DEATH WISH, film d'Eli ROTH
Publié le 14 Mai 2018
Film d'Eli Roth
Avec Bruce Willis, Elisabeth Shue, Vincent d'Onofrio
Synopsis : Quand il ne sauve pas des vies, Paul Kersey, chirurgien urgentiste, mène une vie de rêve, en famille, dans les beaux quartiers de Chicago… Jusqu’au jour où tout bascule. Sa femme est sauvagement tuée lors d’un cambriolage qui tourne mal… Sa fille de 18 ans est plongée dans le coma. Face à la lenteur de l’enquête, il se lance dans une chasse à l’homme sans merci.
Mon humble avis : Quand on veut se prendre un petit coup de rajeunissement, on va voir un Bruce Willis ! Lui ne change pas trop et ses films d'actions des années 90-2000 ont tout de même fait les beaux jours du genre à Hollywood.
Death Wish est un remake du film des années 70, "un justicier dans la ville" avec Charles Bronson dans le rôle principal.
Qui dit Remake, dit actualisation.... Dans cette nouvelle version (je n'ai pas vu l'original), les téléphones portables, les réseaux sociaux et l'hyper médiatisation prennent une large part dans le déroulement de l'action. Il est question de ces faits terribles de violence qui deviennent divertissements médiatiques.
On ne s'ennuie pas une minute dans ce film et dans ce sens, il remplit tout à fait l'objectif et le cahier des charges. Certes, on évitera de le montrer à de jeunes enfants car il y a tout de même quelques éclats de cervelles sur les murs ! Mais, dans cette histoire, Bruce Willis n'est pas un genre de super héros qui fait tout exploser et qui saute d'un camion en feu ou d'un avion en plein vol. Non, nous avons affaire à un chirurgien de haute renommé qui avait tout pour être heureux avant que l'on tue sa femme et que l'on laisse sa fille pour morte. Paul Kersey est parfaitement incarné par un Bruce Willis qui brûle de l'intérieur, et qui, petit à petit, va construire dans l'ombre sa vengeance, approchant un monde et des manières qui n'ont jamais été les siens...
En visionnant ce film, on ne peut qu'avoir en tête les paroles aussi glaçantes que récentes de Trump qui harangue ses foules en affirmant haut et fort que lors de l'attentat du Bataclan à Paris, si les Français étaient armés, il y aurait eu moins de victimes... Bref, Death Wish permet encore, si besoin était, de la banalisation de l'armement personnel aux USA.
Evidemment, Death Wish n'est pas le film du siècle non plus, mais comme je l'ai dit, il remplit on ne peut plus son rôle divertissant de film d'action. Et dans ce genre, rien à lui reprocher sauf peut-être, son calibrage calculé.