échoués à la recherche de nourriture (d'où son nom de Tournepierre). Il se nourrit de mollusques, de crustacés, de vers, d'insectes et de larves.

Les premières photos le montraient en plumage nuptial (vers le fin de ce plumage, photos de début août), les prochaines  (prise en automne et en hiver) le montrent en plumage internuptial !

C'est un oiseau très sociable, qui s'observe souvent en colonies en dehors des périodes de reproduction, qui ne se déroule pas chez nous en France ! Il est présent dans presque la totalité des pays du monde (même s'il n'y est parfois que de passage... migratoire !) On peut le voir en compagnie d'autres espèces, comme le Bécasseau variable ou le bécasseau Sanderling.

 

Les photos sont miennes et ne peuvent être utilisées ou reproduites sans mon autorisation. Elles ont été prises sur les communes de Lancieux, Cancale, Saint Malo, Saint Cast du Guildo et sur le Sillon de Talbert.

Les textes sont un peu de moi, mais surtout inspirés de mon guide ornitho Belin et du site oiseaux.net 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 29 Avril 2022

Bonjour,

Aujourd'hui, je vous présente un échassier limicole que j'observe assez souvent par chez moi (Bretagne) : Le Courlis cendré !

Le Courlis cendré est reconnaissable de loin grâce à son long bec arqué vers le bas... Mais attention à ne pas le confondre avec son cousin, le Courlis corlieu :)

 

Sur le littoral Nord Ouest, le Courlis cendré est sédentaire et se voit donc toute l'année.

Dans d'autres régions de France, il peut être  nicheur migrateur ou hivernant, et n'apparaît donc qu'à certaines saisons précises.

On peut le rencontrer  dans divers milieux : prairies, landes, tourbières, côtes, estuaires vaseux, marais et cultures. 

En migration, il se déplace en bandes. Sur les sites de reproduction, on peut entendre son chant fluté , qu'il émet en vol en parcourant son territoire. En dehors de la période de reproduction, c'est un oiseau grégaire.

 

 

 

C'est en oiseau dont l'envergure va de 80 cm à 1 mètre, pour un poids entre 0.5 et 1.4 kg et une longueur entre 50 et 60 cm. Rien que son bec mesure entre 10 et 15 cm. Celui de la femelle est le plus grand. C'est le seul dimorphisme sexuel qui peut permettre de différencier le mâle et la femelle sur le terrain... Encore faut il avoir les deux individus en face de soi et être assez près pour distinguer cette différence, ce qui n'est pas évident ! L'oiseau a l'envol facile !!! Il est farouche et craint l'Homme, l'approcher est donc très difficile.

 

 

Les courlis ont l'habitude de se rassembler pour la nuit en dortoirs populeux. Ce sont des endroits proches des zones d'alimentation mais hors d'eau. Ce peut être des hauts de plage, des îlots émergés, des éminences au milieu des inondations, etc., mais ce peut être également des endroits tout à fait artificiels comme des digues ou des barrages, des marais salants, des bassins industriels, etc.

Le régime alimentaire des Courlis cendrés est assez varié : petits crustacés, insectes, mollusques et vers, parfois des graines. Personnellement, comme je l'observe toujours au bord de l'eau (Rives de Rance, estuaire du Frémur) je le vois souvent le bec "dans l'eau" à fouiller fond marin et sonder la vase. Pour cela, son bec est muni de cellules sensorielles.

La reproduction commence en avril. Le nid se fera au sol, dans une dépression garnie de végétation, et à l'abri des inondations.  La femelle pondra jusqu'à 5 oeufs qu'elle couvera pendant un mois, et sera parfois relayée par le mâle. Les poussins se nourrissent seuls au bout de quelques jours mais ne quitteront le nid qu'au bout d'au moins un mois. 

Dans les pays nordiques, leur élevage revient davantage au mâle, ce qui permet à la femelle de quitter les lieux plus tôt afin de se refaire une santé. En France, la femelle prend en charge la quasi-totalité de la couvaison et ne quitte généralement pas ses petits avant qu'ils ne soient presque volants. Le mâle est quant à lui principalement chargé de leur protection pendant toute cette période.

