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Publié le 29 Juillet 2018

Film de Peyton Reed

Avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas

 

Synopsis :  Après les événements survenus dans Captain America : Civil War, Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…

 

 

Mon humble avis : Un début "intergénérationnel" un petit peu difficile à suivre (le temps aussi de se rafraîchir la mémoire) et pas mal de dialogues indigestes que l'on ne cherche pas à comprendre car basés sur la physique quantique !

Mais à part cela, ce nouveau Marvel, 2ème opus avec Ant-Man comme héros est parfaitement réussi. Ultra divertissant et frais, de l'humour en veux-tu en voilà, un rythme effréné, des jeux de proportions qui amènent des situations franchement délirantes. Bref, ce nouveau Marvel est presque plus comédie que... Marvel, même si le cahier des charges de l'écurie est respecté.

Personnellement, j'avais préféré le premier Ant-Man, lorsque celui-ci réalisait des exploits altruistes. Là, il s'agit de faire revenir la mère de La Guêpe des fins fond du quantique où elle est enfermée depuis 30 ans (c'est en résumé hein !).

Et puis, il y a l'apparition d'un nouveau personnage... Le fantôme.... Et cela ne m'étonnerait pas que celui-ci obtienne un de ces quatre sa propre franchise. De toute façon, on ne peut pas laisser Le Fantôme là où "Ant-Man et la Guêpe" le laisse. Et bien sûr, l'annonce dans le générique de fin nous fait trépigner d'impatience pour un Ant-Man 3.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 15 Juillet 2018

Film de Steven Soderbergh

Avec Claire Foy, Joshua Leonard, Amy Irving

 

Synopsis :  Une jeune femme, convaincue d’être harcelée, est enfermée contre son gré dans une institution psychiatrique. Alors même qu’elle tente de convaincre tout le monde qu’elle est en danger, elle commence à se demander si sa peur est fondée ou le fruit de son imagination …

 

 

Mon humble avis : L'originalité de ce film est qu'il a été filmé en Iphone 7 (avec certes, des applis de pros évidemment) en seulement 10 jours, avec un budget mini mini pour un film américain. Evidemment, cela on l'apprend sur Allociné et on ne l'imagine pas du tout lorsque l'on est devant le grand écran.

Les images du film représentent parfaitement la folie ou l'illusion de folie... Car oui, tout au long du film et même à la toute fin, le doute reste permis. Sawyer est-elle parano ou pas...Puisque je parle de la fin, et bien sachez que la pré-fin m'a un peu laissée sur ma faim...

Paranoïa nous plonge dans l'univers psychiatrique, surtout celui de la paranoïa, via une clinique privée des Etats-Unis. Steven Soderbergh profite de ce thriller psychologique pour se  pencher sur ce qu'il peut s'y passer : hospitalisations indues et forcées, prolongation des hospitalisations en fonction du type d'assurance des patients, et bien sûr, la solution de la camisole chimique contre tous les maux de l'esprit...

Evidemment, ce film parfaitement interprété est thrillant, mais j'ai déjà vu du plus flippant. Deux ou 3 scènes sont difficiles à supporter, mais elles passent vite. Le rythme ne faiblit jamais, le suspense est bien là... Dommage qu'il semble y avoir quelques "comme par hasard", quelques incohérences médicales (genre un dortoir mixte de malades psy... ça me parait vraiment improbable) et sur la fin, des scènes un peu téléphonées

En tout cas, l'atmosphère est très kafkaïenne, avec une héroïne qui s'enfonce toujours plus dès qu'elle entreprend quelque chose pour se tirer de cette spirale qui semble infernale, à tous les niveaux.

