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Publié le 4 Octobre 2024

Roman - Editions Audiolib - 10h d'écoute - 6.85 €

Parution en 2010 et 2011 pour l'audio

4ème de couv : En 1992, l’URSS s’effondre et les Estoniens fête le départ des occupants russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute cette liesse et vit terrée chez elle. Aussi, quand elle trouve dans son jardin la jeune Zara, en grande détresse, elle hésite à l’accueillir. Les deux femmes vont cependant faire connaissance, et un lourd secret se révélera, lié au temps de l’occupation soviétique. Aliide a en effet aimé et protégé un résistant, Hans. Quarante ans plus tard, c’est au tour de Zara de venir chercher protection, et la vieille femme va décider de la lui accorder, quel qu’en soit le prix.

 

Tentation : Le challenge de Sacha

Fournisseur : Ma PAL audio (Bib de Rennes)

Mon humble avis : Le challenge "Une rentrée à l'Est" de Sacha était pour moi l'occasion unique de sortir enfin ce roman de ma PAL audio. L'autrice est de Finlande et l'intrigue se déroule en Estonie... Deux destinations qui sont très loin de ma zone de confort et même de curiosité habituelle.

Purge a rencontré un vif succès en 2010 lors de sa sortie, et s'est vu alors couronné du Prix Femina étranger. Je savais que ce ne serait que le sujet ne serait pas facile, mais j'y suis entrée tout de même confiante, et quelque part, intriguée...

Hélas, c'est une audiolecture que j'ai subi... Sans doute peut-être parce que ce format-là n'est vraiment pas idéal pour ce roman. En effet, le récit oscille constamment entre diverses époques, et dans ces mêmes époques, entre différentes années. Impossible pour moi de suivre le fil, déjà que le nombre de personnages est lui aussi fastidieux à digérer. Et dommage, je n'ai pas pu suivre réellement la chronologie du contexte historique, puisque le récit n'est pas linéaire et qu'il a manqué de clarté à mes yeux, où on va dire, à mes oreilles. J'ai été incapable de situer tel et tel personnage dans tel clan (communiste ou pas etc) ou tel autres. Après cette lecture, si je devais résumer l'histoire de l'Estonie depuis 1939, je me trouverais bien impuissante. 

Certes, j'ai tout de même appris certaines choses sur cet Etat Balte cruellement absent de ma culture générale. Il me reste une notion floue d'un contexte géopolitique, et une idée un peu plus précise de la rudesse de la vie là-bas, en période d'occupation, de guerre etc. Torture, trahison, déportation, pauvreté extrême, peur au ventre, prostitution... Certains détails d'ailleurs ne nous sont pas épargnés et sont à vomir... Pourquoi aller dans te telles descriptions ? Je n'ai suivi la vie des personnages principaux que dans les grandes lignes, et sans certitude aucune de ma compréhension... Sans doute aussi parce que je ne me suis attachée à aucun d'eux.

Bref, le grand succès de ce roman m'étonne, à moins qu'il tienne au fait d'évoquer un pays dont on parle peu en littérature en France, et le rappel d'une période sombre de l'Histoire. En tout cas, je suis passée complètement à côté et c'est avec obstination et soulagement que je suis parvenue au bout... Ravie de pouvoir dire PAL audio antédiluvienne - 1 !!!

Le fond est d'un triste, d'un sombre à mourir, l'atmosphère pesante.

 

Le billet de Manou qui a tiré bien meilleur profit de sa lecture.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 30 Septembre 2024

Roman - Editions Points - 123 pages - 6.55 €

Parution d'origine 1989 (Poche France en 2010)

4ème de couv : Encore émerveillé par la lecture précoce de Moby Dick et son périple de jeunesse sur les mers antarctiques, un journaliste chilien repart à l'aventure. Aux côtés du capitaine Nilssen, il sillonne cet océan légendaire, traverse les fjords enneigés, dépasse les récifs du cap Horn. Croisant les baleines majestueuses qui tentent d’échapper à la pêche industrielle, il s’en prend aux nouveaux pirates du sud de la Patagonie...

Tentation : Roman adéquat pour le Challenge Book trip en mer

Fournisseur : Trouvaille à la braderie de la bib de St Lu

 

 

Mon humble avis : Bonne trouvaille, qui me donnait l'occasion d'une retrouvaille avec la plume d'un des plus fameux auteurs chiliens, à qui l'on doit le non moins réputé Le vieux qui lisait des romans d'amour.

