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Publié le 12 Mars 2018

Film de Greta Gerwig

Avec Saoirse Ronan, Laurie Metcalf, Tracy Letts

 

Synopsis :  Christine « Lady Bird » McPherson se bat désespérément pour ne pas ressembler à sa mère, aimante mais butée et au fort caractère, qui travaille sans relâche en tant qu’infirmière pour garder sa famille à flot après que le père de Lady Bird a perdu son emploi. 

 

 

Mon humble avis : Encore un des films qui a eu moult nominations aux derniers Oscars, mais qui est reparti de la cérémonie sans statuette.

Lady Bird, c'est le nom que c'est donné la jeune héroïne du film pour remplacer son nom de baptême : Christine. Ce nouveau patronyme veut tout dire... Jeune femme oiseau... qui rêve donc de s'envoler... Sans ce rendre compte qu'il faut des ailes solides et ayant pleinement conscience néanmoins que sa mère lui coupe un peu les ailes.

C'est donc une histoire sur une époque importante de la vie : la fin de l'adolescence, celle où les jeunes gens veulent s'émanciper, rêvent de plus grand que ce que la vie leur a donné, que ce que leurs parents peuvent leur offrir, sans se rendre compte forcément des sacrifices de ces derniers.

C'est la côte Ouest qui rêve de la culture de la côte Est. C'est aussi un portrait de la classe modeste américaine qui vit de l'autre côté de la ligne de chemin de fer, ou du périph, comme on dirait en France et qui en érige un complexe.

Lady Bird est aussi avant tout un film sur les racines que l'on exècre lorsque l'on est empêtré dedans, que l'on regrette ou du moins, que l'on met à aimer lorsqu'on s'en est libéré. Enfin, ce film traite des relations mère / fille, pas toujours évidente, malgré l'amour présent.

Intéressant tout cela non ? Oui sauf que... Je n'ai pas trouvé grande originalité ou nouveauté dans ce film. Bref, l'ensemble m'est paru un peu fade et longuet, comme s'il manquait un peu d'envergure. Même si l'interprétation est sans défaut, l'ensemble n'en n'est pas pour autant remarquable. Pour cela, il lui manquerait sans doute un peu d'envergure et d'ambition que la chronique faite d'anecdotes. Bref, il m'a manqué quelque chose qui ressemblerait à de la puissance, quelque chose qui nouerait le ventre et la gorge.

A moins que ce film ne s'adresse à un public plus jeune ou concerné par les relations parents/enfants.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 6 Mars 2018

Film de Guillermo del Toro

Avec Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Octavia Spencer

 

Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres
 

 

Mon humble avis : J'ai vu ce film ce dimanche dernier, quelques heures avant qu'il ne décroche l'Oscar du meilleurs film 2018. Mais aussi celui du meilleur réalisateur, des meilleurs décors et de la meilleure musique !
Et de mon côté ?! Qu'en ai-je pensé. Beaucoup de bien mais moins d'exaltations tout de même. J'aurais aimé que les sentiments développés soient plus approfondis.
Mais autant le dire de suite, j'y ai trouvé quelques longueurs. Cependant, il est vrai que la forme de l'eau est une très belle histoire, comme un conte, où se mêlent drame, romantisme et fantastique... Avec bien sûr de bonnes gouttes de suspens. Le tout, avec un message humaniste et universel, un message de bienveillance face à la différence, voire l'inconnu. Et surtout, le monstre n'est pas toujours celui qui en a l'apparence. L'amour s'adapte à toutes les formes, tout comme l'eau. D'où le titre d'ailleurs !
Les décors sont à mes yeux géniaux, ils ne sont pas sans rappelé l'univers de Jean-Pierre Jeunet, Amélie Poulain etc. Plus sombres peut-être, mais tout aussi féériques. 
On peut évidemment saluer la performance d'actrice de Sally Hawkins dans le rôle d'Elisa, employée modeste et muette. Elle a donc appris la langue des signes pour interpréter son personnage. Et à ces côtés, quel bonheur de retrouver Octavia Spencer, toujours si juste à chacune de ses parutions sur grands écrans.
Mais bon, quelque soit mon avis, devant toutes les couronnes et lauriers que reçoit ce film, je pense que vous irez le voir, ne serait-ce que par curiosité !
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 26 Février 2018

