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Publié le 9 Mars 2023

Film de Florian Zeller

Avec Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby

Synopsis : À dix-sept ans, Nicholas semble en pleine dérive, il n'est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui arrive-t-il ? Dépassée par la situation, sa mère accepte qu’il aille vivre chez son père, Peter. Remarié depuis peu et père d’un nouveau né, il va tenter de dépasser l’incompréhension, la colère et l’impuissance dans l’espoir de retrouver son fils.

Mon humble avis : Je suis allée voir ce film pour Hugh Jackman, mais surtout parce que Florian Zeller m'avait bluffée avec "The father" il y a bientôt deux ans.

Mais pour moi, il n'y a pas coup double. Certes, the Son est soigné, bien interprété et essentiel aussi étant donné son sujet : la dépression chez l'adolescent, période charnière où tous les maux sont bien souvent trop mis sur le dos de l'âge "ingrat". On y voit ces parents impuissants, la difficulté à communiquer, et on y entend les phrases toutes faites bien trop souvent usitées dans ces cas-là "ça passera, il a dû subir une rupture amoureuse... "Etc. Donc à ce titre, The son est d'utilité publique. De même lorsque les parents ne se fient pas à l'avis médical... Songeant que leur amour suffira à guérir et à prendre soin de leur fils. Et bien non. 

J'émets toutefois quelques réserves.... la longueur et la lenteur du film... et l'accumulation de clichés très nord-américains. Pourquoi notre Frenchie Zeller a-t-il tourné ce film à l'américaine, alors qu'il aurait tant gagné en intensité et émotion à être tourné dans notre culture, celle de la pièce de théâtre d'origine.

Enfin, devant les paroles si dures et désespérée de ce fils si mal dans sa peau, je trouve tout de même étrange que les parents n'aient pas mis le mot "dépression" sur ce mal être, et qu'une fois le diagnostic fait, ils ne le prennent pas plus en considération. D'autant que ce sont deux personnes très instruites, informées, d'un niveau social très élevé etc. L'obstination du père à chercher une explication rationnelle à ce mal être m'étonne. Donc je me demande si leur réaction est réellement crédible, dans les années 2020...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 2 Mars 2023

Film de Steven Spielberg

Avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano

Synopsis : Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.

 

 

Mon humble avis : Qui est mieux placé que Spielberg pour parler de Steven ? Et bien Steven Spielberg lui-même, qui réalise le biopic... de sa jeunesse.

Un film à voir ça c'est sûr ! Après, mérite-t-il les éloges dithyrambiques qu'il reçoit aussi bien de la presse que des spectateurs ? Ca je n'en sais rien.

Car quand on le regarde, avec plaisir et intérêt, The fabelmans ne paraît pas être si extraordinaire que ça. C'est un bon film sur une vie de famille américaine dans les années 50 / 50, et la naissance d'une vocation.... Tout est bien bien retranscrit, interprêté etc. Rien à redire... Mais admettons que son sujet en eut été la jeunesse d'un grand professionnel admirable, genre pilote, chirurgien etc, mais inconnu du grand public, le succès aurait-il été le même ?

Mais comme on parle ici du Dieu vivant du cinéma, d'un des plus grands réalisateurs de tous les temps, d'un homme qui nous a tous émus, fait frémir, pleurer ou rire dans ces films alors, évidemment, on regarde ce film avec fascination. La fascination devant la persévérance d'un enfant à vouloir comprendre et visualiser les événements en cascade, l'imagination débordante et extraordinaire d'un ado qui réalise ses premiers films avec les moyens du bord, chez les scouts puis au lycée, avec des effets spéciaux bricolés mais qui fonctionnent sacrément bien ! Oui, on ne peut être qu'admiratif devant les qualités visionnaires de ce jeune garçon, devant son talent déjà débordant et émérite, et devant son obstination à faire de ce que son père perçoit comme un hobby de passage son vrai métier.