Hélas, mon enthousiasme est bien moindre pour ce titre. Pourtant, il démarre fort agréablement, par le road trip d'un jeune durant ces vacances scolaires, qui finit en sea trip, puisque celui-ci, habité par sa lecture de Moby Dick, réalise son rêve d'embarquer sur un chalutier de pêche à la baleine. Remué par ce qu'il voit, il déclare aimer la navigation, mais pas la chasse... Cette ouverture initiatique laisse une place méritée à la poésie, aux descriptions de paysages titanesques, aux rencontres hautes en couleurs qui, du port, mènent à bord.

Puis Luis Sepûlveda m'a perdu de ses filets, le harpon s'est brisé à force de longueurs et de répétitions, malgré la faible épaisseur du roman. Un journaliste chilien exilé en Allemagne reçoit un appel mystérieux de son pays d'origine... Qui l'incite à prendre un avion direction Santiago pour y retrouver son interlocuteur... Et le voici, comme des années plus tôt, embarqué non plus pour participer à une chasse à la baleine, mais pour constater et témoigner de l'étendue des dégâts de cette même chasse. Et là, les pages ne sont qu'une succession de noms de détroits, d'iles, de fjords, de canaux... Succession qui devient vite indigeste, malgré la carte en début de l'ouvrage, et qui n'apporte rien, si ce n'est cette impression de long voyage.

Le monde du bout du monde est clairement un roman de militantisme écologique. Il y est d'ailleurs régulièrement question de Greenpeace, du Rainbow warrior etc. Le pillage des mers, notamment par les chasseurs pêcheurs scandinaves et japonais et leurs méthodes plus que barbares, leurs répercussions sur la faune marine, sa diminution, sont clairement le sujet principal de cette histoire. Ce qui est dommage à mes yeux, c'est que Sepûlvada multiplie les topiques dénonciateurs (certes louables, mais de trop ici) : la déforestation, les essais nucléaires en Polynésie, le génocide des indiens etc...

Si le premier tiers m'a plu, la suite, pour être honnête, me fait dire que je serais bien descendue du bateau pour rester tranquillou sur une île, le temps que l'histoire se termine. Mais dans ce coin-là de la planète, les îles sont loin d'être des havres de paix, tant l'océan est tumultueux.

Bref, avec un tel titre, je m'attendais à une magie épique que je n'ai pas trouvée dans ces pages qui sont, d'après ce que j'ai pu lire, assez autobiographiques. Peut-être qu'à l'époque de sa parution (1989), ce texte a pu être impactant... Trente cinq ans plus tard, nous sommes tous bien sensibilisés à ces causes, et notamment par des reportages sur des associations comme Seasheperd etc... Le retentissement d'une telle lecture est donc bien moindre.

 

                                                                          + 1 point + 2 pts car lecture hors Europe et USA

                                                                           Soit 18 au total, toujours quartier maître.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 23 Août 2024

Roman - Editions Audiolib - 9h30 d'écoute - 21.45 €

Parution Stock & Audiolib 2022

Mon pitch : Cornouailles anglaises, 1972...  Une barque prend la mer, avec à son bord, la relève attendue des gardiens du phare Maïden rock. Sur place, c'est la stupeur... Les trois gardiens ont disparu et les portes sont fermées de l'intérieur. Et pourtant, la table est mise et toutes les pendules arrêtées à la même heure. Ce dramatique mystère ne sera jamais élucidé. 

Vingt ans plus tard, un écrivain reconnu débarque dans le coin pour écrire un roman sur cette histoire. Il rencontre les trois veuves... Sous le sceau de la confidence, les langues se délient, le vernis se craquellent, les secrets émergent...

Inspiré d'un fait réel datant de 1900.

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib de St Lunaire

 

Mon humble avis : Une lecture qui tombe à point pour le challenge Booktrip en mer, et que j'ai adorée. Le mystère est si profond qu'on ne peut en imaginer une issue, et pourtant, l'on se doute que si Emma Stonex s'est lancée dans cette histoire, c'est justement pour en offrir une... des plus inattendues... 

Et pourtant, même si au fil des pages et des chapitres, on devine bien qu'il n'y a rien de surnaturel là-dedans, on se demande bien ce qui a pu se passer dans ce phare vingt ans plus tôt. Notre cerveau a beau se creuser les méninges, malgré les informations qui nous sont distillées, retourner la situation dans tous les sens, on se trouve bien devant une impasse. Mais Emma Stonex a plus d'un tour dans son sac et franchement, chapeau pour ce dénouement si bien pensé, conçu, orchestré.