Un thriller donc de bonne facture, sans être celui du siècle !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 2 Juillet 2018

Film de Jason Reitman

Avec Charlize Theron, Ron Livingston, Mackenzie Davis

 

Synopsis :  Marlo, la petite quarantaine, vient d'avoir son troisième enfant. Entre son corps malmené par les grossesses qu'elle ne reconnaît plus, les nuits sans sommeil, les repas à préparer, les lessives incessantes et ses deux aînés qui ne lui laissent aucun répit, elle est au bout du rouleau.
Un soir, son frère lui propose de lui offrir, comme cadeau de naissance, une nounou de nuit. D'abord réticente, elle finit par accepter. Du jour au lendemain, sa vie va changer avec l’arrivée de Tully…

 

 

Mon humble avis : Une certaine presse présente ce film comme une comédie... Que nenni ! Certes, deux ou trois situations amènent le rire mais guère plus. Tully est un drame formidablement réalisé qui rend hommage aux mères submergées par leur situation de mère de famille.... Ici, deux enfants, dont un qui est proche de l'autisme, et un nouveau- né qui pointe le bout de son nez et qui va plonger Marlo dans un sacré Baby blues.

Enfin un film qui montre la grossesse et ces suites telles qu'elles peuvent être, et qui ne subliment pas cet événement merveilleux que reste la naissance d'un enfant.

Tully est un film en trompe l'oeil qui montre l'effet que peut avoir la présence d'une aide dans la maison pour surmonter le baby blues et la fatigue de la mère, le manque de sommeil, surtout quand on a pour mari un homme certes aimé mais qui passent ces soirées avec un casque devant ses jeux vidéo, à tuer des zombies sans se rendre compte que sa femme en devient un.

Tully est vraiment une histoire bouleversante et très touchante, dans lequel il règne un certain suspens... Et oui, il semble que dorénavant, que ce soit au ciné ou dans la littérature, la présence d'une baby sitter dans un foyer amène toujours un climat de suspens.

Ici, le scénario propose un regard tantôt tendre, tantôt cinglant ou mélancolique sur l'âge adulte et les souvenirs de ce que nous étions à nos vingt ans. Le tout dans une époque et une société où l'on attend d'une mère qu'elle soit "parfaite" à tous les niveaux, et vêtue en executive women quelques heures après l'accouchement !

Evidemment, ce film doit tout à son interprète principale, le formidable caméléon qu'est Charlize Theron, qui n'a pas hésité à prendre 18 kilos pour se fondre dans le rôle de Marlo.

Et bien sûr, la fin du film est des plus inattendue.

A voir évidemment !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 28 Juin 2018

Film de Gary Ross

Avec Sandra Bullock, Cate Blanchett, Rihana

 

Synopsis :  Cinq ans, huit mois, 12 jours… et le compteur tourne toujours ! C'est le temps qu'il aura fallu à Debbie Ocean pour échafauder le plus gros braquage de sa vie. Elle sait désormais ce qu'il lui faut : recruter une équipe de choc. À commencer par son "associée" Lou Miller. Ensemble, elles engagent une petite bande d'expertes : Amita, la bijoutière, Constance, l'arnaqueuse, Tammy, la receleuse, Nine Ball, la hackeuse et Rose, la styliste de mode. Le butin convoité est une rivière de diamants d'une valeur de 150 millions de dollars. Le somptueux bijou sera autour du cou de la célèbre star Daphne Kluger qui devrait être l'objet de toutes les attentions au cours du Met Gala, l'événement de l'année. C'est donc un plan en béton armé. À condition que tout s'enchaîne sans la moindre erreur de parcours. Enfin, si les filles comptent repartir de la soirée avec les diamants sans être inquiétées…

 

Mon humble avis : Divertissant même si très formaté et convenu. Glamour/fashion par les tenues vestimentaires de ses dames braqueuses de haut vol. Et enfin, une toute fin tout de même surprenante. Voici ce que vous pouvez attendre de cette version féminine de la série Ocean 11, 12 , 13...

Ah si, un autre bon point à mettre en avant par les temps qui courent : pas de violence, pas de vulgarité

Si vous cherchez un brin d'émotion, oubliez ! Trop de botox  sur le visage des deux héroïnes principales. Quant aux autres personnages, ils en deviennent tellement secondaires et caricaturaux qu'on les remarque à peine.

