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Publié le 24 Avril 2011

 Roman - Livre de poche - 150 pages - 3.00 €

 

 

 

L'histoire : Le père de Jean Louis Fournier était un médecin pas comme les autres. Atypique, vêtu comme un clochard, adoré de ses patients qu'il soignait souvent gratuitement... Mais sa résidence principale était le bistrot du coin et quand il rentrait à la maison, il était saoul et très méchant et criait beaucoup.

C'est le petit Jean Louis, qui se son regard et de ses mots d'enfants, dresse le portrait d'un père pas comme les autres qui est décédé "pour de vrai cet fois ci" lorsque l'auteur avait 15 ans.

 

 

 

 

 

Tentation : Curiosité et réputation de l'auteur

Fournisseur : ma PAL

 

 

 

    

 

  

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 Mon humble avis : C'est un livre très touchant qui aborde, par petites scènes d'une page ou deux, différents aspects de la vie familiale mouvementée des Fournier. Mouvementée car le père est un médecin alcoolique, irresponsable, méchant à la maison. Mais il n'est pas que ça. C'est un personnage haut en couleur. Il se croit drôle mais ne l'est que pour le lecteur et malgré son statut, sa famille est pauvre : il ne fait pas payer ses patients et dépense le peu qui reste au bistrot. 

Dans ces pages, beaucoup d'humour, de sarcasme et de cynisme. Et malgré des situations cocasses, incongrues ou drôles dans la plume de l'auteur, on hésite à rire. Car ne nous leurrons pas, le fond de l'air est tragique : il pue l'alcoolisme du père, d'un père. Le talent de Jean Louis Fournier est de conter cette époque de sa vie sans pathos et de ne pas porter de jugement. On sent la souffrance de l'enfant de ne pas être comme les autres, et d'avoir un père différent des autres aussi.

Par ce livre, l'auteur a le mérite d'attirer et de garder dans ses filets des lecteurs qui ne pêcheraient pas forcément d'eux même le difficile sujet de l'alcoolisme. Et le message passe, les images restent. Le but est atteint je pense, sans prosélytisme.

Dommage que le style enfantin, qui utilise parfois du vocabulaire adulte, m'ait un peu dérangée, notamment dans les répétitions et la formule "mon papa il a... papa, il allait".... Certes, c'est un peu dans le titre. Mais de temps en temps, un "mon père" aurait été bienvenue, ou un prénom ou un simple "il" non doublé de "mon papa".... Cela aurait, à mon humble avis, allégé le style et rendu parfaite cette lecture. Un bel hommage, particulier, à un homme aimé malgré tout.

 

"Je ne lui en veux pas. Maintenant que j'ai grandi, je sais que c'est difficile de vivre, et qu'il ne faut pas trop en vouloir à certains, plus fragiles, d'utiliser des "mauvais" moyens pour rendre supportable leur insupportable".

 

 

 

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Les avis de Clara, de Moka, de Lasardine, de Pimprenelle

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 18 Avril 2011

 

Roman - Livre de poche - 179 pages - 6.00 €

 

 

Parution d'origine chez Grasset en avril 2009

 

 

L'histoire : C'est l'histoire de l'amitié de Loup et de Mando, qui commence au bac à sable. Une amitié fusionelle, à la vie à la mort, croix de bois croix de fer, inconditionnelle. Et puis il y a le temps et les années, les manquements de l'un et leurs conséquences sur l'autre, conséquences insoupçonnées...

 

 

 

 

Tentation : Poursuivre ma découverte de l'auteur d'Un secret

Fournisseur : La bib'

Le petit plus : renouveler l'expérience livre audio

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Je me demande quel est le plus grand talent d'un auteur ?

Celui de faire douter le lecteur, à la dernière page : cette histoire est elle autobiographique ou pure invention de l'auteur ?

Celui de marcher près du lecteur, puis de le tenir par la main pour qu'ensuite, ce soit le lecteur qui s'accroche à lui ?

Celui de créer une atmosphère page après page, où l'on devine qu'un drame s'annonce, sans jamais en imaginer la nature ?

Celui de la justesse des mots, de la maîtrise du rythme, de l'écriture et de l'émotion, une justesse qui vous fait dire dieu que la langue Française est belle !

Celui de mener le lecteur à s'interroger sur lui même et sa propre vie. Quelles places mes amitiés ont pris dans ma vie ? Quelle importance je revêts aux yeux de mes amis ? Ai-je toujours été fidèle ? Est-ce les aléas de la vie qui m'auraient rendue infidèle, ma part d'ombre ou juste le temps... car avec le temps va, tout s'en va. Aurais-je pu être la mauvaise rencontre de quelqu'un ? Puis- je le devenir ?

Je pense que chacune de ces qualités peut mener à un bon roman. Et quand elles sont toutes réunies, elles donnent naissance à un excellent roman. Ce qui est le cas ici.

La mauvaise rencontre m'a captivée et bouleversée, d'autant plus je crois que l'histoire m'était contée par la propre voix de l'auteur, du narrateur. La dimension émotionnelle s'est trouvée décuplée par ce format de lecture.

