Publié le 27 Février 2017

Lion : Affiche

Film de Garth Davis

Avec Sunny Pawar, Dev Patel, Nicole Kidman, Rooney Mara

 

Synopsis : Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?

 

 

Mon humble avis : Quel film ! Effroyable dans un premier temps, magnifique dans un deuxième temps, puis très émouvant vers la fin.

Enfin un film qui mérite "le bruit" qui l'entoure ! 

Mon seul mini bémol serait que l'acteur Dev Patel (qui jouait également dans Slumdog Millionnaire, est bien plus pâle de peau que Sunny Pawar, qui joue le rôle de Saroo enfant. Comme s'il n'y avait pas, en Inde et dans le monde, un bon comédien qui ait le même teint de peau que Sunny Pawar. De ce fait, j'ai comme eu l'impression que le personnage adulte était un peu "hollywoodisé".

On ne peut "juger" l'histoire car celle-ci est vraie ! Si elle était sortie du cerveau d'un scénariste, on aurait sans doute pu dire "C'est un peu gros non ?" Et bien non ! Malgré les épreuves que la vie soumet à Saroo, elle lui apporte aussi un beau miracle ! Certes, le miracle ne tombe pas tout à fait du ciel non plus, car il fait suite à un sacré acharnement de la part de Saroo dans la recherche de sa famille d'origine. Mais tout de même, merci Google Earth ! Car même si ce logiciel est souvent décrié, il faut avouer que sans lui, pas de prodige dans cette histoire.

La première partie du film, qui montre comment Saroo s'est perdu et est devenu un enfant des rues, est très dure à supporter. De voir cet enfant, seul, pendant des semaines, faire preuve d'autant de courage, que de clairvoyance et de bravoure, nous arrache le coeur. Et dans notre culture occidentale bien confortable, on ne peut être que choqué par l'indifférence et la passivité des adultes devant ces enfants perdus, qui sont, chaque année, 80 000 en Inde. Et là, impossible de passer sous silence l'énorme talent du jeune Sunny Pawar qui est absolument bouleversant et criant de naturel.

Dans la deuxième partie, Saroo a été adopté par un couple australien. Nous suivons donc Saroo dans ces premières années en famille, alors qu'il est rejoint par un autre jeune indien, lui aussi adopté. Nous assistons donc à deux types d'adoption, une qui se passe dans le meilleur des mondes, et l'autre qui se révèle compliquée et le restera toujours. Puis nous retrouvons Saroo étudiant puis adulte... Des souvenirs de sa prime enfance lui reviennent en mémoire et il décide de se lancer dans une recherche insensée : celle de sa mère, dont il ne connait même pas le nom puisqu'il l'avait toujours appelée "Maman".

Je n'en dis pas plus, sauf que vous pouvez également compter sur des scènes indiennes magnifiques et les paysages splendides de la Tasmanie.

Un chef d'oeuvre pour moi, et une sacrée leçon de vie, d'amour, de partage et d'humilité !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 25 Février 2017

Résultat de recherche d'images pour "corps étranger de didier van cauwelaert"Roman - Editions Livre de Poche - 318 pages - 6 €

 

Parution d'origine en 1998

 

L'histoire : Frédéric est critique littéraire coriace et jeune veuf. Un jour, il reçoit une lettre adressée à Richard Glen. Bon en arrière de 20 ans. Ce nom, ce fut son pseudo le temps d'un roman pour édition formatée. La lettre vient de Bruges, lui est à Paris. Relation épistolaire entre la jeune Karine et lui puis la rencontre est prévu. Pour ne pas décevoir les fantasmes de sa lectrice, Frédéric se crée un nouveau personnage et devient, pour de vrai, Richard Glen.

 

Tentation : Ma PAL

Fournisseur : Ma PAL

 

 

 

 

Mon humble avis : Ah, je sais que je vais me faire "incendier" pour une amie blogueuse, mais je l'avoue de suite, j'ai subi cette lecture, une fois de plus, ces temps-ci.

