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Publié le 20 Mars 2025

Film de Steven Sodenbergh

Avec Michael Fassbender, Cate Blanchet, Tom Burke

Synopsis : THE INSIDER est un film d'espionnage haletant qui raconte l'histoire d’un couple d’agents secrets, George Woodhouse et sa femme Kathryn. Lorsque Kathryn est soupçonnée de trahison envers la nation, George doit faire face à un dilemme déchirant : protéger son mariage ou défendre son pays.

Mon humble avis : Alléchée par le casting, je suis allée voir ce film espérant un bon film d'espionnage non dénué d'action, bref, un film divertissant et prenant.

Il s'agit en fait d'un film de genre... qui me déplait et m'ennuie, malgré quelques dialogues et passages ciselés mais plutôt hermétiques. Mais là où il était annoncé de la drôlerie, même en creusant profond, je n'ai rien trouvé. 

Tout y est alambiqué... et laisse le spectateur bien en dehors de tout cela. Je ne suis même pas sûre d'avoir compris en quoi consistait réellement le truc "volé/revendu" et son utilité. Et lorsque tout est "expliqué" en final, avec quelques images en flash-back, cela va tellement vite après toute cette lenteur que l'on n'a pas le temps de réfléchir à ce qui nous est passé devant les yeux à notre insu, ni réellement de comprendre qui, quand, quoi, comment, pourquoi. Bref, un dénouement qui embrouille pour camoufler le vide abyssal du film.

Tout est en dialogues incompréhensibles car pédantesques pour qui n'a pas écrit le scénario et en faux semblants, mais d'une telle finesse, que l'on ne voit rien... Et soudain, des échanges ont ne peut plus basiques et grotesques. Certes, nous avons affaire à des espions, qui ont le mensonge comme seconde, voire première nature, mais là, les visages sont tellement lisses qu'il ne s'en dégage aucune émotion. Même ce cher Michael Fassbender que j'adore m'a laissée de glace engoncé qu'il est dans la caricature froide et un aspect presque hors d'âge. Les autres personnages ne sont pas plus expressifs, botoxés ou pas, ni sympathique. En fait, ils semblent s'ennuyer autant que nous. S'il n'y avait une fameuse clé USB, on pourrait se croire dans les années 60, tant au niveau des teintes, que des costumes, des manières etc. En fait, j'ai trouvé que tout ou presque sonnait faux.

Bref, un film pompeux, prétentieux, pour ceux qui aiment sans doute se triturer les méninges pour suivre une histoire qu'on ne leur donne pas vraiment l'occasion de suivre et qui, au final, se révèle bien banale... 

Dire que certains médias citaient un lien avec l'excellent, le divertissant et explosif film "Mr et Mrs Smith"...  Quant à la présence soi-disant "clin d'oeil" de Pierce Brosnan (ex James Bond), c'est un leurre. Il n'y fait que de la figuration agrémentée de raclements de gorge.

Quant à la question : est-ce que dans un couple, un homme ou une femme peut tuer par amour, pour protéger etc... Et bien pas la peine d'être dans un nid d'espion pour y répondre.

Bref, à fuir !... même si arrive le printemps du cinéma et les places à 5 € !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 28 Janvier 2025

Film de Michael Gracey

Avec Robbie Williams, Jonno Davies, Steve Pemberton

Synopsis : 

Tout public avec avertissement
 

L'ascension du célèbre chanteur/compositeur britannique Robbie Williams. Devenu une star avec le Boy Band, Take That, dans les années 1990, ce dernier a peu à peu plongé dans les paradis artificiels avant de retrouver le succès en solo en 1997 avec la chanson "Angels".

Mon humble avis : Un biopic sur un artiste vivant, encore en activité et qui plus est toujours au sommet de la gloire, ce n'est pas courant.

De Robbie Williams, je connaissais de loin ses débuts dans Take that, quelques-unes de ces frasques, de plus près son côté bon client en émissions télé, et d'assez près, quelques-unes de ces chansons que j'adore, qui me donnent envie de chanter, de danser, ou qui me donnent la chair de poule. C'est un chanteur de nombreux records de vente (disques, tournées etc)

Le seul reproche que j'ai à faire à ce film va vers quelques longueurs. Et puis un regret, récurrent dans les biopics consacrés à des chanteurs, on voit très peu l'aspect travail acharné qui les mènent et les maintiennent au sommet de la gloire. Car même si ce métier parait plus divertissant et plaisant que laborieux, même s'il y a à la base un don ou un talent, je sais que par derrière la "belle" vitrine, il y a un boulot de dingue.