Film de Ray Coogler

Avec Chadwick Boseman, Michael B.Jordan, Lupita Nyong'o

 

Synopsis :  Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

 

 

Mon humble avis : Encore un héros de Marvel, créé en 1966 qui possède désormais sa propre franchise cinéma. Nous avons déjà croisé Black Panther dans d'autres productions Marvel. Donc il y aura forcément une suite, annoncée dans le générique final pour lequel, comme d'habitude, il est conseillé de rester jusqu'à sa toute fin.

Le début du film est un peu lent. Mais il permet de poser avec précision le passé des personnages ainsi que leurs lieux et modes de vie.

Black Panther est le premier Marvel "black" à 90%...Ce qui signifie que 90% du casting est afro-américain ou africain. L'action se déroule aux Etats Unis, en Corée du Sud, mais surtout, au Wakomba, pays imaginaire d'Afrique. Et là... Waou. C'est splendide. Les décors et paysages, qu'ils soient naturels ou de carton-pâte, les costumes, la mise en scène de certains traditions africaines ancestrales, tout cela est juste magnifique ! Bref, un visuel qui nous en met plein les yeux ! Quel spectacle ! On jongle entre l'ancestral et l'hyper*-futuriste, et le mariage des deux est parfaitement réussi !

Bien entendu, une fois l'histoire bien plantée, vous voilà scotché à votre fauteuil. Action/réaction, effets spéciaux, vrais méchants et super héros, cascades, combats chorégraphiés, on en a pour son argent. Le sujet de l'intrigue étant on ne peut plus contemporain, ce film laisse moins de place à l'humour que les autres films de l'écurie.

Ce Marvel n'est pas différent des autres dans le sens où lui aussi délivre certains messages et leçons d'humanité qui correspondent on ne peut plus à l'actualité internationale. Il est question ici d'immigration, de partage de richesse et de connaissances. Black Panther nous fait bien comprendre que c'est en se refermant sur soi-même soit disant pour se protéger que l'on fabrique nos propres ennemis. A méditer !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 19 Février 2018

Film de Clint Eastwood

Avec Anthony Sadler, Alek Skarlatos, Spencer Stone, Jenna Fisher

 

Synopsis :  Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Dans la soirée du 21 août 2015, le monde, sidéré, apprend qu'un attentat a été déjoué à bord du Thalys 9364 à destination de Paris. Une attaque évitée de justesse grâce à trois Américains qui voyageaient en Europe. Le film s'attache à leur parcours et revient sur la série d'événements improbables qui les ont amenés à se retrouver à bord de ce train. Tout au long de cette terrible épreuve, leur amitié est restée inébranlable. Une amitié d'une force inouïe qui leur a permis de sauver la vie des 500 passagers …
 

 