Pourtant, ces dernières années, quand j'entamais un roman de Didier van Cauwelaert, c'était pour moi synonyme de lecture plaisir et profonde garantie. Mais je pense que ce sont ses oeuvres les plus récentes qui me plaisent et que je n'accroche pas avec ses anciennes, mon expérience me le prouve.

Pourtant, dans les premières pages, tout commençait bien, je jubilais. Un personnage principal, son entourage et son passé bien présentés, avec la fantaisie et l'élan dont fait souvent preuve DVC. Déjà, un bon quadra qui porte le même nom que son feu beau-père pour une telle raison, c'est peu courant.

Et puis mon enthousiasme s'est assez vite émietté. Pourtant, le texte est truffé de petites phrases pépites dans lesquelles on se retrouve et que l'on a envie de garder en mémoire. L'écriture est belle et agréable et l'oeuvre couvre de nombreux sujets que la littérature n'aura jamais fini d'explorer : le deuil, la reconstruction, les racines ou leur absence, la vie que l'on laisse passer sans la saisir, celui ou celle que nous aurions pu être avec un peu plus de lucidité ou un peu moins de pression sociale ou encore, un peu plus de fantaisie, de courage aussi... Choisir entre son moi profond ou la réussite, toute une histoire n'est-ce pas ?! Et puis il y a aussi, et c'est tout de même le principal, la relation éventuelle entre un auteur et ses (en l'occurrence ici "une") lectrice et l'image que l'on se façonne de nos écrivains favoris, ceux qui nous font vibrer et semblent écrire pour nous seuls !

Mais voilà, je n'ai pas cru en cette histoire entre Karine la lectrice et Richard, ce pseudo auteur. J'ai comme trouvé qu'elle sonnait faux, et comme elle est basée sur de multiples mensonges, je ne suis pas loin d'une certaine réalité. Déjà, le bien quadra qui s'éprend d'une jeune fille de 18 ans, moralement, je n'adhère pas trop. Et trop de romantisme, même si romanesque, et bien cela ne me touche pas, ou plus. Les hésitations et les lamentations de Richard m'ont très vite lassée et je les ai classées dans la catégorie "longueurs". De même, la transformation de Richard, sa double peau, sa double vie, son corps étranger m'ont paru gâcher la véritable relation qui aurait pu se nouer entre ces deux êtres abîmés par la vie. Bref, perso, je ne vois pas l'intérêt de se montrer autre que l'on est, même si bien sûr, dans la parade de séduction, on tente toujours de montrer le meilleur de soi.

Seule la très courte histoire entre Richard et sa fausse grand-mère m'a vraiment émue et, même s'il fallait un point de départ pour aboutir à celle-ci, et bien j'aurais préféré lire un roman sur cette relation sincère entre cette fausse grand-mère et ce faux petit-fils. Bref, trop d'histoires en une finalement, et je suis passée à côté. Ravie donc fini ce roman pour passer à un autre qui j'espère, me procura une lecture moins laborieuse.

 

L'avis de Cultur'elle, fan absolue de l'auteur !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 23 Février 2017

L'Empereur : Affiche

Film documentaire de Luc Jacquet

Avec la voix de Lambert Wilson et sinon, des manchots par milliers !

 

Synopsis : À travers le regard et les souvenirs de son aîné, un jeune manchot se prépare à vivre son premier voyage… Répondant par instinct au mystérieux appel qui l’incite à rejoindre l’océan, découvrez les incroyables épreuves qu’il devra à son tour traverser pour accomplir son destin et assurer sa survie et celle de son espèce. Marchez avec lui dans les paysages éphémères de l’Antarctique, ressentez la morsure du vent et du froid qui l’attendent à chaque pas et plongez avec lui dans les fonds marins jusqu’alors inexplorés.

 

 

Mon humble avis : Je l'ai déjà dit, j'adore les documentaires animaliers et d'autant plus sur grand écran et avec le son dolby stéréo and co ! L'impression d'y être quelque part, en tout cas, d'y être au plus près, sans avoir trop froid ni trop chaud et sans renoncer à un minimum de confort.

