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Publié le 2 Mars 2020

Film Judy, cinéma, chronique, avis, blog, Renée Zellweger, Ruper Goold, Oscar 2020, biopic, Judy Garland

Film de Rupert Goold

Avec Renée Zellweger, Jessie Buckley Finn Wittrock, Darci Shaw

 

Synopsis :  Hiver 1968. La légendaire Judy Garland débarque à Londres pour se produire à guichets fermés au Talk of the Town. Cela fait trente ans déjà qu’elle est devenue une star planétaire grâce au Magicien d’Oz. Judy a débuté son travail d’artiste à l’âge de deux ans, cela fait maintenant plus de quatre décennies qu’elle chante pour gagner sa vie. Elle est épuisée. Alors qu’elle se prépare pour le spectacle, qu’elle se bat avec son agent, charme les musiciens et évoque ses souvenirs entre amis ; sa vivacité et sa générosité séduisent son entourage. Hantée par une enfance sacrifiée pour Hollywood, elle aspire à rentrer chez elle et à consacrer du temps à ses enfants. Aura-t-elle seulement la force d’aller de l’avant ?

 

Mon humble avis : Judy est un biopic, comme beaucoup d'autres, réussi également. Tant dans la mise en scène maîtrisée, les dialogues savoureux émis par Judy, la reconstitution de l'époque. Esthétiquement, c'est un beau film.

Evidemment, son atout majeur (qui fait d'ailleurs beaucoup parler) est son interprète principale : Renée Zellweger, qui incarne une Judy Garland plus vraie que jamais, talentueuse, capricieuse autant qu'envieuse de liberté et déchirée, abîmée, détruite par des années de privations alimentaires et d'excès non conseillés, de divorces, dettes de vie du show business où elle tente de se refaire une place pour y gagner ensuite une nouvelle liberté : vivre pour elle et ses enfants. L'Oscar de Renée Zellweger pour ce rôle est amplement mérité. Précision, c'est l'actrice qui interprète elle-même les chansons des parties scéniques. Sacrée prestation... De ce fait, je vous conseille de voir ce film en V.O.

Par moment, Judy se laisse aller dans ses songes... qui nous mènent, par flash-back, dans son enfance et adolescence... Deux périodes qu'elle n'a pas vécues comme n'importe qu'elle autre petite fille. Montée à deux ans sur scène,  liée par des contrats très strictes, avec des personnes très sévères pour s'occuper d'elle (comprendre la surveiller), on comprend que Judy Garland a toujours travaillé comme une damnée, qu'elle a été on ne peut plus configurée et formatée pour obéir, rester mince, et faire ce que l'on attend d'elle. Ce fut une jeune fille abusée par le système Hollywodien. C'est vraiment l'envers de la médaille que nous montre ce biopic, le revers des paillettes. Imaginez tout de même que Judy Garland goûte et mange le premier gâteau de sa vie pour son 47ème anniversaire...

L'émotion est souvent bien présente dans le personnage brisé de Judy, avec lequel on entre en empathie, dans un monde où l'on attend que la star ne faillisse jamais, qu'elle soit une personne parfaite, et que l'on conduit vite au pilori en cas de défaillance par colère et non par compassion. La star est une icône qui se devrait de toujours l'être...

J'avoue, avec les biopic, j'ai parfois des problèmes, ou une obsession à trop observer l'interprète, à trop chercher à distinguer ce qui vient de l'actrice, du personnage, du mimétisme, de la transformation physique...

Après, pour rendre hommage à une telle dame, une si immense artiste, on peut se demander si baser son biopic sur la dernière année de sa vie, l'époque où cette femme est particulièrement brisée psychologiquement, est une idée judicieuse.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 25 Février 2020

cinéma, clint eastwood, le cas Richard jewell, avis, blog, chronique

Film de Clint Eastwood

Avec Paul Walter Hauser, Sam Rockwell, Kathy Bathes

 

Synopsis :  En 1996, Richard Jewell fait partie de l'équipe chargée de la sécurité des Jeux d'Atlanta. Il est l'un des premiers à alerter de la présence d'une bombe et à sauver des vies. Mais il se retrouve bientôt suspecté... de terrorisme, passant du statut de héros à celui d'homme le plus détesté des Etats-Unis. Il fut innocenté trois mois plus tard par le FBI mais sa réputation ne fut jamais complètement rétablie, sa santé étant endommagée par l'expérience.

