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Publié le 10 Janvier 2022

Film de Simon Kingberg

Avec Jessica Chastain, Penélope Cruz, Diane Kruger, Lupita Nyong'o

Synopsis : Une arme technologique capable de prendre le contrôle de réseaux informatiques tombe entre de mauvaises mains. Les agences de renseignements du monde entier envoient leurs agentes les plus redoutables là où l’arme destructrice a été localisée : à Paris. Leur mission : empêcher des organisations terroristes ou gouvernementales de s’en emparer pour déclencher un conflit mondial. Les espionnes vont devoir choisir entre se combattre ou s’allier…

Mon humble avis : Pour les fans du genre action-thriller-espionnage où rien n'est vraiment réaliste et où tout est improbable !!! LOL !

J'aime ça pour la distraction totale sans prise de tête, et des histoires qui m'emmènent très loin de ce que je vis (ou nous vivons actuellement, même s'il y a 2 ans, toutes ces histoires seraient également parues pour des fictions invraisemblables ! mais passons)

Le job est fait, par un casting de haute volée qui ne ménage pas ses efforts, ni dans l'action, ni dans le glamour. Le job est fait et les vêtements reste propres et tout le monde se relève !!!

Depuis quelques années, les films d'espionnage au féminin se multiplie, ce n'est pas fait pour me déplaire. L'originalité de ce titre vient du fait qu'il y a dans cette équipe une protagoniste (Penélope Cruz) qui n'a rien à faire là, puisqu'elle est psychiatre... Donc la castagne et le danger, très peu pour elle, ce qui amène quelques scènes et dialogues amusants. L'autre particularité est que des espionnes qui sont d'abord ennemies s'allient pour combattre donc c'est sympa aussi... Et oui, "les ennemis de mes ennemis deviennent mes amis".

Des scènes rappellent des James Bond ou des Missions impossible, et il y a dans le fond et la forme un peu de Jason Bourne pour le mouvement. Comme d'habitude dans ce genre de film, on fait un mini tour du monde sans prendre un avion ni subir de décalage horaire ! Les scènes d'action y sont aussi de plus en plus surenchéries !

Ce n'est pas le film du siècle ni même de l'année, mais j'en prends mon parti, comme d'habitude avec ce style d'histoire où il semble qu'on ne puisse faire confiance à personne, j'ai eu ce que j'attendais !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 19 Décembre 2021

Cinéma, Spider-man : No way home, avis, critique, chronique

Film de Jon Watts

Avec Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch, Willem Dafoe

 

Synopsis : Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l'aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu'être Spider-Man signifie véritablement.

Mon humble avis : Le blockbuster de cette fin d'année ! Un énième Spider-Man et Film Marvel. Un film qui ratisse large pour plaire au plus grand nombre... potentiellement fan du genre tout de même !

Séquences action, frisson, émotion, humour et moralité évidemment !

Un cross over, avec le personnage de Docteur Strange.

Et des revenants des anciens Spider-Man... Qui raviront ainsi les fans de la première heure qui ont vu les 7 films précédents consacrés à Spider-man depuis 2002. Il me semble que j'en suis ! Mais peut-être plus pour très longtemps ! Soit je vieillis, ce qui est tout de même un fait, soit les scriptes sont de plus en plus dévolus aux publics ado et +... En effet, Spider-man fait de plus en plus équipe avec sa petite amie MJ et son pote Ned... Cela fait vraiment trio de lycéens...

Spider-man : no way home remplit une fois de plus le cahier des charges Marvel, avec des effets spéciaux et des scènes d'actions toujours plus spectaculaires. Le scénario paraît un peu abracadabrantesque avec ces histoires d'univers parallèles... Mais l'on finit par s'y faire, par oublier le postulat de base pour se plonger dans l'action et le déroulement du film, parce qu'il n'est qu'un prétexte mettre en scène l'excellente surprise que réserve sa dernière demie heure. En effet, il n'y a pas que les anciens méchants qui sont de retour suite au sortilège contrarié de Docteur Strange ! C'est vraiment sympa de revoir tous les acteurs qui ont fait la force de cette franchise Marvel depuis près de 20 ans !