Alors, qui de cet Empereur ? Bien sûr les images sont splendides, époustouflantes et même ahurissantes, qu'ils s'agissent de gros plans sur les animaux et de plans larges sur ces paysages glaciers. Bien sûr, certains passages sont touchants, émouvants, amusants, voire parfois stressants quand on sent un poussin en danger. Mais tout va bien, nous sommes dans un film Disney Nature, donc tout est toujours bien qui finit bien.

La grande première qu'offre ce film l'Empereur, ce sont les images sous-marines des manchots, dans leur élément ultra naturel. Quelle grâce ces animaux ont sous l'eau alors qu'ils paraissent si maladroits, et gauches sur terre, par manque d'équipements adéquats ! Et pourtant, dans tant de leurs comportements, ne serait-ce que dans leurs silhouettes lointaines, ils semblent proches de l'humain.

Maintenant, j'avoue être un peu restée sur ma faim lorsque le générique de fin s'est annoncé. Par exemple, il est dit que le manchot est obligé de couver son oeuf et de prendre soin de son poussin à des dizaines de kilomètres de l'océan, mais il n'est pas expliqué pourquoi. On a du mal a estimé le temps qui passe, et donc l'âge du poussin à chaque étape du film. De même, le film nous laisse sur la rive de l'océan avec les grands poussins qui s'apprêtent à leur premier plongeon dans cet univers qui leur est pour l'instant inconnu, mais il ne nous est pas offert d'images sous-marines de leur première pêche par exemple. On abandonne le poussin qui semble être un adolescent (d'ailleurs, il n'y a pas que chez l'humain que l'adolescence se révèle être un âge ingrat)... Personnellement, j'aurais bien poursuivi le film jusqu'à ce que le poussin soit vraiment adulte et drague sa première demoiselle.... Histoire de boucler la boucle.

Mais le film reste merveilleux à regarder et le manchot, un animal on ne peut plus attachant et bluffant d'instinct et d'opiniâtreté !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 21 Février 2017

Rock'n Roll : Affiche

Film de Guillaume Canet

Avec Guillaume Canet, Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Philippe Lefebvre

 

Synopsis : Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux.. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

 

 

 

Mon humble avis : Excellentissime et pourquoi pas, (l'avenir le dira !), cultissime !

Déjà, ce film est un OVNI ! Rock'n Roll est un d'une originalité rare, audacieuse, hardie et qui aurait pu être casse-cou pour Guillaume Canet ! Une comédie qui développe une partie relativement "classique" puis une deuxième qui monte très loin dans le farfelu, pour s'achever en farce complètement givrée, que la bande annonce ne laisse même pas imaginer !

Mais attention, rien de vraiment classique, que du jamais vu ! Car nous sommes dans une autofiction, où Guillaume Canet se met en scène en tant que Guillaume Canet. Et, bien sûr Marion Cotillard joue son propre rôle, tout comme les autres comédiens du film. Quelque part, pour Canet, c'est presque une mise à nu avec un sacré culot !

Dans Rock'n Roll, Guillaume Canet fait face à une sacrée crise de la quarantaine, crise accentuée par le milieu dans lequel il évolue : le cinéma, le star système. Et oui, Canet prend de l'âge et derrière lui, une nouvelle génération d'acteurs arrive !

Guillaume Canet bouleverse carrément son image du gendre idéal et du professionnel bien sage ! Il fallait oser se mettre en scène comme cela, avec un sens de l'autodérision XXL, très peu de pudeur (mais attention, même si nous vivons dans l'appart de Guillaume et Marion, pas question non plus de nous livrer leur vie intime, ce n'est pas le sujet)

Le film est truffé de gags et de clins d'oeil franchement sympas, on se régale d'assister à l'entrainement de Marion Cotillard à l'accent québécois pour son prochain film, de la visite de Guillaume Canet chez son pote Johnny ou chez ses producteurs, dont Yvan Attal ! Un délice, car même si l'ensemble part vers le burlesque, chaque situation est finement sentie.

