THIERRY COHEN, INTERVIEW EXCLUSIVE 2ème !
Publié le 3 Avril 2009
Il y a quelques mois, j'étais très enthousiasmée par la lecture de "J'aurais préféré vivre", premier roman de Thierry Coehen. En quelques jours, j'avais eu l'accord pour une interview maison, j'avais envoyé mes questions le lendemain. Les réponses m'étaient parvenues le soir même, et publiée aussitôt. Pour la relire, c'est ICI.
Là, j'ai achevé la semaine dernière la lecture du deuxième roman de Thierry Cohen "Je le ferai pour toi". Même énorme enthousiasme de ma part et même scénario qui aboutissent à une nouvelle interview de Thierry Cohen, que je remercie vivement pour son ENOOORME disponibilité, gentillesse et rapidité. Questions envoyés en fin de matinée, réponses reçues en milieu d'après midi. Qui dit mieux ? ! J'attends des réponses d'autres auteurs sollicités depuis plusieurs mois !
Pour suivre l'un des thèmes majeurs de ce magnifique roman, la colonne vertébrale de cette interview seront les questions : Que seriez vous prêt à faire... et jusqu'où peut vous mener...
Votre 2ème roman traite d'un père qui met tout en œuvre pour venger personnellement la mort d'un de ces fils lors d'un attentat terroriste. Seriez vous près à en faire autant ou avez vous écrit ce livre justement pour le faire par procuration juste une fois et ne jamais en arriver là dans la vraie vie ?
TC : Je ne sais pas ce que je ferai dans ce cas là. C'est en l'imaginant que j'ai eu l'idée de ce roman. Daniel, mon personnage, me ressemble un peu mais je n'aurai peut-être pas son courage ou sa folie.
Dans "Je le ferai pour toi", la notion de l'amitié envers et contre tout est très présente. Que seriez vous prêt à faire par amitié ?
TC : Beaucoup de choses. Mes amis sont mon autre famille. Celle créée sur des affinités, des rires, des larmes, des histoires partagées. Je donne facilement mon amitié tant j'aime cette relation. Bon, je la retire tout aussi vite quand je suis déçu. Pour mes amis, je pourrais aller jusqu'à... Je ne sais pas... Les laisser m'inviter au resto par exemple !
Et par amour ?
TC : Je suis prêt à me marier, avoir quatre enfants et dire à chaque repas "C'est excellent mon amour".
Que seriez vous prêt à faire pour être sûr de passer un week end en famille tranquille, sans pollution extérieure ?
TC : Ce que je fais chaque samedi. Je refuse les rendez-vous, les sorties, les salons, les signatures et je coupe même le téléphone. J'adore le week-end !
Votre premier roman a cartonné. J'ai entendu parler d'une adaptation cinématographique en cours. Jusqu'où ce livre va-t-il vous mener ?
TC : Jusqu'à assister à une partie du tournage et à l'avant-première peut-être.
Si quelqu'un vous tenez par le bout du nez, jusqu'où pourrait il vous mener ?
TC : Nulle part. Je ne laisse personne me donner des ordres. A part ma femme (OK, je fais la vaisselle), mes fils (100 euros ? Bon...), ma mère (D'accord, je parlerai à papa), mon père (oui, oui, je parlerai à maman), mes amis (Je paye la note ? Toute la note ? Ben, ouais), mes voisins (mais bein entendu madame Richard, je vais acheter un rasoir électrique silencieux) et mes clients (10% de remise ? 50 %). Personne !
Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour que votre 2ème roman remporte autant de succès que le premier, voire plus encore ?
TC : A barrer le titre sur chaque couverture et écrire "J'aurais préféré vivre" à la place.
Quand vous écrivez, êtes vous prêt à écrire votre roman toute la nuit, donc à arriver bien en retard au travail le lendemain et prétexter une toute autre raison à votre retard ?
TC : Oui ça m'arrive souvent même. Mais rien de déraisonnable là-dedans. Je suis tellement heureux quand j'écris.
Quel genre de livre pourrait vous mener à lire jusqu'au petit matin et même, arriver en retard au travail.... Un titre en partciculier ?
TC : J'adore les romans qui me tiennent éveillé. Le premier fut Belle du Seigneur. Des nuits de passion... Ensuite les romans qui me tiennent par l'intrigue : les Millénium par exemple ou actuellement Boomrang de Tatiana de Rosnay. Les romans qui me font vivre des sentiments forts : Safran Foer, Krauss et récemment Ariane Bois "Et le jour sera pour eux comme la nuit", Eric Genetet "Le fiancé de la lune". Ou ceux écrits par des auteurs que j'admire, qui me surprennent, me font rire et constituent de vrais petits chefs d'œuvre : tous les David Foenkinos, tous les Colum McCann, tous les Philippe Roth...
Seriez vous prêt à écrire un 3ème roman (peut-être est-ce déjà fait) ou un 4ème, ou le personnage principal n'aurait pas deux fils mais deux filles ? C'est vrai quoi, les filles ne comptent pas pour des prunes !!.
TC : Non, ca réclamerait de ma part trop d'imagination ! Bon, allez, promis, j'essaierai. Et peut-être qu'une des filles s'appellera Géraldine ;-)
Chiche ! Et elle aurait les yeux bleus ???
Un million de
Rappel, du même auteur sur ce blog " J'aurais préféré vivre"