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Publié le 27 Juillet 2019

Film the operative diane kruger avis critique chronique

Film de Yuval Adler

Avec Diane Kruger, Martin Freeman, Cas Anvas

 

Synopsis :  À la fin des années 2000, alors que le monde craint que l'Iran ne se dote de l'arme atomique, Rachel, ex-agente du Mossad infiltrée à Téhéran, disparaît sans laisser de trace. Thomas, son référent de mission, doit la retrouver entre Orient et Occident, car Rachel doit revenir à tout prix sous le contrôle de l’organisation… ou être éliminée.

 

 

Mon humble avis : The operative est un thriller - espionnage international. Film à la fois français, allemand et israélien.

Son avantage est qu'il est très réaliste sur le métier d'espionne infiltrée. En effet, il est en autre l'adaptation du roman "The English Teacher" écrit par une ancienne agente du Mossad. Aussi, pas de super héroïne qui dégomme 20 personnes en 20 secondes (on est à mille lieues d'Anna de Luc Besson) Non, c'est le long travail d'intégration dans le pays de mission (ici l'Iran) suivi de celui d'infiltration pour atteindre la cible qui sont ici mis en avant. Mais surtout, le réalisateur a fait le choix de montrer les conséquences personnelles et psychologique de ce type de métier où tout n'est que mensonges et manipulations. Aussi, Rachel est-elle vraiment le centre du film, tant dans ce qui est attendu d'elle que ce qu'elle est, et devient au fond d'elle-même. Bref, c'est son humanité qui est développée et intéresse dans ce film. Rachel, interprétée par une Diane Kruger souvent blafarde mais toujours autant bluffante de talent. Avec le suspens qui est bien là, voilà donc les arguments pour voir ce film.

Mais, oui il y a un mais, il faut avouer que l'ensemble reste alambiqué dans les détails... Donc il règne toujours un certain flou pour les spectateurs. De nombreux personnages très secondaires (mais qui manifestement tiennent les rênes des décisions (donc de la gâchette entre autre) apparaissent à différents moments et lieux de la planète, sans que l'on puisse vraiment les reconnaître, donc être sûr de les avoir déjà vus, ni de savoir qui ils sont vraiment dans la hiérarchie. Certaines scènes sont restées très mystérieuses, voire incompréhensibles pour mes compagnons de séance et moi. Dommage. Quant à la fin... Ben un peu en eau de boudin, je n'ai pas trop aimé cette fin trop subite.

A vous de voir !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 23 Juillet 2019

Wild rose, film, chronique, avis

Film de Tom Harper

Avec Jessie Buckley, Julie Walters, Sophie Okonedo

 

Synopsis :  A peine sortie de prison et de retour auprès de ses deux enfants, Rose-Lynn n’a qu’une obsession : quitter Glasgow pour devenir chanteuse de country à Nashville. Tiraillée entre sa passion et ses obligations de mère, la jeune femme va devoir faire des choix…

 

 

Mon humble avis : L'affiche du film dit qu'avec Wild Rose, on peut oublier A star is Born. Même si je fais de Wild Rose un coup de coeur, impossible de remiser A star is born au placard. Même si ce sont deux films portant sur l'ascension possible ou non de chanteuses aussi talentueuses qu'inconnues, ils ont tous les deux leur identité propre... Et ces deux chefs d'oeuvre offrent des bandes originales qui donnent le frisson et qui serrent la gorge !

On retrouve aussi dans Wild Rose des sujets développés dans le récent et incontournable film Yesteday, comme l'attachement aux origines et les choix à faire.

Wild Rose est aussi un magnifique portrait de deux femmes, de deux générations et de genres différents, même si elles sont mère et fille. Rose, la fille déjà mère de deux enfants remisés au très second plan de sa vie, rose l'indomptable, l'irresponsable, qui ne vit que pour son rêve : aller chanter à Nashville.

Marion, la mère et la grand-mère, qui pallie les déficiences de sa fille auprès de ses petits-enfants, qui tente sans relâche et avec grande intelligence de remettre sa fille sur un chemin responsable de mère... Qui aime sa fille plus que tout et qui, en cachette, respecte ô combien les rêves de celle-ci...

Ces deux femmes sont interprétées par deux comédiennes extraordinaire, convaincantes et bouleversantes. L'une est posée et réfléchie, l'autre est explosive. Jessie Buckley, qui joue le rôle de Rose est une actrice Irlandaise en début de carrière, et mon petit doigt (ou mes oreilles) me dit qu'on va souvent la revoir et l'entendre. Même si elle n'est pas professionnelle, elle chante depuis une éternité et a participé à des télé crochets célèbres aux Royaume-Unis. Et sa voix est juste... Wahou !

