LA OU L'ON S'AIME, IL NE FAIT JAMAIS NUIT, de Séverine de La CROIX

Publié le 22 Juin 2018

Roman - Editions du Rocher - 344 pages - 17.90 €

 

Parution le 23 mai 2018 (Nouveauté)

L'histoire : Mathilde l'aînée et Félicité la cadette. Deux soeurs que tout semble opposer, tout est notamment l'idée qu'elles se font l'une de l'autre.

Jusqu'aux révélations qui mèneront aux retrouvailles émotionnelles des soeurs et confirmeront le vieil adage : l'union fait la force pour reconstruire ce qui est détruit !

Tentation : L'auteure

Fournisseur : L'éditeur, merci pour l'envoi

 

 

 

 

Mon humble avis : Sans être "feel good" "Là où l'on s'aime il ne fait jamais nuit" est un roman qui fait du bien. Parce qu'il reste résolument positif malgré les difficultés de vie que rencontrent les deux héroïnes. Parce qu'il y règne une atmosphère familiale chaleureuse et bienveillante malgré certains non-dits et ressentiments. Parce qu'il est facile à lire, léger dans la forme et intense dans le fond.

La couverture, étonnante au premier abord, représente finalement bien l'ambiance du roman... L'amertume, voire l'acidité du citron, comme celles de la vie... Mais s'y l'on y ajoute un autre ingrédient, ici le vert, cela devient bien plus acidulé !

L'aînée des deux soeurs, c'est Mathilde ! Celle qui semble forte, décidée, qui réussit dans la vie... mais Mathilde et son mari Germain ne parviennent pas à avoir d'enfant... Cette envie de maternité tourne à l'obsession et ils s'engagent dans la P.M.A (Procréation Médicalement Assistée). Et là, en tant que lectrice, je me suis rendue compte de quel parcours du combattant il s'agissait ! Parcours incertain, contraignant médicalement, corporellement et aussi quotidiennement, ce qui est en fait très difficilement compatible avec une vie professionnelle contemporaine... Encore une inégalité homme/femme dans le monde du travail.

Félicité, la benjamine, a deux enfants de pères différents et se fait licencier de son emploi d'assistante de vie... Bref, elle galère, n'a jamais été sûre d'elle... Etc... Le portrait à priori opposé à celui de sa soeur. L'aîné de ses enfants, Corentin, fête ses dix ans... Félicité lui avait promis alors de lui révéler l'identité de son père... Père qui reste un mystère pour tout le monde... Et manifestement un traumatisme ou une honte pour Félicité...

Bref, avec l'aide de leurs proches et l'arrivée de nouvelles personnes dans leur vie, les deux soeurs vont enfin se libérer du poids qui leur brise les ailes. L'une par le lâcher-prise, l'autre par une reprise du contrôle de soi. Deux façon opposée mais qui mènent au même résultat : se reconstruire en cessant de se détruire. Faire confiance et laisser à la vie la liberté d'écrire ce qu'elle veut sur la nouvelle page.

Certes, je suis restée un peu sceptique sur "le début de la fin" que j'ai trouvé un peu hasardeux et elliptique... Mais cette belle histoire de fraternité et d'amour familial reste très agréable à lire et un hymne à la foi, quelle-que soit cette foi et sa forme !

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Hmm je ne le sens pas pour moi, les thèmes ne me parlent pas et ma PAL me fait de l'oeil.;-)
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