Mais avant d'y parvenir, nous autres lecteurs, nous faisons des voyages dans le temps, entre 1972 et 1992... Tantôt nous sommes dans le phare avec Arthur, Bill et Vince, et nous découvrons alors les faits à travers leurs regards, en huis clos. Tantôt nous sommes avec Helen, Michelle et Jenny, les veuves que ce drame n'a pas resserrées, bien au contraire... Dans les réponses qu'elles donnent au romancier, on devine que chacune tient le mari/conjoint de l'autre pour coupable de cette triple disparition. Alors que ces gardiens de phare, aux yeux des autres, sont une famille solidaire, force est de constater qu'en vérité, il n'en n'est rien. Trahison ? Jalousie ? Suspicion ? Lourd passé ? Drame insurmontable ? La folie de l'isolement et de la solitude ? Secrets, regrets, remords ? Chagrin ?

On rentre ainsi dans l'intimité des êtres, dans celle des couples, dans celle d'une confrérie... Nous sommes dans un roman où les personnages sont finement construits et étoffés, où l'analyse psychologique et sociale est formidablement menée. Ajoutez à cela que ce livre est très bien documenté, il en devient, en plus d'être captivant, vraiment intéressant, car il détaille parfaitement la vie et le quotidien des gardiens de phares avant leur automatisation, mais aussi, celle de leurs proches qui subissent aussi une forme de solitude et les séparations régulières.

Les gardiens du phare n'est pas un thriller, mais il se lit comme tel !

 

416 pages en format poche papier

Je gagne donc 3 points avec cette lecture + 2 points de LC avec Kathel et Athalie

Ce qui me mène à 13 points et le statut de matelot :)

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 30 Juin 2024

Roman - Editions Audilolib - 12h40 d'écoute - 21.50 €

Parution en France en 2016 (2008 en Australie)

Mon pitch : Après un événement traumatisant, Lex quitte Sydney et vient s'installer dans une petite bourgade côtière... Il compte s'y "cacher", tenter d'oublier, et de se reconstruire. Au large, depuis sa maison, il voit les baleines passer.

Il rencontre Callista, une peintre bohème qui vit dans le bush, qui elle aussi, essaie de surmonter une épreuve de la vie. Vont ils s'apprivoiser, alors que Lex s'intègre un peu plus chaque jour dans la communauté locale.

Jusqu'au jour où Lex et Callistra trouve une baleine échouée sur la plage... Sans qu'ils en aient conscience, cet incident pourrait être révélateur et les aider dans leur réparation personnelle.

 

Tentation : A l'époque, la blogo..

Fournisseur : Ma PAL audio (Bib de Rennes)

 Mon humble avis : Aller, un petit tour littéraire en Australie pour changer. Petit, mais costaud, plus de 12h d'écoute...

Et au final, je ne suis pas franchement convaincue par ce roman : une lecture facile et divertissante, mais, mais...

Les dialogues entre les personnages m'ont paru assez souvent gnangnans saupoudré de pathos, d'autant que dans cette bourgade, la paroisse est très fréquentée et les bigotes nombreuses. Après, peut-être que cela représente vraiment la mentalité et le mode de vie d'un village côtier et isolé en Australie, je l'ignore. De même, le côté "je t'aime" "moi non plus", "un pas en avant, trois pas en arrière" entre Lex et Callista m'a plutôt agacée à la longue. Je ne me suis attachée ni à eux, ni à leur potentielle relation. Certes, si les personnages de romans s'aimaient tout de suite sans problème, il n'y aurait que des nouvelles dans les rayons des librairies, mais tout de même...

Pourtant, il y a une sacrée galerie de personnages et franchement, on a l'impression de vivre dans ce bled, d'y prendre son essence, de participer aux fêtes etc. Le côté immersif fonctionne plutôt bien.

Je dirai que l'intérêt principal de ce roman, puisque l'histoire en elle-même ne déborde pas d'originalité, ce sont les baleines.  Et comme l'autrice est aussi et avant tout vétérinaire, spécialiste de la faune sauvage, elle y connaît un rayon et sait ce qu'elle dit. Cet ouvrage fourmille donc d'informations sur le comportement, mode de vie etc de ces cétacés, et est un plaidoyer pour leur protection... et surtout, leur respect...

En effet, quand advient l'échouage de la baleine, c'est toute une organisation qui est mise sur pied pour son sauvetage, qui durera des heures et des heures, attirant quelques spécialistes mais surtout une foule de curieux qui pensent bien faire en voulant participer absolument à ce sauvetage.

Karen Viggers alerte donc et interroge sur une époque où achever un animal sauvage en très mauvaise posture n'est plus moralement concevable aux yeux du grand public, sans penser une seconde aux effets ravageurs niveau stress pour l'animal, ni sur le fait que si la baleine s'est échouée, c'est peut-être qu'il y a une raison et que son avenir est compromis... Bref, Karen Viggers met parfaitement le doigt sur le problème de l'homme qui se croit supérieur à la nature, qui mêle Dieu à tout cela et qui pense devoir tout sauver, alors qu'il n'est pas capable de prendre soin de l'ensemble. Dommage que le récit de ce sauvetage soit aussi long et développé (à priori 100 pages dans la version papier ! ). Mais c'est peut-être aussi pour rendre compte de ce que représente vraiment, sur le terrain, le sauvetage d'un cétacé, qui ne se fait donc pas en 2.2, qui use autant l'humain que l'animal, et que les bonnes volontés qui s'imposent dans l'équipe font pire que mieux.  D'autant que les médias sont là, et que tout le monde attend la bonne nouvelle, et qu'il ne faut pas décevoir le public !