Je n'ai pas encore eu le plaisir d'observer de poussins...

Le courlis cendré est depuis peu rentré dans la catégorie des espèces vulnérables (perte d'habitat, modernisation de l'agriculture etc)

Le Courlis cendré est répandue dans toute l'Europe, l'Asie, l'Australie et l'Afrique.

Les textes de ce billet sont inspirés - voire copiés/collés du site oiseaux.net et de mon guide ornitho Belin.

Les photos sont miennes et restent ma propriété intellectuelle. Toute reproduction ou partage sans mon accord interdits.

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 28 Février 2022

Cette semaine, c'est un oiseau que je vois assez souvent sur la côte que je vous présente : l'Huitrier pie, ce bel élégant toujours vêtu de noir et de blanc, comme un costar !

Robuste et trapu, c'est un oiseau uniquement de rivage marin, donc inutile de le chercher à l'intérieur des terres. Mâles et femelles sont strictement identiques, donc inutile aussi de prendre une loupe pour déceler quelque dimorphisme sexuel.

Malgré son nom, je ne l'ai encore jamais observer avec des parcs à huitres ou des reliquats de ce coquillage à proximité !

 

 

L'Huitrier pie apprécie les rivages plats, les étendues vaseuses d'estuaires ou de baies, et les côtes rocheuses ou ilots bas, recouverts d'algues.

Ces dernières années, il a été observé dans des prairies ou lagunes proche de la mer, mais c'est assez rare.

Il vole quasiment au ras de l'eau.

 

 

 

Les couples qui nichent en France sont sédentaires (Bretagne, Normandie, Camargue, Bassin d'Arcachon). Ils sont rejoint en septembre par de nombreux individus venant d'Angleterre et des Pays Bas. Ces derniers repartent dans leur destination d'origine entre février et avril pour y nicher et passer l'été.

Les Huitriers pie nichent en couple séparé. Hors période nuptiale, ils sont très sociaux et grégaire, et c'est rarement que j'ai observé des individus isolés.

 

 

Sur la côte l'Huitrier pie se nourrit principalement de mollusques types moules, coques... Il est très habile pour ouvrir les coquillages en les martelant ou en écartant les valves. Son bec puissant lui permet de sectionner le muscle qui relie le mollusque à son coquillage. Il peut aussi manger des gastéropodes et des vers marins.

Dans les terres, il va jeter son dévolu sur les insectes et les lombrics.

 

 

 

Le nid de l'Huitrier pie est assez rudimentaire : une dépression garnie de débris d'algues et de coquillages. La femelle y dépose en moyenne trois oeufs entre mars et mai et elle va les couver entre 24 et 27 jours. Les poussins sont nidifuges, ils quittent très vite le nid pour être éduqués et nourris par leurs parents.

C'est un oiseau que l'on trouve globalement en Europe , en Asie et en Afrique. Il est absent de l'Océanie et des Amérique centrale et du sud, et occasionnel et rare en Amérique du Nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est un oiseau que j'adore observer, contrasté et assez facile à photographier avec son bec et ses yeux oranges. Bref, il est photogénique et se trouve souvent à des endroits peu encombrés et assez plats ! Il est moins "nerveux" et bouge moins vite que d'autres limicoles !

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dernière photo pour la route, une toute récente de la semaine dernière :

Les textes de ce billets sont inspirés du site oiseaux.net

Toutes les photos sont miennes et interdites de reproduction ou d'usage sans mon accord.

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 31 Janvier 2022

Bonjour, aujourd'hui, c'est le Rouge-queue noir qui est à l'honneur, que je vous propose de découvrir ou de mieux connaître !

C'est un petit passereau qui pèse entre 14 et 20 gr, dont l'envergure oscille entre 23 et 26 cm, dont la longueur est de 14 cm.

Il se voit dans à peu près toute la France et ce toute l'année. Il est donc nicheur, migrateur et par endroit hivernant. Personnellement j'en ai vu à foison dans le Limousin, le Morvan et la Bourgogne. Mes rencontres avec lui en Bretagne ont été plus espacées et anecdotiques.

