LA REPUBLIQUE DU BONHEUR, d'Ito OGAWA

Publié le 1 Juin 2021

Ito Ogawa, littérature japonaise, roman, La république du bonheur, avis, chronique, blog

Roman - Editions Picquier - 282 pages -19 €

Parution en août 2020

L'histoire  : La vie est douce à Kamakura, au Japon. Hatoko exerce ses talents d'écrivain public dans la papeterie qu'elle tient de feu sa grand-mère. Elle vient d'épouser Mitsurô, jeune veuf et père d'une petite fille, QP. Hatoko découvre alors le rôle de maman et fait tout pour devenir une bonne mère, et se montrer digne de la mère biologique de l'enfant.

Tentation : Cadeau de Noël

Fournisseur : Cadeau de Noël

 

 

Mon humble avis : La littérature japonaise est rare sur mon blog... Et ce roman c'est en fait ma mère qui l'a reçu en cadeau. Comme la couverture me disait quelque chose (je l'ai vue sur un blog), je me suis dit "pourquoi pas ?" !

Je dirais que ce roman est un mélange de feel good et de développement personnel à la sauce nippone, avec l'humour en moins (oui, il y a souvent de l'humour dans le feel good), et quelques visites de temples et de sanctuaires en plus !

A travers la République du Bonheur, c'est un peu une vie de quartier et une vie de famille recomposée qu'il nous est donné de partager, sous le soleil levant ! Donc avec des traditions, des us et coutumes, des manières d'être qui nous sont pour le plus souvent étrangers. 

J'ai apprécié apprendre des petites choses sur la calligraphie et ce qui entoure cet art noble devenu rare. J'ai été étonnée de la nature des courriers écrits par Hatoko en tant qu'écrivains public. Je pensais, à notre époque où la plupart du monde occidental sait écrire, que les demandes relevaient de l'administratif et d'autres démarches officielles. En fait, non... les clients viennent pour qu'Hakoto rédige pour eux des lettres d'amour, des lettres de ruptures, des lettres à des défunts, à un amour imaginé... Ou encore même, pour se faire envoyer des lettres d'amour pour le plaisir de les recevoir... Ceci m'a touchée.

Pour le reste... et bien... C'est gentil, simpliste à mes yeux, mais ça ne fait pas de mal. Cette histoire ne m'a pas captivée et je n'ai pas éprouvé d'amitié particulière pour les personnages. Le style assez basique illustre des propos souvent factuels et parfois répétitifs. Certains se régaleront sans doute des descriptions culinaires à la sauce nippone, mais moi, cela me laisse de glace, cela ne m'évoque rien.

Bref, une lecture que je vais certainement vite oublier.

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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A
Ah tiens, un des rares romans japonais qui ne m'a jamais vraiment attirée.:) Oui, ça a beau être japonais, le mixte feel good/développement personnel que je pressentais aussi, ça ne me dit vraiment pas.
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A
J'ai lu le premier "la papeterie Tsubaki" que j'ai beaucoup aimé. J'emprunterai celui-ci à la bibliothèque par curiosité.
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B
Il y a toujours beaucoup de délicatesse chez Ito Ogawa. J'ai préféré La papeterie Tsubaki, un livre que j'ai même acheté alors que j'achète rarement une nouveauté.... Mais celui-ci, je l'ai emprunté. J'ai bien aimé, quand même. Par contre, en littérature japonaise, un homonyme, Yoko Ogawa est à découvrir. Tendres plaintes, une merveille.
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K
Une auteure que j'apprécie, alors que ce n'est pas du tout ce que je lis d'ordinaire...
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K
La fameuse papeterie ... que j'ai vite lâchée, je m'ennuyais, et cette suite a l'air du même tonneau...
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L
Décidemment cette auteure japonaise fait dans le filon "gentillesse" mais ça ne suffit vraiment pas pour que ces livres plaisent à tout le monde , en tout cas avec son "restaurant "je suis restée sur la touche ! Es ce que j'aurai une dose de méchanceté en moi?
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