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Publié le 19 Septembre 2017

Film de Marc Webb

Avec Chris Evans, McKenna Grace, Lindsay Ducan, Octavia Spencer

 

Synopsis :  Un homme se bat pour obtenir la garde de sa nièce, qui témoigne d'un don hors du commun pour les mathématiques.

 

Mon humble avis : Le même jour au cinéma, j'ai fait le grand-écart en allant voir "Les grands esprits" (globalement sur les cancres / billet à venir) puis Mary sur cette enfant surdouée.

En sortant de ces deux séances, la question qui me taraudait était : qui des cancres ou des surdoués sont les plus heureux aujourd'hui... et demain, une fois adulte. Bien évidemment, je n'ai pas la réponse, puisque je pense qu'elle dépend de chaque individu et de son entourage, et que rien n'est tout noir ni tout blanc. Une différence néanmoins, le cancre peut sortir de son état, alors que le surdoué ne sera toujours.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, qui m'a émue et questionnée sur un sujet qui m'interpelle, même si je ne suis pas concernée personnellement, bien entendu.

La sincérité est ce qui ressort de Mary, tant du film que des personnages. Dans les adultes, chacun pense avoir raison et le plus sincère est encore celui qui est sûr de ne pas vraiment savoir, qui s'interroge.

Le personnage de la mère défunte de Mary est omniprésent, et paraît apporter à elle-même un semblant de réponse à la question, suivant la façon dont on l'interprète bien sûr.

Chacun semble vouloir le bien de l'enfant surdoué.  L'oncle Franck, qui élève sa nièce depuis le décès de sa soeur, souhaite avant tout pour elle bonheur et enfance la plus normale possible.

La grand-mère, qui a toujours fait peu cas de Mary, est persuadé que la petite ne s'épanouira que dans l'excellence et que son don extraordinaire doit être mis au service de la nation, de l'humanité, pour les futures découvertes que pourraient faire Mary et qui changerait le monde.

Et pour définir le bien de l'enfant, les adultes vont se déchirer, Mary se retrouvant victime de cet combat juridique et de ses conclusions...

Le film nous fait osciller entre rire (Mary ne manque pas de répartie) et larmes mais sans tomber dans le pathos ni la mièvrerie. Les relations entre les personnages sont bien approfondies et brossées. C'est vraiment une belle et tendre histoire.

Maintenant, vous savez comme il m'arrive d'être pointilleuse et 3 petits trucs m'ont dérangée : Lors du procès, il est reproché à Franck d'avoir déraciné sa nièce en l'emmenant en Floride. Comment peut-il y avoir une notion de déracinement pour un enfant de moins d'un an à l'époque du fait ?

L'histoire et le tournage se déroulent forcément sur plusieurs semaines, (c'est surtout la fréquence des séquences de tribunal... Et tout au long du film, Mary se trouve édentée de ses dents de lait... qui sont donc bien longues à repousser !

Enfin, même si Chris Evans joue parfaitement son rôle, j'ai eu une impression de mimétisme tant corporel qu'expressif  et vocal avec Tom Cruise. Peut-être est-ce le même doubleur pour les deux acteurs. Bref, cela m'a un peu perturbée mais n'entache en rien la beauté de ce film !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 5 Septembre 2017

Film de Tony Wirkola

Avec Noomi Rapace, Glenn Close, William Defoe

 

Synopsis :  2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparaît mystérieusement

 

 

Mon humble avis : Depuis son rôle de Lisbeth dans Millenium, j'adore Noomi Rapace, que je trouve charismatique à souhait. Et bien avec Seven Sisters, le bonheur est de la voir 7 fois, puisque c'est elle qui incarne les 7  septuplées clandestines ! Et quelle performance ! Jumelles, oui, les 7 filles le sont, mais avec des caractères, des expressions et des apparences vestimentaires différentes. Et Noomie donne vie à chacune d'entre elle de manières vraiment différenciées. Subjuguant ! Et que dire des combats à mains nues entre deux d'entre elles. Bon, Allociné a répondu aux questions que je me posais sur les secrets de tournages, cela enlève un peu de mystère et de magie, donc je me tais. Il n'empêche, Seven Sisters révèle autant de prouesses artistiques (Ah, ma Noomie !) que techniques.