Mon humble avis : C'est rare, mais Clint Eastwood me déçoit avec ce film. Après, certes, difficile de réaliser un film sur un événement réel qui s'est déroulé sur une dizaine de minute. Mais dans ce cas, fallait-il vraiment en faire un film ?
Eastwood se penchent sur la vie des 3 américains qui présent dans ce fameux Thalys, désarmèrent et mirent hors d'état de nuire le terroriste qui s'apprêtait à perpétrer un véritable massacre. (Il y a tout de même un blessé grave dans cette histoire). Trois gars, dont Eastwood déroule la vie vers le passé, jusqu'à leur "tendre" enfance. Bref, un biopic sur 3 personnes, enfance, adolescence, vie d'adulte... pour arriver aux jours  et aux instants précédents le drame.
Déjà, j'ai regretté qu'Eastwood n'approfondisse vraiment le vécu de deux de ces hommes. D'Anthony Stadler adulte, on ne sait quasiment rien.
Ensuite, le patriotisme à l'américaine transpire presque à chaque instant du film. Certes, le patriotisme est une belle valeur. Mais dans le train, ces hommes ont-ils agit par patriotisme ? Non. Par instinct de survie, la leur et celles de autres passagers, par réflexe, par réaction face aux dangers, sachant que deux d'entre eux sont militaires et l'un d'ailleurs justement formé pour ce genre de situation. Entre guillemets, ils étaient "armés" pour réagir, même je par cette phrase, je ne dénigre en rien leur acte d'héroïsme, loin de là. Mais, bref, deux de ces 3 gars n'étaient pas n'importe quel quidam.
Enfin et surtout, quelle sensation de longueur. Comme je l'ai dit plus haut, l'action réelle ne s'est déroulée que sur quelques minutes. Donc le reste du film remplissage et broderie... mais sans aucune finesse et dans une platitude qui fut pour moi exaspérante. Les dialogues sont insipides, futiles et d'une vacuité rare (discours sur l'intérêt d'avoir une perche à selfies, d'avoir un sac à d'eau au lieu d'une valise, j'ai mal aux pieds on n'a fait que marcher, oh quelle fête hier soir, ouais mon copain mon frère...) Voilà le genre. Peut-être que cela passe mieux en V.O mais là, c'est désespérant. Sans compter sur les approximations ou les manques de crédibilité par rapport à la réalité : le terroriste passe 10 mn dans les toilettes du train pour se préparer à passer à l'action, mais, il ne ferme pas le verrou. Ou encore, les 3 gars qui montent dans le Thalys et qui disent "tiens, si on s'asseyait là... Alors que tout le monde sait que les places sont numérotées. Et lorsque je m'ennuie, ce sont des détails qui me sautent aux yeux !
Néanmoins, on peut saluer la performance des 3 hommes qui, non comédiens d'origine, jouent leurs propres rôles. De même, les scènes de l'attentat et ce qui en découlent sont extrêmement bien réalisée et c'est là, et seulement là, qu'on sent qu'il y a le grand Clint derrière la caméra ! En réfléchissant sur les films d'Eastwood que j'ai vu, je me dis que celui-ci brille vraiment dans la fiction, mais devient moins bon quand il se penche sur des faits réels.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 30 Janvier 2018

Film de Michael Gracey

Avec Hugh Jackman, Zak Efron, Michelle Williams

 

Synopsis :  The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.

 

 

Mon humble avis : Comment s'offrir une place de spectacle à Broadway aux prix d'une place de ciné ! Et bien en allant justement au ciné, voir The Greatest Show Man. Ce n'est pas compliqué, durant les deux heures de séances, je me croyais vraiment outre atlantique, dans un théâtre de la fameuse avenue newyorkaise !

Quel spectacle, envoûtant ! Enveloppant même, puisque je me suis surpris, presque tout au long de la séance, à battre le rythme de mes pieds. Et lorsque le générique est tombé, une bonne partie de la salle (dont moi) a applaudi !

L'histoire en elle-même n'est pas essentielle, même si elle reste intéressante, puisque tout de même, quelque part, historique : nous assistons à la naissance du premier cirque, créé par Barnum, qui donnera ensuite son nom aux fameuses tentes montées tant pour les cirques que pour les événements plus privés tels que les mariages ou autres : les fameux barnums !

Mais revenons au spectacle on ne peut plus spectaculaire (oui, je suis allée loin pour trouver ce qualificatif !). On en prend plein les yeux (lumières, décors, costumes, les chorégraphies) et plein les oreilles, mais jamais de façon agressive hein ! Les chansons sont magnifiques, assez facile à retenir sur le moment, rythmées ou plus romantiques, et interprétées magistralement. Pour la première fois depuis une éternité, j'ai vraiment envie d'acheter la bande originale.