Pour le reste, La maison des hautes falaises m'a paru plutôt superficiel, survolant les relations entre les personnages, et les pourquoi du comment... Encore du "demi-teinte" donc ! Je me souviendrai de la baleine, mais sans doute pas de l'histoire en elle-même...

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 22 Juin 2024

Roman - Editions Audiolib - 5h24 d'écoute - 17.95 €

Parution Albin Michel & Audiolib mai 2022

L'histoire : À Tokyo se trouve un petit établissement, le Funiculi Funicula, au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.

Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.

 

Tentation : Médias et blogo

Fournisseur : La bib de Dinard

Mon humble avis : Ce roman a eu un énorme succès tant au Japon qu'en France, et à force de le voir partout, je me suis dit que j'en boirais bien une tasse, de ce café encore chaud.

Sauf qu'hélas, je me suis noyée dans la tasse et que pour moi, le café a très vite refroidi, même si de temps en temps il semblait retrouver un semblant de saveur.

Peut-être que mon impression déçue est liée au support de lecture... Livre audio dans ma voiture, dont pourtant je suis coutumière. Mais pour le cas présent, je sais que les patronymes japonais m'ont très vite perdue (il est sans doute plus facile de les mémoriser à l'écrit), et les voyages dans le temps ne m'ont pas aidé à retrouver le chemin du plaisir et de l'attention.

Pourtant, à la base l'idée me paraissait originale et sympa. Et à travers les voyages temporels de quatre femmes le temps d'un café chaud, l'auteur aborde diverses thèmes, comme Alzheimer, ou l'IVG par exemple. Deux autres sujets sont restés pour moi trop nébuleux pour que je puisse les nommer clairement.

Mais j'ai trouvé beaucoup de longueurs, de répétitions, un manque de rythme, le tout accentué aussi par une interprétation un peu mielleuse et lente, ce qui donnait souvent des accents de mièvrerie et de gnangnan  à ce que j'écoutais. Bref, malgré la bonne idée de départ, l'ensemble se révèle un peu plat et fade, le café n'est pas très corsé !

Quant à la morale de l'histoire... Il faut profiter du présent... Rien de bien nouveau au pays du soleil levant.

Une franche déception pour moi, inutile de préciser que je ne lirai pas la suite.

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 20 Juin 2024

Roman - Editions Table ronde - 480 pages - 24 €

Réédition en mars 2022 (Existe aussi en poche) Parution d'origine en 1950

Mon pitch : 1947, dans les Cornouailles. Le Manoir de Pendizack, transformé en hôtel par ses propriétaires, vient de disparaitre sous l'éboulement de la falaise qui le surplombait. Un certain nombre de ses occupants sont donc décédés, et le prêtre de la commune a bien du mal à se concentrer pour rédiger son oraison funèbre. Ce livre raconte la semaine qui précède le drame, avec espièglerie et ironie.

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib de St Lunaire

 

 

 

Mon humble avis : Je dois être l'une des dernières, sur la blogo, à lire ce roman que l'on a beaucoup vu il y a deux ans. J'ai enfin pris le temps de le lire, et mon Dieu, mais c'est un régal, un pur régal ! Les pages se tournent toutes seules, on rit, on est offusqué, on tremble, on se dit "oh, Margaret a osé"... Vraiment, les dialogues, caustiques à souhait, sont truculents d'humour noir... ou british, de d'ironie, cruauté, de dérision, et en même temps, criants de vérité. 

Dans cet hôtel, ça persiffle à tous les étages et à tous propos. Il faut dire que les personnages adultes, à une ou deux exceptions près, brillent dans l'ignominie et franchement, on adore les détester, tant ils nous font, quelque part, rire sur la nature humaine, car oui, des fois, il vaut mieux en rire.  Chacun représente en quelque sorte un des péchés capitaux. On sait dès le début, que certain périront dans l'effondrement de la falaise. Le jeu, je vous l'accorde un peu cruel, pour le lecteur, est de deviner qui survivra au drame. Margaret Kennedy met d'ailleurs nos nerfs à rude épreuve tant elle ne manque pas d'idées de rebondissements, qui même s'ils paraissent minimes, retardent l'advenue de la catastrophe. Qui aura la vie sauve ? Chaque pêché est-il aussi capital que les autres ? Il vous faudra vous plonger dans ce livre pour le savoir.

