Articles avec #le coin ornitho tag

Publié le 7 Juin 2024

Bonjour, 

Cela fait quelque temps que je ne vous ai pas présenté d'espèce aviaire. Alors aujourd'hui, parlons du Gravelot à collier interrompu.

Par chez moi, le seul endroit où il s'observe, c'est dans la Baie du Mont Saint Michel, où il revient nicher à chaque printemps. Pour combien d'années encore ? C'est une bonne question car en France, c'est une espèce en danger d'extinction en liste rouge. Il ne resterait que 1500 couples nicheurs sur nos côtes françaises.

Sur la photo d'accueil, vous avez le mâle. Et juste ci-dessous, la femelle.

Suivant son lieu de vie, le Gravelot à collier interrompu (GCI pour faire rapide !!!) peut être migrateur ou sédentaire. Il peut lui arriver, localement, d'hiverner sur notre territoire s'il ne migre pas vers l'Afrique.

Il se rencontre dans les milieux sablonneux ou vaseux. Plages, étangs, lagunes, prés inondés, plages de galets, marais salants etc. Il est surtout répandu en Méditerranée.

C'est une espèce grégaire qui peut se vivre avec d'autres espèces, comme le Grand Gravelot et les Bécasseaux. Cet oiseau est très nerveux, il court, il court, il court tout le temps et fait des courtes pauses pour picorer  le sol à la recherche de nourriture. Il consomme des petits invertébrés.

Pour distinguer le mâle et la femelle en plumage nuptial est assez facile. Le mâle va porter une calotte rousse, une barre noire sur le front, et son demi collier est noir également. La femelle est de couleur plus "uniforme". C'est un oiseau qui mesure 18 cm, son envergure est de 42 à 45 cm et son poids de 40 à 60 gr. Sa longévité peut atteindre 10 ans, dans le meilleur des cas.

Le nid se fait à même le sol, dans une petite cavité. Sur 3 jours, la femelle pond 3 oeufs qui ne seront couvés que lorsque le 3ème oeufs sera pondu. La couvaison est assuré par la femelle et le mâle durant 3 à 4 semaines. Les petits sont nidifuges, ils naissent "prêts à l'emploi" et suivent immédiatement leurs parents sur la plage à la recherche de nourriture. Ils sont si petits que l'on pourrait croire à une boule de coton poussée par le vent. Ils ne s'envolent que vers le 26ème jour.

Vient le moment pour moi de faire ici un grand encart de prévention / information / sensibilisation...

Comme je l'ai dit plus haut, cet oiseau est en France sur la liste rouge des espèces en voies d'extinction. Il est donc hyper surveillé et protégé par les professionnels, les bénévoles, les associations etc... Peut-être ne le connaissez vous pas, où n'y avait jamais prêté attention.

Si cet oiseau est en danger d'extinction, c'est majoritairement à cause du dérangement humain, puisque l'homme colonise toutes les plages à la saison où le GCI aurait besoin d'un peu de tranquillité.

Si vous allez sur des plages où nichent des couples, en général il y a des panneaux qui l'annoncent, panneaux plus ou moins grands suivant la (bonne) volonté des communes, et des piquets de bois encerclent souvent une zone protégée où se trouvent sans doute des nids. 

Déjà, prêtez attention à ces zones et respectez les et surtout, attachez votre (éventuel) chien. Essayer de marcher sur des sentiers  ou des zones bien damées par le passage des tracteurs de pêche ou des humains. Evitez le sable sec plein de coquillages concassés ou les zones caillouteuses. Car à l'oeil nu, le nid ne se voit pas et les oeufs non plus, si on ne le sait pas. Et puis s'il y a dérangement, l'adulte peut partir... et ne pas revenir.

Certaines associations posent des cages autour des nids pour les protéger de la prédation animale. Ne pas s'approcher des cages. De même, en période de reproduction et de présence de poussin ne pas s'approcher de ses petits oiseaux... Si vous êtes trop près, l'un des parents va voler comme s'il était blessé pour attirer votre attention et l'éloigner de sa progéniture. C'est un signe qui ne trompe pas.