 

 

Mon humble avis : Un excellent Clint Eastwood, et un de plus ! Un sans-faute.

Le film met un peu de temps, en introduction, à présenter le personnage de Richard Jewell, de façon assez ambiguë, mais c'est important afin que l'on comprenne bien à qui l'on a affaire et pourquoi la suite a pu se dérouler ainsi. On se demande si Richard est un peu simplet. La suite donnera la réponse évidemment, lors d'une scène magistrale où Richard se révèle et met à plat dans une logique toute simple les conséquences du raisonnement du FBI.

Avec Le cas Richard Jewell, Clint Eastwood dénonce haut et fort, avec une efficacité implacable, la justice américaine parfois bien expéditive, et surtout, les dégâts que provoquent l'acharnement et le harcèlement des médias, qui font et défont les héros, juste sur la base d'une rumeur qui devient vérité pour l'opinion public. Certes, l'histoire se déroule dans les années 90 lors des J.O d'Atlanta, mais hélas, la situation n'a guère changé. Elle a même empiré avec la vulgarisation des moyens technologiques : téléphones portables, réseaux sociaux, 4 G.... En un temps trois mouvements, il est si simple de faire d'un homme un héros ou le pire des monstres et de transformer sa vie en enfer sur terre, le tout sans preuve.

Le personnage de Richard est très attachant, mais l'on a mal pour lui. On a envie de lui botter les fesses. Le cas Richard Jewell est un film sur la naïveté, et la dévotion aveuglante d'u homme pour les forces de l'ordre. Richard qui respecte tant la loi et rêve de faire partie de la police n'imagine pas une seconde que la justice puisse être injuste. Paul Walter Hauser, qui incarne Jewell, est archi bluffant. Le climat du film devient de plus en plus lourd, tendu au fur et à mesure qu'on n'imagine pas de bonne issue. Le spectateur est donc cloué à son fauteuil devant ce film sans grand effet, mais à la narration diablement efficace et captivante.

Le personnage de l'avocat fantaisiste de Richard apporte des moments d'humour bienvenus.

Ce film sur la contradictoire Amérique est à voir absolument et à transposer dans notre époque actuelle pour réfléchir à deux fois avant de publier ou de partager n'importe quoi, sans réfléchir aux conséquences. Clint Eastwood rend hommage à ce héros (qui ne s'est jamais considéré comme tel) et surtout le réhabilite aux yeux du grand public !

Un grand Clint  Eastwood, comme on les adore, comme on les attend, incontournable. 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 30 Janvier 2020

Scandale, film, avis, chronique, blog, Nicole Kidman, Charlize Théron

Film de Jay Roach

Avec Nicole Kidman, Charlize Theron, Margo Robbie

 

Synopsis :  Inspiré de faits réels, SCANDALE nous plonge dans les coulisses d’une chaîne de télévision aussi puissante que controversée. Des premières étincelles à l’explosion médiatique, découvrez comment des femmes journalistes ont réussi à briser la loi du silence pour dénoncer l’inacceptable.

 

Mon humble avis : Un film, inspiré de faits réels, qui met en scène le début de la révolte et de la prise de parole des femmes harcelées, abusées, humiliées sur leur lieu de travail, ici une grande chaîne de télé américaine. Je pense qu'étant donné l'ampleur du mouvement #metoo, d'autres films suivront, quand des affaires en cours seront jugées etc.

L'aspect médias, Amérique, télévision, fourmilière, effervescence de chaînes d'infos est parfaitement rendu. Les caméras donnent vraiment un effet de mouvement rapide, et de tension continuel. Les informations nous sont données avec un débit d'une vélocité désarmante.