On retrouve dans ce roman la signature que l'auteur avait déposée dans "UN secret". Cette recherche de " ce qui existait depuis le début", cette faille qui était bien cachée et qu'un événèment va faire exploser. Ici, c'est l'amitié, parfaitement étudiée qui est prétexte à ce sujet (mais cela aurait pu être une histoire d'amour, un deuil....). L'amitié qui peut être vécue inégalement chez chacun des protagonistes, exclusive chez l'un, beaucoup moins pour l'autre. Les promesses que l'on se fait, que l'on tient ou pas, sans se douter des conséquences. Il y a ce que l'on voit, ce que l'on ne veut pas voir et ce que l'on ne peut pas voir. Il y a aussi ce que l'autre montre ou pas. Il est difficile de connaître l'autre, même si l'autre est votre meilleur ami.

Philippe Grimbert nous offre ici une merveilleuse alchimie de ses talents de conteur et des ses compétences professionnelles : il est psychanalyste.

Qu'est-ce qu'une mauvaise rencontre ? Je ne vous le dirais pas, vous lirez ce livre pour le savoir !

Ce qui est sûr, c'est qu'avec cet auteur, j'ai fait une excellente rencontre !

 

 

 

 

   

Lu en audiolivre

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 12 Avril 2011

  Roman - Editions JC.Lattès - 237 pages - 16.50 €

 

 

Parution en septembre 2010

 

 

L'histoire : Malika est à l'école maternelle et déjà, elle fait tout plus vite que les autres. Une batterie de tests la déclare "précoce". Sa mère comprend par là qu'elle serait tombée enceinte. Elle refuse donc que l'enfant saute quelques classes. Cette enfant pas comme les autres, surdouée écrit une chronique chaque année. Nous la suivons donc jusqu'à ses 26 ans...

 

 

 

Tentation : La blogosphère

Fournisseur : Sandrine, merci pour le cadeau !!!

 

 

 

 

 

 

 

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  Mon humble avis :Imaginez le Petit Nicolas, transposé en l'an 2010, dans une cité de banlieue parisienne. Ah, j'oubliais l'essentiel, le Petit Nicolas est une fille !!! Et petit détail, elle est surdouée... et se raconte dans ce livre.

Les deux auteurs nous offrent un délicieux moment de lecture résolument optimiste ! Fraîcheur, tendresse, humour, bons mots, coups de gueule et enthousiasme... de ces pages émanent une véritable bouffée d'oxygène, légère, même si l'on ne quitte pas beaucoup le bitume ombragé par les tours. Attention, qui dit légèreté ne dit pas vide intersidéral, bien au contraire. Le ton enlevé favorise le passage et la réception cérébrale de quelques messages subliminaux (genre stop au préjugés, la différence ne prend pas forcément la forme que l'on imagine, stop au fatalisme et misérabilisme à outrance. ) Vous apprécierez cela suivant votre ouverture d'esprit, votre capacité à vous laisser surprendre, à vous poser des questions, à étudier les réponses des autres,  et à partir à l'aventure. L'aventure d'une vie... "comme les autres" de l'extérieur, mais vraiment différente de l'intérieur.  D'ailleurs, s'il n'y avait dans ce titre un clin d'oeil à un autre roman de Mabrouck Rachedi (Le petit Malik), ce livre pourrait s'intituler : "un autre regard", ou "un regard inhabituel"

Car c'est ce qu'il m'a apporté. Il ne suffit pas de lire ce livre pour prétendre connaître la vie de cité (que je n'ai pas vécue) ni l'état de surdouée (que je n'expérimenterais jamais). Je me suis enrichie du regard lucide de Malika qui m'a dit tant de choses... Un surdoué n'est pas qu'une personne qui fait une multiplication à 10 chiffres que divise pi en 3 secondes. La banlieue et l'école, ce ne sont pas que des cancres rebelles... Il y a aussi des élèves qui aimeraient que les profs puissent faire cours, même en accéléré, non pour être libérés par la sonnerie de la récré, mais pour apprendre plus. Ces élèves qui, de ce fait, se retrouvent aussi hors système.

Bref, chaque année La petite Malika conte une anecdote de sa vie et nous parle de sa mère, de son grand père, de ses copines, de la difficulté à être différente, de l'illettrisme, de l'adolescence,de l'importance de ne pas oublier ses racines, surtout quand on est différente justement. Vous voyez, je tourne un peu autour du pot qui a bien trop de saveurs et d'intérêt pour que je puisse les enfermer dans un seul petit billet.

Ce livre est très riche, très inattendu pour moi. Je pensais que l'aspect "surdouée cérébrale" serait plus développé (ça, c'est mon penchant inavoué pour les sujets buzz à l'insu de mon plein gré). Les auteurs n'ont pas choisi cette facilité là pour accrocher le lecteur. C'est bien plus de la vie de Malika et de son regard sur son entourage dont il est question ici. Les arguments sont bien plus subtils et finalement bien plus agréables à lire et efficaces. Seule l'année des 18 ans a perdu mon attention.

