Résultat pour “Papa ou maman”

Publié le 24 Avril 2011

 Roman - Livre de poche - 150 pages - 3.00 €

 

 

 

L'histoire : Le père de Jean Louis Fournier était un médecin pas comme les autres. Atypique, vêtu comme un clochard, adoré de ses patients qu'il soignait souvent gratuitement... Mais sa résidence principale était le bistrot du coin et quand il rentrait à la maison, il était saoul et très méchant et criait beaucoup.

C'est le petit Jean Louis, qui se son regard et de ses mots d'enfants, dresse le portrait d'un père pas comme les autres qui est décédé "pour de vrai cet fois ci" lorsque l'auteur avait 15 ans.

 

 

 

 

 

Tentation : Curiosité et réputation de l'auteur

Fournisseur : ma PAL

 

 

 

    

 

  

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 Mon humble avis : C'est un livre très touchant qui aborde, par petites scènes d'une page ou deux, différents aspects de la vie familiale mouvementée des Fournier. Mouvementée car le père est un médecin alcoolique, irresponsable, méchant à la maison. Mais il n'est pas que ça. C'est un personnage haut en couleur. Il se croit drôle mais ne l'est que pour le lecteur et malgré son statut, sa famille est pauvre : il ne fait pas payer ses patients et dépense le peu qui reste au bistrot. 

Dans ces pages, beaucoup d'humour, de sarcasme et de cynisme. Et malgré des situations cocasses, incongrues ou drôles dans la plume de l'auteur, on hésite à rire. Car ne nous leurrons pas, le fond de l'air est tragique : il pue l'alcoolisme du père, d'un père. Le talent de Jean Louis Fournier est de conter cette époque de sa vie sans pathos et de ne pas porter de jugement. On sent la souffrance de l'enfant de ne pas être comme les autres, et d'avoir un père différent des autres aussi.

Par ce livre, l'auteur a le mérite d'attirer et de garder dans ses filets des lecteurs qui ne pêcheraient pas forcément d'eux même le difficile sujet de l'alcoolisme. Et le message passe, les images restent. Le but est atteint je pense, sans prosélytisme.

Dommage que le style enfantin, qui utilise parfois du vocabulaire adulte, m'ait un peu dérangée, notamment dans les répétitions et la formule "mon papa il a... papa, il allait".... Certes, c'est un peu dans le titre. Mais de temps en temps, un "mon père" aurait été bienvenue, ou un prénom ou un simple "il" non doublé de "mon papa".... Cela aurait, à mon humble avis, allégé le style et rendu parfaite cette lecture. Un bel hommage, particulier, à un homme aimé malgré tout.

 

"Je ne lui en veux pas. Maintenant que j'ai grandi, je sais que c'est difficile de vivre, et qu'il ne faut pas trop en vouloir à certains, plus fragiles, d'utiliser des "mauvais" moyens pour rendre supportable leur insupportable".

 

 

 

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Les avis de Clara, de Moka, de Lasardine, de Pimprenelle

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 21 Décembre 2016

Papa ou maman 2 : Affiche

Film de Martin Bourboulon

Avec Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre Desrousseaux, Sara Giraudeau

 

Synopsis : Deux ans ont passé. Après avoir raté leur séparation, les Leroy semblent parfaitement réussir leur divorce. Mais l'apparition de deux nouveaux amoureux dans la vie de Vincent et de Florence va mettre le feu aux poudres. Le match entre les ex-époux reprend et les enfants décident de réunir leurs parents !

 

 

Mon humble avis : Le jour où j'ai vu au ciné l'ennuyeux "Personal Shopper", j'ai aussi vu le truculent Papa ou Maman 2, et bien m'en a pris, ce deuxième film a sauvé mon après-midi !

Le premier Papa ou Maman date de 2 ans. J'en avais gardé un souvenir assez imprécis. Ce 2ème opus est beaucoup plus marquant, car bien plus réussi encore, sans fausse note, sans l'impression de "too much" du précédent.