Le tout, dans une vie de famille aimante mais finalement chaotique, avec par moment, une atmosphère antisémite particulièrement lorsque Sam rejoint son nouveau lycée.

Le portrait d'un jeune homme passionné et très doué, les premiers pas d'un géant du cinéma, et une déclaration d'amour pour le 7ème art et sa magie. A voir bien sûr, malgré quelques longueurs... 2h30 pour reproduire quelques années...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 18 Décembre 2022

Film de James Cameron

Avec Sam Worthington,  Zoé Saldana, Sigourney Weaver, Kate Winslet

Synopsis : Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.

Mon humble avis : Bien sûr que ce film est à voir, et en 3 D ! Sinon, c'est manquer la moitié de son intérêt ! Et si vous pouvez, révisez un peu l'histoire du premier opus pour ne pas être trop perdus pendant les quinze premières minutes !

Le scénario n'est pas hyper surprenant à proprement parler. On est dans un film d'action américain, qui se déroule comme un film d'action américain, avec un combat final spectaculaire etc.

Mais nous sommes aussi et surtout dans de la Science-Fiction et de la Fantaisie, et c'est là tout l'intérêt du film et de sa réalisation, qui est tout simplement magistrale ! Via la 3 D dernier cri au niveau des effets spéciaux and co, nous sommes en immersion totale dans Pandora. Et quand je dis immersion totale, c'est vraiment total car nous sommes souvent sous l'eau ! Et l'on en prend plein les yeux ! Les décors sont vraiment fabuleux, que de belles trouvailles, que de douceur, que d'appels à respecter notre planète, depuis la forêt jusqu'à la mer, et ses habitants, notamment les baleines, et à prendre en compte leur intelligence et leurs sentiments. Ce film invite vraiment à s'émerveiller de ce qui nous entoure, à écoute et communiquer avec la nature, à la protéger. Il faut préserver le vivant ! Les propos, les émotions ressenties sont vraiment bouleversants. La porté philosophique, certes tout public, est réelle, et reste à espérer que tout le monde comprenne le message. Car si les dizaines de millions de personnes qui verront ce film le comprennent et le ressentent tel qu'il doit l'être, alors il y aurait de l'espoir, les choses pourrait changer...

Ce conte profondément humaniste, qui évoque aussi les différences et leur acceptation, le respect des valeurs et traditions des autres, dénonce l'impérialisme général, qu'il soit envers la nature qu'envers des populations reculées, qui aux yeux de l'envahisseur, sont forcément inférieures...

C'est vraiment un spectacle familial magistral, une prouesse technologique et cinématographique incontournable ! Ca valait le coup d'attendre 13 ans ! J'espère que James Cameron ne nous fera pas attendre autant pour le prochain opus ! Si vous aimez la beauté et êtes avides d'émerveillement, allez voir Avatar : la voie de l'eau.

 Tout au long du film et des surprises visuelles qu'il réserve, je me demande "mais comment font-ils" !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 2 Octobre 2022

Film d'Hassan Nasser

Avec Hossein Abedini, Mahmoud Jafari, Shahrzad Kamalzadeh

Synopsis : Dans une petite ville provinciale iranienne, les enfants travaillent dur pour faire vivre leur famille. Un jour, Yahya, neuf ans, et son amie Leyla trouvent une statuette scintillante dans le désert. Passionné de cinéma, Naser Khan, le patron de Yahya, décide de les aider à retrouver son propriétaire. Une histoire charmante qui démontre le pouvoir du cinéma sur une communauté soudée, dans le monde entier.

Mon humble avis : J'ai vu ce film "britannico-iranien" dans le cadre du Festival du film britannique de Dinard, dans lequel il est en compétition parmi 5 autres longs métrage. 

VO en persan, sous-titrée en anglais et en français, une nouvelle expérience pour moi !

Un très beau film, qui aurait pu s'intituler "les tribulations d'un Oscar". Car cette fameuse statuette trouvée par Yahya et Leyla est un Oscar ! Le début du film nous dit comment il est arrivé là, et la fin nous donne sa destination d'origine.

