PROMISED LAND, film de Gus Van Sant
Publié le 26 Avril 2013
Synopsis : Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Ce qui s’annonçait comme un jeu d’enfant va pourtant se compliquer lorsqu’un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste qui affronte Steve aussi bien sur le plan professionnel que personnel…
Avec Matt Damon, Rosemarie DeWitt...
Mon humble avis : Promised Land signe les retrouvailles de l'acteur Matt Damon et du réalisateur de Will Hunting, film ô combien mémorable écrit par Damon lui même et son complice Ben Affleck.
Sans nul doute, c'est un film engagé sur l'écologie et intelligent. Peut-être trop d'ailleurs, car à mes yeux, cela l'a rendu presque insipide. En même temps, ce n'est pas le genre de film qui nécessite de grand moyens ni d'effets particuliers D'ailleurs, Matt Damon n'y est pas maquillé, Rosemarie DeWitt non plus et j'ai apprécié à sa juste valeur cette actrice touchante et normale, jolie pour ce qu'elle est mais à mille lieu des canons hollywodiens. De même, nombre de figurants et de seconds rôles sont joués par des habitants de la ville qui a servi de lieu de tournage, en Pensylvannie.
Sans nul doute, c'est un film engagé sur l'écologie et intelligent. Peut-être trop d'ailleurs, car à mes yeux, cela l'a rendu presque insipide. En même temps, ce n'est pas le genre de film qui nécessite de grand moyens ni d'effets particuliers D'ailleurs, Matt Damon n'y est pas maquillé, Rosemarie DeWitt non plus et j'ai apprécié à sa juste valeur cette actrice touchante et normale, jolie pour ce qu'elle est mais à mille lieu des canons hollywodiens. De même, nombre de figurants et de seconds rôles sont joués par des habitants de la ville qui a servi de lieu de tournage, en Pensylvannie.
L'intention est donc bonne, celle de démontrer jusqu'où sont capable d'aller les grandes multinationales pour obtenir la permission de forer sur une commune, un terrain. Tout est permis, même les coups les plus bas, ceux que vous n'imaginez même pas et que la presque fin du film vous "balance" en pleine tête. Tout est manipulation, et l'on ne sait plus où se situe l'intégrité et la bonne conscience.
Autre bonne intention du film... Amener le spectateur à se questionner.... Nous sommes en crises économiques et énergétiques partout sur la planète, sauf si nous vivons au Qatar... Que ferions nous si nous savions que sous notre maison se cachent des lingots d'or capables de nous rendre richissimes, en tout cas assez pour ne plus s'inquiéter des factures sur quelques décennies. Oui, mais ce lingot d'or s'appelle gaz de Shiste, et l'effet de son extraction sur l'environnement, la nature, l'eau, les élevages.... n'est pas encore tout à fait maîtrisé. Que choisir, l'or et l'avenir inconnu ou la vie que l'on connaît dans de verts pâturages qui donneront ce qu'ils ont toujours donné. Il y a la cupidité des uns, la méfiance des autres.... Le tout, dans l'Amérique profonde, avec les clichés que nous nous en faisons et qui n'en sont pas. Bref, en tout cela, le film est méritant.
Mais il traine en longueur, on ne peut pas dire qu'il s'y passe grand chose, les moments d'émotions ne sont pas si nombreux et finalement, apparaissent des improbilités. Matt Damon qui en deux jours monte une kermesse à lui tout seul, plante des piquets pour un chapiteaux...
Alors je suis sortie de la salle en me disant, voilà un film ni bon ni mauvais, qui pourrait presque être un documentaire pour complément d'enquête de France 2 avec Benoit Dusquennes.
Donc pour un film vu dans une salle obscure, la sensation est bien insipide. Un peu de peps lui aurait donné une saveur bienvenue