Franchement, qu'est-ce que l'on rit avec ce film ! Les gags, les réparties, les situations sont tous excellents, aucun ne tombe à l'eau. Même si l'on est souvent dans le rocambolesque, celui-ci est bien mieux maîtrisé dans ce numéro 2. Tout parait plus fin, plus décalé, pas appuyé par nécessité ! Et pourtant, le film oscille entre le 1er degré et le 5ème degré !

La mécanique est bien huilée, les dialogues cuisinés aux petits oignons, aux piments, à l'ail et à la moutarde, le rythme soutenu, pas une seconde d'ennui. C'est simple, il semble que les comédiens s'amusent autant que les spectateurs et que leur plaisir est on ne peut plus contagieux ! Contagion aidée par la vivacité de la mise en scène.

Bref, une suite hilarante, qui donne envie de retrouver cette famille déjantée dans quelque temps pour un numéro 3 ! Car on sent que tous les personnages n'ont pas encore livré toutes les vacheries dont ils sont capables !

Même si ce n'est pas le film du siècle, Papa ou Maman 2 est une comédie parfaitement réussie, à voir sans hésiter !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 31 Mai 2011

Synopsis :  Marius Vallois a douze ans et besoin d’un père.
Marie Vallois a un fils de douze ans, de lourdes responsabilités professionnelles, un amant à calmer, un poste à pourvoir, une soeur adorée, un cousin compliqué mais aucun père pour Marius.
Robert Pique a une centrale vapeur, toujours du linge en retard, un fantasme chinois, une voisine qu’il protège et cherche du boulot.
Monsieur Papa est l’histoire du curieux lien qui va se tisser entre ces trois personnages. Un lien qui leur donnera beaucoup de fil à retordre et des attaches pour la vie.

 

 

Comédie avec Kad Merad, Gaspard Meier Chaurand, Michèle Laroque, Vincent Perez

 

 

 

 

 

 

 

   

 

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Mon humble avis :Voilà déjà quelques semaines que j'ai assisté à la projection de ce film, en avant première. Je pensais me rafraîchir la mémoire et retrouver l'histoire du livre "Monsieur Papa" de Patrick Cauvin. Que nenni, rien de commun avec le roman, à part le titre emprunté avec l'autorisation de l'auteur défunt.

Néanmoins, j'ai trouvé dans ce film ce que je cherchais. Un agréable moment, une bonne soirée. Ce film semble conçu pour être regardé le sourire aux lèvres. Il fait rire aussi mais, mais sans présenter gags après gags. Monsieur Papa a provoqué en moi beaucoup plus de tendresse que d'émotions bouleversantes, et c'est tant mieux. Kad Merad ne tire pas sur nos larmes et ne cherche pas à déborder d'émotions. J'ai trouvé que ce film était mesuré, juste et touchant... comme les comédiens d'ailleurs. J'avoue que je suis plus adepte de la dimension émotionnelle de l'acteur Kad Mérad que par ces propensions comiques indéniables (attention, je classe les chti aussi dans l'émotion) Mais c'est dans les moments plus "dramatiques" que cet acteur me touche le plus. Michèle Laroque est comme d'habitude lumineuse et tellement réaliste. Le jeune Gaspard Meir Chaurand est mignon tout plein et vraiment dans le ton. Vincent Perez est devenu abject depuis notre mariage éclair !!!! Trêve de plaisanterie, il est excellent. Vous me direz si comme moi, dans une certaine scène, vous ne retrouvez pas l'allure et les gestes de Serge Gainsbourg ?!!!