Des paysages bien dépaysants, tout comme les us et coutumes iraniennes que nous apercevons...mais qui ne nous font pas oublier la dureté de la vie. En effet, Yahya et Leyla sont plus souvent sur des décharges pour y récupérer du plastique et le revendre au poids, qu'à l'école. 

Yahya est fan de cinéma, et il passe ses nuits à regarder des films sur CD piratés sous sa couette. Et pourtant, lorsqu'il trouve cette statuette, il ne sait pas ce qu'elle représente... A part la convoitise de ses "copains"

Un très beau film, avec des touches d'humour tendre liées au naturel et à la naïveté et l'ingéniosité des enfants, d'émotions, qui évoque le cinéma Iranien et ses succès. Mais surtout, il est question des conséquences de la célérité soudaine sur des gens simples, dans un milieu où l'on n'a ni le temps ni les moyens d'aller au cinéma... Alors, certains renoncent à cette célébrité qui bouleverse trop leur vie, et parfois, il la regrette... Car célébrité rime aussi avec partage et amour. Le plus du film, c'est aussi une magnifique bande originale.

J'ignore si ce film paraîtra en France et dans combien de salle. Mais si vous avez l'occasion de le voir, en salle, en streaming, en diffusion télé etc, ne la manquez pas. Vous y verrez un film original, tendre, dur pour ce qui est du contexte, un film qu'on ne croise pas à chaque coin !

Je n'ai pas trouvé la Bande Originale sur You tube, mais une interview du réalisateur iranien.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 30 Septembre 2022

Doc de Kathryn Ferguson

Avec Sinéad O' Connor

Synopsis : L'histoire de l'ascension fulgurante de Sinéad O'Connor vers la célébrité mondiale et la façon dont sa personnalité iconoclaste a entraîné son exil du courant dominant de la pop.

Mon humble avis : J'ai vu ce film documentaire cette semaine, dans le cadre du Festival du Film Britannique de Dinard. Hors compétition officielle, il figurait dans la sélection "Irish eyes in Dinard.

Comme nombre d'entre nous, dans les années 90, j'ai écouté en boucle son tube Nothing compares 2 U (une reprise de Prince). Et je peux encore l'écouter avec émotion. Et bien ignorante et je l'avoue, parfois langue de vipère, je pensais que Sinéad O'Connor n'avait été qu'une étoile fulgurante mais filante, comme la musique en crée régulièrement.

Ce documentaire m'a montré combien j'avais tort ! Sinéad O'Connor continue de chanter... Depuis 1990, elle a sorti 11 albums, et un autre est prévu prochainement. Mais elle n'est plus dans les charts, et ce documentaire explique aussi bien l'ascension, que le bannissement de la chanteuse par une partie de son public d'alors, par le monde de la musique et par les médias.

Et c'est franchement intéressant et passionnant. Sinéad O'Connor fut une enfant maltraitée par sa mère, dans une Irlande qui était alors une démocratie théocratique... Et cela m'a ouvert les yeux sur l'Irlande de l'époque, réactionnaire et conservatrice où les femmes n'avait que peu de droits... Elle fut envoyée par un de ces fameux "couvents foyers" tenus par des religieuses qui font beaucoup parler ces dernières années. Un peu plus tard, ce n'est qu'en Angleterre qu'elle pourra percer dans la musique, sa musique, pas assez conventionnelle pour une Irlande étriquée.

Sinéad O Connor a toujours été une femme engagée, sans concession, fidèle à elle-même et à ses convictions. Les maisons de disques ont voulu faire d'elle un produit marketing très féminin et sexué... En contre réponse, elle s'est rasée la tête... Et durant des années, pas un journaliste n'omettra de la questionner à ce sujet... Alors que jamais la question capillaire n'est abordée avec ses homologues masculins aux cheveux longs...