Les associations et professionnels se démènent donc pour protéger cette espèce, mais que faire devant la connerie, la bêtise et la méchanceté humaine. Là où je vais observer ces oiseaux, c'est souvent l'occasion de papoter avec des protecteurs, qui racontent... les nids sont volontairement saccagés par les humains résidents alentours qui râlent parce que pendant 2 mois, sur 500 mètres, ils doivent attacher leurs chiens. C'est à pleurer...

En avril, des protecteurs venaient de poser une cage autour d'un nid, et avec l'un d'eux, j'ai pu m'approcher de la cage puisqu'il savait qu'il n'y avait qu'un oeuf et que la femelle n'était pas là.

Pour prendre ces photos, je suis allongée et immobile sur la plage, je shoote au 600 mm et laisse éventuellement les oiseaux venir vers moi, mais j'espère éviter tout dérangement. Et mes photos sont cropées (ce qui veut dire bien recadrées)

Toutes les photos sont miennes et interdites d'usage ou de reproduction sans mon autorisation préalable.

Toutes réalisées dans la Baie du Mont Saint Michel côté 35 (4 d'entre elles avec mon ancien appareil photo, dont celle du poussin)

Le texte est inspiré du site oiseaux.net, de mon guide ornitho Belin et de moi et de mes observations et conversations avec les protecteurs.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

Repost0

Publié le 28 Février 2024

Bonjour, 

Aujourd'hui, je vous parle d'un oiseau que j'affectionne beaucoup, et que je vois assez facilement dans mon environnement : Le Chevalier gambette... Dont le nom latin (et donc international) est Tringa totanus !

Il fait partie des limicoles, littéralement "Oiseaux de rivages".... Donc pas de rivage, pas de Chevalier gambette !

Il se rencontre donc sur le littéral de la Manche, Atlantique et méditerranéen (notamment dans les estuaires, les vasières et les marais salins). Mais on peut aussi le trouver dans les marais et les prairies humides. Par chez moi en Bretagne, c'est surtout un visiteur d'hiver migrateur. En Vendée et en Camargue par exemple, il peut être nicheur..

C'est donc un limicole aux hautes pattes rouges/orangées. Il a un long bec (pratique pour fouiller les vasières à la recherche de nourriture). La base des 2 mandibules du bec est orange, ce qui est un critère pour le différencier d'un autre limicole très ressemblant en période internuptiale : le Chevalier arlequin qui possède, lui aussi, des pattes rouges / oranges. Son plumage est blanc rayé de brun au dessous et brun au dessus, le tout bien renforcé en période nuptiale. En vol, une large bande blanche borde l'extérieur de l'aile.

Le Chevalier gambette pèse entre 110 et 155 gr, sa longueur va de 27 à 29 cm, son envergure en vol varie de 59 à 66 cm. C'est un oiseau bruyant, qui émet des sons variés, flutés, mélodieux, qui s'enchaînent lors des chants nuptiaux. Il sert de sentinelle aux autres échassiers. Si un Gambette crie attention danger, tout le monde se barre !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Chevalier gambette est souvent solitaire, mais on peut le trouver aussi par poignée, tout comme en groupe de plusieurs centaines d'individus dans les estuaires. Il fait très bon ménage avec d'autres espèces, comme le Chevalier Arlequin, le Chevalier Aboyeur, les Barges (Rousses ou à queue noire)

Le Chevalier gambette se nourrit de mollusques, de vers, de crustacés, d'insectes.  Il parcourt les rivages rocheux, sablonneux ou vaseux d'une allure rapide, et trouve le plus souvent sa nourriture du regard. Parfois il fouille aussi le sable. A marée haute, pour se protéger du danger, ils vont plutôt manger "groupir". Ils se déploient à marée basse.

