CAMPING 3, film de Fabien ONTENIENTE
Publié le 31 Juillet 2016
Film de Fabien Ontenienté
Avec Franck Dubosc, Claude Brasseur, Antoine Duléry, Michèle Laroque
Synopsis : Comme chaque été, au Camping des Flots Bleus se retrouvent pour leurs vacances nos amis, Les Pic, Jacky et Laurette, Gatineau, tout juste divorcé de Sophie, le 37, et Patrick Chirac fidèle à ses habitudes.
Cette année, Patrick a décidé de tester le co-voiturage... Pensant traverser la France avec Vanessa, il se retrouve avec trois jeunes dijonnais : Robert le charmeur, Benji le beau gosse et José la grande gueule.
Bien évidemment, après le co-voiturage, Patrick se voit contraint de tester le co-couchage…
Mon humble avis : Voilà plus de 10 jours que j'ai vu Camping 3, mais trop occupée par mes divers félins, je n'avais pas encore eu le temps de rédiger mon billet...
Alors, quid de ce Camping 3, genre de film honni par les uns et adoré par les autres ?
Et bien pas de grande surprise, ni bonne ni mauvaise. Camping 3 reste un film bien divertissant, à voir dans la joie et la bonne humeur, en allant du 1er au 10ième degré ! Mais meilleur que le N° 2.
Les gags vont du plus lourd au plus fin, les dialogues font souvent mouches et bien des situations prêtent à rire, ou du moins à sourire !
Ce troisième opus est moins basé sur le rendez-vous amical annuel d'une bande de quadra- quinca- sexagénaire ! Et oui, dans l'équipe, personne ne va en rajeunissant !
C'est pour cela sans doute, histoire de renouveler l'air, qu'apparaissent dans ce film 3 jeunes post adolescents, dont Patrick Chirac, alias Franck Dubosc a bien du mal à se débarrasser, avant de ne plus vraiment vouloir les voir partir. Cette relation entre Dubosc et ses 3 gars permet la confrontation de 2 générations, de nouveaux gags, et un regard ironique mais bien senti sur l'évolution de notre société. Mais surtout, elle apporte de belles émotions et des échanges verbaux savoureux, tant dans le drôle, le piquant, que dans l'émotionnel. Chaque génération se trouvera ébranlée dans ses préjugés sur l'autre. Bref, le personnage de Dubosc gagne en sensibilité bienvenue.
On est moins dans la beaufitude que dans les premiers opus, l'approche de l'homosexualité et du handicap manque de finesse, mais le film réserve vraiment de bons moments, agrémentés par la clim salvatrice du ciné en journée de canicule. Un film de vacances, qui donne l'impression d'y être !