Le sujet est évidemment sensible et rondement mené. Dans le fond, il est très explicite, mais dans la forme, il surfe trop souvent sur l'implicite donc n'est pas toujours évident à suivre. Les personnages sont nombreux, pas évident de mémoriser tout leur noms et places dans cette histoire et dans la hiérarchie. Je pense que le scénario aurait gagné en limpidité en étant moins alambiqué, en supprimant certains détails/personnages qui surchargent inutilement le cerveau du spectateur. Bref, en se concentrant sur "le centre" et non sur toute la largeur du sujet".

Après, c'est sans doute dû au fait que le réalisateur a voulu être au plus proche des personnages réels qui ne sont peut-être pas franchement chaleureux, mais ce film manque d'émotion... Oui, en fait, il m'a paru froid... Comme botoxé ! De toute façon, le botox déborde même de chaque personnage. Sur Allociné, j'ai lu que tous les acteurs/actrices portaient de multiples prothèses pour ressembler au maximum aux vrais protagonistes de cette histoire. Pour John Lihtgow qui incarne le gros porc Roger Ailes, ça peut se justifier. Mais pour les autres... Pourquoi faire porter à Nicole Kidman une combinaison complète pour qu'elle ait exactement la même silhouette que Gretchen Carlson ?

Bref, ce film ni raté ni réussi : il est révoltant comme il doit l'être mais ne m'a pas semblé poignant. Il laisse tout de même un goût sacrément amer sur la société sexiste actuelle (même si depuis cette histoire la suite avec #metoo, on peut espérer que les choses évoluent un peu) qui fait de la femme un pur objet. La femme objet, qui doit être absolument stéréotypée et être dans le même moule que les autres ? Demande -t-on cela aux hommes ? Non. Cela donne la nausée quelque part... Et l'on pourrait se demander si l'on n'est pas tous coupables à se ruer sur tout ce qui est beau, parfait... Qui mène la danse ? Le public ou les médias ? Quoiqu'il en soit, il faut vraiment un changement profond des mentalités de nos sociétés actuelles et un retour aux valeurs fondamentales, à la personnalité individuelle qui fait la force, l'unicité et l'originalité de chacun.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 2 Janvier 2020

charlie's angels, cinéma, chronique, film, avis, blog

Film d'Elisabeth Banks

Avec Kristen Stewart, Naomie Scott, Ella Balinska, Elisabeth Banks, Patrick Stewart

 

Synopsis ;  Les Charlie’s Angels ont toujours assuré la sécurité de leurs clients grâce à leurs compétences hors du commun. L’agence Townsend a maintenant étendu ses activités à l’international, avec les femmes les plus intelligentes, les plus téméraires et les mieux entraînées du monde entier – de multiples équipes de Charlie’s Angels affrontant les missions les plus périlleuses, chacune guidée par son propre Bosley.

 

 

Mon humble avis : Dernier film vu en 2019, un film pour se distraire, se vider la tête !

J'ai trouvé tout ce que je cherchais dans cette séance : du divertissement, de l'action XXL mais sans hémoglobine, des rebondissements en veux-tu en voilà, des scènes de combat musclées bien chorégraphiées mais pas glauques (au pire, une petite égratignure). Bref, rien de réaliste, des super héroïnes,  du ciné quoi !

Pas une minute d'ennui, de l'humour, du glamour avec ce film d'action archi féminin. Des clins d'oeil à la série d'origine (les 3 drôles de dames et aux adaptations précédentes). Le scénario tient franchement la route (même si évidemment, il ressemble à ceux des films du même genre) et qui ne se prend pas au sérieux, pour rester dans le délire ! Des pistes et des fausses pistes, des tiroirs qui mènent à d'autres tiroirs qui conduisent à une porte grande ouverte pour un prochain épisode avec la même équipe de comédiennes, atout majeur de cette super production ! Si c'est le cas, je re signe pour ce "mission impossible" féminin !

L'idée est bien trouvée d'étendre le sujet au monde entier. Bosley n'est plus une personne mais un titre... Donc il y a plein de Bosley de par la planète. Après, sont-ils tous du bon côté, là est la question !