Ici, nous avons un beau mâle en plumage nuptial (qui a commencé sa mue : photo mi août) Il y a un dimorphisme sexuel sur cette espèce, mais qui n'est pas toujours évident à distinguer et qui rend d'ailleurs impossible, à certaines période de l'année, de sexer un individu. En effet, un jeune immature a le même aspect que la femelle quand ses commissures jaunes ont disparu. On dit alors Rouge-queue noir type femelle... Comme ci-dessous.

 

Le Rougequeue noir est très lié aux milieux rupestres, qu'ils soient naturels (falaises, éboulis rocheux, versants rocailleux, ravins, etc. ou artificiels (constructions humaines de toutes sortes), car sa nidification est rupestre. Il apprécie les espaces dégagés quels qu'ils soient comme zones de chasse. Il les trouve sur les versants montagneux, dans les espaces agricoles, sur les rivages maritimes, en milieu urbain, entre autres.

 

Le Rougequeue noir est un oiseau assez peu farouche. On le repère à ses cris et à son chant lorsqu'il est posé en évidence, ne cherchant pas à se cacher. L'oiseau est le plus souvent vu perché sur un support dégagé (piquet, fil, buisson, branche basse d'un arbre) d'où il surveille le sol alentour pour repérer ses proies sur lesquels il fond d'un vol direct. Au sol, il se déplace en sautillant. Ce n'est pas un animal grégaire, en dehors de la période de reproduction où il est alors en groupe familiale. Le Rougequeue noir est monogame et territorial. Lorsque l'habitat est optimal, les territoires peuvent être contigus. Les intrus sont pourchassés par les titulaires avec force cris.

 

C'est un oiseau avant tout insectivore , qui ne dédaignent pas les araignées, les petits mollusques, les millepattes, les petits lombrics. En bord de mer, il peut manger des petits crustacés. Enfin, quand c'est la saison, il ajoute des baies à son régime alimentaire où les graines sont très rares.

Ici ce mâle est clairement en plumage nuptial bien noir et marqué. (photo fin juin)

 

 

La nidification du Rougequeue noir est semi-cavernicole. Il recherche pour nicher toutes sortes d'anfractuosités plus ou moins ouvertes, le plus souvent protégées par un surplomb qui le confine, et ce en milieu "rupestre". Le nid, construit par la femelle, est un assemblage assez lâche et peu structuré d'éléments végétaux secs (herbes, paille, feuilles, mousse). La coupe est tapissée de poils et de plumes qui le rendent douillet.

 La femelle y dépose 4 à 6 œufs blancs brillants qu'elle couvera seule environ 13 jours. Les jeunes sont nourris au nid pendant une 15e de jours, puis encore 15 jours à 3 semaines après leur envol. Souvent, la famille se scinde en deux à ce moment, mâle et femelle prenant en charge chacun de leur côté une partie de la fratrie. Une fois le nourrissage terminé, il peut alors y avoir une 2ème nichée.

 

Au niveau mondial, son aire de répartition va de l'Europe, à toute l'Asie et jusqu'à l'Afrique Subsaharienne (avec quelques nuances et subtilités en fonction du climat, de l'altitude etc. (Il est par exemple assez rare en milieu boréal) Ce n'est pas un oiseau en danger d'extinction pour le moment.

 

Son vol est aisé et direct, avec un battement d'ailes régulier.

 

 

 

 

 

Celui-ci est un juvénile/immature, car on voit encore ses commissures jaunes/

 

Les textes de ce billet sont un mélange de "moi", de mon guide ornitho Belin et du site oiseaux.net  

Les photos sont miennes et non libres de droits. Ne pas utiliser/copier sans mon autorisation.

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 30 Novembre 2021

Bonjour,

Ce mois-ci, c'est la Grande aigrette qui est a l'honneur ici ! On change de taille, on quitte un peu les petits passereaux !