J'ai particulièrement apprécié deux aspects du film que je tiens à évoquer ici, histoire de vous donner encore un peu plus envie... Le gardien d'immeuble et son ami sont tout bonnement succulents. Ils vous donneront la réponse à la question de mots croisés : tube rouge en 14 lettres ! Et puis... L'immeuble dans lequel vit Robert. Un immeuble où les gens se voient, se reconnaissent, s'approchent, s'observent sans que ce soit forcément par derrière le rideau. Certes, le métier de Robert n'est pas étranger à cet état de fait mais tout de même, ça me fait rêver. Dans mon immeuble, j'ai l'impression que mes voisins courent pour ne pas avoir à tenir la porte et à saluer un voisin. Si un bruit de clé retenti, l'autre voisin referme sa porte. bref, là ou je vis, un "bonjour" étonne, quand il n'agresse pas !

Revenons en au film... J'ai beaucoup aimé, j'y ai cru, son humanité et son optimisme m'ont fait du bien. Qui plus est, c'est un film résolument familial pour petits (je dirais à partir de 8 -10 ans) et grands.

 

 

L'avant première : Une excellente ambiance, très bonne communication entre le public et Kad Merad qui était présent avec Mme, scénariste du film. Au cas où l'on serait aveugle et sourd en voyant un film, ce genre d'événement permet de constater une nouvelle fois qu'être comédien et célèbre, c'est un double métier. Franchement, j'ai été épatée par l'aisance de Kad Merad en public (bon relativement normal me direz vous) mais surtout, par sa patience et sa gentillesse lors d'une interminable séance dédicaces et photos. C'est vraiment un métier et cela révèle aussi je pense une nature profondément humaine et sincère.

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 14 Février 2015

Papa ou maman : Affiche

Comédie de Martin Bourboulon

Avec Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre Desrousseaux

 

 

 

Synopsis : Florence et Vincent Leroy ont tout réussi. Leurs métiers, leur mariage, leurs enfants. Et aujourd’hui, c’est leur divorce qu’ils veulent réussir. Mais quand ils reçoivent simultanément la promotion dont ils ont toujours rêvée, leur vie de couple vire au cauchemar. Dès lors, plus de quartier, les ex-époux modèles se déclarent la guerre : et ils vont tout faire pour NE PAS avoir la garde des enfants

 

 

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Mon humble avis : En ce jour de la St Valentin, parlons d'un film sur le divorce. Soyons à contre courant, comme l'est Papa ou Maman. Le plus souvent, lors d'un divorce, les futurs ex époux se battent pour obtenir la garde des enfants. Ici, c'est le contraire. Alors tous les coups bas sont permis, et comme dans tout divorce, les enfants en sont les premières victimes. Bien sûr, comme c'est une comédie, tout est exagéré. Martin Bourboulon montre l'inverse pour démontrer la réalité.

Les réparties sont succulentes, les acteurs s'en donnent à coeur joie. De mon côté, j'adore Marina Foïs. Elle a pour moi une diction reconnaissable entre mille. Un peu comme Catherine Frot, il suffit qu'elle se mette à parler pour me faire rire, même si les propos ne sont pas forcément drôle. 

Ce film est franchement divertissent et résolument décomplexé et s'amuse à être bien politiquement incorrecte. Donc un film on ne peut plus inhabituel !

Mais je pensais rire un peu plus et sur la fin, j'ai eu une impression de too much là où un peu plus de finesse aurait pu rendre le film encore plus méchant !

Mais cette comédie reste de très bonne facture, et à ne pas bouder !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 7 Mars 2010

http://www.librairiepantoute.com/img/couvertures_300/famille-au-petit-oignon.jpgRoman Junior - Gallimard Jeunesse- 330 pages - 12.83 €

 

 

Résumé : Quand on est une famille de six garçons, impossible de s'ennuyer un seul instant. Surtout avec Jean-A. qui veut toujours être le chef, le club des agents secrets de Jean-B., Jean-C. qui ne comprend jamais rien, Jean-D. alias Jean-Dégâts, les poissons rouges de Jean-E. et le bébé Jean-F. qui n'arrête pas de pleurer... sans parler du déménagement, des bagarres avec la bande des Castors et des cousins Fougasse aux oreilles décollées... Heureusement que papa est un as du bricolage et que maman est très organisée !
Prenez beaucoup d'humour et un peu d'autobiographie et vous obtiendrez les savoureuses aventures des Jean-Quelque-chose. Petite cerise sur le gâteau : une histoire inédite aussi amusante que les autres. À déguster avec délice et sans modération !