Il faut remettre ce roman dans son contexte historique. Deux ans après la guerre. Certains en sont encore traumatisés, d'autres ne l'ont pas vécue puisqu'ils ont fui aux Etats Unis. Mais tous en subissent les conséquences : le rationnement et les tickets qui vont avec... Et chacun (ou presque) veut tirer la couverture à soi.

Quoiqu'il en soit, le Festin peut se livre à différents degrés. Le premier, celui d'une comédie satirique, où il règne un peu une ambiance et un style "Desperates Housewives" ou "Quatre mariages et un enterrement", vu toutes les vacheries que s'envoient, l'air de rien, les uns et les autres.

Le second, comme une fable qui décrypte la nature humaine dans les difficultés. Et là, le symbole dans le livre est fort... Plus la faille entre les pensionnaires de l'hôtel s'élargit, plus celle de la falaise en fait autant et au final, tout s'écroule. Une communauté qui se déchire, ou chacun tire à soi la couverture au mépris des autres, menant ainsi à un effondrement... Ca ne vous dire rien ? Tout parallélisme avec la climat politique actuel de la France n'est-il que pur sarcasme de ma part ?

En tout cas, lisez ce roman, votre moment sera excellent, même peut-être mieux... mémorable ! Car ce Festin, je ne suis pas là de l'oublier... Ah oui, qui plus est superbement écrit et mené ! 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 16 Mai 2024

Roman - Editions J'ai Lu - 284 pages - 7.90 €

Parution J'ai Lu 2022 (Editions Emmanuelle Collas 2020)

Mon pitch : Nord du Cameroun, dans la communauté Peul musulmane, le destin tragique de trois femmes issues d'un milieu citadin et aisé. Trois femmes qui subissent les traditions tant peuls qu'islamiques et se retrouvent pour deux d'entre elles, mariées de force. La troisième voit arriver l'une d'elles dans son foyer, en qualité de deuxième épouse de son mari. Chacune rêve de s'affranchir de sa condition. Y parviendront-elles ? Et par quel moyen ?

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Ma CB

 

 

Mon humble avis : Prix Goncourt des Lycéens 2020 écrit par une romancière camerounaise, militante pour le droit des femmes, pour qui les mots et les livres sont des armes de défense et de dénonciation. Un roman inspiré d'histoires vraies, dont sans doute celle de Djaïli Amadou Amal, qui a vécu également un mariage forcé et un autre avec violences conjugales. Autant dire que ce roman est important, incontournable dans ce qu'il dénonce pendant que le monde poursuit sa rotation.

J'ai lu ce livre en apnée, car oui, il nous accroche, nous atterre, nous effare devant ce que subissent ces femmes... Soumission totale, humiliations, maltraitances physiques, viols, coups... D'objet de leurs pères, elles deviennent celui de leurs maris qui ont tout droit sur elles, de les battre comme de les répudier, comme de les "collectionner" puisqu'ils sont polygames, mais évidemment, en sens unique.

Ramla passe son bac, aime un garçon qui a obtenu sa main, et prévoit entreprendre des études de pharmacies. Mais pour le business de la famille, son père la donne plutôt à un homme de 50 ans, déjà marié à Safira. Safira a 35 ans, 20 ans de vie commune avec son mari et voit d'un très mauvaise oeil l'arrivée de cette coépouse. Au-delà de la trahison, elle craint de perdre sa place... Enfin, nous avons Hindou, demie soeur de Ramla, qui se voit contrainte d'épouser son cousin, qui noie son oisiveté dans l'alcool, les drogues et ses explosions de violence. C'est le sort d'Hindou qui révolte "le plus", il est insoutenable.

La littérature me dévoile ce que même aucun voyage touristique, aussi aventureux soit-il, ne me dira... Car un guide va expliquer la vie quotidienne et pratique de ces concitoyens... Mais pour ce qui touche aux moeurs, cela reste toujours plus ou moins tabou, et toujours vu sous le prisme du guide lui-même.

Ici, Djaïli Amadou Amal nous fait passer par dessus les murs de ces grandes concessions familiales où, pour cause de polygamie, se côtoient plusieurs épouses et multiples enfants, le tout avec une hiérarchie très précise, où même les oncles ont tous pouvoirs sur leurs nièces... Les enfants le sont de tous... Et dans ces enfants, certains sont frères/soeurs et en même temps cousins/cousines. Les coépouses se détestent entre elles et tout est stratégie pour rester ou devenir la favorite... Et ne pas irriter le patriarche... Donc silence, on subit, on patiente. Aucune protection ni consolation parentale, le seul mot qui est dit c'est "Munyal"... patience.