Seven Sisters nous plonge dans une dystopie de dingue ! Autant film de SF que thriller, tant le suspense est haletant, avec un rythme qui ne faiblit jamais. L'idée de départ et l'organisation quotidienne des septuplées pour survive est vraiment audacieuse, et la société proposée par Tony Wirkola fait froid dans le dos. Et malgré l'aspect SF bien prononcé, tout ceci semble hélas bien crédible, puisque les problèmes de demain se posent déjà aujourd'hui, même si à moindre échelle. Et puis, la politique de l'enfant unique n'a rien d'imaginaire...

Le scénario est fichtrement bien construit, cette fratrie est on ne peut plus attachante. Un bémol, il est très difficile de retenir où à définir à quelle Karen Settman, entre Monday.... et Sunday, car elles sont tout de même présentées rapidement.

Seven Sister est donc un film qui tient ses promesses, aussi divertissant, qu'émouvant et aussi, il faut le dire... violent. Mais tout cela mène à une fin des plus inattendues !

Et moi, je suis sortie de la salle avec, en tête, un air entêtant. Je vous le dis ?! Oui, allez sans pitié ! La chanson de Dalida "Monday Tuesday", parce que oui au fait, j'ai vu le film en V.O ! Allez, chantonnez bien !!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 1 Septembre 2017

Film de Taylor Sheridan

Avec Jeremy Renner, Elisabeth Olsen, Kelsey Asbille

 

Synopsis :  Cory Lambert est pisteur dans la réserve indienne de Wind River, perdue dans l’immensité sauvage du Wyoming. Lorsqu’il découvre le corps d’une femme en pleine nature, le FBI envoie une jeune recrue élucider ce meurtre. Fortement lié à la communauté amérindienne, il va l’aider à mener l’enquête dans ce milieu hostile, ravagé par la violence et l’isolement, où la loi des hommes s’estompe face à celle impitoyable de la nature…

 

 

Mon humble avis : Waouh... Quel film ! Simple en apparence, mais si fort, si intense ! Terriblement efficace en fait et ce, sans grands effets. Juste la nature et sa puissance, juste les hommes et leurs démons. 

En fait, ce n'est pas tant l'issue de l'enquête qui importe, mais la façon dont celle-ci est menée. Dans un environnement naturel hivernal et hostile, qui devient presque le personnage principal et qui livre les indices à qui sait les lire. Et Cory Lambert ne sait faire que cela ou presque. Il vit en communion parfaite avec univers qu'il a fait sien suite à un drame. Il est chasseur, traqueur de prédateurs. Et au fil de l'histoire, il devient autant prédateur que chasseur. Ses cibles animales sont devenues proies humaines. Et ce Cory est interprété par un Jeremy Renner épatant de justesse, de retenue, de profondeur. Loin de son rôle récurant de super héros "Marvelien" dans lequel je le connais.

Wind River a reçu le prix de la mise en scène dans la sélection "Un certain regard" du dernier Festival de Cannes. Dieu que c'est mérité. Rien n'est à jeter, tout est utile, même et surtout les silences et les dialogues réduits à l'irréductible. 

Tous les personnages sont éminemment construits et surprenants, notamment Jane, la jeune agent du FBI, arrivée sur talons hauts et qui révélera une clairvoyance, une robustesse, un tact et une sensibilité étonnants, qui en font un personnage pénétrant et troublant... lorsqu'elle laisse place à la justice animale face à la justice légale, puisque le crime a été commis par la plus épouvantable bestialité humaine

Wind River est aussi un film engagé en ce sens qu'il se déroule ans une réserve indienne, où certains indigènes ont perdu leurs repères culturels pour se noyer dans l'alcool et les drogues d'autres les cherchent, d'autres encore tentent de les maintenir en vie, ou à leur redonner vie et sens. Et l'on apprend, en début de générique de fin, qu'aux USA, les disparitions de femmes indigènes ne sont pas comptabilisées dans les statistiques de disparition des femmes.

