DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS, film de Francis LAUWRENCE
Publié le 7 Mai 2011
Synopsis : 1931, période de Grande Dépression aux Etats-Unis. A la suite d'une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Elle est l'épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlène et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d'August, cette histoire d'amour les met irrémédiablement en danger.
Avec Robert Pattinson, Christopher Waltz, Reese Witherspoon
D'après le roman éponyme de Sara Gruen
Mon humble avis : Conclusion, on est vraiment tous différents !!! Je m'explique... A la fin de ma séance, des personnes ont applaudi, ce qui est tout de même assez rare pour être relevé. Je n'ai pas eu du tout envie d'applaudir, même si je reconnais que ce film ne manque pas d'arguments.
J'ai aimé le côté épique de cette histoire, qui nous permet un retour en arrière, à une époque où le cirque était le roi, voir l'unique divertissement de proximité. Cet aspect du film m'a vraiment intéressée, m'a ouvert les yeux sur une période (les années 30, la prohibition, la crise aux USA), que je méconnais, et sur un monde qui reste magique à travers les yeux d'enfants que l'on a toujours, même s'il semble désuet : le cirque et la vie de saltimbanque d'alors. De ce point de vue, j'avoue que "de l'eau pour les éléphants" est une belle réussite, qui rend hommage tant aux artistes qu'aux hommes de l'ombre qui vivaient dans la misère, la précarité ... une vie sans attache, nomade (ce qui n'a pas changé). Le film dénonce aussi les méthodes alors utilisées pour s'assurer l'obéissance des animaux. Bien entendu, cela révolte, et notre conscience nous soulage vite en nous murmurant "ce n'est certainement plus comme ça aujourd'hui, inimaginable ! ". Je l'espère, de tout coeur.
L'histoire d'amour, quant à elle, est assez téléphonée, sans grande surprise, même si notre esprit se laisse prendre par le charme et l'inquiétude : vont-ils pouvoir s'aimer ?... Le méchant va-t-il être très méchant ?... Oui, parce que dans ce film, les gentils sont très gentils et les méchants très inquiétants. On n'évite pas certains clichés, quelques grammes de mièvrerie et quelques ralentissements... Oui, le train du cirque s'arrête parfois trop longtemps dans certaines gares...
Les acteurs... Conclusion, nous sommes vraiment tous différents ! Robert Pattinson ne m'a vraiment pas convaincue... et pourtant, je n'ai vu aucun Twilight. Mais l'impression qu'il était l'atout majeur pour attirer une foule de demoiselles dans les salles ne m'a pas quittée, surtout quand je regardée autour de moi...
Reese Witherspoons... Alors que le journaliste (au masculin) du Monde la rhabille pour l'hiver.... Et bien elle m'a beaucoup touchée, notamment par son admirable grâce. Enfin, j'ai découvert l'acteur Christopher Waltz qui rend le personnage d'Auguste particulièrement ambigu et inquiétant. A suivre.
Un fim relativement bon, mais loin d'être parfait... C'est un film conçu pour venir chercher mes bons sentiments... je préfère les films où je donne mes émotions, à l'insu de mon plein gré... Bref, je préfère les films où je peux rire, pleurer ou rester extérieure suivant ce que je suis, en non ce que l'on attend de moi !