Publié le 29 Février 2012

Synopsis :

 

Marie, 40 ans, se réveille en pensant qu’elle en a 25. Elle a oublié 15 ans de sa vie. Elle se réveille au début d’une histoire d’amour qui en fait se termine. Elle se réveille et elle a quatre jours pour reconquérir l’homme de sa vie.

 

 

 

Avec Juliette Binoche, Matthieu Kassovitz, Aure Atika.

 

 

 

Libre adaptation du roman éponyme de Frédérique Deghelt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

 

 

Mon humble avis : Aucun doute, on se régale dans ce film, mais... pas encore un coup de coeur.

J'ai lu le livre il y a un peu plus d'un an, il m'avait plutôt déçue et mon souvenir était vague avant d'entrer en salle. Mais entre curiosité, des copines qui me disent "Binoche est sublime"  et ma chère Sylvie Testud derrière la caméra... Tout de même, un petit tour en salle obscure s'impose malgré un temps superbe dehors.

Dès les premières minutes, j'ai su que j'allais adorer ce film. Car effectivement, Juliette Binoche est magnifique, elle éblouit l'écran et joue à merveille + + +. Radieuse, même dans la détresse !Elle m'a émue plus d'une fois et m'a fait aimé un personnage qui m'avait souvent énervée dans le livre. On le savait déjà, Juliette est une grande actrice quand elle joue... Et je ne sais pas, mais j'ai l'impression qu'on ne la voit pas si souvent que cela au cinéma. Bien sûr, le film n'évite pas les défauts, incohérences et improbabilités qui avaient en parti "gâché" ma lecture. Genre, après 15 ans, Marie traverse tout Paris pour aller à son travail sans se perdre une fois malgré les itinéraires et moult sens interdit qui ont du fleurir en 15 ans. Bref, ces exemples sont multiples, mais on a moins le temps de les analyser au cinéma. Et puis on pardonne plus au ciné, parce que c'est du ciné par-dit ! Et  Juliette Binoche est plus que convaincante dans le rôle de la femme perdue "dans le temps". Vraiment c'est bluffant. Bien que la sensibilité et la caméra de Sylvie Testud ne sont pas étrangers à la beauté, l'espèce de vérité et l'effroi qui se dégagent du film, malgré quelques moments de rire. Sylvie Testud sait utiliser une caméra, sublimer ses comédiens, les caresser, les effleurer, les observer. Chapeau ! Ce film passe pour une comédie, j'y vois plus un drame avec quelques cocasseries.

Sylvie Testud a pris beaucoup de libertés dans cette adaptation. ( A la sortie de la séance, une copine, qui a lu aussi le livre, m'a bien rafraichi la mémoire). Sylvie Testud a même sacrément épuré l'histoire, en coupant des pans entiers, sans doute pour se concentrer sur son essentiel : la reconquêtes des repères, de soi même et d'un homme. Cela n'enlève rien à la légitimité de ce film et à sa réussite. Sauf qu'il manque tout de même un peu plus d'explications dans le "pourquoi, comment". On reste sur une petite faim malgré un dialogue final, plutôt monologue d'ailleurs, qui vous noue le ventre. Et puis en tant que gente féminine, il y en a un qui m'a bien ouvert l'appétit. Je reprendrais bien une petite part de notre délicieux Matthieu Kassovitz, qui ne semble pas prendre une ride au fil des ans et garde son atout charme intact. Pêut-être parce qu'il le préserve en se "montrant" discret. Matthieu, un peu plus de films avec vous dedans ne nuirait pas à ma santé !

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

Repost0

Publié le 27 Février 2012

SRI-LANKA-1-033.JPG

 

 Le Sri Lanka est une île aux Dieux et religions multiples (bouddhisme 69%, hindouisme 15%, christianisme 8%, islam 8%...) Mosquées juxtent parfois églises et temples bouddhisme dans une apparente harmonie. Mais la religion majoritaire est bien le bouddhisme dont il est question dans ce billet. Des temples et des statues de plus ou moins bon goûts suivant nos repères occidentaux fleurissent à chaque carrefour ou surgissent dans chaque campagne isolée.

 

SRI-LANKA-1-029.JPG

 

 

 

 

 

 

  Le bouddhisme est pratiqué par 10 millions de Sri Lankais. Le Sri Lanka est fidèle au bouddhisme originel, le Theravâda, ou voie des anciens (disciples de Bouddha). On trouve le même bouddhisme en Thaïlande, au Cambodge, en Birmanie, au Laos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est le" bouddhisme méridionnal" par opposition au "septentrional" (le Grand Véhicule). Dans le Thérévâda, pas de saints ni d'"d'être éveillés". Le rôle de "Guide" n'est dévolu qu'au Bouddha, dont on ne vénère l'image que pour rendre hommage à son enseignement.

 

SRI-LANKA-1-027.JPG

   

   Les 4 saintes vérités du bouddhisme sont : la douleur, l'origine de la douleur, l'extinction de la douleur et la voie de la délivrance, la voie du milieu, le nirvana.

