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Publié le 27 Avril 2023

Bonjour,

Vous avez peut-être remarqué que mon blog avait été laissé subitement à l'abandon, sans annonce de départ en vacances ou autre !

Certains d'entre vous, étant de mes très proches le savent, d'autres l'ont appris par Facebook, d'autres encore l'ignorent...

Le dimanche 16 avril, je suis partie en ambulance aux Urgences de St Malo, dans un état et avec des symptômes qui ne m'étaient pas inconnus, car déjà vécus... Qui pouvaient être un nouvel AVC, une nouvelle Névrite vestibulaire... ou tout autre chose dont la médecine a le secret...

Le Scanner a écarté pas mal de chose... Et le diagnostic posé par les ORL est donc Névrite vestibulaire... La 2ème pour moi, puisque j'en ai eu une de ma même intensité en 1999.

Inflammation du nerf vestibulaire donc pour chaque mouvement du corps, de la tête et des yeux, c'est vertige, nausée, vomissement...  Inhumain, intolérable. J'ai vécu 48 h en enfer.

Avant de commencer à me rassoir sur mon lit avec vertige mais sans vomissement, puis de faire des petits déplacements jusqu'aux toilettes avec un déambulateur, puis dans les couloirs de l'hôpital.

Je suis rentrée chez moi depuis vendredi soir, et "Môman" prend soin de moi ! Bons petits plats (mon congel déborde, j'ai dû faire stopper la chaine de production LOL ), RDV médicaux, courses, petites promenades où je tiens le bras de Môman qui marche pour l'instant bien plus vite que moi ! 

Il y a l'extrême fatigue, les 1ers jours chez moi, je dormais comme un chat : 18h par jour.... Et une lente rééducation qui commence... Je pense qu'il me faudra (comme la 1ère fois), environ 3 mois pour retrouver mon aisance de mouvement, ma liberté de déplacement (évidemment, je suis interdite de conduite de voiture). Je garderai certainement des séquelles comme la première fois... (par exemple, devoir m'assoir pour enfiler un pantalon, ne pas marcher droit dans le noir, des petites pertes d'équilibre ponctuelles.... et le plus souvent, invisibles aux yeux des autres. Sauf que en 1999, c'était l'oreille droite, là c'est la gauche. Donc séquelles cumulées des deux côtés. L'ORL m'a dit que j'allais récupérer, mais que je ne pourrais peut-être plus être secouée... Pourrais-je redanser le Madison  avec mes copines cet été, cette danse que je pourrais danser des heures sans m'en lasser, comme en transe ? A suivre.

Pourquoi je me suis chopée cette névrite vestibulaire (sans doute virale sur terrain de grosse fatigue). Ces dernières semaines, je me sentais fatiguée, vite agacée... Bref, il va falloir aussi que je reconsidère un peu l'organisation de ma vie, si tant est qu'elle soit organisée justement. Apprendre à me poser plus, à ne pas forcément vouloir être sur tous les fronts, tout assumer, tout accepter, être là pour tout le monde. Bref, il va y avoir aussi un travail à faire sur moi.

Au delà de l'enfer médical, le moral en a pris un coup sur le coup... Car je loupe donc la plus belle saison de l'année, celle de tous les possibles , le printemps. Celle où la vie sociale reprend sur la côte après une petite hibernation, où mes villes balnéaires s'animent de nouveau et surtout, la période ornithologique la plus intéressante de l'année : la migration, la période nuptiale, la naissance des petits ! Donc j'enrage de me trouver prisonnière... et surtout dépendante des autres pour me déplacer, ne serait-ce que pour aller au ciné de temps en temps.

Lire, écrire, me concentrer est très difficile ! Parler me fatigue, le bruit et les mouvements des autres m'épuisent.

Je termine un livre que je dois rendre d'urgence à la bib', ça tombe bien je l'ai emprunté en format adapté aux malvoyants, seul format dispo à la bib pour ce titre que je tenais à lire.

J'ai 2 BD empruntées aussi, dont une déjà lue.

Ensuite, la solution pendant quelque temps, va être le livre audio ! Ca tombe bien, j'ai aussi une sacrée PAL dans ce format ! Mais le plus urgent à mes yeux et de retrouver au plus vite ma liberté de crapahutage avec mon appareil photo !

Ami(e)s de la blogosphère, si je passe moins chez vous ces temps-ci, en voilà la cause... Difficulté à lire et grosse fatigue.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 2 Avril 2017

 

Cette semaine, eut lieu la 3ème journée mondiale des troubles bipolaires. Les grands médias n'en n'ont évidemment pas parlé, où alors je suis passée à côté.

Comme mon blog et moi sommes un média, même si assez confidentiel, j'ai décidé d'en (re)parler. Parce que si je touche même une poignée de personnes, ce sera déjà pas mal pour ce mal si répandu, si méconnu, si ignoré et si mal jugé.

Et puis aussi par ce que j'en suis... Diagnostiquée tardivement il y a quatre ans. Bipolaire de type 2. Parce que oui, il y a au moins 2 types de bipolarité, même si l'on ne parle toujours que d'un seul, le plus "spectaculaire", le type 1. C'est comme pour les AVC, les médias insistent sur les symptômes que d'un seul type d'AVC, l'AVC artériel. Alors qu'il existe des AVC veineux, avec d'autres symptômes jamais cités, j'en suis aussi la preuve.