Patience... je ne sais pas si je considérerai encore ce terme de la même façon après cette lecture. A toute jeune fille qui va se marier (contre son gré), on lui impose la patience comme mantra, comme maître mot et route directrice. Mais ce que signifie patience là-bas, c'est la soumission, c'est supporter l'insupportable, c'est attendre ce qui n'adviendra jamais. Subir, subir encore et toujours. Alors qu'en France, la patience, c'est faire la queue dans un magasin, attendre un train en retard etc... Cela ne veut pas dire se taire, n'avoir aucun droit.

Forcément, en lisant ces pages, on ne peut être que choqué par cette hypocrisie qui règne dans ces concessions où il n'est question que d'honneur, de dignité, de rang, de réputation mais jamais d'amour. Et tout cela, au nom de traditions ancestrales et surtout, au nom d'Allah... 

Ce livre, qui dénonce le sort des jeunes filles et des femmes de certaines contrées (ici le nord Cameroun) est donc indispensable et à lire. Et pourtant, je l'ai trouvé très imparfait. Au niveau littéraire, je l'ai trouvé assez pauvre, inégal, juste "propre", fait de phrases simples voire banales, parfois répétitives et de vocabulaire guère bien riche. A ce titre, sa nomination sur la première liste du Goncourt cette année là me surprend, même si son sujet le mérite bien.

On quitte Hindou à la moitié du roman, on ne revient pas vers elle alors qu'elle nous a tant bouleversée... Aussi, le lien entre les trois femmes, mise à part cette horrible destinée qu'elles n'ont pas choisie, est en fait un peu ténu. Enfin, je trouve qu'il manque une préface ou une postface, pour bien expliquer le contexte géographique, législatif et culturel précis, et éviter ainsi des amalgames possibles. Car bien sûr que l'on est plus que dans un roman... Ce sont des témoignages sous la couverture d'un roman.

Il n'empêche, ce livre, j'ai "aimé" le lire, ces héroïnes resteront longtemps en moi. Et moi ? Et bien une fois de plus je me dis que j'ai la chance d'être née en France, dans un pays où en majorité, malgré des inégalités récalcitrantes, la femme est libre et correctement traitée. Et si ça ne l'est pas, c'est la conséquence de comportements individuels qui, en grande partie, n'ont rien à voir avec une quelconque tradition ou une pratique religieuse. Certains voit un "drame" dans le fait que je ne me sois pas mariée, que je n'ai pas eu d'enfants... Cela n'a pas toujours été un choix, mais maintenant, ce constat me va bien. Et je vois surtout que je n'ai pas été obligée de me marier...

Une lecture éprouvante et bouleversante, mais indispensable. Et je suis loin d'avoir tout évoqué dans ce billet.

Le billet de Gambadou

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 7 Mai 2024

Roman - Editions Ecoutez lire  - 4h37 d'écoute - 16€99

Parution Actes sud 1994 et Ecoutez lire 2021

L'histoire : Un, deux, trois petits tours et puis s'en va.

Lin est heureuse, à priori... Deux petites filles, un mari aimant et complice, et son métier, la danse,  la passionne.

Son métier la passionne tellement que sa vie est une prison qui l'empêche de s'y épanouir franchement. Alors, un jour, elle choisit. Elle quitte sa famille pour aller vivre sa passion et son métier, profondément, de par le monde.

 

Tentation : Pourquoi pas ?

Fournisseur : La bib de Betton, merci Cécile.

Mon humble avis : Quand je dis "tentation : pourquoi pas ? " Ce sont souvent des titres dont je n'ai aucune idée mais qui conviennent à mon besoin : des livres audios assez courts pour écouter en voiture et ne pas mettre trois mois pour les terminer !

La virevolte s'ouvre magistralement sur une scène superbe et émouvante... une mère découvre son nouveau-né. Et là, dès les premières lignes, on sait que la magnifique écriture de Nancy Huston va nous plaire, tant elle est subtile, juste, délicate. L'histoire l'est tout autant, bien menée et les comportements de personnages sont creusés, analysés finement, dans cette tempête que va créer Lin en abandonnant son foyer.

On suit les premières années de couple de Lin et Derek, leur entourage familial et amical, la naissance d'Angela, puis de Marina, et les chamboulements que chacune des naissances amène dans cet univers. Mais l'on sent la passion de Lin gronder. La danse est toujours là, même si reléguée au second plan, derrière les obligations familiales... Puis un jour, Lin lâche tout, s'enfuit, laissant ses filles derrière elle, et dans l'incompréhension. Ce sera d'abord Mexico, puis le reste du monde. Ses filles, elle ne les verra qu'épisodiquement au fil des décennies suivantes, elles deviendront des étrangères...