Les 3 racines du mal sont : La haine, la convoitise et l'erreur, d'où naissent vices et passion. L'extinction du désir permet de vivre dans un état de sérénité permanente, à l'abri de la douleur, de la peur et du doute.

    SRI-LANKA-1-121.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

SRI LANKA 1 070

   

SRI-LANKA-1-279.JPG

 

 

 

 Lors d'une randonnée humide dans la forêt tropicale emplie de sangsues, nous sommes allés à l'encontre de moines  contemplatifs hermites vivant dans un monastère près de Salgala. Ils méditent dans tes salles creusées dans la roches.

 

 

 Ici, la gong qui signale les heures de déjeuner.

 

 

 

  

SRI-LANKA-1-252.JPG

 

SRI-LANKA-1-280.JPG

 

 

 

 Nous arriverons justement pendant l'heure du déjeuner. Et franchement, toute photo aurait été, disons déplacée.... Alors, je me suis contentée de ces parapluies au couleur des robes des moines. Dans une salle à l'écart, un moinillon s'est un peu entretenu un peu avec nous. Il avait dans les 18 ans et prévoyait se retirer seul dans la forêt pour un certain temps....

 

 

 

    

 

SRI-LANKA-1-066.JPG

 

 

 

 

Nous voici à Aukana, devant une statue sculptée dans la roche. La statue mesure plus de 12 mètres de haut. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

SRI-LANKA-1-250.JPG

                                           Une copie plus moderne...

SRI-LANKA-2-058.JPG

 

 

 

 

 

 

 Ici, à Buduruwagala, la statue du Bouddha la plus haute du pays, 15 mètres, datant du 9ème ou 10ème siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Le Sri Lanka compte environ 25 300 religieux dont 300 femmes.

SRI-LANKA-2-056.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   SRI-LANKA-2-247.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 A kandy, grande ville dans le  centre du pays, nous avons pénétré dans le monastère de Malwatte Vihare, fondé au XVIème siècle. Ce monastère est très actif et il abrite environ 300 moines.

Nous avons eu la chance de pouvoir échanger très richement avec le moine à gauche sur cette photo. Il avait beaucoup voyagé, était un peu plus âgé que les autres... Anglophone et moins réservé, il s'est fait un plaisir de nous donner de plus amples explications sur le bouddhisme, la vie au monastère qu'il nous a fait visiter. Un grand moment dans ce voyage. La rencontre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 SRI-LANKA-2-245-copie-1.JPG

 

SRI-LANKA-2-248.JPG

 

 

 

 

 

 

 Le modeste musée du monastère, je ne saurais plus vous dire qui sont les illustres personnages statufiés ici. Je me souviens juste qu'ils sont illustres, c'est déjà pas mal !

 

 

 

 

  

  

SRI-LANKA-2-249.JPGSRI LANKA 2 246

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ayant fait voeu de pauvreté, les moines ne doivent rien posséder, mais la société d'aujourd'hui, grâce aux dons des laïcs, leur offre une vie plus confortable. Hormis le port de la robe (dont la couleur varie entre jaune, rouge et orange), le crâne rasé (d'où l'importance du parapluie pour éviter les coups de soleil), les moines ne sont plus contraint d'aller faire l'aumône avec un bol chaque matin pour recueillir de la nourriture.

SRI-LANKA-2-244.JPGSRI-LANKA-2-252.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Les moinillons ont été placés au monastère par leurs parents, soit pour des raisons économiques, soit pour qu'ils échappent à des mauvaises influences.décelées dans leur horoscope à la naissance. Ils pourront quitter le monastère à leur majorité, mais peu le feront, la réadaptation à la vie extérieure étant très difficile.   

 

SRI-LANKA-2-243-copie-1.JPG

textes de ce billet principalement extrait du Guide bleu évasion hachette Sri Lanka.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Asie

Repost0

Publié le 25 Février 2012

link  Livre audio - Editions Thélème - 2h30 d'écoute - 21.78 €

 

 

Parution de l'oeuvre originale en mai 2011Les oliviers du Négus

 

 

 

L'histoire : 4 nouvelles, 4 récits d'homme face à la mort, 4 récits de leurs dernières paroles, de leur dernier jour...

Un homme qui revient de la guerre en Ethiopie, un soldat romain, un autre de la guerre 14 -18 et enfin, un juge qui lutte contre la Mafia, en Sicile.

 

 

Tentation : Pourquoi pas ?

Fournisseur : Babelio et l'éditeur, merci pour l'envoi !

