ELOGE DU CHAT, de Stéphanie HOCHET
Publié le 25 Avril 2014
Essai - Editions Léo Scheer - 105 pages - 15 €
Parution le 2 avril 2014
Le sujet : Le chat et son mystère... Sa position au travers des siècles et des civilisations... Et son omniprésence dans les arts, dont la littérature...
Tentation : Le sujet !
Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi !
Mon humble avis : Déjà, depuis quelques mois, je ne vois plus les chats de la même façon, puisque j'ai accueilli un "catus" chez moi. Je les regarde et les observe, et me trouve forcément confrontée à leur mystère...
Avec cet essai très riche, bien documenté et instruit, mon attention se renforcera encore tant j'ignorais moult choses... que je ne soupçonnais même pas.
Je n'avais pas prêté attention à l'évolution de la position du chat dans nos sociétés. D'animal déifié dans l'Egypte antique, au compagnon maudit des sorcières moyen-âgeuses, à l'employé chasseur de souris, le chat est devenu le roi de nos salons. Le chat est l'animal le plus aimé sur terre, même si en compétition avec le chien.
Le chat serait le miroir de l'homme parfait, l'homme dans son rêve...qui jouirait d'une parfaite tranquillité, occupant sa journée à manger, dormir, jouer un peu. Le chat est le seul être sur terre à voir croitre sa respectabilité en fonction de son surpoids, là où, dans tout autre domaine, nos sociétés font l'éloge de l'ultra minceur.
A des époques où le chat était honni, des personnages célèbres en ont fait leurs alliés, allant jusqu'à copier leur caractère et comportement dans leur stratégie pour s'imposer. Il en est ainsi notamment de Richelieu et Mazarin.
Enfin, le chat est très présent dans les arts, et toujours fort en symbôle... Au point de devenir les personnages principaux ou les trouble-fête dans une histoire, un roman, un tableau. A y bien y faire attention, on réalise que le chat ne s'est pas contenté d'investir nos coeurs et nos intérieurs, il s'est aussi invité largement dans la littérature. Baudelaire, Colette, Rabelais, Balzac, George Orwell, Amélie Nothomb, Marcel Aymé, Maupassant, Natsume Sôseki et bien d'autres encore ont écrit sur ces compagnons si discrets qu'on ne les entend pas. Et souvent, ces auteurs ont remarqué que le chat devenait souvant "l'amant" ou la "maitresse" dans les couples distordus ou encore le colocataire idéal pour les déçus de l'amour.
Mon billet est bien sûr non exhaustif sur les richesses déployées dans cet essai et qui font bien l'éloge du chat !
Alors, je ne résiste pas à ajouter une petite photo de ma minette qui n'a pas apprécié que je rédige ce billet, et qui aurait préféré que je sois tout à elle à lui lancer des souris !