PREMIER SANG, d'Amélie NOTHOMB

Publié le 31 Août 2021

Amélie Nothomb, Premier sang, 30ème roman, rentrée littéraire 2021, avis, chronique

Roman - Editions Albin Michel - 171 pages - 17.90 €

Parution le 18 août 2021 : Rentrée Littéraire

L'histoire : Le narrateur est devant un peloton d'exécutions. Il se remémore son enfance puis les faits qui l'on conduit là.... Cet homme, c'est Patrick Nothomb, le père de la romancière.

Tentation : Mon incontournable Amélie

Fournisseur : Ma CB

 

 

 

Mon humble avis : Le trentième roman publié d'Amélie Nothomb vient de paraître... Et est donc ma 29ème lecture de ma romancière favorite. Seul son premier roman m'a échappé volontairement, je le garde pour le jour où celle-ci cessera d'écrire et/ou de publier !

Qu'il est désappointant ce nouvel opus, ou alors surprenant ! Il ne ressemble pas aux autres, même si l'on retrouve évidemment la plume de le l'écrivaine et certaines de ses obsessions. Mais point de prénoms rocambolesques, point de vocabulaire surprenant dont l'on cherche la définition dans le dico. Certes, les personnages y sont toujours originaux mais... La première partie m'a paru bien longuette et répétitives, même si les situations vécues par le narrateur sont typiquement nothombiennes... Simples et ubuesques à la fois. Voilà pourquoi cette lecture m'a moins plus que les précédentes, que je n'étais pas en joie ni impatiente de retourner entre ses pages. Ma dernière session de lecture était : il faut finir ce livre.

Ce roman porte en fait sur la vie de Patrick Nothomb, père d'Amélie Nothomb, et décédé lors du premier confinement de 2020. Y sont évoquées l'enfance, la prime jeunesse, les années collèges puis estudiantines de ce dernier. Une enfance particulière, un père mort au combat très jeune, une mère qui délaisse son fils, et des vacances dans le domaine d'un oncle Nothomb, vacances qui avaient tout pour être traumatisantes mais qui n'avaient pour but que d'endurcir l'enfant.

Puis l'on apprend pourquoi et comment Patrick Nothomb a choisi d'embrasser la carrière de diplomate... C'est ainsi que l'on rejoint l'ouverture du roman... Premier poste diplomatique au Congo dans les années 60... Une rébellion, un coup d'état et une énorme prise d'otage, la plus garde de l'Histoire. Et oui, pour la première fois me semble-t-il, Amélie Nothomb évoque la grande Histoire dans la sienne. Cette partie-là, réelle même si sans doute romancée, est celle qui m'a le plus intéressée... m'apprenant des faits que j'ignorais.

En tant que fan d'Amélie Nothomb, je suis donc perturbée par ce nouvel opus, qui diffère des précédent et que ne m'a offert aucun personnage ou aucune situation où me retrouver, où m'identifier, comme c'est le plus souvent le cas. Il n'empêche que Premier Sang reste un bel hommage à feu son père.

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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G
Oh là, Géraldine désappointée par Amélie ! J'ai vu son interview à la Grande Librairie, effectivement ce roman est plus un hommage à son père
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V
Je fuis A.Nothomb même si j'étudie avec plaisir Stupeur et tremblements avec des 3è. Elle m'a trop déçue pour d'autres titres.
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B
Je crois qu'on change quand on perd son père. J'ai prévu de le lire, mais pas tout de suite. J'attends que ce tsunami de rentrée soit passé.
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L
Je savais que tu allais en parler. Bon, pas d’urgence pour moi à le lire.
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A
Je l'ai vu en librairie, je me doutais donc que tu allais bientôt en parler.^^ Je trouve ça presque romantique que tu gardes le premier roman en réserve, c'est très beau comme image en tout cas. Et pour ce roman, bon, ben, ça arrive de ne pas accrocher à ses auteurs chouchou de temps à autre. Le prochain n'en sera que meilleur !
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P
Je ne lis pas cette auteure. Pourtant, celui-ci m'intéressait. Maintenant, j'hésite...
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A
Il est possible que je le lise. D'elle, je ne lis que les récits autobiographiques et celui-ci rentre dans la catégorie.
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K
Aaaaaaah j'attendais ton avis objectif! Figure to i qu'Amélie (oui, on utilise son prénom maintenant) était sur France Inter ce matin, et donc parlait de son livre, et de son père au Congo, ça me donnait envie. Bon, rien ne presse, mais je pourrai essayer quand même...
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