ANAÏS NIN, sur la mer des mensonges, BD de Léonie BISCHOFF

Publié le 27 Février 2023

BD - Editions Casterman - 192 pages - 23.90 €

Parution en août 2020

L'histoire : Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l'angoisse de sa vie d'épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s'est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d'explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C'est alors qu'elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s'avère la 1re étape vers de grands bouleversements.

Tentation : Pourquoi pas ?

Fournisseur : La Bib

Mon humble avis : Je ne connaissais rien d'Anaïs Nin avant de me plonger dans ce roman graphique... Et j'avoue qu'après ma lecture, je n'ai pas envie de plus la connaître...

Certes, les planches, les dessins, les couleurs sont superbes et parfois même enivrants. Mais voilà mon seul enthousiasme.

Je sais évidemment bien qu'il faut remettre la vie d'Anaïs Nin dans le contexte de l'époque. Mais même malgré cela, je n'ai éprouvé aucune empathie envers ce personnage, à qui j'aurais bien foutu quelques claques au passage. Même si oui, on peut se retrouver dans certaines de ses détresses, de ces questionnements, ses envies d'évasion.

Anaïs Nin, écrivaine, était une femme d'audace face à l'ordre moral... Mais jusqu'à un point inimaginable qui met très mal à l'aise. Bref, c'est glauque

Elle couche avec tout le monde, son cousin, ses psys... et le clou du clou, elle devient la maitresse de son père, et ce à l'âge bien adulte. Sans que ni le père ni Anaïs elle-même ni s'interroge sur cette relation...

Et à côté de cela, à part ses séances d'écritures, qui deviennent vite sexuelles, avec Henri Miller, Anaïs Nin m'est parue bien oisive et bien pu passionnante.

Et pourtant, une petite recherche google m'a appris qu'elle était vraiment célèbre, assez adulée et souvent citée ou référencée dans certaines oeuvres ou par des groupes de rock. Au lycée, j'ai pas mal écouté un groupe Anglais du non de The house of Love, référence directe à Anaïs Nin.

Quant à moi, je vais assez vite oublier cette lecture et ignorerai toute ouvrage d'Anaïs Nin que je pourrais croiser à l'avenir. Dans ce cas, le but de cet album est il réussi ?

 

Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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A
Ouhlala quand j'ai lu ton passage sur "le clou du clou", c'était clair que j'allais passer mon tour.^^ Merci pour ce warning. Je ne lirai rien d'Anaïs Nin non plus, je pense.;)
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S
J'ai adoré cette BD, même si la liaison avec le père... glurps...
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