Sinéad O Connor est une femme qui a dénoncé notamment les abus des prêtres et le silence de l'Eglise et du Pape Jean-Paul II, en déchirant une photo de lui lors d'un show télé... "Personne" ne lui pardonnera ce geste et ce sera le début de la fin. Tout ce pourquoi elle était encensée devient sujet à moquerie et pire. La voilà bannie du show business.

Même s'il est parfois trop implicite et pas toujours bien ordonné, ce documentaire est un formidable portrait de femme intègre, courageuse et obstinée. Une femme qui est juste née "trop tôt" pour dire ce qu'elle avait à dire. Sinéad O'Connor une féministe anticonformiste était en avance sur son temps, une précurseur, qui a eu de nombreuses héritières. Et Nothing compares est aussi le portrait d'une époque et d'une génération. Les voix off "actuelles" de la chanteuse et de son entourage d'alors commente le documentaire. Dommage que la réalisatrice, pour cause de droit du prince, n'ait pas eu l'autorisation de diffuser plus d'image musicale, et notamment, de la fameuse chanson "Nothing compares 2 U".

J'ignore si ce film sortira en France ni si de nombreuses salles le diffuseront (tout dépendra sans doute du type de cinéma que vous avez près de chez vous. Mais il est à voir, d'une façon ou d'une autre, via internet par exemple, où lorsqu'il sera diffusé à la télé. C'est le genre de chose que je verrai bien sur Arte ! Ce documentaire a déjà remporté 5 victoires dans différents festivals sur 9 nominations (dont au Sundance festival)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 26 Août 2022

Film d'Olivia Newman

Avec Daisy Edgar-Jones, Harris Dickinson, Taylor Jones-Smith

Synopsis : Kya, une petite fille abandonnée, a grandi seule dans les dangereux marécages de Caroline du Nord. Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur la " Fille des Marais " de Barkley Cove, isolant encore davantage la sensible et résiliente Kya de la communauté. Sa rencontre avec deux jeunes hommes de la ville ouvre à Kya un monde nouveau et effrayant ; mais lorsque l'un d'eux est retrouvé mort, toute la communauté la considère immédiatement comme la principale suspecte. À mesure que la vérité sur les événements dessine, les réponses menacent de révéler les nombreux secrets enfouis dans les marécages.

Mon humble avis : Il y a presque un an jour pour jour, je lisais et chroniqué le roman dont est inspiré ce film ICI. Aussi, je ne vais pas revenir sur l'histoire en elle-même ni sur les raisons de mon enthousiasme pour cette dernière ! Et voici que le film est à l'affiche ! Certes, j'étais sûre de voir un beau film, mais je doutais qu'il puisse être réellement à la hauteur du livre, tant la barre était élevée.

Et bien si, pari tenu pour l'équipe du film ! Je l'ai trouvé vraiment fidèle aux souvenirs et aux sensations de lecture. Bien sûr, tout n'y est pas repris, il y a quelques ellipses et sauts dans le temps, nécessité absolue pour que le film ne dure pas dix heures !  Mais l'essentiel y est ! Le film ayant été tournée en décors naturels, et bien il est visuellement magnifique et nous sommes en immersion complète dans le marais,  (qui est ici celui de Louisiane, et non celui de Caroline du Nord), et vraiment happés par l'histoire et son suspense

Le déroulement du film, et puis peut-être cette espèce de "relecture" pour moi, m'a permis de bien mieux appréhender, comprendre et apprécier la fin. 

Daisy Edgar Jones, actrice anglaise qui n'avait jusqu'ici évolué que dans des séries, obtient ici son premier grand rôle au cinéma. Et elle ne démérite pas, bien au contraire, qui donne chaire au personnage de Kya sans la pervertir. Très belle interprétation.

Je n'aurais que deux mini bémols assez insignifiants... sans doute dus au fait que ce soit un film américain... Nous sommes dans les années 60... Or toutes les dents sont bien blanches et alignées... De même, Kya, qui mène une vie de sauvageonne dans le marais, porte des robes plus blanches que blanc et on n'a parfois l'impression que c'est un défilé de mode !!!