Forcément, on s'attache à notre Malika mais aussi aux nombreux personnages dont elle dresse d'avisés portraits. Le style est enjoué, dynamique, soigné aussi même s'il colle à son époque. Il évolue au fur et à mesure que Malika grandit et mûrit, mais reste toujours sous le signe de la bonne humeur... contagieuse. Et j'ai trouvé ça chouette car peu courant, une plume qui évolue discrètement mais sûrement au fil des pages. C'est judicieux et très juste. Pas de pathos, ni de mélo mais de belles émotions et des vérités vraies comme je les aime. Un petit mot sur la fin... un peu plus convenue que l'ensemble du livre. Elle réserve tout de même une belle surprise qui annonce une très probable suite qui met déjà  le lecteur dans la transe de l'attente. Ca c'est pour mettre la pression aux auteurs ! lol

 

Livre lu dans le cadre d'une lecture commune avec Liyah 

 

 

 

Les avis de Keisha; de Sandrine; Clara 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 8 Avril 2011

 Roman - Editions Cogito - 279 pages - 18 €

 

 

 

Parution en mars 2011, nouveauté

 

L'histoire : Une soirée trop arrosée, une voiture, un carrefour, l'accident. Eric se réveille dans un autre monde, une autre dimension, celle dont chacun se demande si elle existe... Il est dans le couloir de la mort... Et c'est un véritable tribunal qui l'attend. Qui siège à se tribunal : les morts de sa vie... Ses grands parents, ses oncles, une ex petite ami, son chien. Chacun offrira à Eric un autre point de vue sur sa vie et les conséquences de ses actes. Ce qui l'aidera a devenir meilleur pour la vie suivante et celles d'après...

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis :Parfois, je me demande s'il est bon de m'obstiner à achever un livre qui ne me plaît pas. Peut-être que je mets un point d'honneur dans cette forme de respect envers le travail de l'auteur. J'aime aussi laisser au livre une chance de me plaire jusqu'au bout  Car sait on jamais, parfois la fin justifie des moyens qui auraient pu m'échapper. Ce n'est pas le cas ici. Je suis passée complètement à côté de cette histoire.

Le pitch pourtant m'avait bien tentée,  j'y ai vu la probabilité d'un livre drôle, captivant et de réflexions intéressantes. Très vite, l'impression que le livre n'avait pas les moyens de ses ambitions m'est apparue. Je sais, je suis dure, mais je n'ai pas lu le livre top et sympa auquel je m'attendais. Un sentiment s'est installé en moi : ce livre est un prétexte pour aborder pléthore de sujets plus ou moins spirituels (la religion, la mort, la réincarnation, l'amour, l'euthanasie, le libre arbitre, la justice, le destin etc...... Des sujets intéressants certes mais si -trop- nombreux qu'ils ne sont souvent qu'abordés et non approfondis. Le point de vue de l'auteur nous est servi sous forme de courtes vérités vraies limite théoriques et manichéennes. On démontre par A-B mais on ne développe pas.L'impression d'avoir une liste de courses, avec des mots barrés au fil des achats sauf que nous sommes dans un livre et qu'ici, les achats sont des chapitres. Les dialogues interminables et agaçants noient l'ensemble. L'auteur voulait donner son avis sur moult questions, jusque là tout va bien, c'est souvent à cela que sert l'écriture. Je n'ai rien contre le fond, c'est la forme qui me dérange ici. Un mélange d'anticipation et d'initiatique.....La mort et l'après, le regard sur la vie, les chances croisées et non saisies, les signes de l'au delà, le tribunal....Mais K.Dick et Coelho ne sont pas là. Malgré l'appel aux bons sentiments, aucune émotion ne m'a submergée. Et l'histoire du chien qui parle m'a achevée... Le tout dans une atmosphère qui n'est pas pesante puisque l'auteur l'a voulu légère mais qui,  à force d'un humour qui ne m'a pas fait rire, m'est devenue lourde et interminable. A vrai dire, au début, je pensais que ce livre ne comportait que 250 pages. Quand j'ai découvert qu'il y en avait 29 de plus, un frisson d'effroi m'a parcourue.

Un thème principal : la réincarnation - qui ne fait pas partie de mes croyances. Lavision de l'auteur sur ce sujet me déplaît fortement. Je la trouve limite amorale.

Et l'écriture ? Pas séduite non plus. Certes, elle est soignée, tant parfois que cela ce qui a coupé l'élan et la  fluidité de ma lecture. A maintes reprises, j'ai douté de la justesse de tournures de phrases au point d'aller vérifier leur véracité(avérée) sur internet, tant ces passages me dérangeaient. Le français utilisé ici, souvent châtié, ne m'a pas été agréable. Et puis le style est inégal et maladroit qui joue d'un mélange improbable de genres dissonants de vocabulaire (tantôt familier, tantôt soutenu), dans une même phrase, surtout dans des dialogues qui deviennent irréalistes. Ce qui donne des passages dis-harmonieux,  où l'on se dit "cherchez l'intrus"(ex, dans une même phrases, trouver les termes "piger" et"abscons" ou encore "faire gaffe à la prescience contenue dans...).

