LA CHUTE DE CUBA, BD de M. HESSELDAHL & H. REHR
Publié le 22 Août 2018
BD - Editions Presque Lune - 83 pages - 15 €
Parution en juillet 2017
L'histoire : Suite au décès de son ami Jan Stage, ancien reporter de guerre et écrivain danois, son éditeur et ami, Morten Hesseldahl, décide d'écrire en collaboration avec le dessinateur Henrik Rehr ses aventures à Cuba et en Amérique du sud. Déçu par la tiédeur des idées révolutionnaires dans son pays au Danemark, idéaliste et plein de fougue, le jeune Jan poursuit ses rêves utopiques et décide de s'engager dans la révolution Cubaine. Il y rencontrera certains leaders de la révolution dont Che Guevara et Régis Debray, mais la réalité peu à peu le rattrape et érode inexorablement ses illusions. Déjà connu pour ses romans graphiques à succès Mardi 11 septembre (éditions Vent d'Ouest) et Gavrilo Princip (éditions Futuropolis), le dessinateur Henrik Rehr confirme ici son engagement pour mettre en valeur ce touchant témoignage.
Tentation : Titre et pitch
Fournisseur : Bib N°3
Mon humble avis : Tiens, un roman graphique danois, sur un personnage Danois que forcément, on ne connait pas en France, mais qui a trempé dans pas mal d'événements historiques révolutionnaires de la deuxième moitié du XXème siècle... Voilà qui peut être intéressant et en tout cas assez rare pour être notifié.
Oui, par moments, non à d'autres. Les graphismes en noir et blanc sont agréables à regarder mais ils ne permettent pas toujours de bien distinguer certains protagonistes. Surtout que cet album met en scène des hommes très connus à stature internationale (genre Le Che) et d'autres plus locaux suivants les pays traversés (La Bolivie etc...) L'ensemble m'a paru tout de même un peu désordonné, très elliptique pour que je m'y retrouve vraiment, même si évidemment, certains passages sont captivants car plus ou moins connus, et c'est là, justement qu'il est intéressant d'en savoir un peu plus ou de faire quelques révisions.
Jan Stage est censé être journaliste /correspondant à l'étranger, mais hélas, cet aspect est à peine visible. J'ai regretté aussi que le personnage de Jan Stage ne soit pas plus approfondi, histoire de le rendre attachant. Non pas qu'il soit détestable, loin de là, mais son histoire et lui m'ont plutôt laissée indifférente. Et c'est dommage, car dans un tel contexte géopolitique, je suppose qu'il y avait moyen de faire captivant !