Mais, bien sûr, ce n'est pas une comédie juste pour le plaisir de rire car bien sûr, il y a un aspect dramatique dans ce scénario : la course au jeunisme, le culte du corps et de l'apparence. Et bien sûr Rock'n roll montre l'envers du décor de la célébrité à l'heure de la génération connectée. Bref, Canet nous montre les côtés pile et face du monde du cinéma.

Et évidemment, si vous être quadra ou quinqua et que dans votre environnement professionnel, vous voyez arriver des jeunes aux dents longues, ce film vous parlera encore plus !

A ne pas manquer, à voir et à revoir, j'ai adoré ! Aussi drôle que féroce !  Excellent et très rock'n roll je vous dis !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 19 Février 2017

Suite de mon voyage à Minorque, avec cette fois-ci, la visite de Mahon. Minorque possède 2 capitales comme bon nombre d'endroits dans le monde. La capitale économique, Mahon, et la capitale culturelle, Ciutadella, que je n'ai hélas pas eu le temps d'approfondir !

Mahon aurait été fondée par le général carthaginois Magon, frère d'Hannibal.

Le port naturel de Mahon en a fait, tout au long de l'Histoire, un point stratégique !

Des siècles plus tard, et plus exactement au XVIIIème, le maréchal de Richelieu conquiert Minorque. Il y découvre à Mahon l'all-i-oli, sauce blanche élaborée  avec de l'ail et de l'huile d'olive. Le cuisinier du maréchal s'en inspire pour créer une nouvelle sauce, sans ail, qu'il baptise la "Mahonnaise" qui deviendra la Mayonnaise ! Et voilà, vous connaissez désormais l'origine de la Mayonnaise que vous mettez dans votre assiette !

Pour visiter Mahon, une croisière d'une bonne heure dans le port s'impose. Celle-ci vous donne un point de vue général sur la ville, puis vous emmène vers les anciennes parties et petites îles fortifiées qui servirent tour à tour de casernes, forteresse, prisons, léproserie, lieu de quarantaine etc.

Une fois la croisière terminée, c'est pedibus que vous découvrez les ruelles commerçantes ou désertes, les églises, et l'atmosphère très agréable de la ville.

UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON
UN DIMANCHE A MINORQUE : MAHON

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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Publié le 17 Février 2017

Résultat de recherche d'images pour "mon dernier jour au vietnam"BD - Editions Delcourt - 75 pages

 

Parution en 2004

Le sujet : Will Eisner raconte la guerre. Mais pas celle des héros médaillés ou des faits d'armes étincelants. Eisner s'intéresse plutôt à l'envers du décor. En six récits, comme autant de petites nouvelles, il s'attache à suivre des individus perdus dans la bourrasque du Vietnam ou de la Corée. La peur, la tendresse, les coups de folie ou de déprime, l'égoïsme… Les guerres sont le théâtre tragique et parfois dérisoire des sentiments et des passions, racontés ici avec pudeur et sensibilité par l'un des derniers géants de la BD

 

 

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : La bib'

 

 

Mon humble avis : Je découvre avec cette BD un très grand nom mondial de la BD, si j'en crois les quelques articles que j'ai pu lire au sujet de Will Eisner.

Ici, il raconte ses souvenirs de la guerre de Corée et du Vietnam. Souvenirs vécus ou rapportés puisqu'en résumé, durant la 2ème Guerre Mondiale, puis celles citées ci-dessus, Will Eisner était dessinateur pour l'armée US... Toujours en résumé, il dessinait en bandes dessinées l'entretien préventif du matériel de guerre. Le support BD permettant ainsi d'être compris par tous... Etrangers ou analphabètes.

Ici, nous avons donc 6 nouvelles, 6 récits en format BD. Je pense que c'est justement l'aspect "nouvelles" qui m'a déstabilisée et laissée un peu sur ma faim. Le format "nouvelle" se révèle souvent trop court en littérature, donc en BD, c'est encore plus évident ! Disons que je m'attendais à plus de profondeur.