Pour la littérature jeunesse, je vous rappelle que ce sont mes nièces qui s'y collent ! Aujourd'hui, c'est Camélia... Un livre qui lui correspond à merveille, puisque celle-ci a aussi six frères et deux soeurs...



L'avis de Camélia, 13 ans :  Ce livre raconte l'histoire d'une famille de six garçons qui portent tous le prénom Jean suivi d'une lettre de l'alphabet : Jean A., Jean B., Jean C.,.....
L'arrivée d'un nouveau bébé, un déménagement, des vacances chez Papy Jean et Mamie Jeannette, une journée avec les cousins Fougasses aux oreilles décollés, ou même l'arrivée d'un cirque en ville, avec la famille Jean QUELQUECHOSE, tout prend une allure comique.
Mais le pire qui puisseleur arriver, c'est lorsque Papa rentre tôt du travail, avec une allure joviale.C'est qu'il a alors une surprise à leur annoncer : comme un séjour à la montagne, pour profiter de l'air vivifiant (air plutôt glacial) qui les entraîne tous au fond de leur lit avec 40 de fièvre, ou encore des vacances dans la villa Bretonne de Mr Archampault, villa... ? peut-être ruine... ? De quoi mettre Maman dans tout ses états...
Un livre a donner des fous-rire face à des  gags parfois quotidiens... mais que l'on a parfois plus de plaisir à lire qu'à vivre ! ...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 20 Janvier 2014

http://4.bp.blogspot.com/-eX2oOmqqD7o/UsirCcSFpGI/AAAAAAAAC7o/zvUewCW5BTo/s1600/l_t_des_lucioles.jpgRoman - Editions Héloïse d'Ormesson - 222 pages -17 €

 

 

Parution le 23 janvier 2014, nouveauté !

 

 

 

L'histoire : Victor à 9 ans, vit à Bourg en Bresse avec son ado de soeur Alicia et ses deux mamans.  Ces parents se sont séparés parce que son Papa n'avait jamais grandi et dur dur pour sa maman. Son Papa vit à Paris et, il y a des années, a hérité de sa soeur défunte un appartement sur la côte méditerrannéenne. Comme chaque année, tout le monde va y passer le mois d'août, sauf le Papa, qui refuse de mettre les pieds là-bas. Et bien cet été, Victor va découvrir pourquoi, avec l'aide de quelques amis.... étonnants !

 

 

 

 

 

 

 

Tentation : L'éditeur

Fournisseur : L'éditeur, merci pour l'envoi !

 

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Gilles Paris, la voix de l'enfance. Où aussi la voie de l'enfance pour regarder le monde, s'étonner et se questionner de son disfonctionnement, ses contradictions, ses injustices, ses secrets, mais aussi, ses petits plaisirs simples !

L'été des lucioles est donc une chronique estivale, les vacances d'un enfant au Cap Martin, pas très loin de la frontière Italienne. Dans la résidence où Victor et sa famille posent leurs valises, nous rencontrons plein de personnages hauts en couleur, parfois comme sortis d'une autre époque, touchants, mignons. Chacun d'entre eux fait face à ses propres difficultés et épreuves de la vie. Certaines sont ponctuelles, liées à l'âge, d'autre remontent à un certain temps et laisse des cicatrices qui sans doute ne s'effaceront jamais vraiment. Et puis il y a l'ombre de Félicité qui plane.... Félicité, la tante de Victor, qu'il n'a jamais connue et qui est plutôt sujet tabou dans la famille.

Victor, c'est le monde des adultes qu'il ne comprend pas toujours, et puis, ça y'est, son coeur bat pour Justine !