 

 

 

 

-toile3.jpg

 

 

Mon humble avis :Quatre nouvelles, lues merveilleusement bien par leur auteur. Le casque sur les oreilles, je m'installe sous couette et plaids pour écouter ce livre. De suite, la qualité d'écriture me marque. La langue est belle, majestueuse. Elle berce.... et je m'endors. Alors le sujet de la première nouvelle m'échappe, la voix de l'auteur se mélange avec mes rêves naissants, sans doute parce que l'histoire ne me captive pas. Mais dans cette histoire, je dirais, comme l'auteur, que "La mort convoque"

Mon intérêt et tout mon corps se réveillent au cours de la deuxième nouvelles, qui amène un centurion romain à prendre un fort et à tuer celui qui le tient, son père inconnu sans doute. Ici, la mort s'immisce finalement dans le corps de celui qui pensait bien faire, qui pensait obéir à son devoir... Une atmosphère étrange s'installe, qui n'est pas sans me rappeler celle de certains récits de Maupassant. On entre dans le fantastique.

La troisième histoire nous mène en Artois, dans la guerre des tranchées. Et là, j'aime beaucoup l'idée de cette terre qui se venge de toutes les meurtrissures infligées, qui tue et qui n'a pas fini de tuer comme l'annonce le narrateur dans une nouvelle qui tient autant de Maupassant que de l'anticipation écologique... Le suspens et là, on tremble. La mort rode. Le Golem, connaissait vous ?

La quatrième histoire nous ramène en Sicile, terre chère à l'auteur. C'est le récit qui m'a le plus touchée. Un juge anti mafia parle à son frère tout juste assassiné et chronique sa mort annoncée et inéluctable. Que faire ? Alors qu'il suffirait de fuir pour échapper à la mort, d'abandonner le combat, notre juge ne peut s'y résoudre. Ce combat, c'est sa vie.

En fait, par des symboles très forts, Laurent Gaudé met en scène la lutte intestine de chacun contre sa propre mort, où l'acceptation de celle ci quand elle est évidente. La mort qui fait partie d'une vie, une conclusion logique. La mort qui prend l'aspect d'un monstre et fait perdre la raison.

Malgré un intérêt inégal pour ce qui m'était conté, je retiens de cette lecture écoute une force narratrice exceptionnelle, une atmosphère qui nous fait vivre les mots et des destins qui nous forcent à nous interroger. Des qualités que je cherche dans toutes lectures et que j'ai trouvé dans 3 histoires sur 4 !

Mener aux portes de l'enfer est un art, que Laurent Gaudé maîtrise. Ca c'est une certitude... a approndir pour ma part ! Premier contact avec cette plume, et pas le dernier !

 

 

Lu dans le cadre de

 

 

 

L'avis de Gambadou, Stéphie

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

Repost0

Publié le 24 Février 2012

Voici une activité peu ordinaire, méconnue et très ludique que j'ai eu l'occasion de pratiquer il y a quelques temps : Le light painting... Mais qu'est-ce me direz vous ?

C'est de la peinture de lumière, traduction littérale !

 

c'est est une technique de prise de vue photographique qui consiste à utiliser un temps d'exposition long dans un environnement sombre et en y déplaçant une source de lumière ou en bougeant l'appareil photo.
quelques infos supplémentaires  içi et .

Le matériel :
Un appareil photo doté d'un mode 100% manuel ( tous les automatismes débrayables en meme temps ).
Il doit etre également équipé d'un mode 'pause longue' ( plusieurs secondes d'exposition , 10 minimum , il faut bien cela pour dessiner , 30 sec cela devient confortable ).
Un flash intégré ( s'il est assez puissant ) ou externe peut aussi rendre service.
Un trépied pour assurer la stabilité de l'appareil au moment de la prise de vue. ( ou un endroit stable pour le poser. )
Une ou plusieurs sources de lumière portables ( lampes , torches , leds etc )

Le lieu :
Un endroit calme et pas trop passant , pas trop éclairé non  plus.
 

Bon, l'aspect technique est resté un peu nébuleux pour moi, mais j'ai franchement participé à l'aspect ludique. L'avantage est que c'est une activité collective qui vous mène hors de chez vous et vous fait aussi prendre l'air ! Et tout ce que vous avez à faire, c'est dessiner sur aucun support ni répère, dans le vide, avec différents objets lumineux... Pas toujours facile !

Et voici ce que cela donne, avec l'aimable autorisation de Mrcroq

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 ovs_light_painting_nov_2011_020.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voilà, comme il ne faisait pas chaud chaud, on en a profité pour fêter le Beaujolais nouveau, puisque c'était le lendemain de cet événément national !!!

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

Repost0

Publié le 23 Février 2012

La Rep Dom, un bonheur pour les touristes à la recherche de soleil et de merengue, mais aussi pour les peintres qui aiment les couleurs. L'art naïf haïtien, et par extension géogaphique Dominicain est un régal pour utiliser la peinture acrylique aux couleurs vives. Ici, c'est une copie.... Les couleurs sont à moi, je m'inspire très fortement d'un modèle, mais je fais à ma sauce, à mes couleurs. Comme je suis nulle en dessin (donc limitée dans mes capacités picturales), mon plaisir, c'est les couleurs. Je me définis comme coloriste, un peu pompeusement ! Et avec ce type de toile, je vous jure que s'est l'éclate  !