Avec The Greatest Show man, un sourd prendrait son pied grâce au visuel féérique et lumineux, et un aveugle se régalerait de la musique, des chants, des harmonies, qui remuent le coeur de tant de talent, de beauté et d'onirisme !

Un hymne à la vie, à la différence, à "l'osez", à lancez-vous dans la vie et l'aventure de la vie !

The greatest Show Man est un vrai spectacle, et une superbe comédie musicale, une vraie comédie musicale digne des plus légendaires dans le genre ! Avec en plus, cerise sur le gâteau, l'un de mes chouchous : Hugh Jackman qui nous emmène dans un tourbillon d'énergie et de fantaisie !

A voir et/ou revoir sans modération !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 24 Janvier 2018

Film de McDonagh

Avec Frances McDormand, Woody Harrelson, Sam Rockwell

 

Synopsis :  Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l'entrée de leur ville.

 

 

Mon humble avis : L'affiche annonce un film révolutionnaire. Je n'irai pas jusque-là. Néanmoins, c'est une histoire par courante sur les écrans, et une réalisation à laquelle les américains ne nous ont pas habitués, surtout que celle-ci ne redore pas vraiment l'image la société américaine.

Ici, nous sommes loin, très loin d'Hollywood et des paillettes, tout aussi loin du film d'action à 150 balles tirées à la minutes avec des héros qui non seulement ne meurt jamais, mais surtout, restent toujours propres comme un sou neuf.

Non, sous sommes dans l'Amérique archi-profonde, bouseuse, réac, raciste, ramollie, qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez. L'Amérique des pubs où les bagarres naissent entre alcoolos autour du billard.

Mais il y a Midred, cette femme pétrie de douleur suite à au viol et à l'assassinat de sa fille 8 mois plus tôt et qui est bien décidée à remuer le popotin des flics endormis sur leurs lauriers. Elle réclame la justice à la police locale, dans un pays où la justice s'obtient parfois par soi-même. Alors, elle paie 3 grands panneaux qui dénoncent l'inertie policière, et qu'elle fait planter à l'entrée de la petite ville.

Ces panneaux vont être un élément déclencheur dans cette petite ville. Les "pour", les "contres", le tout dans une atmosphère de haine et de vengeance, d'intimidation etc...

Mais ces panneaux n'auront pas que des conséquences brutales, ils permettront aussi à certaines personnes de réveiller le meilleur qui sommeillent en eux et leur complexité.

Le personnage de Midfred est fascinant et bluffant. ll est d'une force rare et d'une puissance rare sans fard et nous envoie dans chaque scène comme un uppercut dans l'estomac. Son interprète, Frances Mc Dormand, crève littéralement l'écran. Je ne serais pas étonnée que ce rôle lui vaille un Oscar.

La réalisation est très sobre, l'atmosphère et aussi lourde que lente, comme dans ces coins du monde où à priori, il ne se passe rien. Il y a comme une ambiance western des temps modernes, où les gens s'épient par derrière la fenêtre et où chacun semble prêt à dégainer. Plein de cowboys et une indienne à elle seule : Mildred.

3 Billboards, est un film profond, intelligent, dense, humain, avec des dialogues percutants, et non dénués d'humour, mais d'un humour noir, qui en dit tant. Pas de manichéisme, pas de bons sentiments non plus mais beaucoup d'inattendu. Du pur, du brut. Subtile, remuant et captivant, à voir !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 12 Janvier 2018

Film de Joe Wright

Avec Gary Oldman, Kristin Scott Thomas, Ben Mendelsohn

 

 

Synopsis :  Homme politique brillant et plein d’esprit, Winston Churchill est un des piliers du Parlement du Royaume-Uni, mais à 65 ans déjà, il est un candidat improbable au poste de Premier Ministre. Il y est cependant nommé d’urgence le 10 mai 1940, après la démission de Neville Chamberlain, et dans un contexte européen dramatique marqué par les défaites successives des Alliés face aux troupes nazies et par l’armée britannique dans l’incapacité d’être évacuée de Dunkerque.