Evidemment les films Marvel, derrière l'action et les effets spéciaux, développent toujours des sujets précis et moraux... Ici, nous avons, en autres, la solitude et les conséquences liées à la célébrité, l'importance du travail d'équipe et... à grands pouvoirs, grandes responsabilités, la deuxième chance que quiconque devrait mériter... Bon pas de quoi philosopher une nuit entière, mais tout de même de chouettes et simples messages pour la jeunesse. 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 16 Novembre 2021

Cry Macho, film de Clint Eastwood, 2021, cinéma, avis, chronique

Film de Clint Eastwood

Avec Clint Eastwood, Edouardo Minett, et  Dwight Yoakam 

 

Synopsis : Mike, star déchue du rodéo, se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.

Mon humble avis : J'aime beaucoup Clint Eastwood le réalisateur. Certes, il ne fait pas que des chefs d'oeuvre, mais ses univers me touchent, tout comme ses mises en scènes. Et puis, depuis 10 ans, on se dit à chaque fois que l'on voit sans doute son dernier film... Et puis non, il en a dans les talons ce Clint de 91 ans !

Cry Macho ne rentre pas dans la catégorie des films inoubliables, mais il est plaisant à regarder... Les étendues du désert Mexicain et ses pueblos, la rencontre entre deux générations, ses heurts puis sa complicité et une demi-heure de film inattendue... Une pose dans le road trip très "Américain"... Une pose bienvenue, qui fait du bien, qui est belle, vraiment.

Papy Clint reprend la casquette, oups le chapeau de Cow-boy, retrouve les paysages et les thèmes qui lui sont chers (comme la transmission), qui ont fait sa gloire. Le Cow-boy est âgé maintenant, donc c'est en voiture qu'il traverse le désert... On sent qu'Eastwood sème un peu d'autodérision et des clins d'oeil à sa filmographie dans Cry Macho... Ici, beaucoup de douceur dans un monde de brut. Par contre, erreur de casting je pense, le gamin ne joue pas vraiment juste.

Les dialogues ne sont pas exceptionnels et souvent réduits au minima, mais il m'a semblé que l'essentiel se trouve dans les silences, dans ce qui n'est pas dit, qui n'est que suggéré. Donc un peu de dentelle dans la somme de clichés. Et puis Clint ne cache plus son corps qui ne suit plus comme avant... Sa démarche paraît fragile. C'est touchant. 

On ne croit pas à tout dans ce film, mais on prend, car après tout, on est au cinéma, et qu'au cinéma, tout est possible !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 2 Octobre 2021

Respect, film, cinéma, Aretha Franklin, avis, chronique, blog

Film de Liesl Tommy

Avec Jennifer Hudson, Forest Whitaker, Marlon Wayans

Synopsis : Le film suit l’ascension de la carrière d’Aretha Franklin, de ses débuts d’enfant de chœur dans l’église de son père à sa renommée internationale. RESPECT est la remarquable réelle histoire retraçant le parcours de cette icône de la musique.

Mon humble avis : Je voulais voir ce film et ne regrette en rien les 2h30 de la séance... je serais d'ailleurs bien restée un peu plus longtemps dans mon fauteuil de velours... En effet, le film s'arrête "brutalement", alors que l"'histoire" n'est pas finie... Mais la réalisatrice a choisi de se concentrer sur une période allant des années 50 à 70... Sans cela, le film aurait pu durer 10 heures je pense. Nous traversons donc la période la plus dramatique de la vie de la star, mais aussi son ascension musicale et son combat pour le droit civique des citoyens noirs. J'aurais aimé que celui-ci soit plus visible dans le film. Certes, on évolue ici surtout au milieu d'afro-américains, mais la ségrégation d'alors est très discrète dans le film. 

Je connaissais très peu Aretha Franklin. Pour moi, c'était un nom, une renommée surtout, quelques titres, quelques airs... qui rencontrent toujours un grand succès en soirées ou autres... Puisque certains sont presque devenus des hymnes.

Lorsque le film commence, Aretha Franklin a 10 ans et chante devant les amis de son père dans leur belle demeure, mais aussi, à l'église de ce dernier, celui-ci étant révérend. Elle fréquente Martin Luther King, dont le mentor n'est autre que Monsieur Franklin. Un soir, Aretha est violée par un invité de son père... 