Le sujet principal de Wild Rose, outre la musique, est les choix de vie... Doit-on vivre notre rêve jusqu'au bout et faire fructifier notre talent ou assumer la responsabilité que la vie nous donne... comme des enfants par exemple... Aussi, préparez-vous à être choqués ou touchés parfois par le comportement de cette mère gamine artiste paumée... Mais de toute façon, comme le dit la chanson de clôture, lorsqu'on arrive au bout du chemin, on sait où aller !

En attendant, allez au ciné, vous ne le regretterez pas !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 9 Juillet 2019

Film yesterday, dany boyle, beatles

Film de Dany Boyle

Avec Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran

 

Synopsis :  Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. 
Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience.

 

 

Mon humble avis : Du pur bonheur que ce film à l'idée originale. Un réveil dans un monde où les Beatles n'ont pas existé !

Quel formidable hommage aux quatre gars de Liverpool, car ce film redémontre (s'il en est besoin), l'étendue de leurs talents, la révolution qu'ils ont apportée dans la musique et surtout, leur force de rassemblement exceptionnel !

Yesterday est une douce comédie au sens profond. Car ici, Dany Boyle interroge sur la célébrité et ses conséquences, les différences entre les aspirations et les rêves de l'artiste et la réalité du marché... Car oui, à notre époque, la musique est devenu un marché et les artistes reconnus des produits à stéréotyper, à formater pour plaire au public, faire le buzz etc.

Il est aussi sujet de l'attachement à la terre, aux amis, aux racines, aux idéaux... Mieux vaut il chanter devant des dizaines de milliers de fan en s'oubliant ou devant quelques personnes en étant soi-même ?

Et bien sûr vient la question de l'honneur, de l'honnêteté quand il y a quelque chose qui ressemble à de l'usurpation...

Le tout avec plein d'humour tout en finesses, des passages musicaux de ouf  (ahahahah, la version de Help sur le toit de l'hôtel, j'en ai encore des frissons) et mille et une surprises... Et oui, lors du fameux blackout mondial, les Beatles ne sont pas les seuls à avoir disparu de la mémoire et de la culture collective !

Evidemment, on finit par se demander comment Jack, notre héros, va se sortir ou pas de cette situation. Surprise, c'est à la fin, une très belle fin ! Yesterday est un film à voir absolument demain, il vous apportera un vent de fraîcheur, vous donnera la banane et l'envie de vous replonger dans la discographie des Beatles !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 25 Juin 2019

Film de Neil Jordan

Avec Isabelle Huppert, Chloë Grace Moretz, Maika Monroe

 

Synopsis :  Quand Frances trouve un sac à main égaré dans le métro de New York, elle trouve naturel de le rapporter à sa propriétaire. C’est ainsi qu’elle rencontre Greta, veuve esseulée aussi excentrique que mystérieuse. L’une ne demandant qu’à se faire une amie et l’autre fragilisée par la mort récente de sa mère, les deux femmes vont vite se lier d’amitié comblant ainsi les manques de leurs existences. Mais Frances n’aurait-elle pas mordu trop vite à l’hameçon ?

 

 

Mon humble avis : Je suis allée voir ce film sans grandes attentes, les critiques presse n'étant tout à fait tendre envers Greta. Et pourtant, cette histoire est diablement efficace. Mais alors vraiment diablement glaçante et anxiogène, au point d'en frissonner encore à la sortie du ciné !

Et pourtant le début parait bon enfant, mais ça monte crescendo jusqu'à l'inimaginable. Une seule scène est physique dure (sanglante), le reste est purement thriller psychologique, le genre de thriller qui dit méfiez-vous de l'eau qui dort et qui pourrait fort bien amener à hésiter à être trop bonne ou juste honnête ! Et oui, les bonnes âmes ne sont pas récompensées. La persécution va très loin et parfois, on se demande si la proie n'est pas dans un délire paranoïaque... La suite donne la réponse...

Une fois de plus, Isabelle Huppert excelle dans un rôle de méchante très méchante sous ses airs de sainte Nitouche. Un mélange entre la sangsue qui se glisse partout et l'araignée qui vous attire dans sa toile. L'originalité de ce film tient en ce qu'il est presque 100% féminin. Les hommes n'ont pas l'exclusivité de la psychopathie et leurs homologues féminins sont tout aussi flippants qu'eux, mais bien plus insidieux car évidemment, par tradition, on se méfie moins des femmes.