Il n'empêche, l'émotion tombe souvent comme un couperet dans la chute de ces nouvelles... Exemple, le journaliste qui couvre la guerre du Vietnam "un peu comme un touriste"... Puis, il découvre le corps déchiqueté de son fils. La guerre de vient alors SA guerre.

Le gros GI américain plein de muscles et qui semble n'avoir qu'un pois chiche dans le cerveau, qui clame adorer et avoir besoin de tuer et qui finalement, aime passer son temps dans un orphelinat de métisses viet/américains, dont personne ne veut, évidemment...

Ces 6 nouvelles sont d'intérêt variable, mais à voir avec le temps, peut-être qu'elles sont toutes marquantes.

L'introduction est vraiment intéressante, qui présente l'auteur, le contexte géopolitique de l'époque et permet ainsi une petite révision bien utile des cours d'Histoire !

 

Résultat de recherche d'images pour "mon dernier jour au vietnam"

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 15 Février 2017

Résultat de recherche d'images pour "le confident livre audio"Roman - Editions Gallimard - 8h d'écoute - 21.90 €

 

 

Parution d'origine en 2010. Existe aussi en format poche.

L'histoire : Camille, éditrice, vient de perdre sa mère d'un accident de voiture. Dans les lettres de condoléances qu'elle reçoit, elle remarque un courrier pas comme les autres. Un courrier qui au fil des semaines, lui racontera une histoire d'amour, née avant guerre, qui deviendra tumultueuse. Camille pense d'abord qu'il s'agit là d'une ruse d'un écrivain pour se faire éditer, jusqu'à ce que...

 

Tentation : Pourquoi pas, envie d'un livre audio court

Fournisseur : Ma PAL de bib'

 

 

Mon humble avis : Au moment où je rédige ce billet, je viens juste de terminer l'écoute de ce roman et suis toute retournée. Attention, je vais crier, hurler, tonitruer sans aucune hésitation : CHEF D'OEUVRE !

Comme je regrette de m'être tenue éloignée de ce confident si longtemps pour des raisons si futiles. Car vraiment, il me semble avoir rarement lu de roman aussi parfait, aussi bien abouti, aussi bien construit, avec une formule narrative géniale ; épistolaire, mais à sens unique. Et chorale aussi, puisque les différents protagonistes s'expriment chacun leur tour au travers des missives reçues par Camille. Et que dire de l'écriture même, du style ? Magnifique, si bien maîtrisés également. Chaque mot semble choisi avec tant de soin. Notre langue française révèle encore ici toute sa beauté.

Et cerise sur le gâteau, la version audio me permet d'ajouter un compliment supplémentaire, et pas des moindres. Quelles interprétations ! L'alternance des voix des protagonistes donnent vraiment un rythme agréable à cette écoute et le talent des lecteurs n'y est pas pour rien : Sara Forestier, Hélène Grémillon, Jacques Weber et Carole Bouquet, rien que cela !

Les lettres anonymes reçues par Camille narrent l'histoire de Louis, Annie, Paul, Elisabeth et de leurs proches. Nous sommes à la fin des années 30, la 2ème Guerre Mondiale ne va pas tarder à éclater. Ca, c'est pour le contexte historique aussi bien exploité que dominé par la romancière. Annie et Paul sont tous d'abord deux amis d'enfance, amoureux comme des enfants, puis des adolescents. Un couple de Parisiens, Paul et Elisabeth, s'installe dans leur village. Une amitié s'installe entre Elisabeth et la jeune Annie. Elisabeth révèle alors son calvaire : elle est stérile. Et c'est là que j'ai découvert le sort abominable que la société de l'époque réservait aux femmes stériles, dans une époque où il fallait absolument repeupler la France, pour combler les pertes humaines liées à la Première Guerre Mondiale. C'est là aussi que j'ai découvert, atterrée, les méthodes qu'il leur était conseillé pour aboutir à la maternité. Des méthodes qui n'avaient pas évolué depuis plus de 50 ans, et qui allaient jusqu'à s'apposer des sangsues dans l'ultime intimité...