Parlons-en de la "belle" vitrine... Qui ici aussi n'est pas si belle. L'intelligence et le courage de ce biopic auquel participe grandement l'intéressé, c'est qu'il n'est en rien édulcoré, qu'il montre aussi bien son héros dans ses pires aspects : oui, il arrive à Robbie Williams d'être un gros petit con, oui, il semble avoir un égo XXL, oui il a vécu une déchéance de drogues et d'alcool terrible... Mais on y voit aussi le meilleur de cet homme, après une cure de désintoxe, fait tout pour devenir un homme meilleur, a better man. C'est donc le portait d'un homme du pire à la splendeur.

Robbie Williams rêvait de devenir célèbre. Il l'est devenu, mais trop, trop tôt, trop jeune...Ce film montre les dégâts de la célébrité, et notamment celle- de cette époque hystérique des Boys Band, où ces très jeunes garçons n'étaient que des marionnettes très sexualisées entre les mains de leur manager, et qui a vu l'avènement d'un phénomène pas vu depuis les Beatles.

J'ai aimé connaître les origines sociales très modestes du chanteur, son amour infini pour sa mère et sa grand-mère, et le quasi abandon par son père. J'ai aimé découvrir un homme fragile qui a toujours douté de lui, de son talent et qui s'est longtemps cru imposteur dans ce métier, doutait d'avoir "le truc". C'est un homme qui depuis son plus jeune âge et les moqueries qu'il subissait à tout misé sur la frime et la provocation. Même si durant une bonne partie du film, l'empathie que l'on développe pour lui n'est pas immense, je dois dire qu'au final, j'ai été beaucoup touchée, et même très émue de cette "résurrection" et de cette paix avec lui-même.

J'ai adoré toutes les scènes musicales (dont certaines touchent à la comédie musicale), d'avoir la traduction en sous-titre des chansons, permettant d'en comprendre le sens profond, puisque le film nous dit aussi à quelle occasion, dans quelles circonstances elles ont été écrites.

Parlons de la forme, maintenant, très réussie esthétiquement, et très originale, puisque du début à la fin, Robbie Williams y est représenté comme un chimpanzé ! Pourquoi ? Parce que c'est un animal présent dans plusieurs de ses chansons, et que, lorsqu'il préparait le film avec le réalisateur, qu'il racontait sa vie, c'est en terme de singe qu'il parlait de lui... je dansais comme un singe, je gesticulais comme un singe... Et, même si cela peut paraître curieux au début, et bien on se dit vite que cela fonctionne à merveille. D'autant que cela évite, comme c'est souvent le cas pour moi dans les biopics, de s'interroger sur la ressemblance entre l'interprète et l'original, de disséquer son jeu pour y retrouver les manies ou non de son modèle... Et surtout, cela rend cette histoire très universelle, chacun pouvant, pour une raison ou une autre, à un niveau ou un autre, se retrouver dans ce chimpanzé.  Pour le côté technique... C'est Robbie qui chante, et pour celles et ceux qui verraient le film en V.O, la voix off et celle de Robbie. Ensuite, le studio Weta (qui a en autre travaillé sur les personnages d'Avatar a géré la conception du primate en images de synthèse, Robbie Williams ayant été scanné numériquement, également lorsqu'il chante. Puis 3 acteurs ont été engagé pour jouer Robbie en singe... une actrice pour l'enfance, un acteur pour l'adolescence, et Jonno Davies pour l'âge adulte. Jonno Davies est donc l'acteur principal, dont on ne voit jamais le visage.

Par moment au cours de ma séance, j'ai eu des réminiscences (notamment émotionnelles)  d'un autre film vu il y a très longtemps : Pink Floyd the wall, d'Alan Parker. 

Et pour finir... un final grandiose, dans une salle de concert, avec une interprétation bouleversante de "My way", à vous nouer la gorge.

Un film à voir, si on aime les biopics, la pop musique etc, l'originalité, l'émotion vraie, le spectaculaire.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 4 Décembre 2024

Film d'Efward Berger,

Avec Ralph Fiennes, Stanley Tucci, Isabelle Rosselini

 

Synopsis : Quand le pape décède de façon inattendue et mystérieuse, le cardinal Lawrence se retrouve en charge d’organiser la sélection de son successeur. Alors que les machinations politiques au sein du Vatican s'intensifient, il se rend compte que le défunt leur avait caché un secret qu'il doit découvrir avant qu'un nouveau Pape ne soit choisi. Ce qui va se passer derrière ces murs changera la face du monde.

Mon humble avis : Quel film ! Mais quel chef d'oeuvre ! On se régale de tout...

Tout d'abord, les prises de vue et la mise en scènes sont somptueuses. Presque chaque scène pourrait être un tableau, une peinture : couleurs, lumière, ombre, clair obscure, positions des personnages dans des décors grandioses ou plus confidentiels. Quant aux mouvements des uns et des autres, on croirait presque à une chorégraphie. Vraiment, ce film est une merveille visuelle.