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Mes couleurs du monde

Repost0

Publié le 21 Février 2012

LE VOYAGE DE THETYS, DE MARSEILLES A PANAMA

 

Beau livre - Editions Tamata - 222 pages - 30 €

 

 

 

Parution en septembre 2011

 

 

Le sujet : Un couple et un bateau. Plein ouest depuis Marseille. Direction... Marseille ! Donc le tour du monde en bateau. De transatlantique en mouillages, d'étoiles filantes dans le ciel aux langoustes pêchées et dégustées sur le pont d'un bateau.... Avec des rencontres, encore des rencontres.... Une formidable aventure humaine grandeur nature !

 

 

 

 

Tentatrice : Keisha

Fournisseur : Les éditions Tamata, merci pour l'envoi !

 

 

 

 

 

 

-toile4.jpg

 

 

Mon humble avis : De beaux livres je ne lis guère. Le budget, (ce qui devient une mauvaise excuse car le prix des beaux livres a sacrément baissé). Mais je les trouve en général trop instructifs, trop sérieux, trop culturels, trop lassants. Alors je les parcours, quand ils croisent mon chemin, comme un enfant : en regardant les images !

Mais il a suffit d'un billet plus que tentateur chez Keisha et quelques avantages à tenir consciencieusement un blog pour que ce magnifique livre débarque dans ma boite aux lettres. Imaginez, moi qui vit pour les livres et le voyage, moi qui suis fan des îles et des grandes aventures, me voici avec, entre les mains, un voyage garanti vers les caraïbes puis vers Panama.

Depuis 6 ans, Nathalie et Bruno préparent leur projet, un tour du monde en bateau. Ce sera un catamaran qu'ils nommeront Thétys. Thétys, c'est une mer qui s'est ouverte il y a 300 millions d'années et qui sépara alors La pangée, le seul continent existant à l'époque. Et dans la mythologie grecque, c'est aussi une déesse marine. Deux symboles assez forts pour baptiser un bateau. Départ en mars 2008. Nos navigateurs avalent les miles et nous tournons les pages avec une pure sensation de bonheur, de liberté, d'évasion !

Déjà, principale impression de lecture, point de paragraphe rébarbatifs à la suite, mais de l'humour, de la joie, de la bonne humeur, celle de nos deux navigateurs en herbe qui découvrent leur bateau et leur home sweet home en même temps, au fils des avaries et des vitesses de pointes. Vraiment un ton léger qui n'invite qu'à une seule chose et n'a d'autre but que de PARTAGER ! Pour cela, le texte est écrit par Nathalie, les superbes photos qui ne cherchent pas à éblouir mais juste à poser l'ambiance sont de Bruno. Et puis il y a des pages réservées aux recettes de cuisine testées à bord et enfin, des encarts décrivant "les équipages" rencontrés au grès des mouillages et des pontons. Des couples, des familles, des bateaux tourmondistes qui se retrouvent parfois par hasard 3 mois plus tard dans un autre port et qui partagent des émotions fortes, des amitiés liées par le ciment de la passion et du voyage, du plaisir, des parties de pêches, des repas suivant les spécialités de chacun. Et vraiment, ça respire le bonheur.
Je me suis régalée pour les descriptions de paysages, des sensations lors des nuits à la barre, de la verve de nos navigateurs qui ne se prennent pas au sérieux et qui nous emmènent dans un formidable voyage où les mots rencontre humaine et fraternité prend tout son sens. J'ai vivement apprécié que ce tour du monde ne soit pas une course et que nos navigateurs voguent au grès de leurs envies. Les montres sont rangées au placard, le temps n'est plus qu'une ondée tropicale qui passe vite fait le temps de rincer le pont du bateau. Un mois à mouiller sur une petite ile de quelques kilomètres carrés à ne rien faire d'autre que profiter de l'instant présent et de la beauté qui nous entoure... le rêve non ?

Ce tome est la première partie du voyage, qui mène de Marseille au Canal de Panama, via les Canaries, puis le sud de la Caraïbe (près des côtes Vénézueliennes), avec des îles que je ne connais pas.... et que j'irais connaître un jour, ça c'est sûr. Trinidad et tobago, los roques, blanquilla, Curacao et leurs piscines naturelles. Bon, par contre, un mythe est tombée pour moi. Margarita ne me fait plus du tout rêver. Rien de grave, des rêves, il m'en reste plein !

D'ailleurs, cet aprem, en arrivant au boulot, j'ai annoncé à mes collègues ma démission pour dans 6 mois, pour partir faire le tour du monde en bateau. C'est pas vrai, c'est pas grave, dans 3 mois, je serai tout de même sur un catamaran aux Seychelles !

Et puis bientôt, je retrouverai Nathalie et Bruno. Évidemment, un tel premier tome impose le 2ème : Des galapagos à la Nouvelle Zélande !

 

Allez, levez l'ancre !