Bref, un excellent divertissement en cette période de fête, si l'on sait ce que l'on va voir et pourquoi on va le voir !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 31 Décembre 2019

Film de Tom Hopper

Avec Jennifer Hudson, Taylor Swift, Francesca Hayward, Idris Elba

 

Synopsis :  L'adaptation de la comédie musicale Cats. Une fois par an au cours d’une nuit extraordinaire, les Jellicle Cats se réunissent pour leur grand bal. Leur chef, Deuteronome, choisit celui qui pourra entrer au paradis de la Jellicosphère pour renaître dans une toute nouvelle vie.

 

 

Mon humble avis : Je n'ai pas vu la comédie musicale d'origine, n'ayant pas les moyens et surtout, n'habitant pas au bon endroit. Voilà pourquoi je suis allée voir la version ciné.

Les critiques sont globalement assassines. Je serais plus mitigée, peut-être moins cruelle. Disons que sur la durée, le film est très inégal. De bons moments, un excellent et d'autres beaucoup moins bons. En fait, ce qui manque le plus, c'est l'émotion. Et pourtant, avec une telle histoire, des chants et des voix, il y avait de quoi faire... Le seul passage qui m'a vraiment "dressé les poils" et fait frissonner, c'est lorsque Jennifer Hudson interprète la célèbre chanson "Memory"... 

La gestuelle féline n'est pas toujours bien rendue (je réalise à l'instant qu'on ne voit même pas un chat "pattouner", et les chats sont plus souvent bipèdes que quadrupèdes) même si le comportement très fluide et gracieux de l'animal est bien représenté. En même temps, les comédiens sont des humains déguisés en chats et jamais un humain n'acquerra la souplesse d'un chat. Les échelles visuelles, taille chats VS objets, n'est pas toujours juste, notamment dans les mouvements. Et puis, ce qui est à déplorer avec le cinéma actuel, fait de nombreux effets spéciaux, est qu'on ne sait plus ce qui est dû au talent des acteurs ou à l'exactitude des images de synthèse et aux prouesses techniques dues à la "performance capture". Je trouve cela dommage dans ce type de film. L'aspect comédie musicale version ciné aurait gagné en force et puissance en étant modernisée, ne serait-ce que sur la rythmique, et en paraissant moins désordonnée. 

Mais j'ai beaucoup aimé les textes et globalement la mise en scène qui sont très fidèles à mes chers félins. Leur vie, leurs caractères, leurs manies, leurs jeux, leurs joies, leurs facéties, mais aussi leurs misères sont parfaitement décrits dans les chansons.

Si vous hésitez entre la V.O et la VF... n'hésitez plus... Les dialogues sont si peu nombreux qui VO ou VF, c'est kif kif pareil.

Mais pour être honnête, je pense que si je n'aimais pas autant ces êtres fascinants et attachants que sont les chats, je me serais sans doute royalement ennuyée ! L'exercice de transposition au ciné d'une comédie musicale était périlleux. Le résultat n'est ni réussi, ni raté.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 1 Novembre 2019

Film de Tim Willer

Avec Linda Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Mackensie Davis, Gabriel Luna, Natalia Reyes

 

Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

De nos jours à Mexico. Dani Ramos, 21 ans, travaille sur une chaîne de montage dans une usine automobile. Celle-ci voit sa vie bouleversée quand elle se retrouve soudainement confrontée à 2 inconnus : d’un côté Gabriel, une machine Terminator des plus évoluées, indestructible et protéiforme, un « Rev-9 », venue du futur pour la tuer ; de l’autre Grace, un super-soldat génétiquement augmenté, envoyée pour la protéger. Embarquées dans une haletante course-poursuite à travers la ville, Dani et Grace ne doivent leur salut qu’à l’intervention de la redoutable Sarah Connor, qui, avec l’aide d’une source mystérieuse, traque les Terminators depuis des décennies. Déterminées à rejoindre cet allié inconnu au Texas, elles se mettent en route, mais le Terminator Rev-9 les poursuit sans relâche, de même que la police, les drones et les patrouilles frontalières… L’enjeu est d’autant plus grand que sauver Dani, c’est sauver l’avenir de l’humanité.
 