Une cerise sur le gâteau... Si vous ne vous levez pas sitôt le commencement du générique de fin, la chanson de la bande originale, spécifiquement écrite et interprétée par Taylor Swift... Intitulée Carolina... Un bijou !

Un film à voir, sans hésitation !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 14 Août 2022

Film de David Leitch

Avec Brad Pitt, Joey King, Aaron Taylor-Johnson

Synopsis : Coccinelle est un assassin malchanceux et particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement après que trop d'entre elles aient déraillé. Mais le destin en a décidé autrement et l'embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d'adversaires redoutables qui ont tous un point commun, mais dont les intérêts divergent radicalement... Il doit alors tenter par tous les moyens de descendre du train.

Mon humble avis : Oh, un billet, ça faisait longtemps ! Et oui, période estivale et météo méditerranéenne en Bretagne, donc je profite de la vie. Mais sur ma carte de fidélité ciné, me restait une place à utiliser avant... aujourd'hui ! J'ai donc choisi, dans la programmation actuelle, le film qui me tentait le plus, mais sans être super convaincue ! Et aucun regret !

J'ai adoré ! Film complètement déjanté, sur-vitaminé, entre thriller, action, comédie, parodie du genre, sans temps mort, couleurs saturées, ultra "hémoglobiné", franchement violent et sanglant (ça tranche au sabre et tutti quanti)... Mais en fait, comme tout est à prendre au 2ème, voire au 3ème degré, ce n'est pas une violence dérangeante ! Au contraire, qu'est-ce que j'ai ri ! 

Le suspense se mélange avec des retournements de situations incessants toujours plus drôles que les précédents, pas crédibles pour un sou, mais qu'est-ce qu'on s'en fout, qu'est-ce que c'est bon... Même les répliques badasses font rire aux éclats, tant tout est décalé dans ce film, qui prend parfois des allures de Tarantino et qui m'a fait aussi penser quelques fois à Las Vegas parano dans la façon de filmer. Il y a aussi des clins d'oeil à d'autres films, comme Mission impossible ! Ah oui, j'allais oublié, la B.O est tellement pêchue que je n'ai pu que la remarquer, avoir envie de chanter, de danser ou, plus discrètement puisque je suis tout de même dans une salle de ciné : taper du pied en rythme !

Bref, action XXL et rire garanti, un Brad Pitt en pleine forme et délicieusement drôle, originalité de ce presque huis-clos dans un train ! Un excellent divertissement à bouder du tout, si vous êtes capables de voir le 2nd degré de la violence ! Je me suis régalée !

Sinon, ben ce blog reprendra son activité habituelle dans une semaine :)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 25 Juin 2022

Film de Baz Luhramm

Avec Austin Butler, Tom Hanks Olivia DeJonge

Synopsis ; La vie et l'œuvre musicale d'Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l'Amérique de la fin de l'innocence.

Mon humble avis : De la vie d'Elvis et de son oeuvre, je ne connaissais pas grand-chose : quelques chansons, son look, sa mort précoce... Ce film était donc l'occasion d'en savoir plus... Et ce genre de film est forcément instructif aussi, vu le nombre d'années qu'il couvre !

Je suis d'ailleurs assez étonnée de l'influence qu'ont eu certains événements historiques, culturels ou politique dans l'oeuvre d'Elvis. L'autre jour, j'ai regardé sur Arte un documentaire sur Tom Cruise, et là, également, étaient faits de nombreux parallèles et lien entre l'acteur, ses choix de films, et certains faits de ce qui relève maintenant de l'Histoire. Pendant le film hier, je me demandais s'il en était aussi ainsi en France ? En tout cas, Elvis nous déroule aussi une période de l'Histoire de l'Amérique.