Chloë Grace Moretz, la jeune actrice qui donne la réplique à notre star française ne démérite pas, bien au contraire.

Bref, un bon thriller !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 21 Juin 2019

Film de Laure De Clermon Tonnerre

Avec Matthias Schoenaerts, Bruce Dern, Jason Mitchell

 

Synopsis :  Incarcéré dans une prison du Nevada, Roman n’a plus de contact avec l’extérieur ni avec sa fille... Pour tenter de le sortir de son mutisme et de sa violence, on lui propose d’intégrer un programme de réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages. Aux côtés de ces mustangs aussi imprévisibles que lui, Roman va peu à peu réapprendre à se contrôler et surmonter son passé.

 

 

Mon humble avis : Nevada est un très beau film sur la rédemption à travers l'animal. A travers, ou grâce, ou avec... Car ici, tout semble sauvage, indomptable, à réactions imprévisibles... La nature désertique mais soudain soumise à une tornade... Les chevaux, capturés à l'état sauvage pour être dressés et vendus aux enchères. Les hommes... Nous sommes en univers carcéral avec ses lois, ses us et coutumes jamais tendres et ses prisonniers qui ont tous un lourd passif et luttent continuellement pour contenir leur rage, leur colère, leur haine... Roman est l'un d'entre eux... Et c'est un cheval sauvage, qu'il est chargé de dressé, qui va lui montrer qui il peut être, qui il est au plus profond. C'est un cheval qui va le révéler à lui-même qui se ferme au monde des hommes.

Ce film ne pouvait que me parler, c'est d'ailleurs ce qui m'a motivée à aller le voir. Dans ma vie, plus de chevaux, mais des chats, des sauvetages, des trappages... Des chats les plus sociabilisés aux plus sauvageons. Les chats m'ont sauvée aussi, et ils m'ont montré ce que je peux faire, ce que je peux être. Avant de dresser un animal (ce qu'on ne fait pas avec les chats), on les socialise puis on les sociabilise, il faut l'apprivoiser, lui donner confiance en l'humain, avec patience, humilité. Et puis il y a ce moment où tout bascule, où l'animal accepte le contact, la main... Et ce moment est une joie et une émotion intense, jamais gagné d'avance. Mais qui change tout. J'aurais aimé que le film développe un peu plus l'apprivoisement du cheval, quitte à prolonger le film d'un quart d'heure... Car une fois le premier contact physique établi entre l'homme et l'animal... et bien dans la séance suivante, l'homme est déjà sur son dos... D'où une légère frustration pour moi, mais qui n'enlève rien à la force et la beauté du film.

Le film montre parfaitement cela, grâce notamment à son interprète principal Matthias Schoenaerts qui livre ici une performance aussi extraordinaire que bouleversante. Pour lui, très peu de dialogues. Tout se passe par les regards, les émotions du visage. Son interprétation est vraiment toute en force contenue, comme son physique d'ailleurs.

Il faut savoir que le film a été tourné dans des conditions quasi réelles. Les scènes générales de prison l'ont été dans une prison en activité. Les scènes plus individuelles, dans une prison proche mais désaffectée. Les rôles secondaires sont tenus par d'anciens détenus qui ont suivi ce programme de réhabilitation par le dressage de chevaux mustangs sauvages, qui existent réellement dans différents états de l'Ouest américain. A savoir qu'à la fin de leur peine, les prisonniers qui sont passés par ce programme sont beaucoup moins enclins à la récidive.

Un très bon film donc, sur la rédemption, la découverte de soi-même, la réconciliation, la guérison de certains maux, grâce à un animal, sur ce qui peut être domptable (donc apaisé)... ou non...

Un film parrainé et produit par Robert Redford... tout de même.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 13 Juin 2019

Film de Dexter Fletcher

Avec Taron Egerton, Jamie Bell, Richard Madden

 

Synopsis :  Rocketman nous raconte la vie hors du commun d’Elton John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale.
Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd’hui connu sous le nom d’Elton John.
Son histoire inspirante – sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l’incroyable succès d’un enfant d’une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.

 

 

Mon humble avis : Ah, j'ai enfin pu voir ce film, la météo pluvieuse aidant !