Par une ellipse, on se retrouve quelques années plus tard... Aretha quitte le giron de son père pour New York, et au fil des années, la gloire arrive... mais aussi les coups de son premier mari... En voyant ce biopic, on comprend mieux le sens de certaines chansons d'Aretha Franklin.

Dans le film, on passe pas mal de temps en répétition, en création, en écriture, dans les studios d'enregistrement, sur scène... Tous ces passages sont un véritable régal ! Et très bien filmés... Donc à voir, à écouter, à vivre ! Jennifer Hudson, qui interprète Aretha, est juste merveilleuse ! Vraiment, elle force le respect !!!

Pour le reste je suis un peu plus mitigée... les quelques flashbacks auraient été plus utiles dans le récit chronologique formé de pas mal d'ellipses, où l'on se perd un peu... Disons qu'on met du temps à comprendre certaines situations. De même, il m'a été difficile de me repérer dans les personnages secondaires, qui apparaissent puis disparaissent pour revenir plus tard, sans qu'on les reconnaisse car pas assez ancrés dans l'histoire, et transformés par mode et coiffures différentes. Après un petit tour sur Wikipédia, je réalise que je n'ai pas saisi qu'elle avait un frère, ni que ses deux premiers enfants n'étaient pas issus du viol. Bref, tout cela n'est vraiment pas clair et c'est dommage... Quelques explications plus nettes auraient été les bienvenues.

Ce biopic n'est donc pas parfait, un peu lisse peut-être et survolant trop certains sujets (dont la situation sociale et raciale de l'époque) mais je l'ai regardé avec grand plaisir...  Dans mon esprit, Aretha Franklin, la reine de la saoul, ne se résume plus à un nom et quelques titres. C'était aussi une féministe avant l'heure.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 17 Juillet 2021

La veuve noire, black widow, marvel, MCU, film, avis, chronique, cinéma, Scarlett Johansson

Film de Cate Shortland

Avec Scarlett Johansson, Florence Pugh, Rachel Weisz

Synopsis : Natasha Romanoff, alias Black Widow, voit resurgir la part la plus sombre de son passé pour faire face à une redoutable conspiration liée à sa vie d’autrefois. Poursuivie par une force qui ne reculera devant rien pour l’abattre, Natasha doit renouer avec ses activités d’espionne et avec des liens qui furent brisés, bien avant qu’elle ne rejoigne les Avengers.

 

Mon humble avis : Fidèle à l'écurie Marvel je reste ! Même si je pense que l'âge avançant, je finirai sans doute par me lasser de ces films à grands spectacles, effets spéciaux et canevas toujours plus ou moins similaires.

Black Widow ne fait pas exception à la règle, il remplit le cahier des charges avec une sacré dose d'action et évidemment une bonne présence d'humour et d'autodérision. On ne s'ennuie pas une seconde !

La nouveauté, c'est que ce film est presque exclusivement féminin ! Et oui, plus besoin de super héros mâle comme faire-valoir !

Et pour celles et ceux qui ne suivent la vie des Avengers uniquement via le cinéma et non via les comics, et bien a y'est, on connaît l'histoire de Natacha Romanov, alias la Veuve Noire. Cette histoire est émouvante, qui prend racine dans l'espionnage de l'Est contre l'Ouest. Une enfance faussée, brisée, mensongère et prédestinée à faire de Natacha une tueuse d'élite. Ce préquelle de cette super-héroïne que l'on a vu mourir dans le dernier Avengers complète et conclut parfaitement ce personnage attachant, qui malgré ce qu'elle a vécu et ce pour quoi elle était programmée, a su rester humaine. Et le sujet de fin de cette histoire est le pouvoir, notamment le pouvoir de domination mentale. Intéressant et assez bouleversant dans la méthode, dès le générique de début.... Certes on est au ciné et dans une pure fiction fantastique, mais nombre d'enfants dans le monde subissent plus ou moins le même traitement à des fins d'embrigadement militaire, ou pour les mener à la prostitution ou autres horreurs.

Le casting est réussi, chacun n'hésite pas à bien mouiller sa chemise ! Et à moins que le MCU nous imagine d'autres préquelles, Scarlett Johansson dit bel et bien adieu à son personnage de la Veuve Noire !

Bref, un bon divertissement pour moi, enfin un Marvel au ciné, deux ans après le dernier !