Alors, Annie propose à Elisabeth de porter son enfant... C'est forcément le début d'un énorme drame qui se tisse peu à peu entre chacun des protagonistes, drame matière ici à évoquer le pire comme le meilleur de la nature humaine.... Et puis la guerre a éclaté, avec son lot de prisonniers etc... Je n'en dis pas plus.

A travers la plume délicieuse d'Hélène Grémillon, cette histoire dans la grande est passionnante, bouleversante et doté d'un suspense psychologique incroyable qui ne s'achèvera qu'en toute dernière page, avec une ultime révélation inattendue.

Du grand art littéraire que ce confident, à lire, à écouter, mais surtout, à ne pas ignorer !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 7 Février 2017

Afficher l'image d'origineBD - Le Lombard Editions - 128 pages - 17.95 €

 

Parution en janvier 2015

Le sujet : Chili 1973. Carmen Castillo et son mari font partie du cercle des proches du Président Allende. Suite au coup d'état du Général Pinochet, ils décident d'entrer en résistance. Installée aujourd'hui en France, elle a fait le récit de son histoire à Maximilien Le Roy, une histoire de clandestinité, d'angoisse, de torture, de loyauté sans faille… Une histoire de vaincus. Un histoire de héros.

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : La bib'

 

 

 

Mon humble avis : Dans ma petite culture, au Chili, Allende, c'était le gentil, et Pinochet, le méchant putchtichste et dictateur, le tout, dans les années 70. C'était bien léger comme connaissances. Avec cet album Vaincus mais vivants, j'en sais maintenant beaucoup plus, ne reste qu'à le retenir ;)

Vaincus mais vivants est un très bel album, très intéressant et enrichissant culturellement, historiquement. Ce sont ces critères qui me bottent vraiment dans mes découvertes BD. Je pense que les textes courts et les images m'aident à imprimer plus facilement ce que j'apprends dans ma mémoire.

Un avant-propos décrit la genèse de cette BD : entre autre, la rencontre de Maxilien Le Roy avec la résistante révolutionnaire chilienne Carmen Castillo et l'écrivain français Régis Debray, qui participa aux événements d'alors. Une postface propose un entretien avec Carmen Castillo et donne des nouvelles des quelques protagonistes survivants.

Entre les deux, c'est l'Histoire qui se déroule sous les yeux du lecteur. L'histoire du Chili au coeur de celle de l'Amérique Latine et de Cuba, l'ombre du Che planant autour. Dans l'album, ça commence en 1962. Carmen Castillo, étudiante, rencontre Beatriz Allende, fille du futur président. La jeunesse militante veut  se débarrasser de la classe possédante et dans cet album, cela donne lieu à d'intéressantes réflexions sur les autres formes de luttes et les moyens de donner le pouvoir au peuple. En 1965, le MIR (Mouvement de la Gauche Révolutionnaire) est créé, il ne sera dissolu réellement qu'en 1989. 

En septembre 1970, le médecin Salvador Allende gagne le pouvoir par les urnes, le Chili devient une démocratie socialiste... Ce qui ne plait pas à tout le monde. Le 11 septembre 1973, Allende se suicide, juste après une dernière allocution radio, et juste avant que les putchistes de Pinochet n'envahissent La Moneda, le palais présidentiel.

Carmen, Andres Pascal, Miguel Enriquez (le plus célèbre résistant chilien) et les autres entrent en clandestinité... Beaucoup seront arrêtés, certains parleront sous la torture, d'autres non... Bref, c'est tout ce pan d'Histoire que Vaincus mais vivants expose, depuis la formation du MIR, jusqu'à l'exil et le retour au pays, des années plus tard. Forcément, on ressort de ces pages moins ignare.

Trois mini bémols : les allers et retours dans le temps et la difficulté que j'ai eue au début à reconnaître les personnages, ceux-ci n'étant pas réellement introduits. Et les ombres sur les visages, ombres qui m'ont parues un peu aléatoires...