Une histoire aussi noire que la neige est blanche, aussi glaçante que l'air dans les poumons par moins 30° et un film qui dans son genre, frôle à mes yeux la virtuosité ! A voir absolument !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 31 Août 2017

Film de Lu Chan

Avec la voix de Claire Keim

 

Synopsis :  Yaya, une maman panda géant guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance.
Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane -plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans cherche sa place au sein de sa famille  après la naissance de sa petite sœur
Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme –confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

 

 

Mon humble avis : Encore un film qui démontre la prouesse cinématographique de notre siècle, qui permet d'observer les animaux dans leur milieu naturel, et ceci, au plus près, mais vraiment au plus plus plus près !

Les paysages des quatre différentes régions chinoises filmés sont somptueux et grandiose. Pas âme ni construction humaine à des dizaines de kilomètres alentour. Une immersion en pleine nature. Une nature autant verdoyante et généreuse aux belles saisons, qu'austère et hostile en hiver... même si, pour le spectateur que nous sommes devant un écran, elle reste magnifique. Pour les animaux, c'est une autre histoire, une histoire de survie. Car le film rappelle délicatement (oui, les films Disney Nature se veulent avant tout familiaux, que pour donner et maintenir la vie, il faut aussi la prendre.

Nous suivons quatre espèces animales rares et toutes aussi mimi les unes que les autres.

Bien sûr, par leur facéties, les singes roux sont très drôles, très attachants et amènent à des réflexions, des étonnements et des constatations très anthropomorphiques, qui échapperont sans doute aux enfants mais point aux adultes.

Idem chez les pandas géants. Les cris qui pousse le bébé panda ressemblent tant à ceux d'un nourrisson, tout comme les gestes de la mère panda envers sa petite ressemblent beaucoup à ceux des humains envers leur toute jeune progéniture.

Les premiers pas, trots et galops des chirus, sorte d'antilope, ne pourront que vous attendrir.

Puis vient la très rare Panthère des neiges et ses petits. Pour elle, carnivore la vie et la survie est plus difficile, liées à un territoire et à la chasse pas toujours heureuse. Oui, pour les carnivores, la vie ressemble vraiment à une survie. Pour les autres espèces du film, la vie est liée aux saisons sur une année de tournage, une année classique niveau météorologie, donc pas de sécheresse, pas de manque d'eau et nature généreuse.

Ce qui ressort de "Nés en chine", c'est la similitude justement des comportements animaliers et des nôtres. Protéger ses enfants, les nourrir, les éduquer, leur apprendre à devenir adultes et autonomes. La notion de clan, de famille, d'entre-aide et bien sûr aussi, de rivalité. Le cycle de la vie est partout, tant dans les saisons, que dans les dangers face aux prédateurs.

Animaux et humain, nous faisons tous partie de ce cycle, de cette planète qu'il faut absolument protéger. Les animaux ont des prédateurs, dont nous sommes. Les humains n'en n'ont pas... et ne trouvent pas meilleurs idées que de devenir leur propre prédateur (en détruisant mère nature) ou le prédateur de leurs propres congénères. 

Un film magnifique, à voir, même si trop court, même si les explications sur la vie de ses animaux auraient pu être plus complètes.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 25 Août 2017

Film de Sofia Coppola

Avec Nicole Kidman, Collin Farrell, Kristen Dunst

 

Synopsis :  En pleine guerre de Sécession, dans le Sud profond, les pensionnaires d'un internat de jeunes filles recueillent un soldat blessé du camp adverse. Alors qu'elles lui offrent refuge et pansent ses plaies, l'atmosphère se charge de tensions sexuelles et de dangereuses rivalités éclatent. Jusqu'à ce que des événements inattendus ne fassent voler en éclats interdits et tabous.