Fin XIX jusqu'à la moitié du XXème siècle, cet oiseau était vraiment en voie d'extinction et avait quasiment disparu d'Europe occidentale... la cause... La chasse pour son plumage qui garnissait chapeaux et costumes.... C'est donc un oiseau qui est en reconquête de son territoire dorénavant ! Voilà pourquoi on la revoit de plus en plus.

 

Le cou est replié en S au repos et en vol. Il se tend lorsque l'oiseau est en alerte ou qu'il capture une proie. Les pattes sont tendues vers l'arrière en vol. Le bec est en forme poignard.

Pour différencier la Grande aigrette des autres, si l'on a pas de comparatif de taille, c'est simple... Son bec est jaune et ses pattes sont noires... Mais cela peut-être moins simple en période nuptiale quand certains individus arborent un bec bien plus foncé, presque noir... Reste alors la taille et les pattes !

 

La Grande Aigrette peut s'observer partout dans le monde, excepté au Groenland. Ses zones de prédilection sont les zones humides (étangs, lacs, marais), mais aussi les champs et les petites coins humides en bord d'autoroute.

Sa taille est de 104 cm, son poids varie entre 1 kg et 1.5 kg, et son envergure entre 140 et 170 cm. Sa longévité peut atteindre 23 ans.

Les ailes longues et larges de la Grande Aigrette lui procurent un vol majestueux du fait de battements amples et lents, plus souples que ceux du Héron cendré. Le vol est direct et soutenu, avec des battements réguliers, le vol plané n'étant utilisé qu'à l'approche de la destination, lorsqu'elle se laisse glisser vers le sol.

La Grande aigrette se nourrit d'animaux aquatiques (poissons, insectes etc) mais aussi de reptiles et de petits mammifères. C'est un oiseau silencieux, qui n'a pas vraiment de cri. Parfois, elle émet des sons rauques, comme des "khrrraa", quand elle est inquiétée.

 

La Grande Aigrette niche en colonie dans les roselières ou dans des arbustes au-dessus ou au bord de l'eau. Son nid est fait de divers végétaux. La femelle peut pondre jusqu'à 5 oeufs qu'elle couve pendant 3 à 4 semaines. Le premier envol des petits autour du nid se fait un mois après l'éclosion des oeufs.

 

 

La Grande Aigrette est un oiseau sociable que l'on observe le plus souvent en groupes quelle que soit la saison. Bien sûr, c'est avant tout la disponibilité alimentaire qui concentre ces oiseaux dans les endroits favorables, mais pas seulement. Ils aiment aussi la compagnie, même si on peut voir, en hiver par exemple, des comportements agressifs pour la défense de lieux de pêche restreints. La reproduction est coloniale, la territorialité s'exerçant exclusivement aux abords immédiats du nid.

 

La Grande Aigrette a une activité diurne. La nuit, elle se rassemble en grand nombre dans des dortoirs communautaires arboricoles situés dans des secteurs peu ou pas dérangés. Elle peut y venir de très loin, plusieurs 10es de km, sachant qu'elle y sera protégée. Elle chasse en avançant d'un pas assez lent, dans l'eau assez profonde ou sur la terre ferme suivant les proies recherchées. Elle peut tenir l'affût, immobile, si nécessaire pendant de longs moments. Elle sait utiliser une patte pour agiter l'eau et débusquer ainsi ses proies. La proie est harponnée du bec qui se révèle une arme très efficace du fait de la rapidité de l'oiseau dans les détentes du cou.

 

Le texte est inspiré/copié de mon Guide ornitho Belin et du site Oiseaux.net 

Les photos sont miennes et interdites de reproduction sans mon accord.

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 28 Octobre 2021

Ah, je l'ai espérée et cherchée celle-ci, la Pitchou ! Et j'ai fini par la trouver mi juillet au cap d'Erquy. Du pur bonheur d'observation et de photos. La Fauvette pitchou était avec ses juvéniles, occupée par ses va et viens pour les nourrir, aussi, ne nous a-t-elle prêté aucune attention... nous avons pu profiter du spectacle pendant une demie heure facile !

