Publié le 4 Novembre 2025
Roman - Edition Audiolib - 4h08 d'écoute - 19.45 €
Parution d'origine en 2017, Audiolib en 2020
La 4ème de couv :
"Ici, on a tous du sang indien et quand ce n'est pas dans les veines, c'est sur les mains."
Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s'emparer des filets des Indiens mig'maq. Émeutes, répression et crise d'ampleur : le pays découvre son angle mort. Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l'immensité d'un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source.
Tentation : La blogo à l'époque
Fournisseur : La bib de St Lunaire
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Mon humble avis : Un roman Québécois dont la blogosphère s'était éprise lors de sa sortie... Et comme souvent, j'ai un train de retard. Et avec le temps écoulé, je ne savais plus trop à quoi m'attendre avec Taqawan. Ce roman m'a plus intéressée que bouleversée, même si les faits historiques récents et réels auxquels il se réfère sont évidemment révoltants. Le contexte m'a remuée, les personnages moins, sans doute parce que pas très fouillés. Ils sont surtout là pour illustrer un contexte et avoir une histoire à raconter, plutôt qu'être dans un récit de faits accomplis.
Il est question de l'Histoire plus ou moins récente du Québec, de ses grands espaces, de ses traditions et légendes. Mais surtout, de la guerre entre l'Etat du Québec et l'Etat fédéral d'Ottawa, et la tribu des micmacs autour des autorisations de la pêche au saumon accordées ou non, et ne respectant pas du tout les coutumes, la manière de vivre et de se nourrir de la tribu ancestrale, pire, détruisant l'environnement. L'importance du saumon dans l'économie locale est bien montrée. Il s'agit de la Guerre du saumon qui a eu en 1981 et des exactions policières. Bref, c'est l'impossible cohabitation des coutumes amérindiennes avec les lois du Nouveau Monde, et de la prise de pouvoir des blancs sur les populations autochtones parquées dans des réserves.
Des indiens, ce sont des Indiens. On les a appelés comme ça parce qu’on croyait être arrivé en Inde. Mais non, on était arrivé en Amérique. Avec le temps, on s’est mis à les appeler des Amérindiens. Plus tard, on dira des autochtones. Avant ça, on les a longtemps traités de sauvages. Il faut se méfier des mots. Ils commencent parfois par désigner et finissent par définir. Celui qu’on traite de bâtard toute sa vie pour lui signifier sa différence ne voit pas le monde du même œil que celui qui a connu son père. Quel monde pour un peuple qu’on traite de sauvage durant quatre siècles ?
Certes, on en apprend beaucoup sur le saumon, sur les techniques de pêches. Il est aussi question de notion de terre natale, de territoire, de culture, de langue, d'identité, et de force collective qui depuis des siècles, les peuples s'entretuent pour défendre les leurs.
Comme vous pouvez le voir, pas mal de choses intéressantes dans ce roman, malgré une impression fourretout et un peu désordonnée. Je ne regrette pas ma lecture, mais j'avoue que je ne me souviens déjà plus de la fin (mon audiolecture date de début octobre)
Explication du titre : le mot « taqawan » est un mot d’origine micmac qui désigne le saumon qui remonte la rivière vers l’endroit qui l’a vu naître... Et cela illustre bien les notions de terre natale, d'origine, et d'identité.
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