JORDANIE : les bédouins et l'artisanat
Publié le 21 Janvier 2011
Comment cloturer ce magnifique voyage en Jordanie sans évoquer les Bédouins...
Le nombre de Bédouins ne cesse de diminuer du fait de la politique de sédentarisation entreprise depuis 30 ans par le gouvernement jordanien. Bien souvent, la tente noire en poil de chèvre est installée à côté d'une maison en dur et sert d'entrepôt. Mais il y a encore en Jordanie des irréductibles. Quelques dizaines de milliers de Bédouins nomadisent toujours et vivent 'encore de l'élevage et du commerce, bien qu'ils aient dû abandonné leur 3ème source traditionnelle de revenus : le pillage.
Malgré leur grande fierté, les bédouins sont très hospitaliers.
En signe de bienvenue, ils vous offriront le thé bien sur, mais aussi le café. La plupart des Jordaniens descendent des Bédouins, comme en témoignent les traditions ancestrales. Tous vouent une grande admiration à ceux qui dorment encore dehors, même au plus froid de l'hiver.
A Pétra, alors que les Bédouins vivaient encore dans la ville antique, ils se sont vu contraints à s'exiler dans une ville nouvelle, en dure, spécialement construite pour eux... on parle de ghetto...
Les bouteilles de sable... Un homme doué de ces 10 doigts, un fin entonnoir, des sables naturels multicolores , minimum une heure de travail et l'on obtient ses magnifique bouteilles de sable, que l'on trouve à peu près partout. Elles sont décorées de motifs exotiques (palmiers, chameaux...) et sont nées à Pétra. Ceci, en raison de la diversité des sables issus de l'effritement des roches de gré qu'on y trouve : du blanc, du noir, de l'ocre, de l'orangé, du rouge, du jaune... Certaines couleurs, comme le bleu, peuvent être artificiel. C'est un véritable artisanat local à prix assez modique !
LES MOSAIQUES ET LES CERAMIQUES...
C'est une spécialité de la ville de Madaba. Elles sont vendues dans des boutiques à souvenirs sous forme de petits ou grands tableaux, de dessous de plat... A l'époque bizantine, Madaba fut une véritable école de mosaïstes. Les archéologues, par leur travail, révèlent un véritable musée à ciel ouvert... Et moi, j'ai été plus qu'admirative du talent et de la patience de toutes ces petites mains.
La mosaïque de gauche a été prise dans l'Eglise Saint Georges de Madaba.