 

Le Chevalier gambette est monogame. A la période de reproduction, ils retourneront au même endroit avec le même partenaire. Cette période s'étend d'avril à juin. Le nid est une dépression peu profonde sur le sol, sur ou sous des herbes hautes. Le mâle construit la base, et la femelle s'occupe de finitions avec des brindilles et des feuilles. Ce sont en moyenne 4 oeufs qui sont pondus et couvés par les 2 parents pendant 22- 25 jours.  Un jour après l'éclosion, les petits se dispersent au sol et se nourrissent eux-mêmes, sous la surveillance des parents. Ce sont donc des nidifuges. Le mâle veille les jeunes pendant un mois, la femelle s'éloigne plus vite du lieu.

 

Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Peut être que dans mes photos, j'ai des individus immatures, mais je serais bien incapable de le dire. Et je n'ai encore jamais vu de tous jeunes. C'est un oiseau que l'on peut trouver sur tout le continent africain et euroasiatique. Pour l'instant, il n'est pas classé parmi les espèces vulnérables.

 

Le texte de ce billet est inspiré de moi, de mon guide ornitho Belin, de Wikipédia et du site oiseaux.net

Les photos sont miennes et non libres de droit. Elles ont toutes été prises dans le 22, le 35 et la Somme durant ces 3 dernières années.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

Repost0

Publié le 16 Décembre 2023

Bergeronnette grise toute juvénile, dans la Baie du Mont Saint Michel

Bonjour, 

Aujourd'hui, je vous parle de la Bergeronnette grise (du nom scientifique latin Motacilla Alba).

Une espèce assez courante, et qui peut être proche de l'homme (sur les plages, les parking etc). Une espèce qu'on reconnaît de loin : elle marche avec de brusque hochement de tête et balance sa queue fortement.

Par contre, il reste difficile, à qui n'est pas vraiment initié, de distinguer les mâles des femelles. Autre difficulté dans ma région, la possible présence de la sous espèce de Yarrel, qui vit dans les îles britanniques. Celle -ci aura, chez le mâle le dos noir et les flancs vraiment gris foncé, et chez la femelle, le dos gris foncé. Bref, c'est vraiment une question de nuances subtiles, d'autant moins évidente à percevoir quand tout va très vite, ou que l'angle de la photo ne montre pas tout ! Autres difficultés aussi, les différence entre les plumages nuptiaux et internuptiaux. Bref, au delà de la première indentification, ce n'est pas une espèce facile à approfondir :Aussi, sur les photos suivantes, je ne vais pas le risquer à sexer les individus, je ne suis pas assez experte.

 

La Bergeronnette grise est un passereau qui se rencontre un peu partout dans divers milieux (campagnes, bords de mer, villes et villages, cultures irriguées ou même des zones assez désertiques. Ce sont des milieux ouverts, secs ou humides Mais on la trouvera encore plus souvent près de l'eau. Il lui faut un accès au sol facile, car c'est là qu'elle passe le plus clair de son temps.

En période de reproduction, il lui faudra un environnement qui lui offre des sites pour sa nidification semi-cavernicole. En effet, son nid est une coupe d'herbes sèches, garnie de poils et de plumes, installée dans une cavité (mur - rocher). Sa nidification s'étale d'avril à juillet, avec quelques variantes suivant les latitudes. Dans les zones tempérées, les couples peuvent mener deux nichées, voire trois.

Le mâle commence par choisir son territoire, par chanter du haut d'un perchoir pour séduire une femelle. C'est la femelle qui choisira, peut-être parmi plusieurs mâles. Au bout de quelques jours de vie commune, viennent les accouplements. Mâle et femelle construisent le nid ensemble, mais il semble que ce soit Madame qui fasse la plus grande part du boulot.

La femelle pond 5 ou 6 oeufs, couvés pendant une quinzaine de jour, surtout par la femelle. Les jeunes restent couvés par la mère les 5 premiers jours, et sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid au bout de 15 jours, ils sont donc nidicoles. Le couple se partage la fratrie qui reste à charge 15 jours supplémentaires, durant lesquels la femelle peut entamer une deuxième nichée.