Quel film ! Pour évoquer la vie d'un artiste aussi déganté qu'Elton John, il fallait un film qui soit fidèle sa démesure et sa fantaisie sans limite ! C'est pari réussi !

Il y a quelques mois, sortait sur les écrans "Bohémian Rapsodie", biopic sur le légendaire groupe The Queen. On pourrait se dire : encore un biopic sur une autre star... Sauf que non, les biopics se suivent et ne se ressemblent pas. Ici, nous avons une réelle comédie musicale, même si celle-ci oscille entre festivité et tragédie. La vie d'Elton John n'ayant à l'époque pas été toute rose, que ce soit avant sa célébrité et lors de son avènement. Des parents non aimants, égoïstes aux paroles acides et méchantes. L'on comprend alors les blessures qui ont fait d'Elton John l'artiste qu'il est devenu. Et puis, à l'époque paillette, malgré la foule environnante, il y a bien sûr la solitude et les nombreuses addictions passées du chanteur : alcool, médoc, cocaïne...

Le film s'ouvre sur une séance d'Alcooliques anonymes où est présent Elton, en tenue de scène qu'il vient de suivre. Et lors de cette séance, l'artiste raconte son histoire en remontant le temps... Depuis sa "tendre" enfance jusqu'aux événements qui l'ont conduit à une prise de conscience (une quête d'amour jamais comblée depuis l'enfance) à l'envie de se reprendre en main et donc, d'entrer en cure de désintox. Mais le film ne s'achève pas là, et nous donne le bonheur d'assister à sa résurrection. A savoir qu'Elton John est sobre maintenant depuis 28 ans ! Etant donné tout cela, inutile de dire que le film est très émouvant.

Ce biopic est donc vraiment spectaculaire (déjà, il a bien fallu récréer les costumes de scènes de l'artiste) et l'on constate (si besoin l'était) une fois de plus le talent créatif et musical de l'homme. On comprend comment sont nées certaines chansons (même si celles-ci n'interviennent pas de façon chronologique dans le film). Et l'on ne peut que se dire : wahou ! Quel homme, quel artiste, quel talent. Et tout son univers, toutes ses mélodies qui font maintenant partie de la mémoire collective mondiale.

Et chapeau bas à tous ces comédiens rentrent à la perfection dans la peau de ses artistes (Freddy Mercury dans Bohemian Rapsody ou Elton John, ici) qui nous permettent de passer d'inoubliables moments de ciné et de musique avec ces artistes... Qui ne faisaient pas que de la musique, qui faisaient LA musique ! J'ignore si de l'époque actuelle germera de tel talent, qui traverseront les mers, les décennies et les générations sans jamais être démodés !

Un film sombre et lumineux à la fois, à voir et à écouter, évidemment !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 9 Juin 2019

Film de Simon Kinberg

Avec Sophie Turner, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Jessica Chastain

 

Synopsis :  Dans cet ultime volet, les X-MEN affrontent leur ennemi le plus puissant, Jean Grey, l’une des leurs.
Au cours d'une mission de sauvetage dans l'espace, Jean Grey frôle la mort, frappée par une mystérieuse force cosmique. De retour sur Terre, cette force la rend non seulement infiniment plus puissante, mais aussi beaucoup plus instable. En lutte contre elle-même, Jean Grey déchaîne ses pouvoirs, incapable de les comprendre ou de les maîtriser. Devenue incontrôlable et dangereuse pour ses proches, elle défait peu à peu les liens qui unissent les X-Men.

 

 

Mon humble avis : Je commence tout de suite par la fin... Inutile de subir le générique de fin, il ne s'achève par aucune annonce d'une éventuelle suite ou cross over ou spin off. En même temps, la presse évoque "L'ultime X.Men"... Ce qui pour moi qui suis pourtant archi fan, commence à me paraître logique.

Car la saga s'épuiserait elle un peu ? Le scénario ressemble à ceux de quelques opus précédents, des X.Men majeurs disparaissent pour de bon, d'autres prennent leur retraite, et des acteurs en remplacent d'autres. Alors certes, le concept peut toujours être un puit sans fond, mais possible que les spectateurs se lassent. Qu'aime-t-on d'ailleurs dans cette saga ? Le sujet ou les aventures des personnages auxquels nous sommes fort attachés et toujours ravis de les retrouver. Mais, vu que le turn over commence à se faire sentir, est-ce que la relève potentielle captivera tout autant ?

