LES AMANTS DU SPOUTNIK, d'Haruki MURAKAMI
Publié le 16 Septembre 2013
Roman - Editions Thélème - 5 h d'écoute - 21.85 €
Parution chez Thélème en 2011, sinon 2003 (dispo en format poche)
L'histoire : Un triangle amoureux au Japon et sur une ile grecque. K, le narrateur aime Sumire qui est aussi sa meilleure amie. Sumire n'aime personne, ni elle même, jusqu'à ce qu'elle rencontre Miu, une femme d'origine coréenne, plus âgée et d'un autre milieu. Miu aime bien Sumire, mais ne l'aime pas, puisqu'elle ne peut plus aimer....
Tentation : Amélie N !!!
Fournisseur : Enna, merci pour le prêt
Mon humble avis : Première incursion pour moi dans la littérature Japonnaise et donc aussi dans l'oeuvre du célèbre Haruki Murakami... auteur fêtiche de ma romancière favorite, Amélie Nothomb !
J'ai aimé, oui, les personnages m'ont touchée. Maintenant, je n'ai pas adoré non plus, je ne suis pas tombée en amour pour la célèbre plume niponne.
L'atmosphère du livre, bien rendue par le lecteur, est assez austère. Peu de description de lieux, de couleurs, de sons... Peu de personnages. Seulement trois, qui taisent tous quelque chose.
K, le narrateur, cache son amour pour Sumire pour ne pas gâcher l'amitié qui les lie.
Sumire tait son amour pour Miu. Miu qui la révèle a elle même sans le savoir. Miu qui transforme Sumir tant physiquement que psychologiquement. Pour la première fois, Sumire est sûre d'Aimer.
Miu vit avec son secret depuis le traumatisme... elle ne peut plus Aimer...
Ces trois âmes vivent proches, se tournent autour, comme des satellites. Cela ne les empêche pas d'évoluer dans une certaine solitude, celle qu'impose l'Amour quand il n'est pas partagé.
Murakami parle ici à pas mal de monde... Ah, le meilleur ami confident mais qui vous aime, ou vis et versa, et le gâchis quand il y a révélation. La souffrance de voir l'autre en aimer un(e) autre, mais se taire, faire comme ci ça n'avait pas d'importance, l'amitié plus fort que tout pour ne pas perdre le sujet de votre amour...
Même si je n'ai pas ressenti l'asmosphère "Fantastique et délire" de ce roman, j'ai aimé le style, les questionnements et l'introversion auxquels cette histoire invite. Murakami parle magistralement de la littérature, de l'écriture, de l'incapacité à terminer celle d'un roman. Il est surtout très souvent question du rêve d'écriture, qui résonne ici aussi comme un amour en sens unique. Sumire ne rêve que de devenir écrivain et s'y consacre tout entière... sauf que l'écriture ne lui rend pas tout ce que celle ci lui donne. C'est sans doute ce que j'ai préféré dans ce roman : les excellents passages traitant de la création littéraire.
Je sais, c'est succint, mais c'est tout ce que je suis capable de dire sur ce roman
Les avis d'Enna , de Keisha, d'AGFE, Vallit