L'ETRANGE DESTIN DE KATHERINE CARR, de Thomas H. COOK
Publié le 26 Mai 2021
Polars - Editions Points - 349 pages - 7.30 €
Parution Points 2015 (Seuil 2013)
L'histoire : Il y a sept ans, le corps de Teddy, le jeune fils de l'écrivain voyageur George Gates, a été repêché dans la rivière. On n'a jamais retrouvé le meurtrier. Depuis, Gates rédige des portraits de personnalités locales pour le journal local où il s'est retiré. Et passe ses soirées au bar O'Shea's, accablé par le souvenir de cette journée terrible où il n'est pas allé chercher Teddy à l'arrêt du bus... Lorsqu'un flic à la retraite, jadis spécialisé dans les personnes disparues, lui parle de Katherine Carr, poétesse vue pour la dernière fois vingt ans plus tôt, il sort de sa torpeur. Katherine Carr s'est volatilisée, laissant un texte - fiction, expérience vécue? - qui va amener Gates à reconsidérer le drame de son fils et ses propres interrogations. Récit dans le récit où le surnaturel fait une incursion troublante, roman atmosphérique aux résonnances gothiques: L'Etrange destin de Katherine Carr donne des frissons dans le dos.
Tentation : Le pitch
Fournisseur : la cabane à livres en bas de chez moi
Mon humble avis : Première pioche dans une boite à livre pour moi... Bon ben mauvaise pioche !
Pour une fois, ci-dessus, j'ai recopié (ou plutôt copié/collé) telle quelle la quatrième de couv. Ceci m'aidera à expliquer pourquoi cette lecture fut si désastreuse pour moi. Et puis, je ne vais pas me "fouler" à rédiger un autre résumé, j'ai déjà perdu assez de temps avec ce roman !
Rien, je n'en retire rien... A part un ennui mortel et l'exaspération qui grandit au fil des pages, lorsque l'ensemble devient de plus en plus nébuleux et que l'on pressent que cela terminera de la même façon.
Plusieurs récits se superposent... L'un d'eux est d'ailleurs indigeste à lire, qui se divise aussi en deux récits. Il est question d'un point commun entre l'histoire de Katherine et celle de George... Et bien ce n'est rien d'autre que la ville et la proximité de la rivière. On s'attend, puis on espère que les deux histoires vont être reliées par un fait précis... Mais non, en vain on désespère, on surmonte les longueurs, les digressions, les descriptions, les répétitions tout ça pour rien : pas de frissons dans le dos, aucun ressenti atmosphérique, on ne distingue rien de la façon du George reconsidère le drame de son fils. Et l'on se demande si l'auteur est bien parvenu là où il voulait nous emmener, s'il avait un objectif avec ce roman et si celui-ci est atteint.
Et en fermant cet ouvrage, je m'interroge : ce roman a été publié aux Etats-Unis, puis en France par les éditions Seuils puis encore par Points... Dans ce cursus, un éditeur a-t-il seulement lu ce roman, ou celui-ci fut il publié grâce à la réputation de son auteur ? Je sais, ça peut paraître brutal ! C'est peut-être pour ne pas évoquer une autre possibilité : je suis débile et je n'ai rien compris à ce bouquin ! Bon, au suivant !