Cette adaptation du roman éponyme de Robert Harris est aussi terriblement captivante. Car elle nous emmène dans un univers où l'on ne pénètrera jamais, réservé à quelques poignées d'hommes des hautes sphères de l'Eglise catholique. Un cercle fermé rythmé de traditions, de rites, de codes, très cérémoniel. A travers ce long conclave, ce film évoque une crise de foi... en l'Eglise elle-même. La foi religieuse n'est mise en question ici. Mais celle en l'Eglise oui. Il se dit que feu le Pape, avant son décès, avait perdu la foi en l'institution. Et dans les cardinaux qui assistent au conclave et qui votent pour élire le prochain Saint Père, il en est qui ne se retrouvent plus dans ce que l'Eglise est devenue, d'autres dans ce que l'Eglise est restée depuis des siècles alors que le monde et les mentalités évoluent sans cesse. Et c'est là que le film devient thriller politique et spirituel... Car "ces chers" cardinaux ne se comportent pas mieux entre eux que nos dirigeants politiques en campagne présidentielle... Coups bas, alliances, manipulations, opportunismes, rumeurs, stratégies, exhumations de vieilles casseroles enterrées sous le sceau de secret de l'Eglise etc... sans parler des égos et des soifs de pouvoir tout aussi surdimensionnés que leurs homologues politiciens.

Au milieu de tout cela, le Cardinal anglais Lawrence (le très à propos Ralph Fiennes), doit tenir son rôle : que ce conclave se déroule parfaitement et que le futur élu soit digne de devenir le Saint Père... mais y-a-t-il seulement un "saint" entre ces murs sacrés et confinés ? Dure tâche à mener, tout en discrétion, pour cet homme bien attachant, qui fait face lui aussi à son propre doute... Il ne se sent pas à sa place dans les ors Vatican en tant que Doyen du Collège et rêve d'une vie au calme loin des tourmentes et du protocole. Et lorsqu'il découvre que le Pape avait quelques secrets, il sent que ce conclave va être périlleux. Nous partageons son enquête, qui le mène par moments à des cas de conscience.

Evidemment, la tension monte entre les cardinaux mais aussi pour le spectateur dans son fauteuil de velours. On se demande bien comment ce noeud va se dénouer après moult rebondissements... Et puis, un cardinal prend la parole, prononce quelques phrases du fond du coeur, sans se soucier ou imaginer les conséquences, et c'est là que tout bascule... Et lorsqu'advient la révélation finale, j'ai jubilé... Et me suis dit qu'il y avait là de l'espoir... pour que l'Eglise retrouve son humanité, sa bienveillance, sa fraternité, son partage. Les vrais, ceux qui devraient être. Certes, ou hélas, nous sommes ici au cinéma, mais l'on pourrait se prendre à rêver que les choses puissent changer.

Le tout est autant d'une grande intelligence que d'une grande finesse et délicatesse, tant dans les regards que se portent ces hommes, que dans leurs quelques dialogues, que dans leurs silences. Tout est d'une puissance extraordinaire, jusque dans chaque geste, ou chaque interruption de geste, ou la seconde qui le précède. Que d'images marquantes. Un film vraiment ciselé, limpide et fluide malgré cet univers inconnu. A voir absolument !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 21 Octobre 2024

Film d'Ellen KURAS

Avec Kate Winslet, Andy Samberg, Alexander Skarsgard, Marion Cotillard

Synopsis : L’incroyable vie de LEE MILLER, ex-modèle pour Vogue et muse de Man Ray devenue l’une des premières femmes photographes de guerre. Partie sur le front et prête à tout pour témoigner des horreurs de la Seconde Guerre, elle a, par son courage et son refus des conventions, changé la façon de voir le monde.

Mon humble avis : Film imparfait, mais quelque part incontournable.

L'entrée en matière... Nous sommes en 1938 dans le sud, Lee Miller est avec des amis... Partie très entre soi, j'ai eu l'impression qu'on donnait à voir mais pas à comprendre... Si on ne connaît pas Lee Miller, on ne sait pas qui sont ses amis... Ce n'est que bien plus tard dans le film que l'on saisit qu'il y a là Paul Eluard par exemple. On retrouve "ces" amis dans deux ou trois scènes qui tombent comme un cheveu sur la soupe, et ne permettent pas d'approfondir ces personnages secondaires et le drame qu'ils ont vécu.