Un juvénile

La Bergeronnette grise est insectivore et se nourrit de toutes sortes d'invertébrés. Tout en marchant, elle reperd ses proies au sol et s'en saisit. Elle peut le faire aussi à la surface de l'eau. Parfois, elle court et vole vers ses proies. Elle peut aussi capturer des insectes en plein vol, et pratique parfois le vol stationnaire.

Bergeronnette grise immature, en mue post juvénile.

 

Pas très farouche avec l'humain, c'est un oiseau très sociables en dehors de la période de reproduction. On peut la voir en groupe dans les prés et prairies. C'est une migratrice partielle, ce qui signifie ici que ce sont les individus du nord qui vont migrer, pour aller hiverner au Moyen Orient et au Nord Est de l'Afrique. Les Bergeronnettes grises de nos régions françaises sont sédentaires.

Certaines Bergeronnettes adoptent un territoire de nourrissage hivernal, si la ressource vient à manquer.

Le vol de la Bergeronnette grise ressemble à celui de ses cousines : onduleux, une alternance des battements rapides des ailes en montée, et le replis des ailes en descentes. Ses ailes sont relativement courtes, et empêchent donc de longues migrations. C'est une espèce qui peut aussi bien se reproduire au niveau de la mer, qu'à 5 000 m d'altitude dans l'Himalaya.

La Bergeronnette grise et ses sous-espèces est visible quasiment dans le monde entier, excepté en Amérique du Sud, à quelques exceptions près. Elle est commune là où elle vit, s'est bien adaptée à l'Homme et de ce fait, n'est pas considérée comme une espèce menacée.

 

Le texte de ce billet est inspiré de mon guide Ornitho Belin, du site internet oiseaux.net et un peu de moi. Toutes les photos sont miennes et interdites d'usage ou de reproduction sans mon accord. Elles ont été prises durant ces 3 dernières années, en Bretagne et en Touraine. 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

Repost0

Publié le 28 Octobre 2023

 

Bonjour,

Aujourd'hui, je vous présente un Canard qui s'observe de façon assez courante et facilement, évidemment, comme toujours, si l'on est dans le bon endroit, son biotope, donc sur les côtes : le Tadorne de Belon. Il est l'une des 174 espèces d'Anatidés de par le monde.

Le Tadorne de Belon est le plus grand canard de surface de France. Canard de surface signifie qu'il ne plonge pas pour trouver sa nourriture, contrairement à d'autres. Son envergure varie entre 110 et 135 cm, sa longueur de 58 à 67 cm et son poids de 0.5 à 1.4 kg.

C'est un canard grégaire, qui peut vivre aux cotés d'autres espèces, comme les Bernaches cravant, les Canards colvert....

Il vit là où il se nourrit : les littoraux de la Manche, de l'Atlantique et de la Méditerranées, surtout sur les zones plates, sablonneuses ou vaseuses, comme les estuaires. L'hiver, il fréquente les vasières et les marais salants. Il est rare de l'observer à l'intérieur des terres. Il se nourrit de mollusques, de crustacés, d'insectes aquatiques et de divers végétaux. Ceci, en tamisant avec son bec dans des eaux peu profondes. Il trouve parfois de la nourriture dans les champs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mâle et la femelle sont identiques à une différence près : le mâle possède une tubercule bien prononcée à la base de son bec, ce que la femelle n'a pas. A gauche, nous avons donc un mâle en plumage nuptiale (tout pimpant), et à gauche, une femelle avec le plumage internuptial (terne). C'est une espèce aux moeurs diurnes et nocturnes.

Il fait son nid dans diverses cavités : ancien terrier de renard ou de lièvre, trou dans un arbres ou un bâtiment, une cavité sertie sur un talus, et parfois, à même le sol dans la végétation herbeuse. Le nid est garni de duvet.