 

 

Mon humble avis : Il est assez rare qu'un film relativement long (2h10) me paraisse si court. Quand je générique de fin est tombé, c'est bien clair, à ce rythme- là (étonnamment effréné), je serais bien restée cinq heures de plus dans la salle pour ne pas "m'arrêter" là et parvenir à la toute fin de la guerre, ou du moins, jusqu'au débarquement.

Même si l'on connaît globalement l'histoire, ou du moins son issue, Les heures sombres offrent deux heures intenses, avec un suspens soutenu.

Ce film est donc un biopic sur Winston Churchill qui se déroule sur quelques semaines, à partir de son accession au poste de "Prime Minister". La guerre fait rage en Europe. La Belgique et la Hollande tombent, le nord de la France est envahi...

Il se dégage de ces heures sombres une énergie rare pour un film historique, ce qui fait que chaque instant est passionnant et captivant. Impossible de ressentir la moindre minute d'ennui.

Bien entendu, l'illustre, persuasif et pittoresque personnage de Churchill n'est pas étranger à mon enthousiasme. Les dialogues sont cuisinés et petits oignons les répliques de Churchill sont si éclatantes qu'elles en deviennent savoureuses. Quel esprit fin que ce Winston, et quel humour !

Les passages qui prennent aux tripes ne manquent pas, notamment celui où Churchill prend le métro. Quel intense moment où quelque part, c'est joué l'avenir d'une partie monde de l'époque ! Lors des scènes décisionnelles pour l'Histoire, ce n'est pas compliqué, on a la sensation que le temps s'est arrêté, et chacun retient son souffle... Comme les personnages du film, d'ailleurs. Durant ces quelques semaines retracées ici, Churchill est toujours sur le fil. La question constante devient "passera ou passera pas". Et tout ceci, à propos du sort réel du monde, puisque nous ne sommes pas dans une fiction.

Chroniquer ce film sans évoquer Gary Oldman qui s'est glissé dans la peau de Winston est impossible. Quelle interprétation ! Magistrale. Pourtant, j'étais sceptique comme je le suis toujours quand il y a une énorme transformation physique, des heures de maquillage, des prothèses... Car je me demande parfois si cela ne fait pas les trois quart du boulot de jeu d'acteur. Et bien non. J'ai bien regardé durant ces 2 heures. On reconnait bien le regard et certaines expressions de Gary Oldman, mais l'on voit bien qu'il y a un travail d'acteur colossal et une performance hors norme, sachant que l'acteur porte la moitié de son poids en prothèses diverses !

Bref, film à voir impérativement, et en V.O si possible !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 8 Janvier 2018

Film de Aaron Sorkin

Avec Jessica Chastain, Idris Elba, Kevin Costner

 

Synopsis :  La prodigieuse histoire vraie d’une jeune femme surdouée devenue la reine d’un gigantesque empire du jeu clandestin à Hollywood ! En 2004, la jeune Molly Bloom débarque à Los Angeles. Simple assistante, elle épaule son patron qui réunit toutes les semaines des joueurs de poker autour de parties clandestines. Virée sans ménagement, elle décide de monter son propre cercle : la mise d’entrée sera de 250 000 $ ! Très vite, les stars hollywoodiennes, les millionnaires et les grands sportifs accourent. Le succès est immédiat et vertigineux. Acculée par les agents du FBI décidés à la faire tomber, menacée par la mafia russe décidée à faire main basse sur son activité, et harcelée par des célébrités inquiètes qu’elle ne les trahisse, Molly Bloom se retrouve prise entre tous les feux…

 

 

Mon humble avis : Déjà, un conseil, voyez ce film en VO... même si certains passages risquent d'être difficiles à suivre niveau vocabulaire et stratégie de poker. Quoique bien des mots sont plutôt anglophones. Si je vous dis cela, c'est parce que j'ai vu "Le grand jeu" en VF et là, hic pour moi... Jessica Chastain ressemble énormément (à mes yeux) à Julia Roberts. Et qui double Jessica Chastain dans ce film... La même voix qui double habituellement Julia Roberts. Donc méli-mélo dans mon cerveaux.