Bien sûr, l'on sait que l'on est au cinéma et que donc... on regarde du cinéma. Il n'empêche, quand on réfléchit au déroulement de l'action et son rappel par flash-back, et bien on a l'impression que ces super cambrioleuses ont un étonnant don d'ubiquité ! La préparation de ce fameux cambriolage parait "trop facile" et garnit de "comme par hasard". Et puis, ce qui est frustrant, c'est que ces 8 nanas semblent bien s'éclater entre elles, au point d'agir beaucoup plus dans le dos du spectateur que face à lui. De ce fait, difficile pour le spectateur de se sentir impliqué dans l'affaire ou de ressentir empathie ou complicité avec les personnages.

Donc voilà, un divertissement paresseux pour celles ou ceux qui apprécient une certaine passivité devant un grand écran...

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 16 Juin 2018

Film de Mike Newel

Avec Lily James, Michiel Huisman, Matthew Goode

 

Londres, 1946. Juliet Ashton, une jeune écrivaine en manque d’inspiration reçoit une lettre d’un mystérieux membre du Club de Littérature de Guernesey créé durant l’occupation. Curieuse d’en savoir plus, Juliet décide de se rendre sur l’île et rencontre alors les excentriques membres du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates dont Dawsey, le charmant et intriguant fermier à l’origine de la lettre. Leurs confidences, son attachement à l’île et à ses habitants ou encore son affection pour Dawsey changeront à jamais le cours de sa vie.

 

 

Mon humble avis : La presse n'est pas très tendre avec ce film... Pour ma part, je l'ai trouvé magnifique.

J'avais lu le livre dont il est adapté (Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates) peu de temps après sa sortie. Je me souvenais juste avoir beaucoup aimé et pensé que ce roman méritait son statut de best-seller international.

Aussi, je ne pourrais dire si le film est tout à fait fidèle au manuscrit... Quoiqu'il en soit, la reconstitution des années de guerre et d'après-guerre (40) est parfaitement réussi. Le film revient avec sobriété sur les années d'occupation allemande sur l'île de Guernesey, et leurs conséquences, quelques années après. Il montre aussi parfaitement la différence de vie et de préoccupation d'alors entre la bourdonnante Londres qui n'a pas été envahie (même si ayant subi le Blitz) et l'insulaire et mélancolique Guernesay qui a dû vivre avec les envahisseurs. La perception de la guerre en est alors changée et les traumatismes différents.

Même si j'ai eu un peu de mal à entrer dans le film dans un premier temps, je me suis très vite laissée charmée par les paysages majestueux et très vite, les personnages me sont devenus très attachants. Contrairement à la presse, je n'ai pas eu l'impression que l'aspect romance prenait le dessus dans l'histoire, bien au contraire. L'émotion est là, mais toute en délicatesse, avec parfois, une légère pointe de british humor ! Et le spectateur est tenu en haleine du presque début à la toute fin.

En fait, malgré son sujet dramatique, Le cercle littéraire de Guernesey est un film qui fait du bien. Il rappelle, une fois de plus, toute la magie qui peut découler d'un livre, de la lecture : évasion, partage, rencontres.

A ne pas bouder, que vous ayez ou pas lu le roman d'origine !

 

PS ; Pour conserver l'aspect so british du film, je vous conseille de le voir en V.O !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 22 Mai 2018

Film d'Asghar Farhadi

Avec Penelope Cruz, Javier Bardem, Ricardo Darin

 

Synopsis :  A l’occasion du mariage de sa soeur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au coeur d’un vignoble espagnol. Mais des événements inattendus viennent bouleverser son séjour et font ressurgir un passé depuis trop longtemps enfoui.

 

 

Mon humble avis : Sous le soleil d'Espagne, les images de ce film, thriller psychologique sont magnifiques. Surtout lors de la première partie, festive, qui annonce le mariage. Puis, après le drame, les paysages filmés se font plus désolés. Quoiqu'il en soit, on sent ce soleil qui éblouit ou qui écrase. Bref, la mise en scène est parfaitement précisée et sert comme il faut cette histoire.