Ensuite, nous voici en 1977, Lee Miller est chez elle, interviewée par un journaliste. Ses réponses sont les flashs back de ce qu'elle a vécu pendant la seconde guerre mondiale. Cette interview semble manquer de consistance (on comprendra pourquoi à la fin) et cette façon de présenter ainsi le passé de Lee Miller et de l'entrecouper est superflu. Pourquoi mettre des effets de style et du romanesque là où il est inutile, où la vie qui nous est contée dans le contexte historique affreux de la seconde Guerre Mondiale devrait se suffit à elle-même. J'aurais préféré en savoir plus sur Lee Miller et son art plutôt que d'assister à cette pseudo interview. Bref, pourquoi "cinématiser" à ce point un récit, et par la même occasion, couper le rythme narratif  et l'alourdir ? D'autant qu'en 1977, Lee Miller est âgée, donc forcément, Kate Winslet est fortement grimée. Et moi, dans ces cas-là, j'observe surtout ce maquillage de vieillissement plutôt que de me concentrer sur ce qui est dit.

Mais mais, tout au long du film, il y a l'incroyable talent de Kate Winslet. Certes, il n'est plus à démontrer, mais il bluffe tout de même toujours. Son incarnation de ce sacré bout de femme qu'était Lee Miller est parfaite, on y croit vraiment. Ce film est vraiment un bel hommage à cette femme hors du commun, courageuse, tenace, anticonformiste... et pionnière dans la photographie en zone de guerre.

La réalisation est assez classique et plutôt factuelle, s'attardant assez peu sur les émotions et les motivations de Lee Miller. Le contexte de l'époque est très bien rendu. Car ce film est aussi historique, et résonne comme un devoir de mémoire, un hommage aussi aux innombrables victimes de cette guerre, que ce soit sur les zones de combat ou dans les camps de la mort. Lee Miller a eu le mérite de photographier et de montrer ce que personne n'aurait vu sans cela, et ce film a celui de remontrer ce que cette deuxième Guerre Mondiale a eu de plus "inhumain" pour que... plus jamais cela...  A l'heure où nombre de pays européens tombent de nouveau dans l'extrême droite ou flirtent de très près avec ces idéaux là, il n'est jamais inutile de rappeler où mène le fascisme et la haine de l'autre.

 Jusqu'à il y a peu, le nom de Lee Miller ne me disait rien, donc je suis contente que ce film pallie ma méconnaissance, d'autant que dans quelques jours, je vais voir une expo de ces photos à St Malo. Mais je pense que ceux qui connaissent bien la vie est l'oeuvre de cette femme risquent d'être un peu frustrés. Ce film est plutôt une bonne introduction sur Lee Miller mais se cantonne à sa vie durant le conflit mondial.

Malgré ses défauts, ce film nous bouscule, nous met K.O et quand se rallument les lumières, c'est dans un silence respectueux que se vide la salle de cinéma.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 10 Octobre 2024

La semaine dernière eut lieu le 35ème Festival du Film Britannique de Dinard, qui avec les années est aussi devenu celui du film Irlandais.

Pour 2024, le jury était présidé par Arielle Dombasle... Y figurait aussi Julie Depardieu. Les autres membres du jury m'étaient inconnus. Et je n'ai pas participé aux festivités, aux tapis rouges etc... Pour la 4ème année, j'y ai juste vu des films. Cette fois-ci, ce fut trois films sur la quasi cinquantaine (en ou hors compétitions - longs métrages, courts métrages et docu) proposée.

Danse first : La vie de Samuel Beckett, avec Gabriel Byrne et Sandrine Bonnaire (entre autres)

Bon vivant, Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, dramaturge lauréat du prix Nobel, mari infidèle et reclus... Samuel Beckett a mené une vie aux multiples facettes. Titré d'après son célèbre credo « Danse d'abord, pense ensuite », ce drame épique offre un récit captivant de la vie d'une icône du XXe siècle. 

J'ai adoré ce film, un gros coup de ❤... Le jeu d'acteurs est parfait, la photographie et les images sont superbes, les dialogues ne manquent pas d'humour et de bons mots. Dance first replonge dans d'autres époques, donne à réfléchir, m'a permis de mieux connaître celui qui était plus un nom qu'autre chose pour moi. Et surtout, Danse first m'a donné envie de lire son oeuvre. A voir si cette envie sera suivi des faits !

 

 

 

September says : de Ariane Labed, avec Mia  Tharia et Rakhee Thakrar

Les sœurs July et September sont inséparables. July, la plus jeune, vit sous la protection de sa grande sœur. Leur dynamique particulière est une préoccupation pour leur mère célibataire, Sheela. Lorsque September est exclue temporairement du Lycée, July doit se débrouiller seule, et commence à affirmer son indépendance. Après un événement mystérieux, elles se réfugient toutes les trois dans une maison de campagne, mais tout a changé…