Le synopsis survend un peu le film, dans le sens où il n'est jamais question d'harcèlement de la part des anciens clients people de Molly... Et que la bande annonce laisse à penser que celui-ci prend aussi une certaine place dans le film. Que nenni.

A part cela, le film est assez intéressant et captive puisqu'il nous plonge dans les parties privées, voire clandestines et très sélectes de poker. Mais c'est là aussi où il nous perd parfois, si l'on n'y connait rien au poker, comme c'est mon cas. D'autant que le film est assez bavard, tant dans les dialogues que dans le système narratif choisi. La concentration est donc de mise pour le spectateur. Il y a néanmoins un réel suspens, même si dès le début, nous savons que cela finira mal pour Molly, puisqu'elle a tout perdu et a besoin d'un des meilleurs avocats. 

Ce film étant adaptée d'une histoire vraie, ces parties de poker clandestines ont se sont réellement déroulées avec notamment, tous le gratin d'Hollywood. Mais pour n'égratigner personne, tous les seconds rôles (donc les joueurs de poker) ont été réécrits pour devenir méconnaissables.

L'atout central de ce film est vraiment le personnage de Molly et son interprète, Jessica Chastain. Dotée d'une grande intelligence, Molly Bloom a une trajectoire de vie incroyable, fascinante. Et ce qui la rend très attachante malgré l'univers qu'elle côtoie, c'est qu'elle reste d'une droiture morale exemplaire, malgré l'infernal engrenage dans lequel elle se trouve.

Le grand jeu reste un film sympathique, mais pas reposant pour les neurones. A voir ou pas, à vous de décider, mais en tous cas, pas incontournable.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 27 Décembre 2017

Film documentaire de Ceyda Torun

Avec  Sari, duman,Bengü, Aslan Parçasi, Gamsiz, Psikopat , Deniz

 

Synopsis :  Des centaines de milliers de chats vagabondent dans les rues d’Istanbul. Depuis des années, ils vont et viennent dans la vie des gens, devenant à cette occasion une part essentielle des communautés qui font la richesse de la ville. Sans maîtres, ils vivent entre deux mondes, ni tout à fait sauvages ni tout à fait domestiqués et apportent joie et, pour certains, raison d’être à ceux qu’ils choisissent d’adopter. À Istanbul les chats sont le miroir de la vie des habitants.

 

 

Mon humble avis : Quel dommage que ce film documentaire ne dure pas plus longtemps, car je serais bien restée là, des heures durant et le sourire béat, à regarder ces chats évoluer dans la ville d'Istanbul. Dans les rues, les ruelles, les ports, les ateliers d'artisans, les marchés, les arbres, sur les toits, sur les terrasses des cafés, sur les bateaux. Ces chats circulent partout, en toute liberté et surtout, dans le coeur et la vie des hommes et des femmes des quartiers. Aucun de ses chats n'appartient vraiment à personne, mais chacun de ces chats à ses points de repère, son territoire, son humain de préférence. Ils circulent et grappillent à gauche à droite quelque nourriture, caresses, moments d'affection, lieux de repos et parfois, quelques soins. Ce sont des chats qui choisissent leurs humains et non le contraire. Des humains qui les méritent, qui leur conviennent, qui les respectent.

Ils font partie intégrante de la vie de quartier, et lorsqu'un chat n'est pas là à son heure habituelle, les habitants s'inquiètent et le cherchent. 

Les caméras suivent donc magistralement ces félins dans leurs pérégrinations et saisissent de superbes images et moments rares, du plus près comme du plus loin. (Parfois, puis suivre les chats dans les rues, les caméras étaient montées sur des voitures téléguidées !). Les caméras rendent un formidable hommage aux chats et à leurs caractéristiques : indépendance, caractère propre à chaque individu, souplesse, agilité, intelligence, beauté, port altier, allure princière ! Leur grâce, leur classe, leur élégance ! Et toujours une part de mystère ! Des êtres fascinants !