 

La Fauvette pitchou vit dans les régions côtières (Manche, Atlantique et Méditerranée) jusque dans le Centre en hiver (pour la France) On la trouve dans des secteurs denses en buissons épineux, ajoncs et broussailles, donc dans les maquis, les clairières boisées et les landes... Celles d'Erquy était donc le lieu idéal pour cette rencontre. On la voit alors circuler au-dessus des buissons, puis se poser quelques instants, très nerveuse, la queue redressée. La Fauvette pitchou reste un oiseau difficile à observer !

Le spécimen que j'ai vu est en plumage nuptial, avec le devant bien rouge-vineux. En plumage d'hiver, l'ensemble est plus terne et moins contrasté. "Pitchou" signifie "Petit" en provencal et évoque la taille menue de cet oiseau.

 

Dès mars, les mâles commencent déjà leurs premiers vols de parade. C'est au mâle que revient la tâche de débuter la construction du nid... Mais c'est la femelle qui fait le plus gros du travail, en finalisant, arrangeant et remettant d'aplomb les herbes entassées par Monsieur, qu'elle complète de tiges sèches de bruyère, de laine, de plumes, du crin, des toiles d'araignées, des poils.

La Fauvette Pitchou niche dans une coupe faite d'herbes et construite près du sol, camouflé par les broussailles. Elle pond jusqu'à 5 oeufs qu'elle couve 2 semaines. Le premier envol des jeunes se fait 2 semaines après la naissance.

Les poussins qui éclosent au bout de 12 ou 13 jours naissent sans duvet et possèdent une peau très sombre. Les deux parents s'occupent du nourrissage des jeunes, les gavant d'insectes et surtout de petites chenilles. Les petits quittent le nid au bout de 12 ou 13 jours mais ils peuvent anticiper leur départ s'ils sont dérangés ou s'ils souffrent d'une trop grosse chaleur. Les fauvettes pitchous mènent à terme deux couvées par saison.

L'alimentation de la Fauvette pitchou est fondamentalement insectivore, elle mange aussi les chenilles des insectes et en hiver, ne dédaigne pas les araignées. Il semble aussi qu'en automne et en hiver, la Fauvette pitchou trouve un complément alimentaire en matière végétale (graines de graminées et fruits sylvestres)

 

La Fauvette pitchou chante souvent en vol en prenant de la hauteur. Sa silhouette évoque alors celle de l'Orite à longue queue. Son vol est quelque peu sautillant.

C'est un oiseau très sensible aux conditions atmosphériques. Lors des hivers rudes dans la partie nord de sa répartition, les décès peuvent être nombreux dans sa population.

C'est une espèce "à surveiller" en France et vulnérable en Europe. Dans son bastion, la péninsule ibérique, on constate une chute lente des effectifs.

 

 

L'iris rouge-orange et l'anneau orbital plus rouge encore forment un trait caractéristique qui est particulièrement visible malgré les mouvements inquiets de cet oiseau; C'est un peu la marque de fabrique de cet oiseau que l'on ne peut confondre avec aucun autre.

 

 

 

Les textes de ce billet sont inspirés ou copié dans mon guide ornitho Belin et sur le site Oiseaux.net .

Les photos sont miennes et donc ma propriété intellectuelle. Reproduction interdite sans mon accord ;)

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 28 Septembre 2021

Bonjour, aujourd'hui, je vous présente la linotte mélodieuse, donc vous avez ci-dessus un superbe spécimen mâle, tout bien rouge écarlate !

Avec son bec conique, la linotte mélodieuse est principalement granivore (graines qu'elle trouve surtout dans les cultures), mais elle ne refuse pas quelques insectes. Elle cherche toujours sa nourriture au sol.

La linotte mélodieuse s'observe à peu près partout en France et ce, toute l'année (mais en fonction des conditions météo... neige etc). Vous la trouverez dans des milieux ouverts tels que les landes, les vignobles, les prairies et compagnes cultivées, les jeunes plantations, les friches.