Et comme d'hab, on reste jusqu'au bout du générique qui annonce... le prochain film !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 19 Juin 2021

Film de Zoé Zhao

Avec  Frances Mc Dormand, David Strathairn, Linda May, Charlène Swankie

Synopsis : Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. De vrais nomades incarnent les camarades et mentors de Fern et l’accompagnent dans sa découverte des vastes étendues de l’Ouest américain.

 

Mon humble avis : Simple, vraie, magnifique, bouleversante Frances Mc Dormand ! Une fois de plus, elle crève l'écran. Sa présence dans le casting justifie à elle seule de voir ce film. Certes, il y a 3 oscars, mais à ce niveau-là cela relève du détail.

La réalisatrice Chloé Zhao met la lumière, et quelle lumière, sur les oubliés de l'Amérique, les seniors précaires. Ces gens qui suite à la crise financière de 2008, ont dû partir... Car leur ville cessait officiellement d'exister après la fermeture de l'unique usine du coin... Car le crédit pour leur maison devenait irremboursable... Car malgré leur âge avancé, il leur fallait retravailler... Et aller chercher ce travail de par les Etats-Unis. D'autres aussi prennent la route suite à une maladie, le décès d'un proche. Quelques-uns, pour réaliser un rêve. Pour la plupart d'entre eux, ce n'est pas un choix, mais cela devient un mode de vie, voire un idéal de vie. Désormais partie intégrante d'une tribu, ils ne sont plus les oubliés, les isolés, les invisibles. Ils vivent donc dans un van, une caravane, un petit-camping car bricolé, et roulent, d'Etat en Etat, au fil des jobs saisonniers, depuis Amazon jusqu'à la récolte des betteraves, même si certains ont plus de 80 ans... Tous ils font face à l'adversité avec courage et dignité, font preuve d'une volonté de survivre et se retrouve des rêves !

Pour filmer ses destins brisés qui gardent la tête haute, Chloé Zhao mélange différents codes cinématographiques et livre un film a l'esthétique magnifique : il y a un peu de western, de film de cowboys , il y a du reportage, témoignage... D'ailleurs, certains personnages de nomades sont réels, interprétés par eux-mêmes.

Et nous, spectateurs, nous suivons un an de la vie de Fern, alias Frances Mc Dormond, qui ne se dit pas SDF, mais sans maison. Car elle a un "chez elle", son van, qui constitue et porte toute sa vie... Une vie qui oscille entre solitude et belles rencontres, amitiés profondes. Des difficultés terribles, mais une sensation de liberté, celle notamment de vivre dans des endroits grandioses, loin des tumultes du monde.

Et pourtant, malgré le sujet difficile, Nomadland est un film lumineux, qui, comme me l'a dit l'amie qui m'a accompagnée au cinéma, reconsidère positivement la solitude. Un hymne à la vie, à demain !

Un film à voir absolument !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 8 Octobre 2020

cinéma, film, Kajillionaire, avis, chronique, critique

Film de Miranda July

Avec Evan Rachel Wood, Gina Rodriguez, Richard Jenkins

 

Synopsis : Theresa et Robert ont passé 26 ans à former leur fille unique, Old Dolio, à escroquer, arnaquer et voler à chaque occasion. Au cours d'un cambriolage conçu à la hâte, ils proposent à une jolie inconnue ingénue, Mélanie, de les rejoindre, bouleversant complètement la routine d'Old Dolio.

Mon humble avis : J'aime les films portant sur les arnaqueurs. Voilà pourquoi Kajillionaire me tentait. Sauf qu'ici, il s'agit de petites arnaques plutôt menées par une famille de loosers  peu dégourdis. Donc rien de glamour et pas de haut vol ! Quelque part, les personnages manquent d'envergure et d'ambition dans leur supposé "art de vivre". En fait, ils sont très incongrus, on a du mal à deviner ce qu'ils sont vraiment, et de ce fait, on éprouve assez peu d'empathie, excepté pour Old Dolio quand elle s'éveille tout doucement à ce que devrait être la vraie vie.

Kajillionaire est un film vraiment original, jusque dans la mise en scène avec cadrages, décors et lumières qui mélangent le surréalisme et le glauque. Cette famille vit vraiment hors du monde mais au milieu de celui-ci. Etrange impression.