Bref, ce roman restera pour moi un livre prétexte à nous servir des avis sur une liste de sujets, à mettre en scène des mots inusités.... nécessitant le dictionnaire... dans un environnement qui, à mon sens, ne leur convient pas. Un livre qui balance entre ambition et divertissement... Qui veut être tout, cool et sérieux... sans y parvenir malgré toutes les bonnes intentions et quelques réflexions intéressantes. Certes, je n'aurais pas forcément fait mieux... et ce n'est ici que mon humble avis de petite lectrice parmi des millions.

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Je ne prétends pas être parfaite, ni donner de leçon d'écriture. L'attaché de presse m'a fait parvenir un exemplaire de ce livre pour recueillir mon avis et pour que j'évoque ce livre sur mon blog. Aucun contrat d'avis pipé n'a été signé

Ceci n'est qu'un avis de lecture qui ne se veut en aucun cas parole d'évangile. Ce billet n'attaque pas une personne, il explique juste pourquoi je n'ai pas apprécié ce livre. Aimer ou ne pas aimer une oeuvre artistique ne démontre en rien la bêtise ou l'intelligence, juste une différence de goût, de ressenti, d'émotionnel. Et dieu soit loué, c'est cette différence qui garantit la variété des oeuvres, qui fait que nous ne lisons pas tous un seul et même livre...

Inutile d'être sur le pied de guerre ni de venir "me casser ma gueule".. Ce billet vous déplaît, c'est votre droit, comme est le mien de ne pas aimer ce livre et de le dire, que je maîtrise ou pas les bases du français. Le droit à la lecture et à l'expression n'est, en France, pas réservé qu'à une certaine élite. Et la littérature n'est pas un champ de bataille entre les "pour" et les "contre", ni une campagne électorale....

 

 

 

 

Comme indiqué en bas de blog...Aucune chronique de ce blog ne peut être reproduite, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation de l'auteur.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 23 Mars 2011

Roman - Edition J'ai lu - 125 pages - 3.70 €

 

 

4ème de couv' : " J'étais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heureux, il est vrai. Mais ce n'était qu'une impression d'ensemble. Car ma vie, même alors, ne manquait pas de petits malheurs auxquels je n'arrivais pas à m'habituer. Il faut remonter à novembre 1944. J'avais treize ans. " Jeff porte sur la lèvre un petit bec-de-lièvre que tout le monde nomme la " cicatrice ". Une infirmité dont il ne connaît pas la cause et qui lui vaut moqueries et méchancetés de toutes sortes. Parce qu'il ne sait s'en défendre, il intériorise toute cette douleur, toutes ces blessures morales répétées. A cet âge si sensible, s'enfermant peu à peu, il souffre et fait souffrir ceux qui l'aiment sans réserve...

 

 

 

 

Billet publié dans la catégorie "L'avis des ados" donc... écrit par ma nièce.

 

 

 

 

 

 

 

L'avis de Camélia, 14 ans : Dans ce roman, un jeune américain garçon de treize ans, pendant la Seconde Guerre Mondiale raconte une période décisive de sa vie. Jeff porte sur la lèvre supérieur un bec de lièvre que ses parent lui ont toujours expliquer comme un accident lorsqu'il était petit. En cours d'année, il doit changer d'école. Là, il sera confronté à un milieu social aisé qui n'est pas le sien. Les enfants de sa classe le refusent dans leurs jeux et font souvent allusion à sa cicatrice en le surnommant "grosse lèvre". Finalement, Willie, un élève, invite Jeff à venir jouer avec eux et le prend sous son aile. Une amitié qui rempli de joie Jeff naît doucement entre les deux garçons.
 
Un soir, Willie invite Jeff pour lui présenter sa collection de timbres. Appelé au salon par sa mère il laisse son ami quelques minutes seul dans sa chambre. Pendant ce temps, Jeff lui vole ses plus beaux timbres et les fourre dans sa chemise. Lorsque Willie revient, il constate la disparition mais n'ose fouiller Jeff qui lui fait remarquer que, étant son ami, il pouvait lui faire confiance et que les timbres étaient sûrement tombés sous un lit ou avaient glissé entre deux feuillets. Puis, prétextant l'inquiétude de se parents il se retire chez lui.
 
Le lendemain, à l'école, Jeff qui commençait à s'intégrer dans la classe, se fait rejeter par ces camarades qui ont appris l'incident de la veille. Pour Jeff commence un interminable tourbillon qui l'emporte très loin. Commençant par voler son ami, il lui ment pour l'assurer de son innocence ainsi qu'a ses parents et Bubby son petit frère avec qui il s'entendait si bien. Se trouvant indigne de l'affection de sa famille, il la repousse en devenant méchant avec ses proches. Pourtant il ne peut se résigner à rendre ces timbres, trops heureux d'avoir quelque chose de Willie avec qui il a cassé toute amitié, celui qui un jour l'avait invité a jouer pendant la récréation.
 