 

Mon humble avis : Je ne suis pas fan, donc grande connaisseuse, des Terminator comme je peux l'être des Marvel. Mais j'aime de temps en temps voir ce genre de film, d'autant que les premiers opus de cette franchise sont tous de même devenus cultes. 6ème film de la série, il faut chronologiquement le situer (si on suit l'histoire), près le 2ème.

Et puis, après avoir vu Hors Normes, film assez lourd tout de même, j'avais envie de voir un autre film lourd... au niveau de l'artillerie ! Et ça dégomme, le cahier des charges est parfaitement rempli, les effets spéciaux toujours plus spéciaux ! Le moment de ciné est donc agréable et bien divertissant, on ne s'ennuie pas devant un tel film sans temps morts, et où l'on ne compte même plus les morts !

C'est drôle aussi... de ridicule parfois, notamment dans des dialogues on ne peut plus stéréotypés et plats. Mais on ne va pas voir Terminator pour les dialogues ça se saurait... Si, en fait, on attend la phrase cultissime qui est une fois de plus présente, à savoir : "I'll be back" et en VF : "Je reviendrai" !

Rien de bien nouveau dans le scénario qui reprend les trames des autres, mais avec un Terminator encore plus méchant et encore plus surpuissant que les précédents ! Linda Hamilton, du haut de ses 63 ans, qui a subi un entraînement plus qu'intensif pour se reglisser dans le personnage mythique de Sarah Connor, assume toujours tant le rôle que ses rides. Rides beaucoup moins visibles sur Arnold, qui a dû passer plus souvent sous le bistouri esthétique alors qu'il a 10 ans de plus que Linda ! 

Mais ce club de "papy/mamie" fonctionne bien avec une dose d'autodérision. L'ex terminator Arnold reprend du service après avoir élevé tranquillou un gamin dans une belle cabane au fond de la forêt et en apprenant à devenir "humain" !

On a donc ce que l'on veut, du divertissement et de l'action, sans grande nouveauté : on a toujours un personnage qui vient d'un futur qui n'existera peut-être pas s'il fait bien son boulot dans le présent. C'est un résumé ! Il y a aussi de nouveaux protagonistes qui vont sans doute donner un nouveau souffle à la série, ou au moins en garantir un 7ème opus (à mon avis !)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 30 Septembre 2019

Film de James Gray

Avec Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Liv Tyler, Ruth Negga

 

Synopsis :  L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète

 

Mon humble avis : La presse est dithyrambique envers ce film, je le serai beaucoup moins. Disons que heureusement qu'il y a le charisme de Brad Pitt pour faire diversion de l'espèce de platitude qui s'installe dans le film, et qui m'a conduite à plusieurs sessions d'ennui.

Certes, Ad Astra (vers les étoiles en latin) n'est pas un film de science-fiction comme les autres, qui ne compte pas sur l'action, les martiens ou toutes autres existences intelligente dans l'univers pour étoffer son histoire ni son rythme, puisque le film conclut que nous sommes seuls dans l'univers. En fait, ce qui finit par prendre le plus de place, c'est la recherche paternel de Brad Pitt au fin fond de l'univers, son père (tommy lee Jones) y étant porté disparu ou décédé (suivant les versions) depuis des décennies. Mais dans cette recherche paternelle, j'ai trouvé qu'étant donné l'univers SF, le réalisateur sortait trop souvent les violons dans les monologues intérieurs des personnages.

Certaines scènes sont bâclées dont le sens inexploitées et bouclées sans plus de procès, ni plus d'explications que cela, alors que celles-ci auraient apporté d'autres intérêts au film.

Qui plus est, même si le style science-fiction permet beaucoup de chose sans justification, j'ai trouvé pas mal d'anachronisme dans certains objets et surtout, dans l'âge des protagonistes (quand on connaît leur âge dans la vie réelle). Bref, le genre de détails que l'on voit dans une film lorsque l'on s'ennuie.