C'est entre avril et juin que la femelle pond 8 à 10 oeufs qu'elle va couver environ 30 jours. Les petits sont nidifuges (ils naissent "prêts à l'emploi" et quittent donc le nid tout de suite, même s'ils restent près des parents. Ils se regroupent souvent en crèches de plusieurs dizaines d'individus surveillés par quelques adultes. Ils s'envolent au bout de  45 - 50 jours.

 

 

Cette espèce a une particularité celle d'avoir une migration de mue post nuptiale. Celle-ci se déroule courant juillet. Cette migration regroupe des nicheurs et des adultes non reproducteurs, qui se regroupent par dizaines de milliers sur des bancs de sable. Une fois la mue terminée, chacun regagne son pays d'origine.

En France, le Tadorne de Belon est nicheur, migrateur et hivernant. 

Le texte de ce billet est un peu de moi, et inspiré de mon guide ornitho Belin et du site oiseaux.net.

Les photos sont miennes et non libres de droit. Elles ont été prises en Ille et Vilaine, en Baie de Somme et en Baie d'Hillion, dans le 22.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

Repost0

Publié le 7 Septembre 2023

Bonjour, 

Aujourd'hui, je vous présente l'Alouette des champs... Que l'on entend souvent avant de la voir, quand on connaît son chant. Un chant mélodieux et complexe, qui peut durer plusieurs minutes (et inclure des imitations d'autres espèces), qu'elle émet en vol en montant très haut puis en restant sur place. Il faut donc plutôt regarder en l'air au dessus des prairies pour la voir ! Le chant émis au sol est moins complexe. Quand elle émet son joli chant en vol, ensuite l'Alouette des champs se laisse tomber à la fin comme un pierre au sol.

L'Alouette des champs est un passereau qui pèse entre 45 et 50 gr, mesure entre 18 et 19 cm de long. Son envergure varie entre 30 et 36 cm. Le mâle est un peu plus grand. Son plumage est neutre, très souvent en couleur camouflage par rapport aux terrains où elle se déplace.

 

 

 

L'Alouette des champs a besoin de voir loin ! Aussi, elle ne fréquente que des milieux très ouverts : pelouses naturelles, prairies et zones cultivées, pâturages d'altitude, landes, bordures de marais, steppes. Elle évitera les forêts et ses marges, de même que le bocage trop riche en haies. Le pied pour elle, se sont les aéroports !

 

 

 

En dehors de l'époque de reproduction, c'est une espèce grégaire. C'est en groupe qu'elle effectue sa migration diurne.                                                  

 

L'Alouette des champs cherche sa nourriture au sol en marchant tranquillement à petits pas, elle ne sautille pas. Elle est essentiellement granivore (graines sauvages ou cultivées). En période de reproduction, elle mangera aussi des invertébrés et des insectes, dont ont besoin les petits pour leur croissance.

 

 

La période de reproduction s'étend de mars à l'été. Le mâle chanteur exécute ses vols territoriaux. Le nid est fait au sol, le lieu est choisi par le femelle.  Le mâle et la femelle creusent une cavité à l'abri d'une touffe, et la remplissent d'herbes sèches,  des fibres végétales, des poils, du crin. La femelle pond 3 à 5 oeufs qu'elle couve seule pendant 12 jours, pendant que Monsieur défend le territoire. Le nourrissage des petits est effectués par les deux parents. Les petits quittent le nid à 10 jours mais restent aux alentours, et ne sont volants qu'à l'âge de 3 semaines. L'Alouette des champs fait au moins une ponte supplémentaire chaque saison.

Etant donné que le nid de l'Alouette des champs est au sol, à nous promeneurs / randonneurs d'être vigilants quand nous fréquentons sont milieux naturel en période de reproduction. Rester sur les chemins et faire attention où l'on pose les pieds.