Sur Facebook, j'ai tout de même trouvé cet article de RTL que je copie/colle ici : 

La bipolarité  une maladie qui détruit des vies mais qui reste très confidentielle et souvent rongée par les préjugés. À l'occasion de la 3e Journée Mondiale des troubles bipolaires, une campagne d'information en ligne a été lancée jeudi 30 mars par la fondation FondaMental et l'Association Argos 2001. Campagne qui propose de "vivre" le quotidien des quelque un million de Français atteints de ces troubles mais aussi et surtout d'"informer les jeunes", car "la méconnaissance, la stigmatisation et les préjugés qui entourent toujours les troubles bipolaires sont un frein à l'accès aux soins", explique la fondation FondaMental sur son site web.

"Mieux les connaître, mieux les comprendre, mieux les soigner". C'est ainsi qu'est résumée la campagne de sensibilisation autour des troubles bipolaires lancée le jour de la naissance de Vincent Van Gogh, le célèbre peintre néerlandais qui s'est tranché l'oreille et s'est suicidé à l'âge de 37 ans. En effet, selon certains experts, Van Gogh était atteint de cette maladie.

La bipolarité, une maladie complexe.Si le diagnostic des troubles bipolaires est souvent difficile à établir, la Haute autorité de Santé (HAS) avance que 1% à 2,5% de la population française en serait atteinte, soit 650.000 à 1,5 million d'individus. Et ces données seraient même sous-évaluées selon la HAS.

Les troubles bipolaires, aussi appelés "psychoses maniaco-dépressives", correspondent à véritable yo-yo émotionnel chez le sujet. Oubliez vos petites sautes d'humeur quotidiennes, il s'agit là vraiment d'émotions exacerbées qui placent à la fois la personne atteinte dans des situations de détresses incommensurables et de joie sans limite. Le sujet alterne alors entre des phases de profonde dépression et des phases d'exaltation, aussi définies comme maniaques. Il s'agit aussi pour les proches de se renseigner pour savoir la réaction qu'il faut adopter et ainsi éviter d'aggraver la situation du sujet.

C'est une des maladies psychiatriques les plus sévères -  l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) l'a classée parmi les dix pathologies les plus invalidantes - et la réponse médicamenteuse (régulateurs de l'humeur) est souvent la seule qui aide le sujet à garder le cap sur sa vie. Les psychothérapies spécialisées sont également d'une grande aide pour apaiser les souffrances du patient. Les symptômes qui permettent de déceler l'apparition de la maladie sont le plus fréquemment des troubles du sommeil, un repli sur soi, une forte mélancolie ou encore la multiplication des épisodes d'achats ou autres conduites addictives.

Un diagnostic trop tardif. C'est le gros point noir autour de cette maladie. En plus de constituer un trouble psychiatrique très important, la bipolarité n'est diagnostiquée souvent que trop tard et ainsi, les chances d'en réduire les conséquences sur la santé mentale et éviter qu'elle ne soit fatale s'amoindrissent. Car selon la fondation FondaMental, 1.500 personnes décéderaient chaque année par suicide et entre un quart et plus de la moitié des sujets bipolaires font au moins une tentative de mettre fin à leurs jours. De même, la maladie est aussi associée à une baisse de l'espérance de vie de 10 à 20 ans en raison de maladies cardio-vasculaires plus fréquentes.

"10 ans de retard". Selon FondaMental et Argos 2001, à l'initiative de la campagne de sensibilisation autour des troubles bipolaires, il faudrait attendre dix ans entre le premier épisode bipolaire, qui survient souvent entre 15 et 25 ans, et le diagnostic. Pourquoi ? "Les personnes concernées n'identifient pas les signaux d'alerte et consultent souvent trop tardivement", a expliqué Marion Le Boyer, directrice de la fondation FondaMental, dans une interview accordée à Atlantico. D'où l'importance d'une prévention et d'une sensibilisation autour de ces troubles et notamment auprès des jeunes.

 

ET MOI DANS TOUT CA ?

Des symptômes de bipolarité, avec du recul, je me dis que j'en ai depuis belle lurette. Et pourtant, des psy, j'en ai vu des divers et variés, des normaux, des déglingués ou des déglingueurs... Mais c'est mon AVC (2008) qui a accentué le tout et permis le diagnostique quelques années plus tard (en 2013). Depuis un peu plus de 3 ans, j'ai un traitement qui m'équilibre à peu près, sans effets secondaires indésirables (ou en tous cas, je ne les remarque pas).je ne veux plus y toucher par peur de faire pire aussi, j'essaie de gérer les mauvaises périodes. Je ne souffre donc plus atrocement comme ce fut le cas pendant cinq ans, n'ai plus d'idées morbides ou suicidaires comme ce fut le cas, je ne me fais plus mal. Contre cela, se sont mes chats qui me protègent le plus. Ils sont mon garde-fou, ils comptent sur moi, donc pour eux, je ne peux plus flancher complètement. Et puis ils adoucissent tellement ma vie, par leur présence, par leur douceur physique, par leur amour, par la responsabilité qu'ils me donnent. Et la ronronthérapie, ce n'est pas un mythe.

Il n'empêche, la bipolarité continue de me pourrir la vie, comme souvent aussi elle me l'embellit. Tant je suis capable d'un enthousiasme et d'une énergie délirants pour des bricoles, enthousiasme à double tranchant, qui me fait souvent passer pour une gamine ou pour quelqu'un complètement à l'ouest. Mais l'enthousiasme c'est beau... et c'est aussi fatiguant. Car dans les période up, tout me parait possible, je me dépense à fond les ballons, je prends des engagements... et je réalise quelque temps plus tard que je ne peux pas les tenir. Ca me rend détestable à mes yeux et certainement décevante aux yeux de certains, car malgré mes valeurs morales, je ne suis pas, enfin, je ne peux pas être tout le temps fiable. Alors des fois je préviens, des fois non...