Et nous, lecteurs, assistons au cataclysme dans lequel Marina et Angela tente de se construire, de grandir, de s'affirmer.

Un roman sur le coût d'une passion, sur les conséquences de cette passion sur l'entourage, sur une femme qui choisit son destin, vivre pour et de sa passion. Je lis de part et d'autre que le choix de Lin est courageux. Je ne suis pas d'accord du tout. Pour moi, c'est de la lâcheté, de l'irresponsabilité. Quand on choisit de donner la vie, on réfléchit avant, et ensuite, on en assume les conséquences. De ce fait, je n'ai ressenti aucune empathie pour Lin, mais beaucoup pour ses filles, surtout pour Marina, dont le mal être est prégnant, et le dérivatif bouleversant.

Nancy Huston raconte sans juger, qui témoigne... Mais en tant que lectrice, et avec ma moralité, pas facile de rester neutre. C'est aussi à cela qu'appelle la littérature. Donc je conseille tout même ce livre très bien écrit, dont on déteste l'héroïne. Et pourtant, on ne l'oublie pas...

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 1 Mai 2024

Roman - Editions Lizzie - 11h48 d'écoute - 24.99 €

Parution Lizzie et Belfond en 2023

L'histoire : En 2045, les Etats-Unis ne sont plus... Suite à une nouvelle guerre de sécession, les côtes Est et ouest forment désormais la République : liberté totale des moeurs mais surveillance constante. Les Etats du centre, où les valeurs chrétiennes font loi, sont une Confédération.  Les deux blocs se font face, et sont tout deux munis de services d'information et d'espionnage puissants pour lutter contre toute infiltration. Samantha Stengel est une espionne reconnue de la République. Sa nouvelle mission justement, infiltrer l'ennemi et abattre une cible dangereuse et imprévisible... Cette cible, c'est sa demie soeur, dont elle vient d'apprendre l'existence...

Tentation  : La blogo

Fournisseur : la bib de Dinard

Mon humble avis : Après ma lecture de Les hommes ont peur de la lumière, je poursuis le glaçant portrait de l'Amérique de plus en plus divisé que dresse Douglas Kennedy. Mais avec Et c'est ainsi que nous vivrons, nous sautons dans le temps, nous voici en 2045, donc dans une dystopie.

Dans la République démocratique (côtes Est et Ouest), vous êtes libres de tout mais sous constante surveillance. Que vous soyez gay ou trans, croyant ou pas peu importe. Mais dans un monde du tout connecté, une puce électronique surveille néanmoins vos faits, vos gestes, vos conversations... Plus de vie privée. Vos consommations d'alcool, de viande sont mesurées et le système vous prévient dès que vous dépassez la dose qui vous est autorisée... Dans la confédération, sont proscrits l'avortement, l'homosexualité, le divorce, la transsexualité, le blasphème etc. Pour punir ces crimes les plus graves, les bûchers ont repris du service.

Voilà un état de lieu succinct... Evidemment, la guerre de sécession a donné lieu à une grande migration... Il y a des zones neutres, et des individus qui cherche à passer "de l'autre côté". Ce qui n'est pas sans rappeler l'Histoire, l'Allemagne de l'Est et de l'Ouest, Berlin etc...

La mise en place de l'intrigue en elle-même est un peu lente, mais c'est le temps qu'il faut pour poser LES décors, les événements historiques et leurs conséquences, et les conditions de vie aux extrémités et au centre... Le tout, avec évidemment encore quelques progrès technologiques (finalement toujours plus inventifs et invasifs) par rapport notre époque présente.

Samantha Stengel est la narratrice... Nous la suivons donc dans ces (mes)aventures, qui prennent évolue évidemment sous la forme d'un thriller. Nous avons bien sûr accès à ces pensées, mais celles qu'elle doit taire de par sa profession qui exige une soumission totale au système qui n'est pas loin de bannir l'émotionnel.  Bon on a parfois du mal à la suivre dans ses mouvements dans les ZN... Zones neutres, mais peu importe, l'ensemble se lit très bien, captive et ne manque pas de suspense. Bien sûr, Et c'est ainsi que nous vivons interroge...  Douglas Kennedy ne fait l'apologie d'aucun des deux camps, même si sa préférence, faute de mieux, est claire.

Car clairement, dans ce livre tout à fait probable, le pays des libertés n'est plus. Et en même temps, même si Douglas Kennedy situe son intrigue dans son pays, il suffit d'ouvrir les yeux que comprendre que cette scission, c'est aussi ce qui attend sans doute le monde entier dans un avenir plus ou moins proche... vu le chemin qu'il emprunte. D'un côté, les nations "big brother", de l'autre les théocraties qui remette l'inquisition au goût du jour... Et bien même si à contrecoeur, je choisis tout de même Big brother, car rien ne me dit que les fous de Dieu ne se piquent pas un jour des manières de Big brother...