L'interprétation est elle aussi sans défaut. L'histoire est intéressante, qui se transforme en sorte de cluedo, et drame familiale, où chacun va finir par se regarder en coin. Même le spectateur fini par douter de chacun des protagoniste. L'atmosphère est pesante à souhait. Le silence pluri décennal de cette famille va exploser, libérant les rancunes, les rancoeurs, les jalousies et un secret qui en fait, n'en n'était pas un... Tout le monde le sait déjà...

La lutte des classes  et l'avènement social par le travail tiennent grande place dans cette histoire

Mais j'émets quelques réserves sur ce film qui reste agréable et loin d'être mauvais tout de même. Les longueurs... Plus court, ce film aurait été bien plus intense. La mise en place de la situation à venir et des personnages n'en finit pas, sans permettre pour autant d'y voir vraiment clair. J'ai mis un temps fou à comprendre certains liens qui unissaient les personnages, et d'être certaine de la place de chacun dans cette famille. Qui plus est, tout les femmes sont brunes et typées espagnoles, donc difficile de les différencier pendant un bon moment.

Mais pour être honnête, le développement psychodrame de cette histoire fait plus penser à un bon téléfilm qu'à un grand film de cinéma !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 14 Mai 2018

Film d'Eli Roth

Avec Bruce Willis, Elisabeth Shue, Vincent d'Onofrio

 

Synopsis :  Quand il ne sauve pas des vies, Paul Kersey, chirurgien urgentiste, mène une vie de rêve, en famille, dans les beaux quartiers de Chicago… Jusqu’au jour où tout bascule. Sa femme est sauvagement tuée lors d’un cambriolage qui tourne mal… Sa fille de 18 ans est plongée dans le coma. Face à la lenteur de l’enquête, il se lance dans une chasse à l’homme sans merci.

 

 

Mon humble avis : Quand on veut se prendre un petit coup de rajeunissement, on va voir un Bruce Willis ! Lui ne change pas trop et ses films d'actions des années 90-2000 ont tout de même fait les beaux jours du genre à Hollywood.

Death Wish est un remake du film des années 70, "un justicier dans la ville" avec Charles Bronson dans le rôle principal.

Qui dit Remake, dit actualisation.... Dans cette nouvelle version (je n'ai pas vu l'original), les téléphones portables, les réseaux sociaux et l'hyper médiatisation prennent une large part dans le déroulement de l'action. Il est question de ces faits terribles de violence qui deviennent divertissements médiatiques.

On ne s'ennuie pas une minute dans ce film et dans ce sens, il remplit tout à fait l'objectif et le cahier des charges. Certes, on évitera de le montrer à de jeunes enfants car il y a tout de même quelques éclats de cervelles sur les murs ! Mais, dans cette histoire, Bruce Willis n'est pas un genre de super héros qui fait tout exploser et qui saute d'un camion en feu ou d'un avion en plein vol. Non, nous avons affaire à un chirurgien de haute renommé qui avait tout pour être heureux avant que l'on tue sa femme et que l'on laisse sa fille pour morte. Paul Kersey est parfaitement incarné par un Bruce Willis qui brûle de l'intérieur, et qui, petit à petit, va construire dans l'ombre sa vengeance, approchant un monde et des manières qui n'ont jamais été les siens...

En visionnant ce film, on ne peut qu'avoir en tête les paroles aussi glaçantes que récentes de Trump qui harangue ses foules en affirmant haut et fort que lors de l'attentat du Bataclan à Paris, si les Français étaient armés, il y aurait eu moins de victimes... Bref, Death Wish permet encore, si besoin était, de la banalisation de l'armement personnel aux USA.

Evidemment, Death Wish n'est pas le film du siècle non plus, mais comme je l'ai dit, il remplit on ne peut plus son rôle divertissant de film d'action. Et dans ce genre, rien à lui reprocher sauf peut-être, son calibrage calculé.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 4 Mai 2018

Film de Joe et Anthony Russo

Avec Robert Downey Jr, Chris Evans, Chris Emsworth, Scarlett Johansson, Tom Holland

 

Synopsis :  Les Avengers et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser le redoutable Thanos avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers.