Et puis quand l'enthousiasme s'éteint, c'est terrible. Je deviens girouette sans retour et sans vraiment choisir. Je peux me montrer dure envers certains de mes amis, rompre une amitié (parfois pour me protéger) ou aussi avoir de vilaines pensées envers mon entourage, pensées qui pourraient tout bouleverser si je les émettais. J'en souffre évidemment et me force à taire mes pensées. Ah, vous vous direz, "mais moi aussi". Non, ce n'est pas pareil et je vous renvoie au passage surligné en rouge dans l'article. Trop souvent, de la part de mon entourage qui essaie de me rassurer et /ou de bien faire, j'entends : tu sais, ça m'arrive aussi... Chez moi, tout prend des proportions abyssales ou sommitales, les idées sombres ou joyeuses ont toutes l'effet d'un tsunami qui, pendant 1/4 d'heure, un jour ou quelques semaines, remettent tout en cause. Après, je sais que je souffre de bipolarité, alors je me concentre pour lutter et ne pas laisser le tsunami commettre un désastre irréparable. Mais là aussi, c'est une lutte, où m'aide sans doute une certaine force de caractère. 

Car je suis bipolaire de type 2. Ce qui signifie que je lutte contre 2 vagues simultanément. Des vagues qui vont vers le up puis le down (le haut et le bas). L'une sur de très longues périodes, l'autre sur de très (voire très très ) courtes périodes... C'est pour cela que ce type de bipolarité est encore plus dur à diagnostiqué car souvent invisible à l'oeil nu, enfin, à l'oeil de l'ignorant en la matière. C'est pour cela que ma pathologie est souvent oubliée par mes proches ou ignorée par des personnes que je côtoie. Ca aussi c'est fatiguant... Car bien souvent, je suis amenée à devoir "convaincre" que je suis atteinte de bipolarité devant des regards suspicieux qui, je le vois bien, pensent que j'invente un truc pour me justifier "dans mon désordre" ou mon hyper-émotivité.

Il y a les angoisses existentielles et les angoisses qui paraissent bénignes, et qui m'apportent donc soit incompréhensions, soit "gentilles" moqueries. Il y a quelques mois, je disais à ma mère que j'adorais ma vie, que je ne changerai rien pour tout l'or du monde. Rien n'a changé depuis et pourtant, depuis quelques jours, rien ne va plus. Je voudrais tout changer, moi en premier, sauf mes chats que je veux garder pour leurs 9 vies ! Là, je suis épuisée moralement et physiquement et pourtant, en public, je donne le change, je pète la forme, parce que je suis bipolaire type 2... On peut péter la forme publiquement et être au fond du trou, même si celui-ci est pour moi bien moins profond qu'avant. Mais justement, je ne veux pas retomber comme avant, c'est ma hantise, mon cauchemar... Alors comment faire pour se protéger sans dire la vérité pour être comprise, ou en tout cas, avoir une chance de l'être.

Comme je le disais, il y a aussi les angoisses bénignes...qui prennent une ampleur phénoménale. Comme quoi par exemple : finir une vaisselle... j'ai un blocage. Ranger mes placards, j'ai un blocage (heureusement une amie m'y a aider, car je suis incapable de le faire seule, même si je suis capable de partir au bout de monde toute seule). La paperasse, j'angoisse complètement (la phobie administrative n'est pas le privilège des ministres ! ). En ce moment, dans mon frigo, j'ai un très bon fromage de chèvre qui risque de se périmer bien vite. Ca m'angoisse, car j'ai aussi un concombre, des pommes, alors quand vais-je manger mon fromage de chèvre ?). Un resto avec une carte trop fournie, ça m'angoisse. C'est pour cela que depuis des années, dans les crêperie bretonnes, je prends toujours la même galette. Idem quand je fais mes courses,mon caddie est quasiment toujours identiques au précédent. Une invitation qui tombe à un moment où je voulais rester chez moi, c'est terrible. Un des symptômes de la bipolarité, c'est la procrastination. La vraie, pas juste le j'ai pas le courage, je le ferai demain. C'est pour cela qu'en ce sens, mon boulot au Mc Do me convient, puisque tout est à faire dans l'instant et rien ne prend de temps. Voilà, de ces angoisses, je ne parle jamais pour ne pas entendre "oh tu sais, moi aussi des fois..."? Aujourd'hui je le dis.

Bien entendu, je cumule ma bipolarité invisible (parce que camouflée) avec les séquelles invisibles elles-aussi de mon AVC : ma fatigabilité (non, je ne suis pas fainéante, mais quand je n'en peux plus physiquement ou nerveusement, je n'en peux vraiment plus, ce n'est pas une question "d'un petit effort à faire"). Je ne travaille que 3h30 par jour mais quand je rentre chez moi, c'est pour dormir entre 2 ou 3h. Je me concentre difficilement et ma mémoire de travail est une vraie passoire. Résultat, au bout d'un an au Mc Do, je ne sais toujours pas utiliser les caisses entièrement, d'autant plus que j'y suis rarement. Ce que je ne fais pas régulièrement, j'oublie. Ah, et puis il y a aussi mon fameux "manque du mot", qui fait souvent rire les gens ou qui les font dire encore une fois "oh tu sais, ça m'arrive aussi". Moi, c'est quotidien. Je peux dire "il est parti avec le parasol ou lieu de dire il est parti avec le balais". je dis que je retire mon pull alors que c'est mon blouson que je retire.

