AU LOIN LA LIBERTE, de S.S le 14ème DALAI LAMA

Publié le 3 Septembre 2008

Résumé : Pays de mythes et de mystères (quels prodiges n'a-t-on pas attribué à ses lamas!) connu pendant des siècles par les seuls récits de quelques voyageurs intrépides, le Tibet entre brutalement dans l'actualité en 1950, lorsque les troupes chinoises envahissent Lhassa, et plus encore en 1959, lorsque ces mêmes troupes répriment dans le sang la révolte du peuple tibétain, massacrant 87 000 moines et civils. Trente ans plus tard, en hommage à la lutte de son peuple, le dalaï-lama a décidé de raconter son histoire _ et quelle histoire! Né dans une famille de paysans, reconnu à l'âge de deux ans comme l'incarnation du treizième dalaï-lama, il est élevé dans l'austérité _ mais aussi les fastes _ du Potala, le palais aux mille chambres, fuit une première fois devant l'occupant, regagne Lhassa et doit mener dès lors une politique de compromis avec les autorités chinoises _ bien malaisée pour un adolescent de quinze ans. Il se rend en Chine, rencontre Mao, Chou, et plus tard Nehru. En 1959, sous la pression de son entourage, il réussit à s'enfuir au péril de sa vie et s'installe en Inde, dans le village himalayen de Dharamsala. Plus de 100 000 de ses compatriotes le suivront. Aujourd'hui, alors que la répression au Tibet s'est muée en un véritable génocide (un million de morts, près de 6 000 monastères détruits, la détention arbitraire, la déportation et la torture généralisées), le dalaï-lama continue à exercer ses fonctions à la tête de la communauté tibétaine en exil et oeuvre sans relâche à la cause de la paix mondiale et de la non-violence. A l'automne 1989, il reçoit le prix Nobel de la paix. Livre-souvenir, certes, qui rappelle avec humour les frasques de l'enfant-dieu turbulent, et avec nostalgie un mode de vie disparu à jamais, Au loin la liberté est aussi un livre-réflexion: sur le bouddhisme et ses liens avec le communisme, sur le malaise occidental et la politique en général vus de l'Himalaya, sur le problème de l'environnement, qui est au coeur de la philosophie du dalaï-lama, etc. Mais, plus que tout, c'est un formidable message d'espoir _ l'espoir que, malgré ce que son peuple et lui ont pu subir, le dalaï-lama place en l'humanité.
 

                                                   


Mon humble avis: J'ai lu ce livre il y a 13 ans, déjà fascinée que j'étais par le personnage du 14ème Dalai Lama. Aussi, depuis, les détails m'ont échappé mais je me souviens d'une fresque historique : 50 ans de l'histoire du Tibet et 50 ans aussi de relations internationales. L'éducation et l'apprentissage de cet enfant qui deviendra par la suite le symbole de la paix et de la sagesse bouddhiste presque toutes religions confondues. L'exil, les préceptes du bouddhisme. Des moments tragiques et des instant de joie. Une philosophie que l'on retrouvera plus tard dans d'autres essais du Dalai Lama. Un livre forcement intéressant et surtout émouvant et qui le devient encore plus maintenant. Car 13 ans après ma lecture, rien a changé. Sa Sainteté parcourt toujours le monde avec son batton de pélerin au nom du Tibet, sa nation, son pays toujours occupé et détruit par la Chine.
Avec les JO de Pékin, on a beaucoup parlé du Tibet ces temps-ci, le sujet est devenu "à la mode". Hélas, il n'est pas nouveau, puisqu'il dure depuis plus de 60 ans maintenant.

J'ai trouvé sur internet une pétition visant à influencer le régime Chinois dans sa politique Tibétaine.
Je l'ai signé. Que vaudront nos signatures contre 2 milliards de Chinois, je l'ignore. Mais Sa Sainteté étant le premier à prôner l'espoir, signons. Ce geste simple ne nous coûte rien et ne serait-ce que par la pensée, nous rapproche un peu d'un peuple opprimé.

Voici un lien pour signer la pétition internationale :
STAND WITH TIBET

http://www.avaaz.org/en/tibet_end_the_violence/80.php



 

Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

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L
Une méditation de Dalaï-Lama qui tourne un peu autour de tes centres d'intérêt ;"Le plaisir profond que procure une peinture ou une oeuvre musicale montre le rôle important, chez les êtres humains, de la satisfaction intérieure par opposition aux plaisirs plus grossiers des sens ou à la possession d'objets matériels.Néanmoins, cette satisfaction repose pour une grande part sur les perceptions de l'ouïe ou de la vue, et ne peut donc fournir qu'un bien-être temporaire, qui n'est pas fondamentalement différent de celui que procure une drogue. A la sortie du musée ou du concert, le plaisir artistique s'arrête et fait place au désir de le renouveler. On n'atteint jamais le véritable bonheur intérieur."Voilà voilà ! Il est vraiment intéressant ton blog :)A Bientôt !
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G
<br /> Merci pour le compliment !<br /> <br /> <br />
C
merci pour cet article je vais signer cette petitionbises
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