Un roman bien pessimiste donc, mais j'ai la chance, là où je vis, de pouvoir encore le considérer comme un bon divertissement... bien glaçant.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 25 Avril 2024

Roman - Editions La peuplade -396 pages - 23 €

Parution en septembre 2023

L'histoire : Anna et Shadi sont deux étudiantes en psychologie que tout oppose mais obligées de travailler ensemble sur leur mémoire de fin d'étude. Son sujet : peut-on traiter le deuil comme une maladie, et donc le soigner par un médicament ? D'autant que Danish Pharma est sur le point de mettre sur le marché une petite pilule, la Collocaïne, qui lutte contre les effets du deuil prolongé ou deuil thérapeutique. Sauf qu'avec Thorsten, leur tuteur de thèse, elles découvrent que les statistiques ont été trafiquées pour cacher l'un des effets secondaires du médicament... La perte drastique potentielle de souvenirs et de toute notion d'empathie... Dont les conséquences pourraient être très grave...

 

 

Tentation : la blogo

Fournisseur : La bib de St Lunaire

Mon humble avis : Etrange, 2ème roman danois pour moi cette année, par hasard ! Et mon impression est un peu la même que pour "Le pays des phrases courtes"... Des pitchs très alléchants et prometteurs, et au final des romans qui, à mes yeux, ne sont pas aboutis et passent presque à côté du sujet.

Pourtant, j'ai lu En dehors de la gamme rapidement (ce qui est bon signe) et sans déplaisir. Ce roman pose de bonnes questions.... Le deuil prolongé peut-il être diagnostiqué et donc traité comme une maladie via la voie médicamenteuse, alors que le deuil fait ou fera partie de la vie de tous. Sommes-nous dans une époque où tout doit être soigné, même la plus naturelle des épreuves ? Nos souffrances morales ne sont-elles pas ce qui nous définit aussi comme être humain, les effacer ne risque-t-il pas de nous ôter cette identité... Autre question générée par cette histoire : Qu'est-on prêt à sacrifier de soi pour traiter une pathologie, une souffrance psychique, vu que presque tout médicament comporte des effets secondaires indésirables (il n'y a qu'à voir, par exemple la prise de poids liée aux anti dépresseurs) ? Cet aspect-là du roman est vraiment intéressant, bien posé, mais dommage qu'il ne soit pas plus approfondi.

On en vient ensuite à l'intrigue elle-même, présentée soi-dit en passant comme un thriller, ce qu'elle n'est pas, où alors juste pendant quelques pages. Cependant, elle est bien pensée et assez captivante, qui dénonce aussi les dérives de l'industrie pharmaceutique, à taire certains effets indésirables, quitte à trafiquer les résultats des études, pour la renommée, l'argent, l'égo, et être le premier à proposer une telle nouveauté révolutionnaire. Ici, c'est la perte d'empathie, liée à la prise de la Collocaïne qui est mise sous le tapis... A trop vouloir effacer la souffrance d'un individu, c'est son nature empathique que l'on ampute également... Et l'opposé de l'empathie, c'est la psychopathie... Donc imaginons les conséquences possibles si chaque année, des centaines de milliers de personnes prenaient ce médicament... Hélas, cet aspect là n'est que très peu développée dans le roman, même lors de la joute finale entre les deux étudiantes et la créatrice de ce médicament.

J'ai trouvé aussi ce roman un peu brouillon, et le style très inégal. Peut-être est-ce dû à la traduction, mais la construction des phrases est parfois très étrange et du coup, j'ai buté dessus, à chercher leur sens. Et même temps, dans les remerciements, il y a cette phrase surprenante de l'autrice : "merci à mes relecteurs qui se sont attelés à mes phrases mal bâties pour tenter de leur donner un sens"... Et bien objectif non atteint. Enfin, pas mal de répétitions  inutiles. Et j'aurais aimé que l'autrice, qui est psychologue de profession, termine par une synthèse de son sujet, puisqu'au fil des pages et suivant le point de vue et l'évolution des personnages, nous avons une thèse, puis une antithèse.

Au final, un roman plutôt agréable et sans ennui, original, qui pose de bonnes questions éthiques, mais qui reste trop en surface sur son sujet, et plutôt maladroit sur certains points. Dommage.

A savoir : Au Danemark, quand l'autrice a commencé à rédiger son roman, un diagnostic du deuil pathologique venait d'être mis en oeuvre. Les reste de l'histoire n'est que pure invention.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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