 

Passionnant et glaçant, évidemment.

 

Afficher l'image d'origine

 

Du même auteur sur ce blog : La nuit, la liberté nous écoute

 

 

En découdre avec l'amnésie s'avère une victoire, aussi modeste soit-elle : qui transmet, munit l'avenir - La mémoire n'est pas un devoir mais un levier

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 5 Février 2017

Afficher l'image d'origineThriller - Editions Pocket - 515 pages - 7.40 €

 

Parution d'origine en 2002

 

L'histoire : Leland Beaumont est mort il y a un an. L'inspecteur Joshua Brolin est bien placé pour le savoir, puisque c'est lui qui lui a tiré une balle dans la tête alors que le boureau de Portland s'apprêtait à faire de Juliette son énième victime.

Et pourtant, à Portland, on retrouve un corps puis un 2ème atrocement mutilé avec la signature propre à Beaumont, signature connue de lui seul et de la police.

Un serial killer peut il revenir d'outre-tombe ? Non... Mais c'est une terrible enquête pour Joshua, qui se frottera à l'âme du mal.

 

 

 

Tentation : Envie d'un bon thriller !

Fournisseur : Ma PAL !

 

 

Mon humble avis : Eté 2006... Je me souviens encore... l'été où je découvris Maxime Chattam et où je passais quelques nuits presque blanches tant j'étais happée par "In Tenebris", puis "Maléfices" acheté sitôt le premier achevé. J'ignorais alors que ces titres appartenaient à une trilogie, dont le premier tome est "L'âme du mal". Titre qui dors dans ma PAL depuis que j'ai ouvert ce blog, blog qui a élargi ma curiosité littéraire et m'a éloignée de certains de mes auteurs que je considérais comme fétiches et valeurs sûres.

Et comme j'ai décidé en 2017 de vraiment m'atteler à piocher dans les centaines de livres qui patientent chez moi.... me voilà à me plonger dans "L'âme du mal", toute excitée à l'avance.

Et là, patatras ! Déception, agacement quasiment à chaque page. Que se passe-t-il ? Soit je suis devenue plus avisée et plus difficile dans l'appréciation de mes lectures en 11 ans. Soit, il y a un réel "problème" dans ce thriller. Un peu des deux sans doute.

L'âme du mal est le premier roman publié de Maxime Chattam, et en fait, je pense que c'est là que le bât blesse. On sent énormément le côté débutant et la jeunesse de l'auteur, âgé alors de 25 ans. Bon, je reconnais qu'écrire une telle histoire, qui tient relativement la route, à cet âge-là est une belle promesse pour l'avenir. Mais quand on lit "L'âme du mal" on a envie d'annoter la copie par un "peu vraiment mieux faire".

515 pages.... Si l'on ôtait les constatations climatiques, météorologiques, culinaires, vestimentaires, morphologique, capillaires, routières, automobiles sans importance, et bien le roman ne contiendrait plus que 350 pages. Oh, ce serait merveilleux, car alors, on serait vraiment dans un thriller rythmé, qui tient vraiment en haleine et qui fait froid dans le dos. Mais non, toutes ses descriptions cassent le rythme, sont très répétitives et surtout, écrites dans un style proche de la mièvrerie (Ex : Le soleil tombait tranquillement au loin, tirant le voile du jour à sa suite jusqu'à ce que des étoiles se mettent à briller dans le froid limpide des cieux" !!!)

Ensuite, on ressent vraiment l'impression que l'âme du mal est le prétexte pour étaler toutes les connaissances acquises (pour la bonne cause) par Maxime Chattam en : criminologie, balistique, médecine légale, profilage, police scientifique etc. C'est presque un mode d'emploi de la police moderne de A à Z pour tout apprenti auteur qui n'aurait alors plus à se coltiner des heures de recherche, tout y est. Du coup, c'est long et inutile. Franchement, peu m'importe le fonctionnement de telle lampe ou tel logiciel etc, pourvu que la lampe éclaire et que le logiciel délivre ses réponses, et surtout, que l'enquête avance. Donc, l'on pourrait aboutir à un roman de 300 pages.