 

 

Mon humble avis : Les proies est un remake du film éponyme de Clint Eastwood, paru dans les années 70 et que je n'ai pas vu. Donc impossible pour moi de comparer.

Certaines critiques presse annonçaient un film sensuel et terrifiant. Je suis plutôt douillette face au terrifiant et pourtant, j'attends encore d'être terrifiée. En fait, voilà, pendant les trois quarts du film, qui traîne en longueur, on attend... La tension est en nous, dans cette attente justement, plus que dans le film lui-même. Et quand enfin l'électricité pourrait presque remplacer les bougies du film, et bien la fin est proche.

Pourtant, les décors, les photos, l'esthétique et la mise en scène sont impeccables. Cette dernière a d'ailleurs été récompensée au dernier Festival de Cannes. Rien à reprocher non plus au casting.

Mais une erreur de raccord, une Nicole Kidman avec un tablier plus blanc que blanc alors qu'elle vient de recoudre un grand blessé de guerre... Voilà de ces détails que j'ai remarqués parce que j'attendais. J'ai même eu le temps de penser à ma propre vie, c'est dire !

En fait, le sujet est presque contourné, l'ambiguïté des personnages parait invisible pour certains d'entre-eux. Certes, on constate une rivalité entre les fillettes mais pas au point de la tension, ni au point de ce final. Il manque quelque chose, rien n'est assez appuyé. On sort de la salle avec une sensation de film paraît bien propre, bien léché mais assez creux en émotions. Et le titre français de correspond pas du tout à l'histoire qui nous est montrée et telle que je l'ai saisie. A la limite, "La proie" correspondrait mieux en fait. Ou alors, je n'ai rien compris au film... Ce qui est évidemment possible !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 21 Août 2017

Film de David Leitch

Avec Charlize Theron, James Mc Avoy, Sofia Boutella

 

Synopsis :  L'agent Lorraine Broughton est une des meilleures espionne du Service de renseignement de Sa Majesté ; à la fois sensuelle et sauvage et prête à déployer toutes ses compétences pour rester en vie durant sa mission impossible. Envoyée seule à Berlin dans le but de livrer un dossier de la plus haute importance dans cette ville au climat instable, elle s'associe avec David Percival, le chef de station local, et commence alors un jeu d’espions des plus meurtriers.

 

 

Mon humble avis : Et bien disons que je me sens partagée quand je songe à Atomic Blonde. Alors, histoire d'être claire aux yeux de mes chers lecteurs, je ne vais pas me lancer dans de la "grande" prose mais vous exposer simplement les "pour" et les "contres"... Pourquoi aller voir ce film, ou pourquoi ne pas y aller. Ensuite, telles de grandes personnes responsables, vous pèserez par vous-même les pour et les contre en fonction de ce que je vous recherchez dans les salles obscure !

LES POUR :

- Une bande originale génialissime et très présente dans le film. Le film s'ouvre avec New Order et poursuit avec Nena (incontournable, les 3/4 de l'histoire se déroulent à Berlin), Depêche Mode, Queen, George Michael, David Bowie etc... Oui, une BO très eighties, normal, nous sommes en novembre 1989.

- Le background historique et géopolitique : la chute du mur de Berlin

- L'excellente reconstitution du Berlin Est et Ouest des années 80 et également l'atmosphère, la mode de cette époque etc.

- L'interprétation ! Evidemment, Charlize Theron dans le rôle d'une super espionne, c'est plus que sympa. Et aussi James McAvoy, époustouflant voire méconnaissable en espion déganté et borderline, si loin du rôle dans lequel je le connais, le professeur Charles Xavier (jeune) dans les X.Men. C'est ce grand écart entre 2 rôles si différents qui, à mes yeux, montre le plein talent d'un acteur.

- Des coups de théâtre à foison, et jusqu'à la dernière minute. Une histoire prenante, mais...