J'ai beaucoup aimé se livre car il montre bien la difficulté de s'intégrer quand on est différent et tout l'engrenage du vol. Il est facile à lire et très bien écrit.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 3 Mars 2011

Roman - Editions Albin Michel - 102 pages - 10 €

 

 

Parution en avril 2009, existe aussi en poche

 

 

 

L'histoire : Jung est un adolescent japonnais révolté en rupture familiale... Alors pour survivre, il vend des bricoles dans les rues de Tokyo et fait les poubelles pour manger.

Il rencontre un maître sumo. Celui ci dit voir le gros dans le maigre Jung et avec ruse, parvient à l'attirer à un match de sumo. Pour Jung, c'est la révélation. Il veut devenir sumo. Problème, il ne parvient pas à grossir. Pourquoi ? Le maître sumo est là pour le guider...

 

 

Tentation : L'auteur que je n'ai pas lu depuis trop longtemps !

Fournisseur : La bib'

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Voilà encore un livre que j'ai emprunté à la bibliothèque et je n'aurais pas du. Car de ce fait, je vais devoir rendre ce roman que j'aurais bien gardé pour le relire encore et encore, en faire un livre de chevet, une bible en quelque sorte.

Je me demande comment Eric Emmanuel Schmitt a pu écrire un livre qui me corresponde autant, un livre dont j'avais tant besoin, sans me connaître !!! Car c'est sûr, c'est pour moi qu'il a écrit ce livre !!!

Le sumo qui ne pouvait pas grossir est un conte, une fable, une magnifique parabole écrit dans un style soigné, limpide, jamais ampoulé, accessible à tous, tellement plaisant à lire. Il y a ce rapport de maître à l'élève qui m'a bien plu, avec des personnages très attachants. Et surtout, là où certains auteurs auraient fait de cette histoire un pavé soporifique de 600 pages, E.E Schmitt écrit un roman très court, dynamique, condensé, qui va à l'essentiel.

C'est aussi une formidable leçon de vie, de tolérance, de persévérance. Une histoire qui apprend à voir l'essentiel, à voir derrière les apparances. L'importance de connaître notre propre valeur, à nos yeux mais aussi aux yeux des autres est joliment mise en scène. Un cours de philosophie simple pour celles et ceux qui aiment être touchés, réfléchir, avancer dans leur vie sans se faire de noeuds au cerveau, et en ayant le sourire aux lèvres. Car malgré la gravité du sujet, c'est avec une fausse légèreté qu'il est traité, ce genre de légèreté qui peut parler à tout le monde, tant aux complexés inférieurs qu'aux complexés supérieurs. Pas de pathos, mais en échange bienvenu, de l'humour deci delà.

Je me suis vraiment régalée lors de cette lecture et, même s'il est certainement écrit pour moi, c'est avec plaisir et un enthousiasme non feint que je le partage avec vous ! Sentez vous ce souffle d'optimisme et de fraicheur qui s'échappe de ses pages ? Non, c'est que vous n'avez pas encore acheté ce livre...

 

 

"Tu penses mal Jun. D'abord parce que tu penses trop, ensuite parce que tu ne penses pas assez".

 

"C'est toi qui appauvris ta perception parce que tu n'y vois que ce que tu y mets : tes préjugés".

 

" Tu agonises parce que tu as tout recouvert, tes émotions, tes problèmes, ton histoire. Tu ne sais pas qui tu es, donc tu ne construit pas à partir de toi."

 

"Plus je persistais dans mon idée de devenir un champion, plus je paraissais incapable d'accomplir ma volonté."

 

" Jun, si ce que tu dis n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi."

 

 

L'avis de Liliba

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 26 Février 2011

Roman - Editions Gaïa - 327 pages - 21 €

 

 

Rentrée littéraire septembre 2010

 

 

L'histoire : Une peur immense et des cris.... Le choc. Clothilde, mère de 4 enfants, perd sa voix. Elle se croit d'abord aphone, mais le mal est plus profond, c'est une dysphonie spasmodique du larynx. Elle est alors réduite au silence et confrontée à l'irritation et la distance de ses proches. Elle entame un long chemin de rééducation. Au cours d'une séance, Clothilde réalise que si elle ne peut pas parler, elle peut chanter. Elle est musicienne depuis toujours... Elle s'inscrit à des cours de chants. C'est un autre monde, un autre univers, une autre vie qui s'ouvre à elle.

  

 

 

Tentateur : La blogo

Fournisseur : Clara, merci pour le prêt de ce livre voyageur  

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : J'ai lu ce livre avec une émotion et une attention particulière. Voici deux ans, j'ai été atteint, pendant 3 mois, de la même maladie que Clothilde, le personnage principal de ce très beau roman : la dysphonie spasmodique du larynx. Encore aujourd'hui, un stress, la fatigue ou certains sujets de conversations peuvent me ramener ses troubles du langage d'origine neurologique, déclenchés le plus souvent par un choc ou un gros stress psy.  Sous un spasme généré sur le larynx (pourquoi, on ne sait pas vraiment) par le cerveaux, les cordes vocales s'entrechoquent. Le résultat est un bégaiement, une voix hachée, une voix de robot, de convulsions sur certaines lettres, une élocution de "gogol" si vous me permettez l'expression.... le tout au prix de terribles efforts, au risque d'abîmer définitivement les cordes vocales. Ceci peut aussi réduire au silence, suivant les cas.