Alors certes, aux yeux du monde, je m'en sors pas mal et ce n'est pas faux, certaines personnes sont bien plus atteintes que moi. Je dois cela à ma force de caractère, aux nombreuses passions qui animent ma vie et à mes chats. Mais tout de même, même si par moment j'arrive à dire que ma vie me convient parfaitement, et bien tout cela n'était pas prévu au programme. Et je dois faire avec l'idée que jamais plus je ne pourrais travailler normalement 35h/semaine avec un métier qui m'enrichit culturellement (Sniff Nouvelles Frontières), que je ne peux plus faire de projet de carrière et évoluer et que de ce fait, je ne pourrais jamais offrir une maison avec jardin à mes 3 loulous d'amour. Et en ce moment, je le vis très mal. Comme tout bipolaire, j'attends la prochaine vague qui me ramènera au dessus et me protège dans mon cocon et le petit univers que je me suis créé.

Bon désolée, je ne veux pas pourrir votre dimanche, mais surtout témoigner sur cette maladie "honteuse" parce que mentale. Et puis, si ça se trouve, dans 3 jours, je surferai sur une nouvelle vague.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 25 Mars 2013

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 L'année dernière, le même jour, je changeais de dizaine et vivais très mal cette bascule. Santé laissant à désirer depuis mon AVC et malgré les apparences, demi boulot car invalidité partielle, célibat, pas d'enfant.

Aujourd'hui, j'ai donc 41 ans... De l'extérieur, j'ai du vivre une année formidable, puisque je suis allée aux Seychelles, à la Réunion, que j'ai lu plein de bouquins, que je suis allée 66 fois au ciné et que j'ai encore rencontré et interviewé de belles brochettes d'auteurs...

 

Mais de l'intérieur, cela donne autre chose, et c'est pour cela que je classe ce billet dans la catégorie " Aparté Santé'. Je n'ai pas consacré de billet à cette dernière depuis octobre 2010 et encore, à cette occasion là, c'était juste pour évoquer une simple crise d'appendicite...

 

Petit mémo pour celles et ceux qui ne suivraient pas ce blog depuis son début.

En janvier 2008, je fais un AVC soit disant sans séquelles. Certes je marche, je parle, j'ai mes bras... Sauf que je galère depuis, tant cérébralement que psychologiquement, et surtout, que j'erre dans un désert médical souvent plus destructeur que soignant, qui m'a même mené jusqu'en Belgique et à Bordeaux, alors qu'une partie de la solution se trouvait à 6 km de chez moi... Mais pour cela, il faudrait être informée et que le personnel sensé être compétent le soit aussi.

 

Bref, septembre 2012, je passe enfin des test neuropsychologiques d'une journée dans une clinique spécialisée dans le traitement du traumatisme, qu'il soit cérébral ou autre... Cette clinique, c'est la cours des miracles, où il y a bien plus de gens en fauteuils roulants que debouts. Le personnel y est d'une gentillesse et d'un professionnalisme qui m'épate.

Ces testes prouvent clairement une altération de ma mémoire immédiate, appelée aussi mémoire de travail, ainsi qu'un gros trouble de l'attention. D'où mes sensations douloureuses de paniques et de paralysie cérébrale. Le médecin spécialiste rééducationniste me confirme que 80% des victimes d'AVC souffrent d'une grande fatigabilité qui parfois se résorbe avec le temps, parfois jamais. Bref, cela aurait été bien que je le sache. Cet examen, si la médecine travaillait en liaison et en intelligence, j'aurais du le faire il y a 3 ans et demi... Cela aurait fait quelques économies pour tous, société comme mon porte monnaies, étant donné toutes les médecines parallèles que j'ai testé de ma poche... Sur le moment, c'est avec joie que je reçois ces résultats qui confirment mon ressenti ; "non, je ne suis pas folle", qui mettent des mots médicaux sur des sensations, des douleurs, des impressions. Il y a les larmes de joies et très vite les larmes de tristesse. Quel temps perdu ! Il y a tant de médecins qui m'ont renvoyés en me disant que j'avais beaucoup trop d'imagination en quelque sorte....

Ce trouble de l'attention et de la mémoire de travaille peut parfois se réparer. Voilà pourquoi, depuis octobre et ce au moins jusqu'à la fin de l'année scolaire, me voici à suivre, deux fois par semaines, des séances d'orthophonie spécialisée....

 

Fin février, je lis une BD (Journal d'une bipolaire) (billet demain ou très bientôt), qui m'alerte sur mon état. C'est une BD instructive. Je me retrouve dans le personnage... Déjà, je m'en doutais et j'avais sollicité un RDV avec un autre psy spécialiste de la maladie. Il me le confirme et me diagnostique bipolaire de type II et plutôt mixte... Ce qui signifie que mes périodes maniaques (euphoriques) et depressives peuvent se superposer, comme s'espacer d'une heure, de 3 jours, de 3 semaines ou de 3 mois. Ceci explique cela, mon dynamisme manifeste et mes crises dépressives et d'angoisses très fortes et la fatigue de jongler entre les deux. La bipolarité ne se guérit pas, mais se traite. Donc là, on tente un nouveau traitement...

La bipolarité a souvent des orgines génétiques et "explose" suite à une rupture, une cassure, comme le fut mon AVC. Les AVC sont reconnus comme pouvant conduire à la bipolarité. L'inverse est vrai aussi  d'ailleurs. Je pourrais me taire à ce sujet, mais je préfère parler, témoigner. Il y a trop de silence autour de tout cela. Et puis comme cela peut expliquer parfois mon comportement... euh... extrême...