Sinon, et bien sans surprise, le spectacle est bien au rendez-vous, les scènes d'actions sont toujours spectaculaire, agrémentées cette fois-ci de pas mal d'images tournée à caméra à l'épaule, ce qui donne plus de mouvements autour des personnages.

Un bon point tout de même, cet opus met vraiment en avant les héroïnes, Jean en tête. L'ensemble est peut-être moins machiste. Il se penche aussi sur les motivations partagées de Charles Xavier dans son action... partagées entre un certain égo et tout de même une bonne dose de patriarcat paternaliste et protecteur.

Il n'empêche, même si la saga se termine, elle aurait pu le faire avec un peu plus d'ingéniosité et de renouvellement.

Pour les fans donc, histoire de conclure... 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 20 Mai 2019

Cinéma, Charlize Theron, Séduis moi si tu peux, film

Film de Jonathan Levine

Avec Charlize Theron, Seth Rogen, Andy Serkis, 

 

Synopsis :  Fred, un journaliste au chômage, a été embauché pour écrire les discours de campagne de Charlotte Field, en course pour devenir la prochaine présidente des Etats-Unis et qui n’est autre... que son ancienne baby-sitter ! Avec son allure débraillée, son humour et son franc-parler, Fred fait tâche dans l’entourage ultra codifié de Charlotte. Tout les sépare et pourtant leur complicité est évidente. Mais une femme promise à un si grand avenir peut-elle se laisser séduire par un homme maladroit et touchant ?

 

 

Mon humble avis : Une comédie féministe et romantique sympathique, digne d'un dimanche soir à la télé sans prise de tête... Mais un scénario que ne casse pas 3 pattes à un canard. Il y a évidemment le couple improbable, les bâtons dans les roues amoureuses à cause des convenances politiques, publiques et médiatiques. Et la bonne morale à l'américaine, comme quoi l'on peut réussir même en restant fidèle à ses propres convictions.

L'aspect comédie et sous-jacent, avec quelques vagues de-ci delà, mais pas de quoi s'esclaffer non plus. Evidemment, il y a un peu de cynisme pour chroniquer notre époque bien attardée et fixée aux idées préconçues et au protocole. Le monde politique et le pouvoir des lobbies sont bien écorchés au passage. Ah oui, j'allais oublier, l'histoire met un sacré moment à trouver son rythme et dans ce rythme, il y a tout de même quelques longueurs.

Mais bien sûr, il y a la splendide, lumineuse et royale Charlize Theron et le défilé de mode qui va avec. Oui, cette femme et magnifique et a déjà prouvé que son merveilleux physique n'est pas la seule corde de son arc. Oui, elle joue parfaitement bien, et en osmose avec son compagnon d'écran Seth Rogen.

Séduis-moi si tu peux n'est pas désagréable, se regarde et divertit, mais ne vaut à mon avis pas le prix d'une place de ciné au tarif plein (11.80 € au Gaumont de Rennes). Heureusement, j'ai la carte Pass... En même temps, sans cette carte d'abandonnement, je n'aurais jamais mis une priorité sur ce film, et j'aurais eu raison !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 30 Avril 2019

Film d'Anthony et Joe Russo

Avec Robert Downey Jr, Mark Ruffalo, Scarlett Johansson, Chris Evans

 

Synopsis :  Thanos ayant anéanti la moitié de l’univers, les Avengers restants resserrent les rangs dans ce vingt-deuxième film des Studios Marvel, grande conclusion d’un des chapitres de l’Univers Cinématographique Marvel.

 

 

Mon humble avis : Bon ben tout est dans le titre... C'est vraiment le jeu de la fin, certains comédiens souhaitant raccrocher leurs costume, c'est bien (normalement) le der des der de la série Avengers. Donc ce n'est pas spoiler, c'est même vous rendre service que de dire que cette fois, inutile de rester jusqu'au bout du bout du générique de fin... Aucune annonce n'est faite ! C'est donc 10 ans de cinéma d'Avengers qui s'achève. Snif...

Donc les Avengers triomphent dans ce final ultra spectaculaire, qui permet entre autre de replonger par moment dans les histoires et aventures passées de nos héros préférés... mais de façon un peu modifiée... puisque LA solution pour sauver l'univers et au moins la Terre, s'est de voyager dans le temps afin de modifier le futur d'un passé qui est déjà révolu mais ce qui changerait radicalement le présent ? Vous me suivez ?!

