THE CALL, film de Brad ANDERSON
Publié le 5 Juin 2013
Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans
Une adolescente est kidnappée par un tueur en série. Pour la sauver, une opératrice d'un centre d'appel d'urgences va affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé. Leur seul lien : un téléphone portable. Une course contre la montre commence... Chaque appel pourrait bien être le dernier.
Avec Halle Berry, Abigail Breslin, Morris Chestnut
Mon humble avis : Plaisir durant le film : 100%. Stress pendant le film : 200%, constant ! C'est une bombe. Et je ne parle pas de l'actrice, Halle Berry, que je gente masculine ne manquera pas de qualifier de bombe puisque moi, de genre féminine, je ne serai pas loin de la détester !
Sans plaisanter, ce film vous tient scotché à votre siège non stop. L'histoire se déroule quasiment en temps réel. De ce fait, nous spectateurs, la vivons pleinement, enfin, de notre fauteuil. Et tant mieux pour nous, car malgré l'écran qui s'interpose entre la réalité et nous, on préfère être dans notre fauteuil de velours plutôt qu'enfermée dans le coffre de voiture de ce psychopathe complètement dément.
L'intrigue de The Call est donc parfaite, qui vous tient en haleine sans temps mort de la première à la dernière minute. Nous sommes dans du pur thriller, d'un réalisme saisissant, même si, sur la fin, cela s'américanise légèrement et que deux ou 3 coïncidences tombent très bien.... mais ne gâchent en rien notre plaisir. La salle, un dimanche soir, était un peu bruyante... de chuchotements. A gauche à droite et au centre( moi ), des voix murmuraient "non, allez, vas y, c'est pas possible, dépêche toi, attention, mais c'est pas possible, quelle horreur".... comme quoi, le film était bien vécu à 100% par tout le monde. Mais ce n'est pas son seul intérêt.
Je pense que si le 11 septembre 2001 n'avait pas eu lieu, ce film se serait intitulé 911, le numéro d'urgence aux Etats Unis. Mais il fallait éviter l'amalgame, The Call n'ayant rien à voir avec la tragédie de la décennie précédente. Néanmoins, nous spectateurs sommes au coeur de "la ruche", ce centre d'appel qui reçoit tous les appels d'urgence et de détresse de la population américaine.... On découvre ainsi comment fonctionne cette structure qui reçoit des appels aussi bénins que 1000 fois malin, depuis la vieille qui aurait perdu son chat, jusqu'aux incendies, aux meurtres, aux cambriolages, aux drames conjugaux, aux kidnappings... ON découvre ces hommes et ces femmes qui répondent toutes la journées à ces appels et qui font preuve de nerfs d'acier et d'un sang froid sans borne. Ces gens qui, d'une petite minute de déconcentration, peuvent faire basculer la vie de leurs appelants. Les stratégies utilisées et les corrélation avec les services de polices and co, bref, le fonctionnement de ces unités est passionnant à découvrir. J'ignore si c'était le but du film, mais The Call rend un bel hommage à ces hommes et femmes de l'ombre qui ne sont que des voix (même si nous sommes ici au ciné et avons reçu le pire des appels que ces gens redoutent) Je leur dis chapeau car jamais, au grand jamais, je ne pourrais effectuer leur métier.
En tout cas, the Call est diablement efficace !