 

 

Mon humble avis : Je suis moins enthousiaste pour cet opus Marvel que pour les précédents. Et pourtant, Infinity Wars a beaucoup d'arguments pour séduire : Effets spéciaux et action sont au rendez-vous, tout comme l'humour et le suspense. Il regroupe même un nombre jamais atteint de super-héros Marvel dans le même film : depuis Docteur Strange, en passant par Spider Man, Black Panther, la sorcière rouge, les gardiens de la galaxie, sans oublier évidemment les incontournables des Avengers, dont Banner qui connait quelques difficultés avec son double Hulk ! 

L'histoire est sans doute plus sombre que d'habitude et je l'ai trouvée trop digressive, au point de ralentir le rythme et de finir par avoir du mal à saisir où se trouve toutes ses pierres d'Infinité. Trop intergalactique aussi sans doute... Que de voyages dans l'espace et de planète en planète... j'y ai un peu perdu mon latin !

Bref, j'ai eu un peu l'impression qu'Infinity War était un peu un four-tout où il fallait caser un max de choses et de personnages. Et dans ces cas là, ce qui arrive souvent, c'est une sensation de survol.

Le message de cet opus : Les dangers des pleins pouvoirs évidemment... A transposer dans la vie réelle !

Mais bon, je les aime toujours mes supers héros et j'ai eu plaisir à les revoir, sachant que le re-reverra bientôt (la toute fin du générique l'annonce une fois plus.) Ce film est long (2h36) et le générique n'en finit pas (évidemment vu le nombre de personnes nécessaire à la fabrication d'un tel film à 500 milliards de dollars). Et les films à franchises et à épisodes sont les seuls à captiver les spectateurs jusqu'à la toute fin d'un générique.

En résumé, film tout de même pas mal. Mais pas mal pour un Marvel, ce n'est pas suffisant. C'est un peu comme une mention Assez Bien au bac pour un génie...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 12 Avril 2018

Film de Francis LAWRENCE

Avec Jennifer Lawrence, Joel Edgerton, Charlotte Rampling

 

Synopsis :  Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents.
Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux.

 

 

Mon humble avis : Ce film d'espionnage est l'adaptation du roman éponyme, écrit par Jason Matthews, lui-même ancien agent de la CIA qu'il fut pendant 30 ans. Donc on peut imaginer que cette histoire est assez proche de la réalité. D'ailleurs, ce roman fait partie d'un triptyque, donc possible qu'il y ait une suite à ce film...

Ce thriller est vraiment de bonne facture, même s'il ne semble rien apporter de réelle nouveauté dans le genre. Sauf que... effectivement, depuis quelques années, les espionnes s'imposent de plus en plus au cinéma face à leurs homologues masculins. Et puis, comme dans tous film d'espionnage, (en tous à cas à mes yeux), il y a toujours des passages un peu nébuleux, où l'on ne sait plus trop qui est qui. Bref, n'a pas la logique d'espion qui veut !

Quelques longueurs sont à déplorer, mais sans doute sont- elles nécessaires à l'installation du contexte et des personnages. La violence psychologique y tient une grande place et la violence physique est par moment bien présente (quelques scènes m'ont forcée à fermer les yeux et me boucher les oreilles !). Mais ces moments ne sont pas surexploités jusqu'à la nausée comme dans d'autres films Il faut dire que le sujet principal de ce thriller, c'est la manipulation psychologique, via la manipulation sexuelle. A une certaine époque, en Russie, les services envoyaient leurs jeunes recrues dans une école particulière :  "En URSS, il existait une école où l’on enseignait aux jeunes femmes l’art de la séduction pour piéger les hommes et faire chanter les ennemis de la patrie. Le gouvernement possédait un établissement dans la ville de Kazan, sur les rives de la Volga, où l’on enseignait aux jeunes femmes comment devenir des courtisanes. On les surnommait des « Moineaux »."