 

 

Enfin le 14 mars dernier, réunion au travail à un horaire inhabituel. On pressentait, mais on espérait toujours... Nos patrons nous annoncent la fermeture de notre call center (sous traitant d'une grande enseigne de voyages) mais petite structure locale et familiale. Licenciement économique pour nous 10. La faute à qui ? A internet, aux clients qui réservent sur internet, à la maison mère qui a décidé de toute façon de se faire hara kiri depuis 5 ans... à la crise économique, au printemps arabe qui n'en finit pas, à la putain de compétitivité demandé quitte à oublier la qualité... Bref, notre unique client ne veut plus de nous après nous avoir pressés comme un citron, usés jusqu'à la moelle.... et dégoutés en partie de notre métier qui est pour nous tous une passion. Le voyage ! Donc d'ici à juin, d'un demi travail, je passe à plus de travail du tout. Je quitte un emploi que j'aimais et surtout, une équipe de travail qui était devenue une famille et qui m'acceptait en toutes connaissances de causes...

 

 

Vous comprendrez que dans ces conditions là, je n'ai pas trop envie que l'on me souhaite un bon anniversaire...

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 18 Octobre 2010

 

 

Hello !

 

Bon, vous n'avez peut -être rien remarqué, mais j'étais partie depuis quelques jours. Depuis vendredi en fait !

Je m'ennuyais des cliniques et des us et coutumes hospitalières alors, je me suis dit : tiens, pourquoi pas une crise d'appendicite. Oh ben oui, en voilà une idée qu'elle est bonne !

 

 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, grosses douleurs au ventre, incompréhensibles... 

 

Frissons, suées....

Bref, une courte nuit que j'ai réussi à ralonger dans la matinée. A midi, départ pour le boulot avec cette douleur au ventre au moindre mouvement....

Comme en ce moment j'ai des sacrés trous de mémoire, je pense à une petite hémorragie interne suite à un abus d'anticolagulant (quand je ne sais plus si j'ai pris, je reprends...)

A 16H30, je me décide à aller faire une prise de sang et à 17H30 ma médecin généraliste me reçoit... pour me prendre en urgence et dernière minute un RDV pour une écho.

Me voilà mettant un pied dans la clinique... Pour ne pas en sortir avant 3 jours. Et en plus, j'y suis allée les mains dans les poches, avec même pas un livre... Dures les 5 heures d'attentes dans un box aux urgences....

Car en plus, étant sous anticoagulant, je n'étais pas opérable de suite.... Il a fallu attendre le lendemain, avec un jour sans anticoagulant pour être sûr que ma coagulation rende possible mon opération.

L'appendicite !!! J'y pensais même plus à celle là, pour moi, c'était une maladie érradiquée de la surface terrestre vu que cela fait des années que je n'en ai pas entendu parler...

 

Bon tout c'est bien passé, sauf que le réveil et les heures qui suivent semblent interminables et que les cicatrices font un mal de chien. J'ai l'impression d'avoir 90 ans  et d'être passée sous un train !

Me voilà chez moi pour une dizaine de jours ! Repos obligatoire et mérité, je suis KO !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 24 Septembre 2010

 

 

Coucou me revoilou !!!

 

Après 22 jours de clinique, me voici enfin chez moi pour de bon !

1er réflexe : la boîte aux lettres, chouette, un livre de babelio !

2ème réflexe : des pâtes avec autant de beurre et de gruyère vraiment fondu que je veux !!! (bon, promis, après, je refais gaffe, mais là, je l'attendais trop)

3ème réflexe : allumer l'ordi, rapatrier les mails and co

4ème réflexe (bon, un peu prévu tout de même) : virée chez le coiffeur, relooking for a new life ou comment perdre 500 grammes sans effort). Ensuite, sur le même trottoir, esthéticienne. Enfin, de l'autre côté du carrefour, ma bib' ! Je voulais montrer fièrement ma nouvelle coiffure à ma bibliothécaire perso Midola qui... n'était pô lô !

Retour à la maison, blog, petit tour par mon GR.... Qui est a + de 1000 !!! (après mille, il ne compte plus les billets à lire vous le saviez ça ?), alors, merci à celle qui ont peu publié en mon absence !

Bon, il va me falloir quelques jours pour remettre à flot mon blog, mon GR, mon appart, mais j'arrive !

Et lundi, je retourne au boulot.

 

 

Mais et sinon, comment ça va vous demandez vous certainement ?

 

Ca va bien. Mon sevrage est fait au niveau antidépresseur. Reste, au fil du temps, à me débarrasser des somnifères (même si j'ai déjà divisé par deux). Mais un truc à la fois. Il est essentiel de conserver un bon sommeil pour l'instant.

Là, depuis ce midi, j'ai de nouveau une sensation de vertige et de nausée. Mais c'est normal, ça fait souvent ça quand on sort d'un espace confiné où l'on a vu le même bout de couloir pendant 3 semaines ! Cela devrait donc s'estomper.

 

Je suis contente et soyons franche, assez fière de moi pour l'instant. Je m'étais lancée dans un truc pas facile, j'en ai bavé mais j'y suis arrivée. Bon, pas de triomphalisme non plus, car dans un sens, le plus dur reste à venir.... Tenir sans ces foutus médocs. Là, en clinique, c'est psychologiquement assez facile, car on fait tout pour vous, depuis votre ménage, jusqu'à vos repas... Donc no soucy. C'est maintenant qu'il va falloir être vigilant, dans le retour à la vraie vie avec tous ses aléas.

 

En tout cas, un million de mercis pour votre soutien et le soin que vous avez pris de mon blog chéri qui cette fois ci, n'a pas souffert de mon hospitalisation ! C'est grâce à vous ! You did it !!!

 

 

 

 

Et moi, je vais me faire un vrai apéro, bien mérité !