La Maman de Victor est... libraire ET blogeuse  Elle partage sa vie avec Pilar, mais aime toujours le père de Victor, avec qui la vie est impossible, tant celui ci est un éternel enfant.

Alicia fait face à l'adolescence, l'obsession de son apparence, les amours d'été, et l'absence de son père, qu'elle ne digère pas.  

Gaspard, meilleur copain de Victor, est le petit dernier de sa fratrie, faite de très grands frères qui lui en font voir de toutes les couleurs.

Justine, fille unique, subit l'autorité de sa nounou très stricte et la rigidité artistocratique de ses parents.

Il y a aussi la gardienne, la Baronne dont les enfants sont morts il y a des années dans un accident, et les deux jumeaux, décidément mystérieux, qui partagent leur grande culture sur l'histoire des belles villas de la côte, dans lesquelles ils entrainent leurs copains.

Tout ce petit monde forme une troupe sympathique, où chacun s'attache à prendre soin de l'autre, à le découvrir, à le comprendre.

Le narrateur, c'est Victor himself ! D'ailleurs, il écrit un roman de ses vacances ! Il nous fait voir le monde à travers ses yeux d'enfant ! C'est plein de fraicheur, de tendresse, de belle poésie, et de réflexions, légères ou profondes, mais toujours sensées et souvent amusantes ! Parce que tout le monde le sait, la vérité sort de la bouche des minos !

Mon petit bémol irait à la maturité, que ce soit dans le caractère ou dans l'écriture, que j'ai trouvé par moment trop irrégulière.

L'été des Lucioles est donc une lecture très agréables, qui nous réveille en nous l'enfant que nous sommes toujours quelque part, puisque, malgré les décennies qui nous séparent de Victor, et bien les questions, on se les pose toujours. La différence, c'est que l'on a peut-être perdu quelques illusions. Victor en a encore plein, et il a raison ! Car quand on affronte certaines choses, et bien elles trouvent leur raison et donc leur solution !

Une lecture doudou, qui donne le sourire et réchauffe ! Ben oui, qui ne voudrait pas, à l'heure actuelle, être en été sur la côte et parcourir en short le chemin des douaniers avec une superbe vue sur la Grande Bleue ?

 

 

 

 L'avis d'Alex

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 14 Juillet 2011

 Quand j'étais petite fille j'avais peur.

Puis avec mon père, le 14 juillet est devenu synonymes de défilé du 14 juillet regardé à la TV, suivi d'écoute de musiques militaires à la maison sur le vieil électrophone. J'avais appris à l'époque, à reconnaitre certains corps armées de notre armée....Et notament la légion étrangère... Qui représente toujours un mystère pour moi !

 

Quoiqu'il en soit, le 14 juillet rime toujours pour moi avec feu d'artifice, émerveillement, spectacle....

Cette année encore, j'espère réussir à motiver ma famile pour aller voir le feu d'artifice à St  Malo. On s'assoit sur la plage, on est des milliers, avec une glace, une crèpe ou une barbe à papa à la main. Il y a des enfants, des grands des vieux, des poussettes. Des riches et des pauvres. Pour moi, le feu d'artifice du 14 juillet est l'un des derniers événements qui réunit le peuple tout entier, tout ensemble. Même s'il effrait encore parfois les petits, l'émerveillement se lit dans les yeux de tout le monde.

 

L'autre jour, au travail, alors que nous étions quelque peu désoeuvré au travail, nous avons discuté sur le sujet. Certains considéraient le feu d'artifice comme un formidable gâchis, d'autres, comme moi, se réjouissaient de cette fête qui réunit tout le monde. Et vous, qu'en pensez vous ?

 

En attendant, si toutefois vous n'avez pas la chance de vous déplacer pour assister au feu d'artifice de votre ville ou de la cmmune la plus proche, voici un extrait du feu d'artifice de St Malo de l'an dernier !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 29 Juin 2008

résumé : Judith, jeune adolescente, pourrait être la petite sœur d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Sébastien, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient.