La linotte mélodieuse est une espèce monogame, qui revient assez tardivement sur son lieu de reproduction (entre mi avril et fin mai suivant les régions). Le couple qui se forme est uni pour la saison pour classiquement deux nichées successives. Parfois, dans le sud et en conditions clémentes, une troisième nichée peut voir le jour. Les nids sont faits d'herbes, de brindilles et de mousses, tapissés de matériaux soyeux (comme de la laine de mouton ou des plumes), dans un buisson à faible hauteur. Jusqu'à 5 oeufs couvés deux semaines ! Les jeunes s'envolent du nid vers 2 semaines. C'est le mâle qui défend un territoire restreint autour du nid. La recherche de nourriture se fait hors du territoire, parfois assez loin du nid.

Voici deux photos de linottes mélodieuses juvéniles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici une photo de la femelle linotte mélodieuse :

En période nuptiale, elle est beaucoup moins visible que le mâle, voilà pourquoi je n'ai presque pas de photo d'elle. Elle ne porte pas de rouge sur le torse, ce qui la rend aussi plus discrète au regard.

C'est la femelle qui construit le nid, le mâle ne fait que l'accompagner en chantant !

La femelle incube seule pendant une 12e de jours. Le couple nourrit les jeunes au nid une 15e de jours puis encore quelques jours après l'envol. Mais la femelle réinvestit souvent rapidement dans une 2e reproduction, ce qui fait que c'est surtout le mâle qui a la charge des jeunes volants. La femelle construit un nouveau nid car l'ancien, couvert de fientes, n'est plus apte à accueillir une ponte.

 

Dans les tout premiers jours de leur vie, les poussins sont nourris également de larves d'insectes mais ils passent rapidement eux aussi à un régime granivore.

La linotte mélodieuse est une espèce grégaire, commune et courante, qui n'est pas menacée de disparition. Elle est néanmoins protégée par la loi française et n'est donc plus consommable, ni chassable.

 

 

 

Son vol est onduleux, résultant de l'alternance de battements rapides et énergiques des ailes et de brefs temps de repos ailes fermées. Le vol est direct et rapide, ponctué des petits cris décrits plus haut. A la saison de reproduction, le couple se déplace ensemble tant qu'il n'a pas charge d'âme. A la mauvaise saison, les linottes sont toujours en groupes compacts pour les déplacements.

 

L'espèce est migratrice partielle. Les linottes du sud de l'aire sont sédentaires ou du moins erratiques, tandis que celles du nord et du nord-est de l'Europe sont migratrices. 

En hiver, le mâle et la femelle se ressemblent... Ce n'est qu'au fur et à mesure que le printemps avance, que le plumage s'use, que le rouge écarlate du torse du mâle apparaît.

 

 

 

Le chant du mâle est une phrase musicale consistant en une suite rapide, voire précipitée, de notes variées, certaines douces, d'autres plus dures, absolument pas stéréotypée. 

Quant à l'expression "être une tête de linotte"... Il paraîtrait que les linottes oublient parfois où est leur nid... et doivent chercher... chercher...

 

Voilà, le texte est picoré sur le site "oiseaux.net" et sur min guide ornitho Belin.

Toutes les photos ont été prises par moi et restent donc ma propriété intellectuelle. Merci de ne pas copier sans mon accord. Elles ont toutes été prises sur la côte d'Ille et  Vilaine !

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 27 Août 2021

Ornithologie, tarier pâtre, oiseau

Bonjour ! Reprenons l'habitude pas encore totalement acquise : celle de vous présenter un oiseau par mois ! Pas totalement acquise car jusqu'à ce jour, je ne l'ai fait que 3 fois depuis février ! Mais avec la rentrée, on se reconcentre !

Aujourd'hui, je vous parle du tarier pâtre, le premier inconnu pour moi que j'ai découvert lorsque j'ai commencé à observer et photographier nos amis à plumes en janvier !

 

Le tarier pâtre est visible dans toute la France, sauf dans les Alpes au dessus de 2000 mètres !... et ce toute l'année !

Long de 12.50cm c'est un oiseau de petite taille, plus petit que le moineau domestique. Son poids  oscille autour des 15 grammes.

Le mâle adulte en plumage nuptial (comme celui-ci à droite) est facilement reconnaissable grâce à son plumage tricolore... Roux, blanc et tête capuchonnée de noir.