Sauf que Dominika, l'héroïne du film est doté d'une force de caractère exceptionnelle et se sert de ce qu'elle a appris dans cette école pour manipuler, non pas forcément l'ennemi de la patrie, mais ceux des services qui l'obligent à jouer ce rôle et la tiennent ainsi prisonnière. Aussi, le dénouement est-il extraordinaire et bien entendu, on ne peut plus inattendu.

Et évidemment, l'atout numéro 1 du film est la superbe Jennifer Lawrence, qui semble nager comme un poisson dans l'eau dans son rôle d'espionne ! Et qui se révèle être une magnifique danseuse dans le début du film !

Bref, un bon divertissement, qui vous tend les nerfs !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 10 Avril 2018

Film de Keith SCHOLEY et Alaister FOTHERGILL

Avec les dauphins, les baleines, les orques, et mille et une autre créatures !

 

Synopsis :  Blue, le nouveau film Disneynature, est une plongée au cœur de l’Océan pour découvrir, comprendre, aimer un monde encore mystérieux et surprenant. Un monde où la nature invente des couleurs, des formes et des sons merveilleux.
L'Océan est unique, seuls les hommes le mettent au pluriel. Il est partout, recouvre  plus de 70% de la Terre et donne à notre maison sa couleur et son nom: la planète bleue.
Dans cet environnement somptueux et fragile, les dauphins seront nos  guides pour partager cette grande histoire de l'Océan qui est celle de nos origines et notre avenir. Une histoire universelle qui résonne en chacun de nous.

 

 

Mon humble avis : Allez, offrez-vous une belle plongée dans les eaux des récifs coralliens et le grand large. Pas besoin de bouteille d'oxygène, ni de niveau 4 en plongée pour partir à la rencontre de ce monde fabuleux, coloré, vivant, peuplé de créatures connues ou méconnues.

Ce que j'aime dans ces documentaires Nature Disney, c'est qu'ils montrent magnifiquement des environnements naturels qui nous sont le plus souvent inaccessibles - et heureusement d'ailleurs -. Ils montrent le mode de vie des êtres vivants qui les habitent. La beauté est toujours au rendez-vous. Même si, comme dans tout environnement, il y a les prédateurs et les proies, ces films ne font que suggérer ce rapport naturel et ne montrent pas de scènes qui vrillent les tripes, même si l'on imagine bien que bien souvent, les orques doivent être les vainqueurs et le baleineau la proie malgré elle.

Les images sont magnifiques et nous permettent d'admirer tous ces animaux qui vivent en communauté; avec pour la plupart, un rôle bien établi entre eux (comme certains poissons qui nettoient les carapaces des tortues, ou encore, d'autres qui sont les jardiniers des coraux), rôle qui permet le respect et la survie de leur environnement, tant que l'homme n'intervient pas. Bien sûr, suivant la taille de l'animal, certains dangers le guettent plus que d'autres. Mais c'est un univers où chacun a sa place et son rôle, dans l'équilibre des espèces, de la chaîne alimentaire que dans l'entretien de leur milieu naturel. Et curieusement, face au danger, on apprend que les rivaux de la veille  n'hésitent pas à apporter leur aide si un être de leur espèce se retrouve en danger le lendemain. Quoiqu'il en soit, la vie communautaire des dauphins, des baleines, des orques, des poissons, offrent de belles leçons aux humains que nous sommes. Et surtout, si un jour vous deviez vous retrouver comme Robinson sur une île déserte, la technique de chasse des dauphins, l'une des plus élaborées du monde animal, pourrait bien vous sauver la vie.

Bref, à voir... Une plongée dans un monde merveilleux, un hymne à la beauté des océans, quelques vues aériennes splendides d'îles tropicales isolée, le tout en compagnie de Blue, le jeune dauphin dont nous suivons les derniers moments d'éducations et d'instruction auprès de sa maman.

Une plongée dans un espace en danger, dont la survie dépend, quelque part, de chacun de nous.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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