 

 

 

 

 

 

L'Alouette des champs est nicheuse, migratrice et hivernante selon les régions du monde. Elle est présente en Amérique du Nord, sur tout le continent eurasiatique et au Maghreb. C'est une espèce commune, non menacée pour l'instant, mais dont les effectifs sont en constante baisse... En cause principale, l'agriculture moderne et intensive, les pesticides etc... Dans certains départements Français, c'est une espèce toujours chassable aux filets et en cage (quotas annuels)

 

 

 

Les textes de ce billet sont inspirés du site oiseaux.net et de mon guide ornitho Belin.

Toutes les photos sont miennes et interdites d'usage, de reproduction etc sans mon accord. Elles ont toutes été prises dans les Côtes d'Armor et en Ille et Vilaine.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

Repost0

Publié le 7 Juin 2023

Bonjour !

On va essayer de reprendre le petit rendez-vous ornitho mensuel, que j'ai un peu négligé ces derniers temps. Aujourd'hui, je vous présente la Mésange bleue, petit passereau très courant, que tout le monde ou presque peut voir en France très facilement.

 

Elle tire son non de sa calotte bleue, de ses ailes et de sa queue. Son dos tire sur le verdâtre. jaunâtre. Le bleu de la calotte de la femelle est plus terne, mais il faut je pense être très avisé pour distinguer les deux sexes.

 

La Mésange bleue est une espèce essentiellement européenne. Elle est forestière, son biotop optimum est la forêt de feuillus, mais elle peut aussi fréquenter les forêts mixtes. On la trouve aussi dans les campagnes riches en haies et buissons, dans les parcs et les jardins. En hiver, elle fréquente beaucoup les mangeoires. Elle côtoie les Mésanges charbonnières et nonnette. 

 

Suivant les régions, la Mésange bleue  est nicheuse, migratrice et hivernante. En Bretagne par exemple, elle est sédentaire. Mais les individus les plus nordiques sont probablement migrateurs.

Son poids varie entre  9 et 12 gr , sa longueur est de 12 cm et son envergure de 18 cm. Petite, la Mésange bleue est très agile et acrobate, grâce à ses doigts griffus. Elle peut se suspendre un peu partout, même sur des fines brindilles, à la recherche de nourriture.

C'est une espèce grégaire en hiver.

 

 

En saison de reproduction, la Mésange bleue forme un couple très territorial, qui peut se montrer agressif envers les intrus de même taille.

Elle se reproduit d'avril à juillet. C'est un nicheur cavernicole... le nid est construit dans un trou d'arbre ou de mur, ou dans un nichoir. Ou toute cavité pouvant contenir son nid (tuyau, poteau creux etc)

Le nid est fait de mousses, d'herbe sèche et de matériaux soyeux, sa coupe est garnie de poils d'animaux. La femelle pond entre 9 et 15 oeufs qui sont couvés par la femelle deux semaines, pendant que le mâle s'occupe du ravitaillement.

Photos de 2 Mésanges bleues juvéniles.

 

Les petits sont nourris par les deux parents, leur premier vol a lieu au bout de 20 jours et l'émancipation totale ne se fait qu'à 4 semaines. Les mésanges bleues font souvent une deuxièmes couvées.

Tous les petits nés ne survivent pas... L'espèce a de nombreux prédateurs (pics, corneilles, pies, écureuils, rapaces, chats etc...)

A la belle saison, celle de la reproduction, la Mésange bleue est insectivore. C'est avec cela qu'elle nourrit ses petits (beaucoup de chenilles aussi), larves, araignées etc. D'où l'importance de ne pas proposer de nourrissage en mangeoire à cette période, pour que la mésange apporte les bons aliments nécessaires à la croissance de ses petits.

 

En saison internuptiale (automne hiver), la Mésange bleue devient granivore et frugivore, sans bouder pour autant les quelques insectes qu'elle peut encore trouver.

Au printemps, on voit les mésanges bleues par paires (couples). En été, on les voit en clans familiaux (un couple dominants, les jeunes de l'année, et des adultes "célibataires".

En hiver, elles sont en bandes nombreuses.