C'est une espèce où il existe un dimorphisme sexuel (apparence différente entre mâle et femelle). La femelle porte un peu les mêmes couleurs que le mâle, mais en beaucoup plus terne, comme si passé plusieurs fois à la machine ! Pour rester poétique et artistique, on va dire que la femelle est plus pastel, alors que le mâle est plus acrylique ! La voici : 

Pour faire simple et vous évitez une dissertation, on va dire que le juvénile ressemble à la femelle, mais avec une bouille toute mimi de jeune pas terminé 😂 En voici un, de face et de profil !

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tarier pâtre a un bec fin. C'est donc un insectivore... presque exclusif ! Mais à l'occasion, il ne dédaigne pas les petits mollusques terrestres, les petits vers et petits lézards. La part végétale de son régime est infime et sera représentée par des petites graines et des baies. Il chasse à l'affût depuis un post dominant mais peut aussi le faire en vol stationnaire avant de retourner au perchoir d'origine. En saison de nidification, si vous voyez des tariers pâtres le bec plein d'insectes, c'est certainement qu'il fait ses courses pour aller nourrir ses petits au nid !... comme c'est le cas sur ces deux photos (femelle à gauche, mâle à droite)

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tarier pâtre vit dans des milieux ouverts riches en buissons et plantes hautes et fréquente des habitats plutôt secs. On peut donc l'observer entre autres près des lacs, étangs et marais, dans les landes, les prairies et friches, sur les littoraux et en bordure de mer. Il est sédentaire en climat doux et vit en couple toute l'année. Des raisons climatiques le poussent parfois à une migration partielle. Dans ce cas, les couples se séparent et se retrouvent au printemps suivant. Le tarier pâtre n'est pas un oiseau grégaire.

Etant sédentaire, le tarier pâtre n'a pas besoin d'un vol rapide. Ses ailes sont courtes. Son vol est onduleux, bondissant, et peut être papillonnant quand il survole son territoire. Quand il chasse, il fait aussi du sur place. Le vol onduleux est du fait que ses ailes ne battent pas en permanence, mais par séquences.

 

Le tarier pâtre est territorial est monogame. La saison de reproduction s'étend de mars à août. Durant cette période, les couples peuvent avoir deux nichées, dans un nid au sol ou a faible hauteur bâti par la femelle. Chaque nichée comporte 5 à 6 oeufs bleutés tachetés finement de brun rouge. Ils sont couvés uniquement par le femelle pendant 15 jours. Les premiers jours, c'est elle aussi qui s'occupe des oisillons au nid. Puis les deux parents nourrissent les petits pendant 15 jours et jusqu'à 4 à 5 jours après l'envol des petits.

Le tarier pâtre est une espèce commune, qui n'est pas menacée, sauf parfois localement.

Et évidemment, la tariers pâtres bretons sont les plus beaux de France, lorsqu'ils se posent sur les ajoncs et genêts 😁

PS : Toutes ces informations (non exhaustives) ont été picorées sur mon guide ornithologique Belin et sur le site oiseaux.net 

Les photos sont les miennes et restent ma propriété ! Merci de ne pas copier/piquer sans mon autorisation ;)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

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Publié le 28 Mai 2021

Pic épeiche, oiseau, photo, ornithologie

Bonjour, finalement, après un long débat avec moi-même, j'ai décidé de vous parler aujourd'hui du pic épeiche, et non de la sittelle torchepot comme je l'avais annoncé ! Son tour viendra aussi !

A les pics ! Un vrai bonheur, un graal, qui, au début, semblait se refuser à la photographe amatrice que je suis. Et puis, on en voit un... Et au fur et à mesure, on apprend à écouter, on devine les endroits susceptibles de leur convenir.  Au début, les photos sont lointaines, avec des branches devant...Et puis un jour, LE CADEAU de la nature. Un pic à quelques mètres, qui manifestement ne pas pas vue, ni entendue ! Là, il convient de se statufier et d'observer !