Ce film a aussi été présenté au Festival de Cannes 2024 dans la sélection "Un certain regard". Et c'est le seul de la sélection pour le prix du Hitchkock d'Or que j'ai vu... Et c'est d'ailleurs lui qui l'a obtenu. Et pourtant, je n'ai pas aimé du tout ce film 😩🤨, de même que toutes les personnes ou presque avec qui j'en ai parlé. A mes yeux, September says est long, lent, glauque, pesant, malsain, sombre, sans apporter grand-chose. Les images sont plutôt laides pour moi, avec des couleurs et des décors dignes des années 70, alors que l'histoire est tout à fait contemporaine (il y a la wifi, les tel portables etc...). On y montre aussi quelques images que je n'ai pas envie du tout de voir au cinéma. Pour moi, c'est un film "égoïste", qui se déroule peut-être parfaitement dans la tête et dans le trip de la réalisatrice, mais qui ne donne pas du tout assez d'informations au spectateur pour qu'il saisisse vraiment ce qui se déroule, ce qui ainsi, pourrait peut-être provoquer plus d'émotion. Durant le film, une grande ellipse est faite sur la scène qui fait basculer l'histoire. Comme on ne voit pas cette scène avant la fin (en flash-back) et bien on ne comprend pas du tout ce basculement qui n'est guère très net non plus. En fait, j'ai détesté ce film.

 

Freud's last session (Titre français annoncé Professeur Freud)

De Matt Brown avec Anthony Hopkins et Mattew Goode

A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, Sigmund Freud s'est réfugié à Londres, en compagnie de sa fille Anna.Sous l'effet de l'âge et de la maladie, la star mondiale de la psychanalyse s'est changée en un vieillard aigri et capricieux.Mais la curiosité du professeur est piquée au vif lorsqu'un certain C.S Lewis, auteur de romans pour la jeunesse, demande à le rencontrer pour débattre de l'existence de Dieu

 

J'ai beaucoup aimé ! 👍En même temps, la présence du monstre sacré du cinéma qu'est Anthony Hopkins est un gage de qualité. Les deux comédiens sont magistraux dans ce tête à tête, qui dure le temps d'un après-midi.  Discussion, conversation, confrontation entre deux hommes qui ont des idées diamétralement opposées, qui en débattent, non sans humour parfois, qui se respectent et s'apprécient. Les sujets sont métaphysiques, psychologiques, philosophiques, théologiques, spirituels. Des dialogues de haut vol donc et aux petits oignons. Mon seul regret est de l'avoir vu en VOST...  Les dialogues fusent et n'offrent que peu de pauses... Ils sont d'une densité incroyable, difficile pour moi de les suivre en VO tout en ayant le temps de réfléchir vraiment à tout ce qui se dit et de positionner mes pensées, convictions ou raisonnements. Du coup, pas impossible que j'aille le revoir s'il passe en France, mais en VF cette fois-ci !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 3 Mai 2024

Film de Sam Taylor-Johnson

Avec Marisa Abela, Jack O'Connel, Eddie Marsan

Synopsis : Back to Black retrace la vie et la musique d'Amy Winehouse, à travers la création de l'un des albums les plus iconiques de notre temps, inspiré par son histoire d’amour passionnée et tourmentée avec Blake Fielder-Civil.

Mon humble avis :  Comme tout le monde ou presque, je suis envoutée par la voix d'Amy Winehouse, surtout dans ces deux tubes les plus connus : Rehab et Back to Black.

Aussi, la promesse d'un bon moment de musique m'a conduit au cinéma, pour voir ce biopic consacré à cette chanteuse, aux 6 Grammy Awards, décédée en 2011, à 27 ans, et qui a donc rejoint le tristement fameux club des 27...

Une fois n'est pas coutume, je commencerai mon billet par évoquer Marisa Abela, qui incarne de façon très très convaincante Amy Winehouse. Sa prestation, absolument bluffante, tellement que l'on n'oublie qu'elle n'est pas Amy Winehouse, vaut  à elle seule le déplacement et est, à mes yeux, l'atout majeur et presque unique de ce film. Presque unique, parce qu'il y a aussi la musique d'Amy, mais de cela, personne à part feu Amy peut tirer la couverture à soi. A préciser, c'est Marisa Abela qui interprète elle-même les chansons de la star, et perso, je n'y ai vu que du feu. Peut-être parce ce que je ne suis pas assez fan et connaisseuse à la base. Mais, néanmoins, chapeau !

Pour le reste, je dirais que le film passe un peu à côté du sujet annoncé dans le synopsis... Car de création musicale, il n'en n'est pas question.... Juste 2 minutes au début quand Amy n'est encore qu'une inconnue, et puis une minute à la fin, quand elle fredonne devant son miroir quelques mots qui auraient pu devenir une chanson. On ne la voit pas écrire, ni composer, ni enregistrer en studio... Seuls quelques concerts alcoolisés sont évoqués...

