DIEU N'HABITE PAS LA HAVANE, de Yasmina KHADRA

Publié le 26 Septembre 2019

Roman - Editions Audiolib - 6h44 d'écoute - 21.50 €

Parution d'origine aux Editions Robert Laffont en août 2016

L'histoire : Juan Del Monte Jonova, plus connu sous le nom de Don Fuego, mais le feu sur la scène du Buena Vista Cafe depuis des années. Il ne vit que pour chanter. Mais le castrisme évolue vers une autre économie plus libérale et du jour au lendemain, Don Juan se retrouve licencié. A soixante ans, le voilà misérable à courir le cachet dans les rues de la Havane. Sa vie n'a plus de saveur, jusqu'à ce qu'il rencontre Mayensi, mystérieuse jeune femme de quarante ans sa cadette.

Tentation : Envie d'un petit tour à La Havane !

Fournisseur : Bib N°3

 

Mon humble avis : Je n'ai pas vraiment adhéré à ce roman, même si j'ai apprécié de me retrouver dans les rues de La Havane et d'en apprendre un peu plus sur la vie cubaine sous le régime Castriste.

La plume, très soignée, trop sans doute, m'a parue mielleuse, limite "violons" parfois. Peut-être un peu éculée par rapport au sujet. Ceci se prolongeant jusque dans les dialogues souvent caricaturaux et presque dignes d'un théâtre antique où l'acteur déclame son texte.

Mon coeur fut incapable d'éprouver la moindre empathie envers le personnage de Don Fuego, que j'ai trouvé pédant, autocentré, prétentieux et assez naïf en même temps. Le premier tiers du livre déploie ses apitoiements sur son sort, aussi injuste soit-il.

Puis vient sa rencontre avec la mystérieuse Mayensi, âgée d'à peine vingt ans. Et c'est surtout là que le bât blesse dans ma mentalité. Des histoires de "vieux" qui s'émeuvent devant la jeunesse, ça me déplaît. C'est si facile de tomber en amour et dévotion devant la beauté que le temps n'a pas encore abîmée. Et le sujet de "l'amour rend aveugle", j'ai la sensation d'avoir tout lu sur lui, ou presque. Certes, Mayensi semble détruite de l'intérieur. Mais je n'ai pas vraiment cru à cette romance débordante de bons sentiments et de pseudo leçons de vie. Certes, dans le dernier tiers, des explications éclairent le personnage de Mayensi et relancent un peu le rythme et/ou l'intérêt, mais qui, chez moi, sont vite retombés.

Bref, les quelques qualités ne cet ouvrage n'ont pas suffi à me convaincre. Comme ils me semblent loin les uppercuts de "L'attentat" ou de "L'équation Africaine" de Yasmina Khadra.

 

 

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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A
Bon, ce ne sera pas mon prochain Khadra, je sens.:) Mais dis donc, nous prépares-tu un prochain voyage à Cuba ? ;)
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G
Non ! Cuba, je connais déjà... même si c'était il y a un certain temps !