 

Le pic épeiche peut s'observer partout en France et toute l'année, depuis le niveau de la mer jusqu'à 2000 m d'altitude. C'est un nicheur sédentaire.

Il habite les forêts, les bois, les parcs et jardins riches en arbres. Il peut se voir aussi en ville dans les endroit bien arboré, et il lui arrive aussi de venir aux mangeoires pour se nourrir en hiver. Ils sont adaptés morphologiquement à la vie arboricole. Leurs pattes solides sont pourvues de quatre longs doigts (rarement trois) terminés de griffes puissantes, deux tournés vers l'avant et deux vers l'arrière.

 

Son plumages est noir, blanc et rouge (au dessous de la queue). Les mâles (comme celui-ci) ont aussi une tâche rouge sur la nuque. Pas de tâche rouge sur la nuque = femelle chez l'adulte ! Chez la femelle, cet endroit est noir.

La taille d'un pic épeiche est en moyenne de 24 cm, son envergure de 34 à 39 cm et son poids varie entre 70 et 98 gramme.  La longévité du pic épeiche peut aller jusqu'à 11 ans.

Le cri de contact avec l'espèce du Pic Epeiche est un "pik" ou "tik" sonore, qui peut devenir un "tek". Le pic épeiche n'a pas de chant de manifestation territoriale. Celui-ci est remplacé par le tambourinage rapide, en moyenne 1 seconde, parfois aussi sur des objets métalliques. Vive le grand bec bien utile ! Un mâle qui n'aurait pas encore trouvé de compagne peut tambouriner jusqu'à 600 fois par jour !

 

Le pic épeiche est un arboricole exclusif. Tout au long de sa vie, il a besoin des arbres. Il s'y nourrit, et il y niche. C'est un oiseau assez solitaire, excepté en période de reproduction. Une fois l'unique nichée menée à bien, il repart pour sa vie en solo.

 

 

 

Le pic épeiche se nourrit surtout d'insectes capturés dans les arbres, ainsi que de graines (notamment de conifères). Il mange aussi des baies et parfois, des oisillons. Les petits sont exclusivement nourris avec des items animaux. Il a une façon bien à lui de procéder pour ouvrir les graines dures comme les noisettes. Il coince la noisette dans une fente d'écorce et tape du bec dessus jusqu'à ce qu'elle éclate.

Les Pics épeiches sont aptes à la reproduction dès leur 2e année civile. Les manifestations nuptiales débutent en décembre et atteignent leur apogée en février mars.  La nidification commence par le creusement dans un tronc ou une branche de la loge destinée à accueillir la ponte. C'est un travail de longue haleine, exécuté essentiellement par le mâle. Le trou est à une hauteur variable, depuis presque le niveau du sol jusqu'à 20 mètres. Les pic épeiches de ne réoccupent jamais d'anciennes loges, qui sont squattées par d'autres espèces, notamment par la sittelle torchepot.

 

La loge elle-même est profonde de 25 à 35 cm, large d'une 12e de cm et le trou d'entrée a un diamètre de 5 à 6 cm. Sacré boulot !
La femelle y dépose en moyenne 5 à 7 œufs blancs, à une date qui dépend des conditions locales, de fin avril à début juin en Europe tempérée. L'incubation dure 10 à 12 jours, assurée par la femelle dans la journée et par le mâle la nuit.

 

 

Les poussins nidicoles sont nourris par les deux parents pendant 20 à 23 jours. Ils resteront encore quelques jours près du nid après l'envol, puis la famille se scindera en deux, chaque adulte prenant en charge une partie de la nichée

Quant à moi, je n'ai pas encore vu de poussins pic épeiche. Mais j'ai mon temps.

NB : Une partie du texte est empruntée ou inspirée du site oiseaux.net 

 

 

 

Les photos sont toutes de moi (copie right)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A droite, une femelle de dos : pas de tâche rouge sur la nuque !

 

 

 

Le mois prochain, je vous présenterai un autre oiseau. Ce n'est pas le choix qui manque. Depuis le 1er janvier, ce sont 88 espèces d'oiseaux que j'ai pu observer et photographier !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

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