 

Et surtout, je vais préparer un billet pour début de semaine prochaine avec une Interview very very very exclusive et exceptionnelle et inespérée !!!

Wait & see !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 20 Septembre 2010

Coucou,

 

Dimanche hier, j'ai pu aller au ciné et au Mc Do avoir mon fameux choco glacé...

Samedi soir, j'ai pris mon dernier demi-cacheton si tout va bien... Je croise les doigts

 

Les vertiges et nausée s'estompent un peu... Je peux reprendre doucement mes tours de parc avec mon disc man sur les oreilles. Bon, je ne tourne pas toujours dans le même sens, histoire de ne pas tourner bourrique.

 

J'espère pouvoir sortir définitivement vendredi prochain. A suivre !

 

Biz et à bientôt

 

Géraldine

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 17 Septembre 2010

Hello la compagnie !

Me voici chez moi pour deux petites heures, le temps de lire mes mails et vos comm’, programmer quelques billets issus de mes lectures hospitalières et plus terre à terre ; faire tourner ma machine à laver.

Alors, quid de mon sevrage médicamenteux ? Pas comme je me l’imaginais, même si je savais ne pas signer pour quelques semaines au Club Med (bon, en même temps, logique quand on travaille chez le concurrent !) Je pensais galérer au début et aller de mieux en mieux… C’est plutôt le contraire.

Le médicament contre lequel je suis en croisade commence par un D et finit par un T. Son générique lui, commence par un P pour s’achever par un E… Je dirais que j’en suis au 3ème palier sur 4 de mon sevrage. Arrivée en clinique avec un par jour, ce qui est pourtant peu. Puis passage à ½ tous les jours, puis tous les deux jours et là, j’en suis à ½ tous les 3 jours. Le prochain palier sera l’arrêt complet, le terminus tout le monde descend. En attendant, cela fait une semaine que j’ai l’impression d’être à 5000 mètres d’altitude en route pour l’Everest… ou sur un bateau à voile sans voile et sans vent. Vertiges, nausées, tête dans un étau. Je marche doucement comme une petite vieille et bouge les yeux et la tête avec parcimonie pour éviter trop de vertiges. En marchant, je regarde le sol, ça bouge moins que le bout du couloir. Y’a des jours où lire longtemps me fait trop bouger les yeux…

Il s’avère en fait que le D…. T est dans sa catégorie le médicament qui provoque le plus d’addiction physique, dont les symptômes de sevrage sont les plus forts et dont le sevrage est le plus difficile. Et bien entendu, c’est sur celui là que je suis tombée alors qu’il en existe au moins une trentaine d’autres. D’ailleurs, pourquoi laisse-t-on cela sur le marché ? Alors, tous les 2 et maintenant 3 jours, j’attends ma demi dose en me disant, j’irai mieux pendant 3 heures… Et pourtant, je ne vous parle pas de drogue, d’héro ou de coke. Je vous parle d’une saloperie de médoc qui m’a été prescrit par un spécialiste, légalement, sous ordonnance, remboursée par la sécu, pour me soigner. Ce médoc m’a pourri la vie pendant que je le prenais et continue à me la pourrir encore. J’expie mais je n’ai rien fait, je vous le jure. Ne jurez pas thérèse ! En tout cas, comme le dis mon ami Nicolas Sirkis, « ca fait un mal de chien d’être bien. »

 

Et le moral me dirait vous ? Il est OK. Même si je rêve d’être chez moi, d’avoir ma connexion internet, de retourner bosser (pour compenser, je fais des blagues à mes collègues par téléphone et elles tombent dans le panneau, ce qui m’a distrait pour la journée !)… Mais comme je ne serai déjà pas capable de conduire ma voiture sans me prendre le premier arbre du parking… Heureusement il y a les livres… Malheureusement, je suis aussi en manque du « choco glacé sans arachides s’il vous plait du Mc Do ».  Deux semaines non stop de bouffe équilibrée, ça commence à faire beaucoup ! Je ne vais pas tarder à soudoyer quelqu’un pour cela. Et dimanche, si je suis en état, une amie m’emmènera au ciné.

 

 

Sinon, je pensais pouvoir effectuer se sevrage « vite fait bien fait », mais il faut bien accepter la réalité, je pense que je rempile pour au moins une 3ème semaine de clinique. Satané médoc !

En attendant, je vous embrasse bien fort, vous remercie pour votre fidélité, vos messages, vos textos, vos cartes (…) et le soin que vous portez à mon blog ! A bientôt.

 

Géraldine

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 3 Septembre 2010

Voilà bien longtemps que je n'ai pas communiqué sur mon état de santé, depuis septembre 2009.

 

Certains ici ne l'ignorent... En janvier 2008, j'ai fait un AVC, heureusement sans séquelles physiques (explication dans la page sur la droite intitulée AVC et suite...)

 

A compter de juin 2008, j'ai commencé à partir "en vrille" sous l'oeil aveugle des médecins. Ce n'est qu'à l'automne de cette même année, suite à une hospitalisation volontaire en clinique psy, que le diagnostique est tombé : Syndrome de Stress Post Traumatique. 90 % des personnes ayant un AVC, un infarctus (etc) trop jeunes (j'ai moins de 40 ans) se retrouvent assortis de cette pathologie dans les mois qui suivent l'accident, où la presque rencontre avec la mort. Le stress post traumatique se retrouve aussi chez les survivants de tremblements de terre, d'attentats ou toute personne ayant vécu un grand traumatise corporel et/ou psychologique.