Bref, mon sentiment est que, sans le nom de Brad Pitt en haut de l'écran, ce film, qui ne provoque pas l'étincelle attendue pendant plus de deux heures, pourrait presque passer inaperçu, même s'il y a de belles images interstellaires.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 24 Août 2019

Film de Ninsha Ganatra

Avec Emma Thompson, Mindy Kaling, John Lihtgow, Hugh Dancy

 

Synopsis :  Une célèbre présentatrice de « late show » sur le déclin est contrainte d’embaucher une femme d’origine indienne, Molly, au sein de son équipe d’auteurs. 
Ces deux femmes que tout oppose, leur culture et leur génération, vont faire des étincelles et revitaliser l’émission.

 

 

Mon humble avis : J'ai vu ce film en V.O... je vous conseille cette version à moins que vous soyez super doués en anglais. En effet, le débit de paroles et de dialogues est intense, donc pas toujours facile de suivre les sous-titres. 

Il y a dans ce film un air de déjà vu... un air de "Le diable s'habille en Prada". Une patronne autant imbue qu'imbuvable qui mène la vie dure à ses employés, et notamment, à Molly, la petite nouvelle. Ca reste évidemment bien agréable à regarder, surtout que le film est bien construit et traite de sujets bien contemporains, mais bon, pas de quoi bouleverser le cinéma !

Ici, nous ne sommes pas dans la mode mais dans les coulisses d'un "talk show". Intéressant de voir ce qui se cache derrière les rideaux, même si ce n'est pas très glorieux. Certes, nous sommes aux USA, mais on ne peut que se demander si cela se déroule de la même façon en France. En fait, le vrai talent semble issu de l'ombre que de la lumière. Oui, ce sont les auteurs de gags qui sont les vrais créateurs.

Sujets contemporains donc comme je le disais plus haut : l'efficacité redoutable des réseaux sociaux (pour le pire comme pour le meilleur), la vie privée qui n'a plus rien de son adjectif qualificatif, le machisme de certains milieux professionnels, les jobs conçus comme des sièges éjectables et donc les humains comme des kleenex. Et last but not the least : le jeunisme. Les rides passent mal à l'écran, comme dans tant d'autres boulots.

Certes, ici, l'audience de l'émission en question est en chute libre depuis des années. Il semble que ce ne soit pas l'animatrice qui soit la cause de cette chute, mais le manque de renouveau. Et même si tout le monde en est conscient, l'animatrice en tête, elle a bien du mal à accepter que le renouveau ne vienne pas d'elle, mais d'une jeune recrue qui ne connaît rien à la télé... mais qui en a dans la tête. Late Night est donc un film profondément féministe et qui prône l'intergénérationnel. Anciens et nouveaux sont parfaits pour se compléter, si chacun accepte le changement, l'évolution.

Evidemment, ce duo féminin, incarné par la toujours classe Emma Thompson et la jeune et fraîche Mindy Kaling est savoureux jusque dans l'ironie, l'autodérision, le sarcasme, dans la résolution et la probité de l'une et dans le réveil de l'autre. Le tout, avec de l'humour bien sentie, même s'il est parfois vache !

Un bon film que l'on suit avec plaisir, avec des dialogues décapants donc... mais sur un ton de déjà-vu.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 10 Août 2019

Spieder-man, cinéma, far from home, avis, blog, chronique, critique

Film de Jon Watts

Avec Tom Holland, Jack Gyllenhall, Zendaya, Samuel L.Jackson, Jon Favreau

 

Synopsis :  L'araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecoeur d'aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !

 

 

Mon humble avis : La production Marvel, ces derniers temps, c'est fortement accélérée. Aussi, comme craignant d'être un peu lassée, je m'étais dit que je bouderais ce nouvel opus du poulain de l'écurie : Spider-Man. Mais c'était sans compter sans le désert cinématographique de ce début août et mon besoin viscéral d'aller dans une salle obscure. Donc adjugé, finalement, pour Spider-Man : far from home, plus d'un mois après sa sortie.