 

LES CONTRE :

- Oui, une histoire prenante (heureusement, c'est tout de même un thriller !), mais très sombre et très alambiquée, où l'on a parfois du mal à savoir qui est qui et au final, on se demande encore "pourquoi il a fait ça". Vous comprendrez cette phrase si vous allez voir Atomic Blonde et si vous avez la réponse, je la veux bien, discrètement pour ne pas spoiler !

- Une surenchère de la violence, violence vraiment poussée à son extrême et à mes yeux, pas forcément nécessaire (je parle de l'extrême). Car un thriller de cette trempe sans violence ne serait pas crédible, les espions n'étant pas des bisounours non plus.

- L'exagération de "l'immortalité" des protagonistes, du côté des "méchants" comme du côté des "bons". Increvables ils sont tous, malgré les close-combats, les balles dans le dos, les coups de crosse dans la tronche, les tire-bouchons enfoncé un peu partout dans le corps. Ca se relève toujours et ça court. Pas très crédible tout de même et surtout un peu long et pas agréable à regarder, même si bien chorégraphié ! (Quand je vois le temps qu'il m'a fallu pour me relever après m'être juste cogné la tête sur un coin de fenêtre... Bon, Ok, j'avais ni le stress ni l'adrénaline pour m'aider !) Mais bon, il faudrait qu'Hollywood accorde ses violons ! Car dans certains films, un coup de crosse bien placé suffit à mettre K.O le méchant pour une paire d'heures, voire pour l'éternité et dans d'autres, ça prend un temps fou, il faut aller jusqu'au tire-bouchon dans la carotide !

Bon, je digresse, donc je cesse !

A vous de voir !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 24 Juillet 2017

Film de James Pondsoldt

Avec Emma Watson, Tom Hanks, Karen Gillan

 

Synopsis :  Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…

 

 

Mon humble avis : The circle est présenté comme un thriller... Si vous espérez un film au rythme trépidant et à l'action terrifiante et expansive, vous risquez d'être déçus. La tension met un bon moment à s'installer et à mis à part lors quelques minutes, n'est jamais franche. Disons qu'elle est plutôt sous-entendue, en fonction de votre perception de l'histoire. Quant au suspense, on se le façonne soi-même puisque nous pensons être devant un thriller. Mais il n'est pas flagrant, et ne vous provoque ni suée ni arrêt cardiaque !

Cette histoire justement est sensée se dérouler dans un futur proche, donc être de l'anticipation. Mais ce futur est vraiment proche, il pourrait être la semaine prochaine ou demain, à moins qu'il ne soit déjà, dans certaines mesures, déjà actuel.

Mais j'ai aimé ce film qui, niveau cinématographique, n'a rien d'exceptionnel mais qui, dans l'absolu, pose de vraies, intelligentes et contemporaines questions. Le sujet du film est centré sur les réseaux sociaux, la transparence, la collecte d'informations, l'ultra-connection, la vidéo surveillance et l'aspect sectaire des grandes sociétés du web. Bref, en résumé : Big Brother is watching you !

Là où le film est intéressant, c'est qu'il développe tour à tour les avantages et les inconvénients, voire les dangers de cette hyper-connection. Et, en tant que spectatrice, je me suis retrouvée bien souvent convaincue par ces bénéfices, avant d'en percevoir la menace. J'oscillais sans cesse entre sensation de prodige et de péril. Est-ce utile, voire nécessaire de tout savoir, de tout voir ? Je n'ai pas encore mon idée précise là-dessus. Car savoir permet de comprendre, de relativiser et pourquoi pas d'aider à la solution. Mais ensuite, il y a l'empathie qui détruit.

Car oui, l'ultra-connection et la transparence pourrait améliorer le monde, par le partage des connaissances (médicales ou autre), la prévention du crime, la diminution des rapts d'enfants etc... mais à quel prix au niveau de la liberté personnelle et de l'intimité.