Certes le caractère particulier, franc, entier, désintéressé de la jeune femme est bien montré. Celle-ci ne cherchait ni la célébrité ni l'argent, de cela, elle se foutait royalement. On peine un peu à comprendre parfois qui est qui dans son entourage professionnel, les changements de maison de disques et autre. D'ailleurs, son entourage semble réduit au strict minimum, et l'inertie de celui-ci face à sa déchéance est assez effarant. Tout est centré sur sa relation toxique avec Blake, ces "je t'aime moi non plus", une relation qui parait plutôt niaise à voir, superficielle comme les dialogues entre les deux amoureux.  D'ailleurs, Amy semble plutôt greluche en énamourée qui ne sait dire que "baby", oh my baby... Bon, ça, c'est peut-être culturel... Alors certes, il y a les bitures pour l'une, les rails de coke pour l'autre, la violence conjugale (dont Blake paraît être plus la victime), ça on ne le savait avant d'aller au ciné. D'ailleurs, le film a tout de même l'intelligence de "partager les torts" dans cette relation destructrice. Et puis, bien sûr, il y a la presse people et les paparazzi. Une fois de plus, on se dit que si ces derniers n'existaient pas, peut-être, je dis bien peut-être (si le film est tout à fait raccord à la réalité) qu'Amy Winehouse chanterait encore, qu'elle ne serait pas décédée, ou alors, pas si tôt.

Comme toutes les grandes chanteuses iconiques, Amy a eu droit à son biopic... Mais celui-ci aurait dû creuser un peu plus son personnage principal, et ne pas rester en surface et en apparence... Mais il y a de bons moments musicaux et une interprétation de haut niveau.

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 26 Février 2024

Film de James Hawes

Avec Anthony Hopkins, Johnny Flynn, Helena Bonham Carter

Synopsis : Prague, 1938. Alors que la ville est sur le point de tomber aux mains des nazis, un banquier londonien va tout mettre en œuvre pour sauver des centaines d’enfants promis à une mort certaine dans les camps de concentration. Au péril de sa vie, Nicholas Winton va organiser des convois vers l’Angleterre, où 669 enfants juifs trouveront refuge.

Cette histoire vraie, restée méconnue pendant des décennies, est dévoilée au monde entier lorsqu’en 1988, une émission britannique invite Nicholas à témoigner. 

Mon humble avis : Un très beau et bon film... Le genre de film qui impose le silence lorsque tombe le générique final. Le genre de film où les lumières ne sont pas rallumées de suite.

Avec Une vie, j'ai encore découvert un moment d'Histoire que j'ignorais dans une partie du monde, à moins que ce ne soit un oubli dans ma mémoire : l'annexion d'une partie des Sudètes, région Tchécoslovaque, les déplacements de populations qui en découlèrent.... Des milliers de réfugiés à Prague dans des conditions de vie effroyables... Le tout, avec le nazisme qui se rapproche...

Deux époques distinctes dans le film, avec deux acteurs pour interpréter le rôle de Nicholas Winton. En 1938/1939 avec Johnny Flynn, et en 1988, avec le toujours incroyable, charismatique et poignant Antony Hopkins.

Le contexte historique est terrible, mais l'histoire est belle. C'est surtout le portrait d'un homme, à l'aune de sa vie, qui se souvient...et qui partage et témoigne du miracle qu'il a pu accomplir dans sa jeunesse. Et cet homme, Nicholas Winton est bouleversant d'humanité, d'humilité, de modestie, de discrétion. Et pourtant !

Une vie...  C'est le dicton qui dit "une vie sauvée, c'est le monde qui est sauvé". C'est aussi celle de Nicholas Winton sur laquelle il se retourne alors qu'il doit ranger son bureau encombré... Et c'est aussi le titre de l'émission qui, en 1988, a mis cet homme sous les projecteurs, faisant de cet homme ordinaire un héros extraordinaire mais toujours discret et humble.

Ce film nous dit que l'on peut garder la fois en l'homme tant qu'il existera des Nicholas Winston qui déplacent des montagnes, pour qui impossible n'est pas concevable, qui y croient pour tout le monde. Mais, hélas, c'est aussi un film qui nous montre que l'Histoire est un éternel recommencement, même si le mal et le danger ont changé d'identité.

Ce film m'a bouleversée. Je n'ai pas la larme facile au cinéma, mais j'ai bien failli la verser... Sauf que, Une vie a l'élégance et la sobriété de son personnage. Le film ne s'étend pas sur ces moments d'intenses émotions, et ne cherche pas les grands effets de réalisation qui auraient été à contre-courant du personnage.

A savoir que Une vie est inspiré du livre écrit par Barbara Winton, fille de ce héro si discret, et que celle-ci a participé à l'élaboration du scénario et au choix d'Anthony Hopkins pour incarner son père.

La presse est moins dithyrambique que moi, je m'en fiche, et vous conseille vraiment ce magnifique film, sur l'action et l'abnégation d'un homme qui méritent vraiment d'être connues.