 

Petite anecdote : La femelle est capable de modifier le sex - ration de sa progéniture. Si elle s'accouple avec un mâle plus attirant qu'elle repère grâce aux rayons UV émis par sa calotte bleue, les oisillons sont à 70 % mâles, mais s’il est moins séduisant, ils sont à 70 % femelles.

La Mésange bleue peut vivre une dizaine d'année. Mais le taux de mortalité juvénile est important. A priori, taux de survie des juvéniles la première année : 38 % en Angleterre. Et en moyenne la durée de vie d'une mésange bleue est entre 1 et 3 ans.

Billet évidemment non exhaustif sur l'espèce, il y aurait tant à en dire.

Les textes sont inspirés de mon guide ornitho Belin, du site oiseaux.net, de Wikipédia et de moi !

Les photos sont miennes et interdites d'utilisation ou de reproduction sans mon accord. Elles ont été prises au court de ces deux dernières années, principalement près de chez moi (autour de Dinard), mais aussi en Touraine et dans le Limousin.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

Repost0

Publié le 12 Mars 2023

Bonjour !

On poursuit la découverte des quelques 130 espèces d'oiseaux que j'ai rencontrées, découvertes, photographiées lors de mon voyage au Kenya en avril 2022 déjà bientôt 1 an.

Les noms des espèces sont notés sur chaque montage.

Pour voir les espèces présentées dans les précédents billets, cliquez ICI

Je vous souhaite un bon dimanche ! Le mien sera pluvieux et studieux.  En effet, j'ai investi dans un nouvel appareil photo, qui devrait me permettre de bien plus belles photos à l'avenir, dans le piqué et surtout des oiseaux en vol, ce que mon appareil ne me permettait pas vraiment.

 

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
observables en France, mais espèces introduites.

observables en France, mais espèces introduites.

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 3/ ?

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho, #Voyages en Afrique

Repost0

Publié le 19 Février 2023

Bonjour !

On poursuit dans mes souvenirs ornithologiques de mon si riche voyage au Kenya en avril 2022, avec près de 130 espèces différentes observée en une semaine, un véritable festival de tailles, de couleurs, de chants différents !

Je vous laisse vous régaler, le nom de l'espèce est indiqué sur chaque photo montage. Et je vous dit à dans 15 jours, pour la suite  !

Bon dimanche !

Espèce visible en France

Espèce visible en France

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
Espèce visible en France

Espèce visible en France

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
Espèce visible en France

Espèce visible en France

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 2/?

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho, #Voyages en Afrique

Repost0

Publié le 30 Janvier 2023

Bonjour,

Aujourd'hui, je vous présente le Grèbe castagneux :)

Les Grèbes sont une famille d'oiseaux d'eau présents en France est représentée par plusieurs espèces, dont le Grèbe Castagneux, qui est le plus petit d'entre eux.

Il est vraiment minus et se positionne souvent en mode "bouée", et de ce fait, quand j'arrive près d'un étang, je soupçonne parfois la présence de bouée et une fois mon zoom déployé, je réalise ma méprise... Et quand je m'approche (raisonnablement) aussi !

 

Il ne mesure qu'entre 25 et 29 cm de long, et son envergure varie entre 40 et 45 cm, pour un poids entre 300 et 650 gramme.

Il n'y a pas de dimorphisme sexuel entre le mâle et la femelle.

Il est moins piscivore que les autres grèbes, puisqu'il se nourrit aussi de mollusques, de crustacés, d'insectes, de larves et d'invertébrés aquatiques.

 

C'est un oiseau qui change d'apparence en fonction de la période de l'année. Ci-dessus, voici son plumage internuptial (hivernal). Sur la photo d'accueil de ce billet, vous avez son beau plumage nuptial (printemps/été/reproduction). Ce dernier est bien plus marqué et contrasté, avec une tâche jaune pâle aux commissures du bec.

Vous pouvez voir ici la différence de taille entre le Grèbe castagneux et la Foulque macroule.