Photo piquée à Bruno :

 

http://www.tamata-editions.com/

 

Le site du voyage de thétys : http://www.levoyagedethetys.com/

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

Repost0

Publié le 19 Février 2012

Polar - Editions Fayard - 378 pages - 8.90 €

 

 

 

Parution en novembre 2011

 

 

L'histoire : Madame Robin est découverte morte par sa femme de ménage : éventrée et dévisagée à coup de marteau de la SNCF ! Son avocat de mari était alors en plaidoirie sur Nancy.

Et pourtant, c'est vers celui ci que la magistrature porte vite ses soupçons, puisqu'il faut "des résultats". Mais pour le commissaire Baudry et les avocats qui font corps autour de leur confrère, ça ne peut être si simple...

 

 

 

 

Tentation : Fidèle lectrice de ce prix depuis 25 ans....

Fournisseur :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-toile2.jpg

 

 

Mon humble avis : Il est bien loin le temps des cerises où la cueillette du prix du quai des orfèvres se révélait délicieuseet garantie. Alors je vais dire la même chose que l'an dernier... Peut-être qu'à force de lire des supers thrillers gonflés à l'adrénaline, on finit par s'ennuyer dans des dialogues plan plan d'un flic et d'un bâtonnier dans le troquet du coin.

Et pourtant, j'ai mieux apprécié cet opus que celui de l'an dernier qui m'avait fait dire "plus jamais" ! Mais les habitudes et traditions ont la peau dure, alors j'ai rempilé cette année en achetant ce livre.

L'enquête est intéressante et dès le début, s'annonce pleine de promesses. Le mystère est complet. Bref, il y a matière à un chouette polar, surtout que les corps de métiers liés à la justice se frottent les uns au autres : juge, flic, avocats, procureur.... et vous mènent par la même occasion au coeur d'un palais de justice.  Le mobile est surprenant et le coupable est inattendu, même si les soupsçons effleurent un peu chaque personnage. Mais le flic est bien seul dans son enquête et finalement peu présent. Il semble que dans le cadre du Prix, les auteurs doivent se montrer le plus fidèles possibles aux procédures judiciaires. Oui, pourquoi pas, mais pas au point d'alourdir les dialogues à ce point. Encore une fois, le comportement de certains personnages m'a semblé peu crédible. Quand on pense avoir deviné l'identité d'un éventuel tueur en série.... Et bien franchement, il faut être un peu "couillon" si vous me permettez l'expression pour aller le voir et lui demander des comptes.... Faut pas s'étonner de mourir après ! Moi, j'irais voir la police et demanderais le protocole de la protection des témoins majeurs !!!

De même, je suis fatiguée, lorsque je lis des polars français où regarde des séries policières françaises, de l'importance que prend l'égo systématique des personnages haut placés qui ne pensent qu'à leur "carrière, retraite, médaille, mutation, gloriole" et qui ont toujours un ministre sur le dos. Je suis peut-être naïve, mais je n'ai pas l'impression qu'un ministre ait le temps de s'occuper de chaque meurtre commis en France. Bref, de ce fait, on tombe toujours dans les clichés que ce soit dans l'action et dans les dialogues qui.... Grrr.... On pourrait souvent faire copier/coller d'un livre à l'autre. A la place de ces explosions d'égos, j'aurais préféré une profusion de rebondissements qui ne bondissent qu'en scène finale. En plus, on a à chaque fois l'impression que nos tribunaux ne sont occupés que par des têtes d'abrutis. Car là, pour une enquête, un tribunal et un roman, cela fait pas mal d'abrutis au mètre carré. J'espère que ce n'est pas vrai !!! Mais il parait que derrière le pseudo de l'auteur se cache un avocat... qui doit donc savoir ce qu'il décrit. Peut-être n'ai pas perçu alors l'humour de ce livre ?

 Maintenant, il faut reconnaître que l'auteur s'y prend à merveille pour dénoncer les disfonctionnement de la justice et l'abus de pouvoir de certains magistrats.

Enfin, l'écriture. Elle est soignée, tellement que l'on dirait celle d'un élève très appliqué. De ce fait, il y manque un peu de chaleur, d'identité, et même de fluidité.

Bref, j'ai vraiment l'impression que les livres primés par le quai des orfèvres deviennent désuets, démodés quelque part. Il faudrait peut-être que ce prix évolue en même temps que la littérature policière pour garder ses fidèles lecteurs. Maintenant, après un rapide tour sur les avis trouvés sur Google, il semble que je sois la seule relativement déçue. Je n'ai vu que des articles élogieux. Alors à vous de voir !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

Repost0

Publié le 17 Février 2012

Synopsis :  

Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, elle a exercé le pouvoir avec le soutien constant de son mari Denis aujourd’hui disparu, et a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. Entre passé et présent, ce parcours intime est un nouveau combat pour cette femme aussi bien adulée que détestée.

 

 

 

 

Biopic avec Merryl Streep, Jim Brodbent...