Il règne une ambiance de vacances dans ce film, puisque Spider-Man part lui-même en voyage scolaire en Europe avec sa classe. Mais les super héros n'ont jamais de vacances, et Parker va l'apprendre à ses dépens. Nous le suivons donc à Venise, à Berlin, à Prague, à Londres. Un petit tour d'Europe ou chacune se retrouve bien détruite suite (vive les effets spéciaux, tip top) aux passages de Spider-Man... Qui correspondent curieusement avec ceux de nouveaux monstres (Les Elémentaux) qu'il combattra à côté d'un nouveau super héros : Mystério (alias le trop beau Jake !) Ceci tout en restant Parker auprès de ses copains de voyages. Dur dur pour lui d'être au four et au moulin... tout en respectant l'héritage Spark, alias Iron Man. Bref, vacances épuisantes pour ce lycéen et épisode bien fourni, pour notre plaisir et surtout, notre divertissement.

Ce nouveau Marvel remplit une fois de plus cahier des charges mais réserves de très belles surprises dans des rebondissements inattendus, qui relance à chaque fois, comme tout bon rebondissement, l'intrigue, l'aventure et le rythme.

Le film termine lui-même sur un formidable cliff-hanger qui fait que, même si tous les méchants sont terrassés, Spider-Man n'est pas près de se reposer. Sans trop spoïler, on peut dire que ce film se résume à : tout n'est qu'illusion, on croit tout ce qu'on voit et on voit tout ce qu'on croit. Nous spectateurs les premiers ! Comme en témoigne les  surprises qui nous attendent lors du générique de fin.  Deux surprises, donc ne vous contentez pas de la première pour quitter la salle. C'est en toute fin du générique que la méga surprise fait reconsidérer le film d'une toute autre façon. Et oui, tout est illusion !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 6 Août 2019

Les faussaires de manhattan, cinéma, chronique, critique, avis

Film de Marielle Heller

Avec Melissa McCarthy, Richard E. Grant, Dolly Welles

 

Synopsis :  Ancienne auteure à succès aujourd’hui sans le sou, Lee Israel se découvre par hasard un don exceptionnel : celui d’imiter à la perfection le style de grands romanciers. Avec l’aide de son ami Jack, elle monte une arnaque imparable: rédiger de fausses correspondances entre auteurs célèbres.

 

Mon humble avis : Un film qui me sort un peu de ma zone de confort, car il frôle la catégorie "art et essai". C'est un drame avec des personnages qui, malgré leur désarroi, ont de l'humour, un humour doux-amer, mais toujours de bon aloi. 

Les faussaires de Manhattan est l'adaptation de l'autobiographie "Can you ever forgive me" de Lee Israel... Le film est donc inspiré d'une histoire vécue.

La réalisation est très sobre, sans effets, limite morose pour correspondre à la vie des deux personnages principaux qui vivent dans la simplicité et la misère. Certes, ces deux -là s'inventent une vie avec des joyeusetés, des rires, de la dérision... Mais il n'empêche que nous, spectateurs, découvrons où tout cela prend racine... Dans une solitude extrême, une inadaptation à la société... Lee préfère les chats aux humains. Jack reste excentrique et mystérieux, le mystère sera dévoilé en toute fin du film. Lee et Jack sont comme deux naufragés qui se rencontrent et qui construisent leur île, même si celle-ci est basée sur la malfaçon et l'arnaque XXL. Pour eux, cette période d'arnaque bien organisée est la meilleure période de leur vie. Lee est magistralement interprétée par Melissa McCarty, plutôt réputée pour des rôles comiques. Elle parvient à faire de cette à priori antipathique Lee un personnage très touchant, que l'on apprend à aimer en fait.

Derrière cette histoire de faussaire, le grand sujet du film est donc la solitude, mais pas que... le milieu littéraire new-yorkais y est un peu égratigné. Et oui, quand on n'a pas un look et une personnalité vendeurs, on ne veut pas de vous... Talent ou pas... Car en fait, dans l'activité de faussaire de lettres de personnalités, Lee se révèle une excellente écrivaine, qui s'adapte à tous les styles et peut tout écrire, ajoutant du caustique çà et là.

Bref, un film sombre, aussi élégant que terne, qui offre deux superbes portraits de personnages, et qui, évidemment, vaut le détour.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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