LA GRANDE ESCAPADE, de Jean-Philippe BLONDEL

Publié le 3 Décembre 2019

Roman - Editions Buchet Chastel - 265 pages - 18 €

Parution le 15 août 2019 : Rentrée Littéraire

L'histoire : Celle d'une époque, le milieu des années 70 dans le groupe scolaire provincial Denis Diderot. Des instituteurs (trices), des parents, des élèves, des cours de récréation, des logements de fonction, des ragots...  C'est comme un petit village où tout le monde se connait et où le temps passe... Sauf que pour les adultes, c'est la fin d'une époque qui s'annonce et pour certains élèves, l'épilogue de l'enfance.

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib'

Mon humble avis : La grande escapade : premier Blondel que je lis sans être réellement emportée. En fait, je ne me suis pas attachée aux personnages tant il m'a fallu du temps pour les distinguer, si jamais je l'ai vraiment parvenue. Entre les noms, les prénoms, les conjoints, les progénitures, les professions... Bref, difficile pour moi de réellement suivre leur histoire personnelle au milieu de celle collective. Aussi, j'ai ressenti des moments d'ennui et peu de frénésie à me replonger dans ma lecture dès que possible.

Néanmoins, ce roman a tout de même son intérêt et son originalité : l'époque sur laquelle il se penche et la manière subtile qu'il a de s'y atteler. Via les vies diverses qui tournent autour d'un groupe scolaire, situé en province... la province où la vie n'a pas encore vraiment changé malgré mai 68.

Les années 70 sont celles qui m'ont vu naître... Mais je ne les fais pas miennes, trop peu de souvenirs et de conscience de ce que je vivais et de ce qui se tramait... Comme un cyclone (mai 68), vient après sa queue, la pluie, les conséquences. Des changements de vie et de mentalité, qu'ils soient sociaux, scolaires, conjugaux. Par petites touches discrètes que les protagonistes ont du mal à accepter ou... à réaliser tout simplement. L'ère où habitudes, traditions et certitudes imposées sont reines s'achève. Les oeillères tombent, il existe d'autres façons de vivre et de penser que celles inculquées depuis des générations. Les femmes s'émancipent, chacune à leur manière. C'est aussi l'époque de la mixité scolaire, où le maître d'école sévère n'a plus sa place, où la musique anglo-saxonne envahit les ondes, où l'on se mêle des affaires des autres. Et là où il y avait de l'insouciance arrivent des normes... Les normes françaises, européennes. Finis les bacs à sable dans les écoles et les bancs de pierre, place aux bancs en bois, moins dangereux... Pendant que les parents constatent plus ou moins consciemment le nouveau chemin que la société toute entière emprunte, leurs enfants entrent plus ou moins brutalement dans l'adolescence.

Cette chronique sociale est, non sans humour, bien mise en scène par Jean-Philippe Blondel mais de façon plutôt longuette. La fin, qui prend des allures de littérature de l'étrange, m'a désarçonnée. Que vient-elle faire là ? Malheureusement, je n'ai pas été plus emballée que ça par mes moments de lecture. Un livre qui ne correspond sans doute pas à ce que je recherche dans la littérature. Et cette profusion de personnages, somme toute nécessaire, m'a vraiment égarée.

 

7/6

L'avis de Clara, de Sandrine, Alex

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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A
Toujours pas lu cet auteur mais c'est prévu. J'ai du choix de titres, je ne commencerai pas par celui-là a priori.;)
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C
Seul livre de l'auteur que j'ai lu (il y a déjà un bon moment) c'est "Le baby-sitter", je me souveisn avoir bien aimé mais ce n'est pas non plus marquant.
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