Le Grèbe Castagneux apprécie les eaux calmes et dormantes. Aussi, on va souvent le trouver sur les étangs et lacs, dans les mares ou les fossés inondés. Mais il peut aussi évoluer sur les eaux côtières abrités. Ainsi, j'en observe aussi dans l'estuaire de la Rance où l'eau est salée. En période de reproduction, il va préféré les cours d'eau calme, dont la végétation des berges lui permet de camoufler son nid, qui sera flottant, fixé aux herbes et fait de végétaux.

 

Voici un juvénile :) La reproduction a lieu d'avril à juillet. La femelle pond 5 à 6 oeufs dont l'incubation est assuré par les 2 parents pendant une période de 21 à 27 jours. Il peut y avoir parfois une 2ème couvée. Les jeunes sont nidifuges, ils quittent de suite le nid et suivent leurs parents en "balade". Ils apprennent alors à plonger et à se nourrir Ils ne seront autonomes et volants que vers 1 mois et demi.

 

Depuis la berge d'un étang, les Grèbes castagneux sont assez faciles à observer. Par contre, ils sont vraiment durs durs à photographier car se sont des plongeurs invétérés.  Ils plongent sans cesse... Résultat : Beaucoup de photos avec que de l'eau et des restes de ronds, sans grèbe !!! Et après, il faut deviner dans quel coin ils vont ressortir. Il me semble avoir entendu quelque part qu'ils peuvent rester en apnée près de 30 secondes ! Ils volent très peu, ils sont tout le temps sur ou sous l'eau. D'ailleurs, je n'en n'ai jamais vu un voler !

 

Son aire de répartition comprend globalement l'Europe, l'Asie et l'Afrique (d'ailleurs, j'en ai vu au Kenya). Les individus d'Europe occidentale et d'Afrique du Nord sont sédentaires. Ceux d'Europe septentrionale descende et viennent grossir les rangs des sédentaires. Ils vivent alors en petit groupe, au milieu de divers canards, Foulques macroules, Gallinules poule d'eau etc.

En tout cas, c'est un oiseau que j'aime beaucoup, tout mimi, un petit bouchon ! Tellement petit que la 1ère fois que je l'ai vu, j'ai cru avoir affaire à un juvénile !

 

Les photos de ce billets sont miennes et interdites de reproduction. Elles ont été prises en Ille et Vilaine et en Indre et Loire.

Les textes de ce billet sont inspirés de moi, de mon guide ornitho Belin et du site oiseaux.net 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

Repost0

Publié le 22 Janvier 2023

Allez, c'est reparti pour quelques billets sur mon voyage au Kenya, mais cette fois-ci, uniquement avec les oiseaux photographiés là-bas ! Puisque c'est environ 130 espèces différentes que j'ai pu observer et garder dans la boîte en 7 jours ! Complètement inouï, un vrai festival ! Et l'avantage quand on s'intéresse aux oiseaux, c'est que ça multiplie les surprises et les whaou ! Car même quand il n'y a pas de mammifères pendant quelques temps, il y a toujours de petites choses qui virevoltent ! Aussi, je suis bien contente d'avoir attendu 50 ans pour réaliser ce voyage ! Car même 2 ans plus tôt, je n'étais pas "branchée" ornithologie,  et je serais alors passée à côté de sacrées merveilles !

Allez, je vous laisse en photo, le nom des espèces est inscrit sur chaque photo-montage !

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
ERRATUM : C'EST UN MARTIN-PÊCHEUR HUPPE !!!!

ERRATUM : C'EST UN MARTIN-PÊCHEUR HUPPE !!!!

Espèce migratrice, visible en France au printemps  et en été

Espèce migratrice, visible en France au printemps et en été

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
Espèce migratrice, visible en France au printemps et en été

Espèce migratrice, visible en France au printemps et en été

UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
UN DIMANCHE AVEC LES OISEAUX DU KENYA 1/?
Espèce exotique introduite en France, donc visible dans l'Hexagone !

Espèce exotique introduite en France, donc visible dans l'Hexagone !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho, #Voyages en Afrique

Repost0