Bien entendu, aucun médecin ni hopital ne vous prévient de cette conséquence possible et assez courante, histoire que vous ne vous soignez pas trop tôt et que vous preniez les premiers symptômes pour un  état de fatigue passager... bref... sans commentaire.

 

Le syndrôme de stress post traumatique se traduit par un état anxio dépressif majeur, lui même pouvant se traduire différemment suivant les patients.

De mon côté, c'est le stress, la nervosité, les crises de panique, les crises convulsives, l'angoisse, acouphene permanent, la peur de refaire un AVC, la peur de faire ce que je faisais sans peur et sans reproche par le passé, une hyper émotivité (bon, pas forcément nouvelle celle ci...). Je suis toujours restée volontaire, active, à sortir, à "vivre" ou plutôt survivre, à lire, à écrire, à bouger, à rencontrer et surtout à me battre contre cette foutue maladie. Et puis je suis experte en Yoyo. Je passe de l'euphorie et l'excitation au sentiment de panique totale sur mon état et mon avenir. Voici un petit aperçu de mon parcours médical, bien résumé évidemment...

 

Depuis septembre 2008....

6 semaines en clinique psy

4 mois de gros troubles du langages

séance de thérapie hebdo

9 mois d'arrêt maladie complet (et pas de bébé en récompense !)

une année scolaire de mi-temps thérapeutique au boulot, suivit par une mise en invalidité partielle

17 kg supplémentaires

Des tonnes de médicaments avalés docilement, 4 traitements différents

Depuis décembre un 2ème psy qui prescrit les médicaments

 

J'ai aussi testé pour vous, hors sécurité sociale, des médecines alternatives ...

- La kiné de recentrage énergétique (environ 40 € la séance)

- la magnétiseuse ( environ 30 € la séance)

et l'EMDR (entre 35 et 60 € la séance, suivant que vous fassiez cela chez une psychologue ou un psychiatre)

- Et l'hypnose aussi.

 

Résultat :                                                            

 

 Dans les symptômes que je subis actuellement, je ne sais plus ceux qui sont dus à la maladie, à mon caractère, à mon traitement et ses effets secondaires (énorme fatigue, maux de têtes attroces et réguliers, les kilos qui s'accumulent, une constipation chronique depuis 2 ans, devenue obsessionnelle...)

 

Je voudrais juste qu'on me rende ma vie d'avant. Alors voilà, à compter de ce vendredi, je suis hospitalisée à nouveau, à ma demande, en clinique psy, pour une durée de 15 jours à 3 semaines (j'espère pas plus).

L'objectif de cette hospitalisation est un sevrage médicamenteux.Je demande à arrêter tout traitement psy pour voir si... je ne ne me sens pas mieux sans, si je reperds mon poid, si je n'ai plus mal à la tête et surtout, si je ne suis plus fatiguée le matin au point que mes journées ne commencent qu'à midi.

Ce sevrage médicamenteux devrait ressembler à tout autre sevrage (alcool ou drogue ??). Ce ne sera donc pas une partie de plaisir mais j'espère que c'est pour la bonne cause.

Et même si mes souffrances psy ne cessent pas, au moins, ce seront mes propres souffrances et non des effets secondaires d'interaction inter-médicaments.

J'ai juste hâte que tout cela se termine, même si j'ai les chocottes. Et j'espère de tout coeur avoir pris la bonne décision. A suivre...

 

Je précisen pour les personnes qui seraient dans le même cas que moi, que l'arrêt des médicaments ne se fait jamais brutalement ni sans accord médical, voire entourage médical. Loin d'être un coup de tête, ma décision est mûrement réfléchie et a obtenu l'aval de 3 médecins psychiatres. Donc pas de bêtise hein camarades ?! (si vous avez des questions, contactez moi par le lien contact, en haut à gauche de ce blog), je vous répondrais dans la mesure du possible à mon retour de clinique.

 

Enfin, lecteurs habituels, blogueurs, blogueuses, abonnés, visiteurs occasionnels... Ce blog marche bien en ce moment. Mon référencement google est assez bon et ce, grâce à vous. Pendant mon absence, je continue à publier, mes billets (plus ou moins littéraires) sont tous programmés (car bien sûr, pas d'accès internet en clinique !). Donc merci de rester fidèle à ce blog, de le visiter et de le commenter, histoire qu'il soit en aussi bonne forme que moi à mon retour !

Quant à mes visites bloguesques, elles vont forcément s'interrompre un peu. Mais I'll be back !

 

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Publié le 25 Mars 2010

http://www.joliecarte.com/images/carte/anniversaire_adulte/jucc82dt.jpgEt voilà, ce qui devait arriver arrive aujourd'hui : un  an de plus que l'année dernière à la même date. Aujourd'hui, je fête mes 38 ans et je compte sur vous pour parvenir à 38 commentaires, faute de souffler des bougies, je lirai vos commentaires !
Bon objectif atteint par ce que je le vaux bien, mais vous pouvez continuer parce que peut-être je le vaux plus

Cette année, pas de grande fête pour célébrer cet événement. Mais dans deux ans... Hum, dans deux ans, ce sera un superbe voyage en Namibie. Cela fait déjà deux ans que je mets de côté pour m'offrir un voyage exceptionnel pour les 40 ans.

Vous serez d'accord avec moi que, comme chaque 1er janvier, un anniversaire est l'occasion de faire un bilan sur l'année écoulée et d'établir des projets pour celle à venir...