 

Bref, tout cela pour dire que je connais bien une partie du sujet du livre, ce qui a certainement influencé ma lecture. Je suis sans doute plus compréhensive et touchée sur certaines choses ou plus sévère sur d'autres. Je vais donc commencer par ce qui m'a dérangé dans ce livre...

Lorsque Clothilde perd sa voix après cette peur et ses cris, je trouve ses réactions plutôt curieuses. En effet, elle envisage très vite de ne plus jamais parler... Étrange, quand on se retrouve aphone, on se dit que c'est un mauvais moment mais on n'imagine pas que soudain l'on puisse être atteint de gros troubles du langages de façon aussi soudaine sans qu'il n'y ait eu de cas similaire dans notre entourage. Comment pourrait on savoir ? Non, quand cela arrive, on se dit : "une bonne nuit de sommeil, du sirop, du miel, une écharpe et cela ira mieux demain". Il faut tout de même quelques jours pour se dire "là, c'est grave et pas du tout normal".

Au niveau médical, elle se contente du médecin de famille et d'une phoniatre et d'une fibroscopie nasale.... Aucune batterie de test neurologiques. Elle refuse toute thérapie psy et le traitement par injection de toxine botulique dans le larynx, qui lui rendrait la parole. Ca pourquoi pas.... L'auteur n'évoque que discrètement les risques de cette intervention qu'elle fait passer pour assez bénigne... Et surtout, ce qui m'a manqué, c'est la raison de ce refus de Clothilde à consulter un psy ou à procéder à ces injections. Nous avons le NON, mais pas le pourquoi, qui aurait été intéressant. Le sujet n'est pas assez creusé. J'ai trouvé Clothilde assez peu révoltée ou frustrée, par moment comme extérieure à cette injustice qu'elle subit. Elle semble s'y soumettre, ne cherche pas plusieurs avis médicaux...

Dans la première partie, le personnage de Beau le chien m'a royalement agacée tant il était trop envahissant dans le récit. Il semblait être là pour remplir une histoire qui n'en a pas.

Enfin, sur la fin, dans les descriptifs des exploits musicaux de Clothilde, mon attention s'est relâchée face à certaines longueurs.

 

Alors pourquoi lire ce livre me direz vous ? Pour plein de bonnes raisons qui ne manquent pas.

L'écriture, déjà, est magnifique, très soignée et subtile, douce, maîtrisée. Lyrique et musicale, comme une bonne partie de l'oeuvre. Et l'histoire est, dans l'absolue, bien menée.

Ce roman montre parfaitement ce que c'est que de ne pas pouvoir parler. Il met en lumière une maladie peu connue, considérée comme orpheline. C'est déjà un énorme mérite doublé d'un second, celui de l'exactitude de la mise en scène du fossé, que dis-je du canyon d'incompréhension et de difficulté de communication qui peut se creuser entre un patient atteint d'une maladie (qui ne se prouve par aucun scanner ni aucune analyse sanguine) et son entourage. Un entourage qui vous dit que vous avez changé.... Un entourage que votre maladie dérange. Une maladie qui trouve son origine dans les méandres mystérieuses du cerveaux et du psychisme (dysphonie, dépression etc...)."Tu n'as qu'à.... il suffit de... tu ne devrais pas...Tu n'es pas la seule... fais un effort !!!!"

Enfin, les mères de famille trouveront sans doute dans Clothilde une "porte parole" sans parole d'ailleurs... Même si leur vie de famille et leurs enfants leur sont essentiels, ils peuvent ne pas suffir à son total épanouissement. Une mère peut espérer et souhaiter faire autre chose que du repassage, elle a le droit de tomber malade, d'avoir des projets personnels, des passions. Elle peut changer, évoluer. Ne pas forcément toujours correspondre à l'image que l'on a d'elle, qu'elle a toujours donné et que chacun estime pouvoir attendre d'elle. C'est vrai pour une mère de famille, mais aussi pour n'importe quelle personne.

 

Voilà, ce roman a donc beaucoup de qualités pour séduire, pour intéresser, même s'il comporte quelques maladresses et invraissemblances, comme on peut avoir des défauts et être cependant charmant. Que vous soyez père, mère, enfant, amie, handicapé, mélomane, chanteurs.... ce livre a de quoi vous séduire et vous parler dans le silence de la lecture.

 

L'avis de Sandrine; Cynthia; Leiloona; ClaraSaxaoul; Alex; Lystig; lasardine 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 20 Février 2011

 

Roman - Ana Edition - 71 pages - 9.50 €

  

Parution en 2008

 

Méfiez-vous, il y a aux terrasses des cafés, des gens qui vous inventent une vie ... 