 

 

 

 Un conseil si vous pouvez, voyez ce film en VO !!!! Car la bande annonce ci dessous me parait de ce fait, différente du film...

 

 

 

-toile3.jpg

 

 Mon humble avis : Et bien depuis début 2012, difficile d'avoir un vrai coup de coeur au cinéma. J'aime les films sur des gens réels qui ont eu un destin incroyable, extraordinaire. Donc, ticket for The Iron Lady please !

Et pourtant, ce film ne manque pas d'atouts. Le premier, indéniable et incontesté, c'est la magistrale interprétation de l'actrice Merryl Streep qui incarne une Margaret Tatcher plus vraie que nature, qu'elle ait la petite quarantaine ou qu'elle soit octogénaire. Vraiment, c'est bluffant. Certes, le visage est aidé par des tonnes de maquillages, mais les postures, les gestes, la bouche. Vraiment, nos acteurs (même s'ils sont américains), ont du talent !

Ensuite, il est toujours intéressant de remonter dans l'Histoire, une Histoire qui nous a été contemporaine sans que nous nous en rendions forcément compte, parce que nous étions trop jeunes et parce queon a rarement l'impression de vivre l'Histoire, même si de grands moments nationaux ou mondiaux parsèment nos vies. Pour prendre conscience de l'Histoire, il faut se retourner.

La dame de fer dresse le portrait d'une femme qui peut être remarquable, est qui l'est à bien des égards. Une femme ambitieuse, intelligente, courageuse, qui va au bout de ses idées, de ses objectifs, décidée.Tenace.Une femme qui fait des choses qu'aucune autre femme n'a jamais fait en occident, une femme qui s'impose dans un monde d'homme. Un femme qui dit des choses bien comme : "De mon  temps, on voulait faire quelque chose, maintenant, on veut être quelqu'un" (ce qui est assez prouvé par nos superbes émissions de téléréalité par exemple). Mas c'était une femme qui était aussi méprisante, humiliante, blessante, qui ne montrait que peu de sentiments. Elle même en vient même à douter.... A t-elle su aimersa famille et la rendre heureuse. Tatcher a manifestement pris goût au pouvoir et en tire de plus en plus de fierté. Après, il y a les décisions politiques qui forcément, ne sont pas toujours populaires. ON retrouve dans notre président certains courrants de pensée de la dame de fer, et pas les meilleurs. On n'oublie pas que Tatcher était intransigeante et ne négociait rien, jamais avec l'ennemi,quel qu'il fut (cf, avec l'IRA entre autre). Et je dirais que c'est dans cet aspect là que le film montre des faiblesses : ces décisions politiques ou militaires sont plutôt survolées, peut développées, ni dans le pourquoi, ni dans les conséquences, ni dans les issues...

J'ai été étonnée de voir que malgré 11 ans au pouvoir, Tatcher était toujours l'unique femme sur les photos de son gouvernement. Pourquoi n'a-t-elle pas eu le plaisir, l'envie ou le défit d'imposer plus de femmes dans son gouvernement, elle qui en était une. Pour garder toute la lumière ? Je n'en sais rien. L'époque n'était pas la même, mais...

Enfin, personnellement, j'ai vraiment été dérangée de voir Margaret Tatcher dans sa vieillesse en toute déchéance, puisqu'elle semble atteinte d'Alzeimer... Jusqu'oùun personnage politique et historique est il publique ? Pour moi, pas jusque dans sa petite mort, sa robe de chambre et ses hallucinations. J'ai trouvé cela totalement impudique et franchement, cela déplace presque le sujet.... est-ce un film sur Alzeimer et le deuil (Tatcher voit son feu mari partout et discute avec lui) ou sur la première femme premier ministre d'un pays occidental ? Il eut été plus intelligent de développer plus les conséquences des choix politiques que ces dialogues, certes attendrissants ou drôles, avec ce mari défunt.

Et puis franchement, j'ai l'impression qu'à force de vouloir éviter à tout prix le récit chronologique de la vie de leur sujet, les biopics finissent par toujours prendre le même angle de vue... les souvenirs du sujet.... et donc des flash-back à la pelle avec un mélange d'images d'époque et de cinéma... Je voudrais que le prochain biopic que je verrai me surprenne pour autre chose que l'extraordinaire interprétation du ou de la comédienne.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et dans le sujet, l'incontournable chanson de Renaud, souvenir de sa superbe, magnifique époque. Fallait l'écrire cette chanson....  Y'a pu beaucoup de chanteurs comme ça maintenant !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 15 Février 2012

Un jour, vous lisez L'attentat et vous renconnaissez dans ce roman l'un des livres les plus fort qu'il vous ait été donné de lire.

Puis vous "L'écrivain" vous confirme que vous avez affaire à un auteur hors du commun. L'actualité littéraire vous donne la chance de rencontrer l'homme une deuxième fois et qui plus ait, de l'écouter évoquer "L'équation Africaine". Bien, sûr, au fur et à mesure que les livres de Khadra désertent votre PAL, vous les remplacer illico presto par d'autres titres...