C'est une promenade dans la ville des mots, pleine d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légèreté. Les tribus de verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé s'apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.

 
 

                                                 

Mon humble avis
: Ce livre m'a été conseillé par Liza, blogeuse plus qu'émérite de Bibliza... que je ne remercierai jamais assez ! Erik Orsenna, de l'Accadémie Française. J'avais vu cet auteur lors d'émissions littéraires, mais je ne l'avais jamais lu... Comportement impardonnable ! Que vous ayez quelques problèmes avec eux ou que vous les vénériez, les mots s'expriment dans ce livre pour le plus grand plaisir des petits et des grands. C'est un roman, c'est une fable, c'est un mythe... où l'on retrouve, plus ou moins déguisé, feu Monsieur Henri Salvador.
Bref, ce livre ce déguste comme une Barbe à Papa ou une glace ! C'est doux, c'est sucré, c'est fantaisiste, c'est tendre, c'est tellement vrai mais beaucoup trop court !  Incontournable ! Dépêchez vous, ça fond !!!

La suite de ce livre sont :
Les Chevaliers du Subjonctif ! et la Révolte des accents

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 3 Mars 2013

http://images.allocine.fr/medias/nmedia/18/94/29/36/20417688.jpg     Synopsis :  Bruce Willis est de retour dans son rôle le plus mythique : John McClane, le « vrai héros » par excellence, qui a le talent et la trempe de celui qui résiste jusqu’au bout.
Cette fois-ci, le flic qui ne fait pas dans la demi-mesure, est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment après s’être rendu à Moscou pour aider son fils Jack, qu’il avait perdu de vue. Ce qu’il ignore, c’est que Jack est en réalité un agent hautement qualifié de la CIA en mission pour empêcher un vol d’armes nucléaires. Avec la mafia russe à leur poursuite et la menace d’une guerre imminente, les deux McClane vont découvrir que leurs méthodes radicalement différentes vont aussi faire d’eux des héros que rien ne peut arrêter.
 
 
 
Avec Bruce Willis, Jai Courtnay, Sebastian Koch....
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
étoile2.5
 
 Mon humble avis : Et bien non, je ne "casserai" pas ce film car avec la série Die Hard, on sait à quoi s'attendre. Donc soit on n'y vas pas donc on ne casse pas, soit on y va et l'on est entièrement responsable de ce que l'on voit !
Ce cinquième opus est assez raccord avec les précédents, sauf que pour éviter que la franchise s'essouffle, Hollywood prépare la relève (un peu comme avec Jason Bourne d'ailleurs) et amène un peu de jeunesse et nouveauté. Exit les US, nous voici à Mouscou. Da ! John Mc Lane y part à la recherche de son cher fiston qu'il croit perdu et camé... pour se rendre compte une fois sur place qu'il est agent de la CIA... Donc voilà  le père et le fils, le jeune et le vieux dans les mêmes galères. Avec de l'animosité au début, forcément, Papa super flic n'ayant pas souvent été super papa là... Et puis les deux Mac Lane vont finir par s'entendre, se compléter, s'amuser, et "veiller l'un sur l'autre". Comme c'est mignon.
On retrouve le lot de ce qui a fait les succès des précédents opus : bagarre bien chorégraphiées, méchants très méchants et souvent mégalo, sauf que là, y'a plus de méchants qu'on ne l'imagine, coups de feu, explosions en tous jours, cascades toujours plus judicieuses que les précédentes, du suspens et beaucoup d'autodérision ! Car je pense que le film se moque un peu de lui même et de son concept. Bien entendu, on ne compte pas les "évidemment", "comme par hasard", le nombre de voitures pliées alors que celle de Willis n'a presque pas une égratignure (belle pub au passage pour Mercédès), et les Mac Lane père et fils se relèvent bien pus facilement d'une dégringolade de 10 étages que moi de mon lit après une bonne nuit. C'est complètement improbable, mais qu'est-ce que c'est drôle, ça change les idées, ça vide la tête. Bref, j'en ai eu pour mon argent (petit rappel, j'ai une carte pass !!! je n'ai pas payé 9.90 €). J'ai eu ce à quoi je m'attendais, même si j'aurais bien supprimé quelques monologues de Mc Lane qui continue à parler tout seul dans les courses poursuite. C'est peut-être pour s'encourager lui même, car p't'être ça d'vient dur. Le Willis, il commence à avoir le front de son âge (57 ans) ! Rupture de stock de botox à Hollywood ? Peu importe, pour moi, le charme opère toujours !
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 10 Janvier 2024