Bon quid du film ? Reconstitution impeccable de l'époque... Décors, voiture, atmosphère, costume... C'est un voyage dans le temps. La réalisation est frénétique, rapide, et devient même par moment psychédélique. Bref, c'est une mise en scène bien originale, qui évite le biopic linéaire et potentiellement soporifique ! D'autant que c'est le colonel Tom Parker, l'imprésario d'Elvis, qui en est le narrateur.

La bande originale est extra ! Entre les chansons d'alors interprétées par Elvis et la musique contemporaine plutôt style rap, le mixe est parfait et embarque vraiment.  Nos pieds ne peuvent s'empêcher de battre le rythme dans la salle obscure.

L'acteur Austin Butler est archi bluffant, il redonne vraiment vie au King.

Quant au colonel Parker, joué par Tom Hanks, et bien j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage. Certes c'est un arnaqueur pas forcément sympathique mais il y a autre chose... La version française que j'ai vue l'accoutre d'un accent plus qu'agaçant... Et puis Tom Hanks est très transformé physiquement pour ce rôle, et cela a occupé beaucoup (trop) de mon attention... Comme si je n'y croyais pas vraiment... Tout au long du film, je me disais pourquoi transformer à ce point un acteur, n'y a-t-il pas des comédiens bien portants qui aurait pu tenir ce rôle naturellement ?

Quoiqu'il en soit, un excellent film, bel hommage autant au mythe Elvis qu'à la musique !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 10 Juin 2022

Film de Mariano Cohn et Gaston Duprat

Avec Penélope Cruz, Antonio Banderas et Oscar Martinez

Synopsis : Un homme d'affaires milliardaire décide de faire un film pour laisser une empreinte dans l'Histoire. Il engage alors les meilleurs : la célèbre cinéaste Lola Cuevas, la star hollywoodienne Félix Rivero et le comédien de théâtre radical Iván Torres. Mais si leur talent est grand… leur ego l’est encore plus !

Mon humble avis : Un film très original qui se moque de lui-même, puisque c'est une satire sur le monde du 7ème art. C'est donc féroce, subtilement drôle, et en même temps implacable sur le milieu décrit. Une production assez inédite dans le genre, et presque expérimentale. Cet aspect-là est donné par le minimalisme des décors, très épurés... d'immenses bureaux de luxe désertés. Un presque huit clos dans un lieu quasi sans meuble, sans personne, très peu de personnage, presque aucun figurant... Sauf lors des scènes finales dans un festival de cinéma. Aussi, l'atmosphère de Compétition officielle est très particulière, géométrique, épurée... On se concentre donc sur les formes, la lumière et les comédiens. C'est aussi déconcertant, qu'hypnotique et captivant... malgré quelques petites longueurs ou lenteurs pour moi.

Nous suivons donc la préparation d'un film (depuis son hilarante genèse), et particulièrement aux séances de lecture et de répétition avec la réalisatrice et les deux acteurs principaux. Nous sommes dans les coulisses, souvent décrites lors des promotions des films par les acteurs... par ses mots : super ambiance, quel bonheur de travailler avec Untel, bidule est comme un frère pour moi maintenant etc... Mais ici, ça ne se passe pas vraiment comme ça... Nous assistons à une guerre d'égos surdimensionnés, où chacun est persuadé d'être supérieur à l'autre pour une raison ou une autre... Et honnêtement, il n'y en n'a pas un pour racheter l'autre...

Yvan, acteur de théâtre réputé, méprise la gloire de Felix obtenue dans des films grand public, ce public idiot qui avale toutes les fadaises qu'on lui propose.

Felix, qui compte ses trophées gagnés au fil des festivals, est persuadé d'être bien meilleur acteur qu'Yvan.

Et enfin, Lola, la réalisatrice, pense qu'il n'y a pas d'art sans folie, sans souffrance, et impose son point de vue et ses méthodes... particulières... drôles et /ou cruelles suivant notre position !