Et puis, le bonheur suprême, recevoir les réponses de l'auteurs aux questions envoyées il y a quelques jours. Partage....

 

 

 

Dans “L’écrivain,  vous écrivez “J’irais jusqu’au bout, la patience titanesque de toujours laisser venir ce que je n’avais pas le moyens d’aller chercher”. Dans l’Equation Africaine, vous dites : “Laissons venir les choses au lieu d’aller les chercher, souvent, elles ne sont pas là où nous croyons”. Vous n’allez pas me dire que l’on arrive à un tel talent et un tel succès sans aller un peu chercher les choses tout de même ? Si on attends que les choses arrivent, il risque de ne rien se passer non ?

 Yasmina Khadra : La vie est un apprentissage. Elle nous prouve tous les jours que nos certitudes ne sont pas des vérités et nous invite à nous remettre constamment en question. Dans l'Ecrivain, c'est un enfant qui parle, un enfant sans repères ni expérience, fragile et vulnérable, qui a le mérite de se chercher dans la tourmente. Ne pouvant forcer le destin, il le subit et tente de s'en instruire. Dans l'Equation africaine, mon personnage relève d'une autre culture, d'une autre mentalité. Il a les moyens de ses défis. Les visions, dans les deux livres, s'expliquent par les conditions existentielles et ne s'érigent pas en principes inflexibles. Pour moi, les seules vertus immuables, éternelles et inaliénables sont les valeurs universelles. Ni les âges ni les guerres ne doivent les inverser.
 
 
 “Celui qui ne voit l’Afrique mourra borgne”. A ma question “Et celui qui ne voit jamais l’Afrique mourra-t-il aveugle, vous avez répondu oui. Mais la littérature peut elle être une réponse, peut-être ouvrir les yeux, rendre la vue à celles et ceux qui, pour X raisons, ne peuvent aller vivre l’expérience, voir sur place ? 
YK : La littérature n'est qu'un genre d'expression culturelle. Ce sont les personnes qui peuvent changer les choses. Ces personnes sont animées par une foi, et non pas par un talent. Ils sont médecins, syndicalistes, artistes, philosophes, ouvriers ou guichetiers. Les écrivains ne sont pas tous des éveilleurs de conscience. Certains sont même enténébrés, sectaires ou de mauvaise foi. Le seul mérite du livre est d'être un outil de réflexion et de vigilance intellectuelle. On peut mentir dans un livre, mais on n'y triche jamais. Un lecteur aguerri sait tout de suite à quel genre d'écrivain il a à faire"
 
 
 
 L'Africain, m'a-t-il révélé un soir, est un code. Déchiffrez le et vous accéderez au discernement »." Finalement, tout Homme n’est il pas un code de plus en plus complexe à décoder, quelque soit sa couleur de peau et sa culture, ce qui nous mène dans une situation de plus en plus brumeuse ?    
YK : Il n'y a de confusion que dans la méconnaissance. Cette dernière est plus dangereuse que l'ignorance. Le discernement consiste à faire la part des choses, à distinguer le bon grain de l'ivraie, à se poser les vraies questions. Certes, chaque homme est une singularité, mais l'humanité est une évolution à travers l'espace et le temps. Essayer de la comprendre consiste d'abord à se situer par rapport aux autres et à trouver sa place dans la cohue. A partir de ce repère, on peut prendre du recul pour observer ce qui se passe autour de soi. Le livre est ce recul. Il me permet de jeter un bout de lumière sur les zones d'ombre et d'accéder à certains mécanismes de la pensée humaine qui sont à l'origine du progrès ou du dysfonctionnement des rapports humains. La"brume" est dans le repli sur soi, le refus de voir ce qui se passe ailleurs.
  
 
“L’Africain est convaincu que les miracles existent, mais il ne les exige pas pour autant... sa sagesse amortit ses déconvenues”. Et vous croyez vous aux miracles.... Personnellement, je me sens bien plus Française qu’Européenne. Et vous vous sentez vous avant tout Algérien ou Africain ? J’ai l’impression qu’en Europe, on rêve de l’Afrique globale (touristique, culturellement, comme d’un tout), dont curieusement nous excluons sans nous en rendre compte le Maghreb.... Alors qu’en Afrique, il me semble qu’on rêve d’un pays Européen précis... Me trompe-je ?  
YK: La problématique identitaire ne se pose qu'aux personnes nées sous X. Les Africains ne rêvent pas d'un pays européen précis, ils ne pensent qu'à se soustraire à leurs misères et à avoir droit aux rêves. Ce qu'ils ignorent, est que les misères sont partout dans le monde sauf que, par endroits, ils sont occultés par le clinquant illusoire et les paillettes du jet-set. Il suffit à l'Afrique de s'éveiller à ses potentialités et au génie de sa jeunesse pour se découvrir un lustre enthousiasmant. Pour ma part, je suis Algérien. Par extension, je suis africain et citoyen du monde. Mon vrai peuple est celui qui défend les valeurs que je défends.
 