Evidemment, cet ultime opus s'adresse au fan des Avengers. Si ce n'est pas le cas, vous serez perdus car il y a beaucoup de références et d'humour qui évoquent les épisodes précédents ! Cet épisode tient absolument toutes ses promesses, même si la fin parait un peu abracadabrant sur certains points et qu'il y a quelques ellipses qui ne sont pas comblées et quelques facilités scénaristiques, même si parfois, on a du mal à s'y retrouver ! Mais le divertissement est là, l'émotion aussi, car c'est qu'on les aime nos potes super héros qu'on a eu tant de plaisir à revoir régulièrement.... et qui sont TOUS là pour l'artifice final ! Mais il parait que toute bonne chose a une fin... Donc faut l'accepter.

Néanmoins, une première pour moi sur laquelle j'aimerais revenir... j'ai assisté à la séance dans salle équipée 4DX et 3D... Ce qui signifie que les fauteuils et la salle sont animés d'effets spéciaux.... En fonction des séquences du film, votre fauteuil vous remue pour ressentir les effets d'une explosion ou autre par exemple... Quand il y a du feu...De l'air chaud est envoyé dans votre coup, s'il pleut, vous avez des jets de bruines qui viennent du siège avant et parviennent sur votre visage... Quand une balle est tirée par exemple, vous avez un "pschitt" d'air dans le coup qui vous fait sursauter... Bien sympa mais très cher (20 € au tarif normal) donc à utiliser pour les films qui en valent vraiment la peine. Et à éviter si l'on est cardiaque, enceinte, ou si l'on souffre de problèmes de dos, car ça secoue vraiment ! Idem, méfiance si vous êtes sujets au mal des transports ! Mais pour moi, une chouette expérience en tous cas !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 12 Mars 2019

Cinéma Marvel
Captain Marvel

Film d'Anna Boden et Ryan Fleck

Avec Brie Larson, Samuel L.Jackson, Jude Law, Annette Bening

 

Synopsis :  Captain Marvel raconte l’histoire de Carol Danvers qui va devenir l’une des super-héroïnes les plus puissantes de l’univers lorsque la Terre se révèle l’enjeu d’une guerre galactique entre deux races extraterrestres.

 

 

Mon humble avis : Un très chouette Marvel, parfaitement maîtrisé, malgré des premières minutes un peu scabreuses et nébuleuses. Mais sitôt Carol atterrissant sur terre, tout rentre dans "l'ordre", si je puis dire.

Un nouveau personnage dans l'écurie Marvel ciné... Que je ne pouvais pas louper, sous peine de lourdes lacunes dans ma petite culture Marvel. Puisqu'en fait, Captain Marvel est un reboot des Avengers... C'est suite à son passage dans le S.H.I.E.L.D que Fury créera l'équipe de super héros

Un film sur un super héros femme, réalisé par une femme, mis en musique par une femme... c'est peu courant alors...incontournable... Et puis forcément, cette héroïne aura sa franchise et ses suite donc, même si on l'a retrouvera dans quelques semaines dans Avengers : End Game.

Un film qui fait pas mal écho à l'actualité dans les messages qu'il délivre... Chaque espèce, chaque race, chaque peuple devrait avoir droit à une terre, un lieu pour vivre sereinement et en toute sécurité... Dans la vie, il ne faut pas se tromper d'ennemi. Celui qui nous ressemble le moins n'est pas forcément notre pire ennemi, qui peut être bien plus proche que nous. Le féminin ne devrait rien avoir à prouver au masculin. Et enfin, il faut se libérer des carcans de pensée, de la soumission intellectuelle ou émotionnelle, car celle-ci nous empêche d'être clairement nous-même et de développer tout notre potentiel... Et Captain Marvel, du potentiel, elle en a en réserve.

Sinon, aucun ingrédient ne manque à l'appel pour faire de ce film un très bon Marvel... Effets spéciaux (of course, c'est la base tout de même), chouettes chorégraphies de combats, rythme, suspense, scénario bien ficelé et bien sû, de l'humour ! Parce qu'on se marre bien avec certains Marvel qui n'hésitent pas à flirter avec l'auto dérision.

Et puis, cerise sur le gâteau... l'un des personnages principaux de cet opus est... un chat ! Miaou ! Qui délivre un secret et démontre à quel point ces braves boules de poils pourraient être l'avenir de l'Humanité. Bon ok, j'exagère, mais à peine !

Comme d'hab, il faut rester jusqu'au bout du générique. Mais vraiment au bout du bout... Celui-ci contenant deux "spoilers" annonçant la suite des événements Marvel !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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