 

L'histoire : Corinne et Paul se retrouve tous les jours dans le même café, avec un whisky. Ensemble, ils parlent de leurs lectures. D'ailleurs, ils sont tous deux libraires. Et c'est tout ce qu'ils savent de l'autre. Jusqu'au jour où Paul ne vient plus au rendez vous tacite... Jusqu'au jour où plus d'un an après, Corinne croit le reconnaître sur une photo d'une exposition... Une exposition de cliché de visages défuns... Corinne "enquête"... et rencontre quelques succulents personnages.

 

 

Tentation : La blogosphère

Fournisseur : Livre voyageur de Liliba, merci livre_voyageur_logo

 

 

 

   

 

étoile3etdemi

 

Mon humble avis : Depuis le temps que ce livre me faisait de l'oeil. "La libraire a aimé" tourne pas mal sur la blogosphère et d'ailleurs, derrière son auteur se cache la blogueuse Ficelle.

Voici une histoire très touchante et servi par une écriture soignée, élégante et fluide, mélancolique. L'auteur nous fait éprouver des sentiments et des comportements très évocateurs de notre époque : la résignation au "médiocre" par habitude, la fuite devant le bonheur certain qui pourrait devenir un malheur éventuel, le surplace par peur de perdre le précaire équilibre, la vie par procuration (à travers les livres, on vit la vie des autres), l'amour et l'influence des livres dans notre vie, les années qui passent et puis...  Mais les thèmes principaux restent la solitude, le vide, l'absence de l'autre, la reconnaissance de l'amour et la résurrection lorsque l'on ressent les premiers symptômes de l'amour. Ce livre résume parfaitement les adages : "Un seul être vous manque et tout est dépleuplé" et "L'amour vous donne des ailes"

La relation qu'entretiennent Paul et Corinne montre bien que l'on sait très peu des gens que l'on fréquente, tant on cloisonne nos vies, tant on craint stupidement une invasion de notre espace intime. On ignore même l'importance qu'ils prennent à nos yeux et dans notre vie. La preuve, Corinne ne connaît pas le nom de famille de Paul, son adresse... En partageant leurs lectures, ils pensaient certainement que cela leur suffisait, ils leur semblaient vivre l'essentiel...

Un petit bémol pour moi : Il me manque un petit pourquoi à une question que je ne peux révéler sous peine de spoiler un peu l'intérêt du roman...!!! Et puis la fin... Je l'aurais préférée moins évasive, plus sûre, moins sujette à mon interprêtation personnelle... à moins que quelque chose m'ait échappé.

A travers son personnage, Sophie Poirier affirme qu'aucun livre, aucune phrase, aucun  style ne pourrait décrire avec perfection les battements d'un coeur, le manque de l'essentiel, une nuit de vide et la peur d'être seul, la respiration vaine, la souffrance et les heures de silence. Pourtant, je l'ai aperçu cette perfection dans ces pages. Même s'il s'agit là de sentiments à la fois universels et intimes, ils ne se suffisent pas de formules toutes faites. Il leur faut du talent, du coeur et de la justesse et une pointe d'originalité. Et manifestement, Sophie Poirier n'en manque pas.

 

 

"... Pas la peine d'en faire un livre, il devrait plutôt se méfier de cette habitude à mettre du relief et de la beauté où il n'y avait rien, ou pas grand chose. Evidemment, tout pouvait paraître mystérieux, si exhaltant, à coup de chapitres structurés. Même la douleur donnait envie avec des belles phrases..."

 

"Il y a un homme , et au début je ne savais pas que je l'aimais, mais maintenant je suis sûre, certaine de l'amour pour lui, cet homme-là a disparu. C'est quand il a disparu que j'ai compris pour l'amour. Oui, je sais, c'est bête de comprendre ces choses-là trop tard. Mais bon, j'avais tellement arrêté de vivre que je ne pouvais pas me rendre compte."

 

 

L'avis de Liliba, d'Aifelle; de Chaplum; et de Keisha

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 14 Février 2011

Roman - Livre de Poche (Grasset) - 185 pages - 5.50 €

 

 

 

L'histoire : Le narrateur est fils unique et chétif de parents athlètes. Pour tromper la solitude, il s'invente un frère costaud qui le domine. Il découvrira bientôt qu'il n'est pas loin d'une terrible verité, une vérité que tout le monde tait, que personne ne nomme. C'était pendant la deuxième Guerre Mondiale. L'auteur reconstitue donc l'histoire familiale qui rejoint la grande Histoire et l'époque où les Grimbert s'appelaient Grinberg.

 

 

 

 

Tentation : Rencontre avec l'auteur et réputation du roman

Fournisseur : Ma PAL !