A part le sud Algérien avec le Tassili du Hoggar, le massif de l’Assekrem et l’ermitage du père de foucault, quel est, selon vous, l’endroit le plus beau, le plus pittoresque de l’Afrique ?
YK : Pour répondre à cette question, il faudrait que je connaisse toute l'Afrique. Et l'Afrique est un continent pluriel, magique, un puzzle de pays aux antipodes les uns des autres, aux cultures diverses. Je pense que tout pays mérite d'être connu. Heureux sont ceux qui voyagent tout le temps. Ceux-là vivent pleinement leur époque.
 
Enfant, vous voyiez  les écrivains comme des prophètes, des visionnaires, des sauveurs de l’espèce humaine.... maintenant que vous êtes devenu écrivain, vous sentez vous “sauveur de l’espèce humaine” ? n’est ce pas un poids lourd pour deux épaules ? Les écrivains seraient donc les Bruce Willis (qui dans chaque film, sauve le monde), de l’espèce humaine ??? 
YK : J'ai bien fait d'évoluer loin des milieux littéraires. Cela m'a permis d'incarner mon rêve d'enfant et de rester sain de coeur et d'esprit. Je n'ai pas rencontré cruauté plus raffinée, hypocrisie plus crasse et mauvaise foi plus criarde ailleurs que parmi les écrivains. Un monde interlope où le trafic d'influence et l'exclusion sont des armes de destruction massive.
 
 
Dans l”Ecrivain, vous dites : “Ma vie était si lamentable, si saugrenue que seul mon nom sur un livre pouvait m'en consoler »... J’imagine que ces 15 dernières années, vous avez été bien consolé non ?  
YK : Dans l'écrivain, c'est un enfant qui parle. Je crois que je suis le plus chanceux des hommes. J'ai une femme que j'aime, des enfants, des amis dans le monde entier, et des lecteurs qui constituent ma vraie tribu. Je n'ai jamais haï personne et je n'ai jamais fait du tort à quelqu'un.
 
 
 Quels sont vos 3 derniers coups de coeur littéraires ?
 
Y.K  :3 coups de coeur me sembleraient injustes.
J'ai aimé tant de romanciers!
Arbitrairement, je dirais :
1- L'arbre de misère, de Taha Hossein (Egypte)
2- Des souris et des hommes, de Steinbeck
3- Le quai au fleurs ne répond plus, de Malek Haddad (Algérie)
 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Interviews exclusives !

Repost0

Publié le 14 Février 2012

 

Journée de deuil national et même mondial pour la moitié de la planète qui ne recevra pas de cadeau ni un murmure de "je t'aime" dans le creux de l'oreille.

 

Oui, c'est injuste. Pour cause de moitié manquante, notre être incomplet se voit pour punition de payer le supplément chambre individuelle à l'hôtel, la totalité du loyer, et le double de facture EDF car pas de couverture chauffante vivante.

 

En plus, pour certain, cela veut dire pas de mariage (donc pas de liste de mariage), pas de naissance (ni de cadeaux de naissance), pas de fêtes des mères ou des pères et encore moins, plus tard de fêtes des grand mères ou des grand pères.

 

Outre le déficit d'affection, on note donc un gros déficit de cadeaux chez une grosse partie de la population. Pourquoi les solos volontaires ou involontaires n'auraient pas droit à leur journée et aussi, à un égard de la classe politique qui ne voit pas en nous un électorat à séduire mais à assommer ou à ignorer... C'est vrai, toutes les mesures politiques populaires sont pour les familles, comme si un célibataire ne galérait pas...

 

  

 

Alors, pour les funérailles collectives de Cupidon, s'il vous plaît, pas de prière, pas de couronne, pas de fleur....

Mais des cadeaux, en chair et en os tant qu'à faire, enveloppés de douceur et dirigés par un cerveau bien plein, enfin, suffisamment plein, pas trop non plus !

Bref, même pas une rose, mais des hommes sur le marché !

Je collecte tous les dons et redistriuerais équitablement ceux qui ne me conviendraient pas.... où ceux  à qui je ne conviendrais pas plus. Le matériel d'occas, prenons le terme Américain de second hand (plus délicat) est bien sûr accepté, tant qu'il tient chaud en plein hiver et qu'il rafraichit l'été !

 

Au cas où vous n'auriez rien en nature, ou en tout cas rien que vous ne puissiez partager (car moi non plus, je ne partage pas, j'ai mes principes, c'est peut-être d'ailleurs le fonds du problème !) je prends aussi la carte bleue (ça console tout de même) et les tickets restaurants ou les cartes kdo multi enseignes pourvu qu'il y ait dessus un vendeur de livres !

 

 

Merci de glisser vos dons dans cette boite aux lettres

 

Pour les colis qui ne rentreraient pas dedans, c'est deuxième étage à gauche !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

Repost0