MARIAGE A L'ANGLAISE, film de Dan MAZER
Publié le 20 Avril 2013
Synopsis :Depuis qu’ils se sont rencontrés dans une soirée, Nat, jeune femme ambitieuse, et Josh, apprenti romancier, nagent dans le bonheur, malgré leurs différences. Car si Josh est plutôt du genre intellectuel, Nat est une fonceuse. Ce qui ne les a pas empêchés d’être réunis par un coup de foudre réciproque. Leur mariage est idyllique, même si personne – de leurs proches à leurs amis, jusqu’au pasteur qui officie – ne croit qu’il pourra durer… Surtout quand l’ex-petite amie de Josh, Chloe, et le charmant client américain de Nat, Guy, s’en mêlent…
Alors que Josh et Nat s’apprêtent à fêter leur un an de mariage, aucun des deux ne veut être le premier à jeter l’éponge. Leur couple pourra-t-il résister aux pressions de toutes parts ?
Alors que Josh et Nat s’apprêtent à fêter leur un an de mariage, aucun des deux ne veut être le premier à jeter l’éponge. Leur couple pourra-t-il résister aux pressions de toutes parts ?
Comédie britannique avec Rose Byrne, Simon Baker, Raff Spall
Mon humble avis : Dans la catégorie peut mieux faire, voilà où ce film trouve sa place. Même dans la catégorie peut vraiment mieux faire.
Dès le début, il semble qu'il n'y ait pas vraiment d'histoire et que Mariage à l'Anglaise soit plus une succession de petites saynettes, dont on rit... ou pas. On peut aussi se contenter de sourire, parfois volontairement, parfois en forçant sur les zigomatiques pour faire comme le voisin. En aucun cas, la salle n'a hurlé de rire de concert.
Vers le milieu, le film semble commencer, et puis apparait SIMON BAKER, the famous actor of my favorite serie TV The Mentalist. L'homme est toujours aussi charmant, malgré la paire de lunettes dont il est affublé... et qui est bien la seule chose qui le différencie de son rôle de Patrick Jane qui la rendu célèbre dans le monde entier. Bref, aucune nouveauté, aucune différence, aucune suprise dans son jeu. Les réalisateurs de mariage à l'anglaise ont fait un copier coller bien fade du personnage de la série, là où il eut été audacieux et très amusant de lui proposer un rôle à contre emploi, déjanté ou tragique, bref, un rôle de composition. Mais non, pas d'originalité de ce côté là.
Quid de l'aspect comédie britannique, que l'on espère toujours à l'humour décalé... Et bien là aussi, déception. On est loin du smart et du so cut thea time gracieux mais pouvant glisser sur des pentes euh... dangereuses. Bref, pas de réelle subtilité. Et nous ne sommes pas non plus dans l'archi lourding où l'on pourrait se dire "on n'est plus à ça près, alors lâchons nous".
Bref, avec le mot mariage dans le titre et l'invitation à l'anglaise, on espère revivre, retrouver l'innérnarable, l'innoubliable charme et drôlerie décalée, touchante et cruelle de 4 mariages et 1 enterrement. Je crains que dans le genre, ce célèbre film ne soit jamais égalé. Quant à celui dont on parle aujourd'hui, il sera vite oublié. Le moment n'est pas déplaisant, mais n'apporte rien de particulier. Too bad !