A travers ce film, les réalisateurs nous montrent avant tout que le monde du cinéma se prend souvent bien trop au sérieux. Qu'aucun genre ne devrait être méprisé et qu'il n'y a pas qu'une façon de faire du cinéma, ni qu'une méthode pour être un bon acteur. Mais surtout, la lumière est faite sur la taille des égos surdimensionnés et l'opportunisme de certains dans ce milieu, certains qui sont prêts à tout, même à fermer les yeux pour préserver leur carrière, leur réputation, le fruit de leur travail. Un scénario bien ficelé servi par des dialogues très bien sentis, et des comédiens au diapason !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 31 Mai 2022

Film de Joseph Kosinski

Avec Tom Cruise, Miles Teller, Jennifer Connelly

Synopsis : Après avoir été l’un des meilleurs pilotes de chasse de la Marine américaine pendant plus de trente ans, Pete “Maverick" Mitchell continue à repousser ses limites en tant que pilote d'essai. Il refuse de monter en grade, car cela l’obligerait à renoncer à voler. Il est chargé de former un détachement de jeunes diplômés de l’école Top Gun pour une mission spéciale qu’aucun pilote n'aurait jamais imaginée. Lors de cette mission, Maverick rencontre le lieutenant Bradley “Rooster” Bradshaw, le fils de son défunt ami, le navigateur Nick “Goose” Bradshaw. Face à un avenir incertain, hanté par ses fantômes, Maverick va devoir affronter ses pires cauchemars au cours d’une mission qui exigera les plus grands des sacrifices.

Mon humble avis : Enfin, il est là, sur nos écrans ! Deux ans qu'on attendait ce nouvel opus "Top Gun", retard dû à la pandémie !

Mais l'attente valait sacrément la peine ! The job is done ! Le spectacle est là, incontournable, surtout lorsqu'on connait les conditions de tournage... On ne peut être qu'admiratif ! Les scènes aériennes sont encore plus dingues qu'en 1986... Et tout ou presque est tourné en conditions réelles, sans image de synthèse. Certes, les acteurs ne pilotent pas, mais sont dans les avions et films. Imaginez les mois d'entrainement intensif qu'il leur a fallu. Et Tom Cruise se catapulte lui-même en FA/18 et accroche le brin d'atterrissage. Donc en tant que public, certes on ne se prend pas de G, mais on est tout de même scotché au fauteuil !

L'équipe de pilotes du film compte maintenant une femme. La Navy ayant autorisé la participation des pilotes femmes aux combats depuis 1993.

La réalisation est impeccable, tant dans les scènes aériennes que terrestres, où le soin porté aux couleurs, à la photo et aux cadrages est manifeste. Bien sûr, il y a de sacrés clins d'oeil au premier Top Gun : La course à moto de Tom Cruise face à un avion de chasse, sur fond de soleil couchant, la partie de beach volley qui est devenue une partie de foot américain, mais avec les mêmes pectoraux, la même chorégraphie, les mêmes lumières etc...

Malgré ses 55 ans lors que tournage, Tom Cruise en impose... On ne voit pas qui d'autre que lui aurait pu tenir le rôle. Son T.shirt est toujours aussi blanc et près du corps, son sourire toujours ultra bright, mais l'homme et le personnage ont évidemment gagné en maturité physique et psychologique.

Le scénario, même s'il n'est pas vraiment surprenant, tient la route et ne manque pas de rebondissement, surtout dans les airs ! Evidemment, les clichés sur l'Amérique ne manquent pas... Mais on le sait d'avance. Aussi, on profite un max de ce pur shoot d'adrénaline qu'est Top Gun : Maverick. Un film qui fait rêver quelque part, car qui nous ouvre les portes d'un monde qui nous est inaccessible, et qui nous embarque ! On en prend plein des yeux ! A voir sur grand écran, sous peine de regretter l'impasse !

Un film qui a tout de même coûté 125 fois plus cher que le précédent... mais bon, faut aussi compter l'inflation !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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