Enfin, il y a la romance entre Juliette et Joshua. Pourquoi pas ? Mais les réflexions intimes et incessantes de Juliette (suis-je amoureuse ? qu'est-ce que l'amour ? m'aime-t-il ? que suis-je pour lui ? Notre relation est-elle fondée sur une bonne base ? etc) n'ont pour moi rien à faire dans un thriller de cette trempe, puisque nous ne sommes pas dans un thriller psychologique à ambiance, mais bien dans un bouquin où les corps mutilés s'additionnent.

Tout cela, c'est sans compter les "comme par hasard" ou le comportement très improbable de certains protagonistes.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas apprécié ma lecture de "L'âme du mal", même s'il y a de l'idée dans cette histoire et qu'évidemment, une fois qu'on l'a commencée, on veut connaître la fin.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 2 Février 2017

RAID Dingue : Affiche

Film de Dany Boon

Avec Dany Boon, Alice Pol, Michel Blanc, Florent Peyre, Yvan Attal

 

Synopsis : Johanna Pasquali est une fliquette pas comme les autres. Distraite, rêveuse et maladroite, elle est d'un point de vue purement policier sympathique mais totalement nulle. Dotée pourtant de réelles compétences, sa maladresse fait d'elle une menace pour les criminels, le grand public et ses collègues.
Assignée à des missions aussi dangereuses que des voitures mal garées ou des vols à l'étalage, elle s'entraîne sans relâche pendant son temps libre pour réaliser son rêve : être la première femme à intégrer le groupe d'élite du RAID.

 

 

Mon humble avis : J'ai vu ce film il y a déjà quelques semaines, en avant-première et en présence d'Alice Pol et Dany Boon.

Classée dans le genre comédie policière, et bien je peux vous dire que j'ai adoré Raid Dingue.

Pour une fois, Dany Boon n'y est pas "le boulet", mais c'est lui qui traîne le "boulet" Alice Pol et le duo fonctionne admirablement, avec beaucoup de naturel et de spontanéité. Bref, un duo bien explosif et attachant, comme l'était à l'époque, celui formé par Depardieu et Pierre Richard. Alors je le dis direct, ce serait sympa que celui-ci deviennent récurent quelque temps.

Les dialogues sont sacrément efficaces, il y a même une scène qui n'est pas sans rappeler "il s'appelle Juste Leblanc". Les gags s'enchaînent assez vite mais sans surenchère, le rythme de faiblit pas. Sous l'apparence d'une franche comédie, Raid Dingue traite de sujet assez sérieux et de façon assez sérieuse aussi. En effet, Raid Dingue est avant tout un magnifique hommage à cette institution policière admirée qu'est le Raid. Pour faire ce film, Dany Boon a rencontré bon nombre de membres du Raid, et le tournage en caserne s'est principalement déroulé dans la caserne même du raid. Donc dans l'aspect reconstitution, entrainement du raid et mission de celui-ci, Dany Boon a mis toute son application à rendre cela le mieux possible. (D'ailleurs, il a subi un sacré entrainement pour être crédible, en attestent ses abdos !!!)

Le film fustige aussi certains médias qui sont prêts à mettre policiers du raid et otages en danger pour obtenir un scoop et faire le buzz. Il montre aussi du doigt la misogynie réelle ou supposée de ce genre de milieu et les idées préconçues sur les femmes, mais aussi, les passe-droits de certain en fonction de leur appartenance familiale et ... politique. Tiens donc !

En résumé : De l'action, une sacrée brochettes d'excellents acteurs, une Alice Pol qui pourrait devenir LA comédienne comique française nouvelle génération, de l'humour, des bons gags mais sans lourdeurs, et "le raid de l'intérieur", une excellente comédie je vous dis ! Alors pourquoi se priver ? Ah oui, j'allais oublier... l'hilarante et inhabituelle prestation d'Yvan Attal, il a dû bien s'amuser !!!

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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