C'est une histoire d'enfermement familial, limite d'addiction familiale : malgré la toxicité des relations, impossible de s'en passer. Mais ici, la réalisatrice va très fort : les sentiments semblent acquis par le lien du sang mais aucun des membres de cette famille ne semble les avoir interrogés, questionnés, analysés jusqu'à l'intrusion de Mélanie dans leur trio. Et c'est vrai que l'on souffre pour Old Dolio, quand elle réalise pas à pas tout ce qu'elle n'a pas reçu dans sa vie : amour, tendresse, délicatesse, protection, enfance, insouciance. Finalement, avec un peu de recul, je trouve ce personnage très touchant malgré son aspect extrêmement cinématographique. Quelques images sont même assez poignantes. C'est Old Dolio qui porte le l'histoire.

Je dirai que la bande-annonce survend (une fois de plus) tout de même le film, qui n'est pas drôle hormis les quelques passages déjà connus par la B.A. On est dans un drame où l'on espère que certains personnages vont connaitre une rédemption et d'autres l'émancipation... Mais les crapauds, dans un sacré pied de nez, ne se métamorphosent pas en princes parents charmants !

Kajillionaire mélange l'absurde, le farfelu, le grinçant et le drame souffre cependant d'une longue mise en route et d'un rythme inégal. Mais il se laisse regarder et apprécier pour son originalité. Mais un peu plus d'épices l'aurait rendu plus intéressant et accrocheur.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 15 Août 2020

cinéma, cinéma Japonnais, Japon, L'infirmière, Kôji Fukada, avis, chronique, blog

Film de Kôji Fukada

Avec Mariko Tsutsui, Mikako Ichikawa, Sosuke Ikematsu

 

Synopsis :  Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d'une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement. En retraçant la chaîne des événements, un trouble grandit : est-elle coupable ? Qui est-elle vraiment ?

 

Mon humble avis : Ce film est survendu par sa bande annonce qui le présente comme un thriller autant haletant qu'oppressant. En fait, il faut presque une bonne heure pour qu'il devienne ce pourquoi on est allé le voir. Avant il ne se passe rien que le quotidien d'une infirmière nippone et l'une des familles chez qui elle travaille à domicile. Certes, l'une des filles de cette famille a été enlevée et retrouvée, mais là n'est pas le noyau de l'aspect thriller... Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler. En fait, on est plus dans le drame psychologique que dans le thriller...

Les derniers quarts d'heure sont bien ficelés et effectivement, la tension monte alors que l'infirmière se retrouve embringuée dans un imbroglio infernal, dont il ne semble ne pas y avoir d'issue. Mais de là à être diabolique comme le disent presse et bandeau sur l'affiche, il y a un grand pas.

Le mélange de deux temporalités (flash-back et présent) et des passages oniriques très étranges accentuent encore plus la difficulté à entrer dans l'histoire.

Mais le film reste intéressant, qui montre la chute sociale d'une infirmière sans histoire, pour quelques mots (certes dérangeants mais font-ils d'elle une coupable pour autant ?) qu'elle avoue à la mauvaise personne. Est-elle naïve, il semble bien.... Car elle même met du temps à comprendre ce qui lui arrive et pourquoi. Le film montre aussi le déchaînement invasif et destructeur des médias dans les faits divers.

Déstabilisant aussi et pas très agréable, la placidité des personnages et l'opacité de leurs visages n'aident pas à s'attacher à eux, ni à les comprendre. Mais il y a sans doute là un effet culture nippone indéniable.

Pour conclure, il y a quelque chose tout de même dans ce film, mais rien qui ne le rende incontournable ou urgent.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 16 Juillet 2020

Film de Yong-Honn KIM

Avec   Jeon Do-YeonWoo-Sung JungSeong-woo Bae

 

Synopis :  Un corps retrouvé sur une plage, un employé de sauna, un douanier peu scrupuleux, un prêteur sur gage et une hôtesse de bar qui n’auraient jamais dû se croiser. Mais le sort en a décidé autrement en plaçant sur leur route un sac rempli de billets, qui bouleversera leur destin. Arnaques, trahisons et meurtres : tous les coups sont permis pour qui rêve de nouveaux départs…

 

Mon humble avis : Séance tout d'abord expérimentale pour moi : mon premier film Coréen en V.O sous-titrée... J'avoue, au début, j'ai eu du mal. Des sous-titres comme seul support de compréhension, avec le son d'une langue dont je ne connais aucun mot pour me repérer, et dont j'avoue, les sonorités ne m'étaient pas agréables. Et puis, j'ai eu du mal à distinguer les protagonistes, et je pensais ne rien comprendre... Là où en fait, il n'y avait rien à comprendre, juste à attendre que tout s'explique !

