A PROPOS DE ZOLA
Publié le 17 Juillet 2008
Il nous reste d'Emile Zola un édifice légendaire : Les Rougon Macquart, "l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire"..
Sur la fin de sa vie Emile Zola lancera, concernant le procès Dreyfus, une attaque restée célèbre : Au milieu des années quatre vingt dix, il met plusieurs années pour se forger une opinion sur ce procès. Puis il passe de l'indignation à la révolte. Dès qu'il est convaincu de l'innocence du capitaine Dreyfus, il publie, le 11 janvier 1898, dans l'Aurore, sa lettre retentissante au président de la république : J'accuse. Elle lui apportera en quelques jours une immense renommée et lui vaudra à la fois condamnation et amende , ce qui l'obligera à un an exil.
Il revient en France en 1899 et meurt trois ans après, à 62 ans, d'asphyxie, dans un accident demeuré mystérieux.
A la recherche de quelques informations biographiques sur Emile Zola, je suis tombée sur cet article. En effet, l'expression "j'accuse" à propos de l'affaire Dreyfus est célèbre, et souvent reprise pour d'autres sujets révoltants. J'ignorais qu'à l'origine nous la devions à Zola.
Quand au mystère surprenant planant sur la mort de l'auteur, ma recherche m'a menée à ceci :
L’affaire rebondit en 1927 . Cette année-là, un ancien couvreur, Henri Buronfosse, par ailleurs membre d'une ligue nationaliste, avoue avant de mourir avoir délibérément bouché la cheminée d’Emile Zola. L'affaire sera évoquée dans un article du journal Libération en 1952. "L'attentat paraît probable mais sans la certitude de l'évidence", résume Henri Mitterand
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