Personnellement, je me considère comme connectée, mais dans des dimensions raisonnables. Je ne raconte pas mon quotidien, ni  mes moindres faits et gestes et ne vis pas à travers mon écran ni à travers la vie des autres. Je ne mêle jamais famille et proches à mes publications. Je n'ai rien à cacher, mais l'intime et le personnel reste dans le rayon qui leur incombe. Mais nombre de gens agissent sur les réseaux à mon inverse.

Bref, un film intéressant faute d'être original, qui posent les bonnes questions et qui offre le plaisir de voir la talentueuse et charmante Emma Watson, qui a bien grandi depuis son rôle d'Hermione. Et puis, évidemment, il y a Tom Hanks et ça, ce n'est jamais négligeable !

Allez, quittez un peu vos écrans et allez au ciné !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 20 Juillet 2017

Film de Jon Watts

Avec Tom Holland, Mickael Keaton, Robert Downey Jr

 

Synopsis :  Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...

 

 

Mon humble avis : J'ai vu ce film lundi dernier, juste après Moi, moche et méchant. C'était ma journée zéro neurone !

L'écurie Marvel donne un sacré coup de jeunesse à l'un de ses héros phares !

La presse est plutôt dithyrambique sur ce nouvel opus des aventures de Spider-Man, je le serai un peu moins, même si la séance reste agréable, divertissante et répond globalement aux attentes qui nous conduisent au ciné pour y voir ce genre de film.

Les effets spéciaux etc sont parfaitement réussis. Mais j'ai trouvé certaines longueurs. Disons que j'ai trouvé ce Homecoming beaucoup plus léger que les précédentes sagas consacrées à ce super héros. Quand je dis "léger", c'est parce qu'il est plus dirigé vers l'humour et les fragilités et maladresses, la fougue, du jeune héros, du très jeune héros, encore en rodage. Et oui, à chaque saga, le héro et son interprète rajeunissent de quelques années. La première saga nous donnait un Peter Parker étudiant, la deuxième un lycéen, et nous voici avec un collégien de 15 ans... Alors peut-être que le jeune public appréciera et "s'identifiera" un peu plus. Moi, je regrette les deux précédents interprètes, même si Tom Holland s'en sort très bien... mais il n'est pas encore sorti de son époque juvénile donc de mon côté... bof. Les enjeux semblent bien moins dramatiques que lors des autres films. 

La première partie est assez longue à s'installer et mise vraiment sur l'aspect comique Teenager. La deuxième partie reste plus fidèle au personnage mis en place par les précédentes sagas. Et cerise sur le gâteau tout de même, Spider-Man Homecoming nous offre la présence non négligeable de Michael Keaton, en méchant à l'insu de son plein gré, quelque part !

Mais bon, comme je le disais, le moment reste sympa et assez prenant, tout en prônant également de belles valeurs pour la jeunesse, le public visé. C'est déjà pas mal !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 18 Juillet 2017

Film de Pierre Coffin, Kyle Balda, Eric Guillon

Avec les voix d'Audrey Lamy, Gad Elmaleh, Arié Elmaleh

 

Synopsis :  Gru apprend par sa mère qu'il a un jumeau prénommé Dru. Accompagné de ses filles, de Lucy et des Minions, il finit par faire la connaissance de ce frère inattendu. Alors qu'il a abandonné ses activités de «méchant» et que sa carrière de redresseur de torts est au point mort, Gru est surpris par la proposition de Dru. Son frère aimerait qu'ils reprennent ensemble les affaires illégales de la famille. S'il refuse dans un premier temps, Gru se laisse finalement convaincre devant tout le matériel (voitures, gadgets) dont dispose ce grand enfant très exubérant...

 

 

Mon humble avis : J'avais boudé les 2 précédents opus au cinéma, les bandes annonces vues ne m'inspirant pas... J'imaginais, des films un peu ras des pâquerettes. Et lors de leurs passages télé, je leur ai donné une chance ! Bien m'en a pris, car je suis vraiment tombée sous le charme de ce Gru, de ses 3 fillettes adorables et de ces dizaines de Minions... si mignons !