Roman - Editions Phébus - 256 pages- 19.90 €

Parution en Avril 2023

L'histoire : Elias a grandi dans une ferme du Montana, à Eden Creek. C'est Papa et Mama Tulssa, qui l'ont élevé. Ces derniers sont des descendants de la Tribu des rêveurs des indiens nez percés. Mama décède quelque temps après Papa Tulssa. Mais juste avant, elle révèle à Elias la vérité sur ses origines et l'incite à les retrouver. Elias s'envole donc pour la France, à la recherche de Charles et Estelle Greenhill, ses parents biologiques. Il lui faudra alors composer avec la terrible vérité qu'il découvrira...

Tentation : Le pitch

Fournisseur : la bib de St Lunaire

 

 

Mon humble avis : Franck Bouysse, un nom que l'on a beaucoup vu sur la blogosphère ces dernières années... Et c'est avec ce titre que je découvre sa plume et un pan de son univers... Et je suis complètement sous le charme... Une année 2024 qui s'ouvre donc sous de bons hospices avec cette première lecture.

Nous passons les premières pages du roman en compagnie d'Elias et de ses parents adoptifs. Il y est question d'amour, de nature, de sagesse... Puis nous nous envolons avec Elias jusqu'à un coin reculé, la Croix du Loup, quelque part dans le Périgord. Non polyglotte, le patron du bar appelle vite John Gray à la rescousse pour répondre aux questions d'Elias. John Gray, l'Ecossais expatrié... Et Elias Greenhill, de culture indienne. Des deux hommes issus de nations fortes et opprimées va naître une magnifique amitié simple et virile. Une amitié faite de silences, de regards, de balades à cheval, d'eau de vie... et de confidences. John va accompagner Elias dans la découverte de ses origines, mais pas à pas, au fur et à mesure qu'Elias digère la révélation précédente. Et John avouera ce qui l'a amené à vivre en quasi ermite dans une ferme loin de tout, et si loin de son Ecosse natale.

L'écriture est magnifique, ponctuées de dialogues crédibles. Elle ne s'encombre pas de l'inutile, peut être aussi bien brute de pierre comme joliment poétique. L'histoire interroge sur les racines de nos vies et ses murs porteurs (Elias notera bien la différence entre ces deux termes), nos choix, les conséquences de nos actes, le rapport à la terre, l'amour filial, et l'amitié. 

Je me suis sentie très très bien auprès de ses deux hommes plutôt taiseux et aux destins bousculés. Ce livre a été pour moi comme un écrin rassurant, alors que le fond de l'histoire est plutôt dur.

Entre certains chapitres, quelques pages écrites en italiques nous content la fuite des Indiens Nez Percés lors du génocide des natives américains, et leur arrivée dans cet endroit qu'ils ne quitteront plus et baptiseront Eden Creek. Ces pages sont encore l'occasion de très belles envolées littéraires et spirituelles.

Un superbe coup de coeur assez inattendu... Ca tombe bien, Sang pur est un tome 1... le tome 2, Apre monde, est attendu pour ce printemps. J'espère qu'il me donnera l'opportunité de retrouver Elias... Et de mon côté, je vais remonter le temps en essayant de lire les oeuvres précédents de Franck Bouysse, car je crois que voilà un auteur vraiment pour moi, qui sait me parler et m'émouvoir, sans excès d'effets.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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