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 10 Octobre 2023

Film de Luc Besson

Avec Caleb Landry Jones, Jojo T.Gibbs, Christopher Denham

 

Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
L’incroyable histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.
 

Mon humble avis : Le retour de Luc Besson au cinéma, avec du vrai cinéma ! Un cinéma qui hypnotise, captive, fascine, dérange, secoue, malmène effraie, émeut, bouleverse, tout cela à la fois. Un cinéma qui nous laisse pantois...

On retrouve la patte du réalisateur que j'aime tant : un univers visuel et esthétique particulier, et un héros plus proche de l'anti héro, mais absolument inoubliable, comme le sont les personnages de Besson. Complexe, attachant, érudit, aliéné, calme et terrifiant... Et pourtant on aimerait bien discuter avec lui autour d'un verre, tant il aurait à nous apprendre sur la nature humaine... et canine. Il a beau être un tueur, on l'aime. Comme Léon en fait...

Il y a du conte dans cette histoire qui fait fi du réalisme, un conte cruel évidemment, il y a du Joker, il y a du Subway, du Léon, du Nikita, du 5ème élément dans ce film... En fait, si on y réfléchit, on pourrait voir dans Douglas une part de chacun des personnages les plus mythiques de Besson... qui partagent tous finalement le point commun de la solitude, qu'elle soit physique, morale, spirituelle ou sociale. Il y a aussi la première note de musique, en tout cas, celle que j'ai remarqué où l'on se dit qu'Eric Serra est toujours là...

La question genèse du film est : comment survit-on avec un traumatisme, comment se construit on ensuite, comment grandit-on ? Mais, et ça n'engage que moi, on peut aussi y voir un message perso de Luc Besson, qui sort de pas mal d'années de galère financière et humaine... Peut-être dit-il avec ce film : si on m'emmerde, désormais, je lâcherai les chiens !

Luc Besson a su trouver un acteur à la mesure de la démesure de son personnage Douglas, en la personne de Caleb Landry Jones ! Quelle performance inouïe, intelligente, habitée, toute en nuances, sans esbroufe. Rien que pour ce jeu d'acteur, le film vaut d'être vu ! Mais pas que pour ça... Il y a l'originalité du traitement de l'histoire, la mise en scène impeccable, de très belles photos etc. J'ai trouvé quelques petites longueurs, et pourtant, j'ai regretté que le film ne dure pas plus longtemps pour éviter certaines ellipses et plonger encore plus dans la psychologie du personnage et de sa relation d'homme adulte avec ses chiens, relation qui n'est pas tant exploitée que ça finalement. Ainsi, j'aurais pu faire de Dogman un coup de coeur. Mais du très bon Besson tout de même ! Et un film sacrément hors du commun, trop riche en thèmes abordés pour que je puisse tous les évoquer ici... A voir pour celles et ceux qui aiment l'univers de Luc Besson, les films spectaculaires et originaux. (Mais âmes trop sensibles d'abstenir, ainsi que jeune public... car le thème de la violence est tout de même central).

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 6 Octobre 2023

Film de Ken Loach

Avec Dave Turner, Elbla Mari, Claire Rodgerson

 

Synopsis : TJ Ballantyne est le propriétaire du "Old Oak", un pub situé dans une petite bourgade du nord de l’Angleterre. Il y sert quotidiennement les mêmes habitués désœuvrés pour qui l’endroit est devenu le dernier lieu où se retrouver. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions dans le village. TJ va cependant se lier d’amitié avec Yara, une jeune migrante passionnée par la photographie. Ensemble, ils vont tenter de redonner vie à la communauté locale en développant une cantine pour les plus démunis, quelles que soient leurs origines.

Mon humble avis : Ce film sortira en France le 25 octobre, je l'ai vu en avant-première lors du Festival du Film Britannique de Dinard.

Un film de Ken Loach... on sait qu'on ne va pas rire. Le réalisateur n'a pas son pareil pour filmer le réalisme d'une Angleterre oubliée, dévastée, abandonnée. Loach lève encore le bras et la caméra pour dénoncer l'injustice sociale et politique, les inégalités, les incompréhensions, les barrières, l'extrême droite, le racisme, l'ennui quand il n'y plus que cela...

Une fois de plus, le début est bien plombant... Puis le film capte, captive, statufie, coupe le souffle, et émeut. Comment réunir, et faire cohabiter deux communautés dont, à priori, le seul point commun est la pauvreté... et l'humanité, mais là, il faudra du temps pour qu'elle s'exprime. Il y a ceux qui viennent de tout perdre, et ceux qui ont tout perdu au fil des années, et qui voient d'un très mauvais oeil l'arrivée d'étrangers avec qui il faudrait partager ce qu'ils n'ont déjà plus. Il y a ceux qui ont fui (la Syrie) et ceux qui sont toujours restés là, dans ce village où tout est parti...  Sauf le pub The Old Oak, que T.J maintient comme il peut de la noyade. 