Effectivement, au début, nous sommes dans un flash-back... Les choses deviennent plus claires quand ce fait est clair ! Car alors, tout ce met en place, tout se dénoue dans un ordre jubilatoire ! Donc oui, au final, j'ai pris plaisir à cette séance malgré le style coréen très spécial, je pense renouveler l'expérience. Et vu que ce cinéma asiatique a le vent en poupe en France, cela ne devrait pas poser de problème.

C'est un polar thriller très sombre, avec quelques scènes un peu gores, mais qui sont aussi très drôle. Car oui, tant dans la mise en scène que dans le scénario, même si l'on est dans un film noir, on n'est jamais très loin de l'absurde et de la farce. Et ça grince, oh que oui ! C'est un peu comme un film d'horreur tourné avec des effets spéciaux si visible que l'on n'a plus peur. Et pourtant, Lucky Strike intrigue, captive et son rythme ne faiblit pas car chaque nouvelle scène offre presque un nouveau tiroir à explorer.

En fait, c'est un thriller aussi machiavélique que déjanté à la sauce asiatique sucré/salé, très loin des films je vais habituellement voir au cinéma. Bref, après des débuts difficiles, je me suis bien laissée prendre !

La morale de l'histoire : un paquet de clopes Lucky Strike peut vous sauver la vie, mais aussi vous tuer d'un seul coup ! LOL !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 24 Juin 2020

Cinéma, film, L'ombre de Staline, avis, Chronique, URSS, famine, George Orwel

Film d'Agniezka Holland

Avec James Norton, Vanessa Kirby, Peter Sarsgaard

 

Synopsis :  Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d'interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s'intéresser à l'Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable...

 

 

Mon humble avis : A l'heure où il est question par endroit de "déboulonner" l'Histoire, L'ombre de Staline est là pour rappeler une période historique très sombre, sans doute assez méconnue en France, où très résumée dans les cours scolaires...

Il s'agit ici des relations "diplomatiques" entre l'Angleterre, l'URSS et les Etats-Unis. Nous ne sommes qu'en 1933, mais déjà, plane la menace d'une 2ème Guerre Mondiale. A cette époque, en Europe, on évoque le miracle économique de la révolution soviétique menée par Staline. Miracle que certains grands journalistes internationaux relaient sans états d'âme, sans enquête, ou par stratégie politique et économique, le tout sous le joug d'une censure et d'une propagande du gouvernement totalitaire Russe qui les confine sur Moscou. Nous suivons donc l'histoire et la route du journaliste Britannique (Gallois pour être précise) Gareth Jones parvient à échapper à cela et suit son intime conviction : il se passe quelque chose en Ukraine... Et effectivement, il y découvre charniers et personnes décharnées, villages désertées, cadavres qui bordent les route sans que cela surprenne la population. Il règne en Ukraine, pourtant grenier de l'URSS, une famine dévastatrice. Gareth Jones prouve au monde entier que le miracle soviétique est un leurre, mais il n'est pas écouté... La vérité dérange tellement que c'est George Orwell qui l'écrira sous forme de roman : "La ferme des animaux.

Le film est historiquement nécessaire et très intéressant. La mise en route est un peu traînante et il n'est pas aisé de toujours différencier les personnages masculins entre eux. Lors de l'escapade de Jones en Ukraine, quelques passages semblent peu réalistes, d'autres sont humainement difficiles à supporter, tant elles sont glaçantes... Mais c'est ça aussi l'Histoire : un crime contre l'humanité passé sous silence pour raisons diplomatiques et économiques. Un film à voir, bien interprété, et qui fait dire une fois de plus que, même si notre pays n'a pas été épargné, nous avons de la chance de vivre en France.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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