La réalisatrice interviewe quelques-uns des Stambouliotes qui partagent la vie de ces félins. Ils témoignent alors de ce que leur apporte la présence de ces animaux ni sauvages ni domestiques dans leur vie, leur quotidien. Ces témoignages sont savoureux, profonds, réfléchis, riches, drôles ou touchants et finalement, avec une portée assez philosophique, comme des leçons de vie.

Il y a des Hommes qui sauvent des chats, et il y a des chats qui sauvent des Hommes ! Ca je le savais déjà !

Si vous ajoutez à cela les vues générales ou précises sur Istanbul (ville où les chats sont quasi sacrés) et ses habitants, sur le Bosphore, vous savez que vous avez là un film à voir absolument ! Magnifique coup de coeur en cette fin d'année !

Ce  a obtenu en octobre dernier le Prix du Meilleur Premier Film Documentaire au Critics’ Choice Documentary Awards, et il a de bonnes chances de se retrouver aux Oscars

Il me semble qu'une partie des recettes françaises du film ira à l'association  30 millions d'amis !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs, #Un monde de chat

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Publié le 27 Octobre 2017

Film de Taïka Waitit

Avec Chris Hemsworth, Cate Blanchet, Tom Hidleston , Marc Ruffalo

 

Synopsis :  Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

 

 

 

Mon humble avis : J'avoue, je ne sais plus trop quoi dire quand je rentre d'une séance cinéma Marvel. Ben oui, on sait ce que l'on va voir et on voit ce qu'on voulait voir ! Les scénarios se développent souvent de la même façon, seul le "méchant" change. Donc je pense qu'à force d'être fidèle à l'écurie Marvel, il y a gros risque de se répéter dans les chroniques. Et un Marvel raté, je n'en n'ai jamais vu ! Faut dire qu'avec tout le pognon et les effets spéciaux investis dans ces films, ce serait dommage de réaliser un navet. De plus, les acteurs étant récurrent eux aussi, et bien l'on sait déjà que leurs rôles leur vont à merveille. Ces rôles leur collent le plus souvent à la peau, si bien que quand on les voit dans d'autres films, on se dit "ah, c'est l'acteur de Thor" ! Donc pas de mauvaise surprise non plus au niveau du casting !

Néanmoins, ces nouvelles aventures de Thor offrent un cadeau étonnant dans sa distribution avec la présence de Cate Blanchett dans un rôle très éloigné du reste de sa filmographie : La déesse de la mort, soit la très très méchante aux supers ultras pouvoirs dévastateurs !

Sinon, le délicieusement détestable Loki est toujours là, toujours aussi sibyllin.

Notre Thor préféré en bave vraiment dans cet opus. Non seulement, il perd son marteau, puis de force se fait couper sa chevelure de lion et enfin, devient borgne. Mais même pas mal !

Au fil des années et des films vus, je remarque que les Marvel misent de plus en plus sur l'humour et l'autodérision second degré des héros, et cela fonctionne très bien. Oui, on rit de bon coeur dans ce Thor Ragnorok ! Bref, la SF Marvel s'approche de plus en plus de la comédie.

Les effets spéciaux, lumineux etc sont tout bonnement délirants et kitsch, comme si sortis d'un jeu vidéo années 80 ou d'un trip genre LSD ou autre (je ne sais pas, j'ai jamais essayé !). Par moments, on se croirait dans un film de Luc Besson.

Et puis, évidemment, ce Thor nous offre deux super-héros pour le prix d'un, puisque l'Incroyable Hulk est bien présent ! Docteur Strange fait aussi une apparition ! Bref, les héros Marvel se croisent pour notre plus grand plaisir.

Efficace, divertissant, pour les fans du genre !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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