Et puis, il va y avoir l'étincelle ! Pas celle qui met tout en feu, mais celle qui ravive, qui redonne envie, qui donne de l'élan. L'élan d'aller vers l'autres, vers le différent mais si semblable en même temps. C'est tout cela que filme admirablement bien Ken Loach, ce rapprochement entre deux communautés... Ce n'est pas de la charité, c'est de la solidarité... Et la solidarité, c'est un partage dont tout le monde bénéficie. Les visages fermés ou ternes vont s'éclairer d'un nouveau sourire, celui qui naît du lien, de l'amitié, de la reconnaissance à travers le regard de l'autre, du bien faire et du bien fait, la gratitude. Bien sûr, il y a toujours quelques abrutis pour empêcher cela, pour stopper le pas qui fait avancer. Mais le sourire, le partage et la compagnie appellent plus, au final, que le mépris et la haine aveuglée.

Les deux personnages principaux sont bouleversants... TJ avec son âge, son passé, ses réticences, son présent sans avenir, son ancrage dans "The Old Oak... Et Yara, avec pour bagage l'exil, le déracinement et le traumatisme, mais comme force, la fougue de la jeunesse, l'envie de vivre... A eux deux, et l'aide de quelques-uns, ils vont faire en sorte que le "vivre ensemble" soit possible.

Un film dure et beau, très réaliste et contemporain (inspirés d'ailleurs de faits réels assez proches),/ The Old Oak milite pour la compassion et l'humanisme tout en montrant l'inhumanité de certains destins terrassés par la guerre ou la pauvreté et met aux yeux du monde ce qui se passe certaines régions d'un des pays les plus riches du monde. Bref, c'est du Ken Loach mais qui s'achève sur une note optimiste ! A voir !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 2 Octobre 2023

Film de Matt Winn

Avec Rufus Sewel, Shirley Henderson, Alan Tudyk

Synopsis : Sarah et Tom sont en proie à de graves difficultés financières : leur seule solution est de vendre leur maison londonienne. Lorsque leurs amis débarquent pour un dernier dîner, Jessica, une vieille amie, s’invite et se joint à eux. Après une dispute à première vue sans importance, Jessica se pend dans le jardin. Tom s’apprête à appeler la police lorsque Sarah réalise que si l’acheteur l’apprend, la vente tombera à l’eau, ruinant ainsi leur couple. La seule façon de s’en sortir est de ramener le corps de Jessica dans son propre appartement. Après tout, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

 

Mon humble avis : J'ai vu ce film (en compétition) en avant-première ce Weekend au festival du film Britannique de Dinard. Figurez-vous qu'il a remporté le grand prix du jury, c'est absolument mérité, d'ailleurs, j'ai voté pour !

J'ignore si/quand The trouble with Jessica sortira en France, mais si vous le voyez dans quelque temps sur la programmation de votre salle, courrez, allez-y !

C'est une comédie de plus en plus hilarante au film du temps, sur un sujet de fond difficile : le suicide. Je pense que pour réussir à ce point une comédie sur un tel thème sans que ce soit de mauvais goût, et bien il faut être britannique, et compter sur l'humour british, qui tire aussi ici sur l'humour noir. Les situations scabreuses se multiplient, tout comme les retournements de situations et les dialogues se dégustent tel un vin d'un très grand cru... Ca pourrait paraître farfelu, et pourtant, l'ensemble est d'une finesse, d'une justesse et d'une drôlerie incroyable... sans passer par la case un gag à la minute bien sûr. Avec, comme point centrale du décor et de l'intrigue : un clafouti !!!

Le réalisateur, qui est venu sur scène accompagné de l'actrice principale Shirley Henderson après la séance, a expliqué qu'il voulait faire un film sur le suicide, pour y exposer aussi les conséquences immédiates ou non, en cascade en fait, sur l'entourage plus ou moins proche. Son souhait était aussi de montrer à quel point un événement extérieur peut chambouler, voire ruiner une vie en quelques secondes. Ce film interroge aussi bien sûr sur l'amitié... Ne dit-on pas qu'il faut avoir un cadavre à cacher pour voir qui sont les vrais amis ? Et bien nous sommes ici en plein dedans !

Le film se découpe en plusieurs chapitres : the trouble with Jessica, the trouble with friends, with de neighbors, with the law, with the conscience etc... Les 4 personnages principaux sont toujours présents, mais d'autres surgissent et disparaissent, donnant un rythme très alerte au film, et faisant penser à une pièce de théâtre.

So british, so excellent ! To be seen absolutly !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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