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

Mon humble avis : J'ai encore découvert un conteur hors pair : Philippe Grimbert. L'auteur retrouve ses yeux d'enfant, d'ado puis de jeune adulte pour nous offrir une version romancée d'une tragédie familiale et historique. On comprend le poids d'un secret d'une famille entière et les conséquences, conscientes ou non qu'il peut avoir sur un enfant. S'il ne sait pas qui il est, un enfant peinera à se construire. Et puis, que connaît t-on de nos parents, de nos ancêtres... ce que l'on a bien voulu nous dire...

Ce roman est captivant. Ce ne sont pas tant les personnages qui m'ont accrochées, certains ne m'ont d'ailleurs pas été franchement sympathiques, même si des comportements s'expliquent. Par contre, j'ai adoré Louise, et j'aimerais qu'elle soit le personnage principal d'un prochain roman de l'auteur pour mieux la connaître. (Je dis ça comme ça ! Il  m'arrive souvent de vouloir faire d'un rôle secondaire dans l'histoire des autres le centre de sa propre histoire).

Au delà de ce récit bouleversant, ce qui m'a le plus plu et marqué au fil de ma lecture, c'est la qualité de style et d'écriture. Quelle plume élégante, délicate, fluide et juste ! Aucune grandoloquence dans ces lignes, pas de grandes phrases à répéter dans un dîner pour attirer l'attention. Pas de mots compliqués, même pour les descriptions qui tiendraient plus de la psychanalyse. C'est écrit avec simplicité mais énormément de soin, de la classe en fait, pas de bling bling. L'auteur ne cherche pas à épater la galerie, juste à parler à tout le monde. Il n'en rajoute pas, aucun besoin, les faits parlent hélas d'eux mêmes. Vraiment, cette capacité à dire les choses sans les nommer directement est admirable. C'est inviter le lecteur à s'investir dans sa lecture et l'estimer capable d'intelligence et de sensibilité pour comprendre et se révolter devant l'innommé et l'innomable, le secret. Oui, comme si Philippe Grimbert appliquait le titre de ce livre dans chaque phrase... Certains mots sont contournés, mais le sens toujours atteint !

Par contre, à un moment, j'ai un peu cafouillé dans ma lecture et ne savais plus situer avec précisions les liens familiaux entre les protagonistes. (qui était la belle soeur, le beau frère, le frère...). A moins que ça ne fut un défaut de concentration de ma part.

Un secret a été adapté au cinéma il y a 3 ans, avec dans les rôles principaux Patrick Bruel et Cécile de France. Je ne l'ai pas vu mais maintenant, je me demande vraiment comment l'on peut porter à l'écran un tel roman, tout en lui restant fidèle. Alors, curieuse comme je suis, je vais essayer de me procurer le DVD !

En attendant, je vous conseille chaleureusement ce magnifique roman, véritable quête identitaire.

 

Prix Goncourt des lycéens en 2004 et le prix des lectrices Elle en 2005

L'avis de Karine , Joelle et de Calypso

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 13 Février 2011

Roman Jeunesse - Editions Téqui Défi - 118 pages - 10 €

 

 

 

Parution en 2000

 

 

 

 

La littérature jeunesse, c'est le rayon de mes nièces...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'avis de Camélia, 14 ans : Ce livre nous transporte vers la fin du 17ème siècle dans les étendues canadiennes, la Nouvelle France à cette époque. L'histoire se passe donc dans les colonies. L'héroïne est Henriette, 14 ans, fille de monsieur de Verchères qui habite un solide fort avec une garnison pour se protéger des attaques des Iroiquoise, ennemis jurés des français.

Par un hasard malheureux Henriette se retrouve seule dans le fort lorsque les Iroquois décident une offensive. Son père est à Québec pour une réunion avec le gouverneur et sa mère en séjour à Villemarie. Lorsque la tribus indienne attaque, les soldats responsables du fort sont irraisonablement partis à la chasse. Et leurs canoës sont lâchement emporté plus loin par un traître ; la garnison est donc coincée sur une île et ne peut arrêter le massacre des paysans. Henriette n'a donc que le temps de rentrer dans l'enceinte du fort et de la barricader.
Ne pouvant entrer les Iroquois assiègent le fort.
La jeune fille, pleine d'énergie et d'espoir prend les choses en main, mettant à l'oeuvre les deux soldats de garde, un valet et ses deux jeunes frères. Chacun sur un bastion différent, fusils en main, il surveillent l'ennemi nuit et jour. Toutes les heures, des coupsde canon sont lancés afin d'essayer de prévenir les villes voisines que Vèrchère est dans une fâcheuse position. Mais les secours tardent à venir et Henriette ne comprend pas pourquoi la garnison de son père n'est toujours pas revenu de cette partie de chasse .
Finalement un hommes ose sortir de l'enceinte au péril de sa vie et part chercher du renfort dans la ville voisine afin que le fort soitlibéré de ses assiégeants. En effet à l'intérieur du fort, la nourriture commençait à manquer ainsi que le courage...
 
J'ai beaucoup aimé ce livre pour son suspens. De plus, il permet de découvrir la vie des colons, le danger des nombreuses attaques des tribus indiennes et découvrir  quelques paysages au fil des magnifiques descriptions !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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