Pour ce qui est des projets, cette déco trouvée correspond on ne peut plus à mes souhaits.... Bon, on pourrait toujours ajouter la carte de l'amour... Mais bon, y parait qu'il ne faut pas attendre...
J'espère donc que ma 38ème année m'apportera :

- Le retour complet et définitif de ma santé
- Mon retour à temps complet au travail
- Et enfin, un ENOOOOORME succès de librairie avec mon roman en cours. Comment, vous n'êtes pas au courant ? Alors cliquez
ICI
Pour le reste, que cela continue comme cela au niveau de l'amitié via mon site de sortie OVS. Et que ma vie blogosphérique m'apporte toujours autant de plaisir et de contacts (voire rencontres !) sincères.


D'ailleurs, il est temps que je vous donne des nouvelles de ma santé. Celles et ceux qui me suivent depuis longtemps savent ce que je traverse depuis deux ans. Pour les autres, je les renvoie à ces liens :
Suite AVC et Ma Santé

J'ai donc repris le travail en mi temps thérapeutique en septembre. Je pensais que tout allait bien se passeret que ce mi temps ne serait l'histoire que de deux ou 3 mois.... Que nenni. Certes, le travail ne se passe pas trop mal et je remercie encore mon équipe de travail et mes chefs pour leur soutien, leur compréhension et leur souplesse. Mais c'est dur tout de même. Grosses difficultés de concentrations, troubles de la mémoire et extrême fatigue. Et une rechute sur novembre décembre janvier. Depuis fin décembre, un nouveau traitement me met complètement KO. Je passe donc un temps énorme à dormir, ce qui m'empêche de prévoir pour l'instant reprendre le temps complet. Certes, le moral est bien revenu et c'est tant mieux. La douleur psychique qui était devenue physique a disparu. De même, les 17 kgs pris avec le traitement précédent disparaissent un peu à la fois. Je suis donc en reconstruction psychique et physique (dixit les médecins), ce qui pompent aussi beaucoup d'énergie. Voilà donc de bonnes nouvelles. Mais dommage tout de même qu'on ne puisse pas soigner d'un côté sans détruire d'un autre. Ma fatigue est réellement handicapante et me prends beaucoup de temps Je dors durant la plupart de mon temps libre en journée.... au détriment de la lecture bien entendu. Mais cela avance tout de même dans le bon sens. Au niveau social, histoire d'être couverte, j'ai été reconnue travailleur handicapé et on m'a octroyé une invalidité de 30%, ce qui me permet de toucher une rente. Car de la part de la sécu, c'est fini, je n'ai plus rien, ayant utilisé mon quota de 6 mois de mi temps thérapeutique.

Voilà, tout cela est plutôt positif, je suis sur la bonne pente même s'il me faut encore être patiente ! Mais les objectifs de reprendre un jour le temps complet et surtout l'avancement et le soutient que je reçois dans mon projet édition de roman me portent et me motivent beaucoup. Comme celui de vous satisfaire, de vous distraire ou de vous informer chaque jour ou presque sur ce blog. Merci pour votre fidélité !

je vous embrasse tous,


Géraldine


                                                                   http://www.coffreajouets.com/forum/images/1204104841_anniversaire.jpg

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 6 Septembre 2009

Pour moi, cette rentrée 2009 a une saveur particulière...
En effet, c'est demain que je reprendrai le chemin du travail après 8 mois et demi d'arrêt maladie pour affection longue durée (
les suites d'un AVC). Certes la dite affection n'a pas encore complètement disparu mais elle se fait moins envahissante et moins handicapante. J'ai toujours un traitement assez lourd mais il ne me servirait plus à rien de rester 3 mois de plus chez moi. Au contraire, je pense que réintégrer la vraie vie me fera du bien et me changera les idées. Bien sûr, la reprise se fera petit à petit. Trois mois de mi-temps thérapeutique sont déjà prévus. Mais déjà, je vais retrouver mon statut social qui m'a fait défaut ces derniers mois.

J'ai hâte et j'angoisse en même temps. Huit mois et demi d'arrêt, c'est long et bien assez peut-être pour oublier méthodologie, process et réflexes. Surtout qu'en mon absence, le système informatique de mon entreprise a subi de sacré bouleversement. Et puis, il va falloir que je retrouve le chemin !
                                                    
Et que je ne sois pas en retard !

                                                    

Je vais donc être reformée les premiers jours puis il faudra que je me jette à l'eau et que je revende mon premier Paris/Dakar, mon premier trek au Népal ou mon premier séjour en République Dominicaine. Et oui, certains ne le savent pas, je suis agent de voyages en centrale de réservations téléphonique pour un grand voyagiste français.

                                                    

Je vais aussi retrouver mon équipe de travail qui s'appelle l'Equipe ! Celle ci est impatiente de me revoir. Surtout mes deux chefs à qui je veux rendre hommage ici pour leur ouverture, leur compréhension, leur souplesse et leur gentillesse. Je peux vous dire que tout le monde n'a pas la chance d'avoir des patrons comme les miens (je le sais parce que j'en ai eu d'autres !) Dieu sait comme les gens aussi en arrêt longue durée que j'ai rencontrés avaient des problèmes avec leurs employeurs. Cette galère là m'a été complètement épargnée !

Huit mois et demi sans travailler, avec certes des soins médicaux et quelques hospitalisations. Mais dans cet enfer, ma chance extrême a été de ne jamais m'ennuyer. Pas une minute d'ennui en huit mois sans activité ! Ceci bien sûr grâce à nos amis les livres et à ce blog, qui a occupé toute mon attention ces derniers mois. D'ailleurs, il se peut qu'à l'avenir mes publications s'espacent un peu puisque mon temps de travail va amputer mon temps de lecture ! Dur non ??!!!

En tout cas, je souhaite aussi remercier celles et ceux qui m'ont aidée et soutenue pendant ma traversée du désert !

                                                       

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