Donc direction une salle obscure et fraîche pour ce troisième volet ! Et je me suis régalée !

De l'humour XXL mais pas graveleux, ni vulgaire ni too much, de l'action, du suspens, de la "mignonitude" garantie, de belles valeurs défendues (comme le rêve, la tendresse, la fraternité, le courage, j'en passe et des meilleurs). Le rythme est effréné, tant dans les gags que dans l'action et le scénario). Bref, petits et grands ne s'ennuient pas une seconde. Les grands se régalent en plus de quelques bons clins d'oeil cinématographique et d'une bande son super pêchue, excellente, et tellement raccord avec le film... Souvenirs souvenirs... Années 80 -90. Ca donne envie de chanter et de danser.

Chanter et danser... Ca se sont les Minions qui s'en chargent pour le plus grand bonheur de tous. Leurs chorégraphies et les paroles de leurs chansons (celles que l'on comprend en tous cas) sont hilarantes et savoureuses !

Si vous ajoutez un graphisme et des animations parfaitement réussie et bien vous avez une séance de ciné pour zéro neurone dépensé mais la banane garanti. Et ça, ça fait du bien pour les enfants de 6 à 99 ans ! Et c'est même très rafraîchissant en ces temps caniculaires !

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 5 Juin 2017

Conspiracy : Affiche

Film de Michael Apted

Avec Noomi Rapace, Michael Douglas, Orlando Bloom, John Malkovitch

 

Synopsis : Ex-interrogatrice de la CIA, Alice Racine est rappelée par son ancien directeur, Bob Hunter, pour déjouer une attaque imminente sur Londres. Face à un adversaire brutal et tentaculaire, Alice reçoit l’aide providentielle de son ancien mentor, Eric Lasch et d’un membre des forces spéciales, Jack Alcott. Mais elle réalise rapidement que l’agence a été infiltrée. Trahie et manipulée, elle va devoir inventer de nouvelles règles pour faire face à cette conspiration.

 

 

 

Mon humble avis : Conspiracy est un thriller comme il en fleurit des dizaines, mais qui procure toujours plaisir à voir et atteint son objectif : distraire, captiver, clouer au fauteuil, et faire trembler. Bref, on a ce que nous voulions voir !

Rien de bien nouveau dans cette histoire d'agent secret pris au piège et trahi en partie par les siens, ce qui donne une histoire qui pousse le héros dans un jeu de cache-cache, le met hors d'haleine, ne lui laisse pas un instant de répit, et surtout, lui impose de ne faire confiance en personne... Un peu comme Jason Bourne, sauf qu'ici, on ne fait pas la moitié du tour du monde, les neuf-dixièmes du film se déroulent à Londres. Et surtout, l'agent est une FEMME ! Alice, alias Noomi Rapace, alias la Lisbeth du Millenium suédois, rôle qui pour moi lui colle encore à la peau.

Comme dans ce genre de thriller, le scénario de Conspiracy paraît parfois alambiqué, par toujours crédible, mais bon, la mayonnaise prend vraiment bien. Le rythme est trépident, mêlant scènes d'action réussies et confrontations psychologiques entre les protagonistes et un rebondissement suit toujours le précédent. Bref, impossible de s'ennuyer.

Outre le manque de réelle originalité, le défaut du film, qui n'y est pour rien, est d'être sorti cette semaine, alors que Londres vient de vivre d'atroces attentats islamistes, et en ce sens il colle trop à la réalité. Puisqu'Alice fait tout justement pour éviter un attentat terroriste. Mais bon, dans ce genre de film, il y a 25 ans, les ennemis étaient les soviétiques, maintenant, ce sont les fous de Dieu, qui hélas, sont bien plus proches et disséminés que le bloc de l'Est.

Quoiqu'il en soit, j'ai aimé ce film dont le casting complet vaut vraiment le déplacement !

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Rédigé par Géraldine

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