ANNA, film de Luc BESSON

Publié le 13 Juillet 2019

Anna, luc besson, cinéma, chronique, avis

Film de Luc Besson

Avec Sasha Luss, Helen Mirren, Luke Evans, Cillian Murphy

 

Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment ANNA et qui est “échec et mat”.
 

Mon humble avis : Voilà 30 ans que je cours au cinéma à chaque sortie d'un "Luc Besson". Quel que soit le style cinématographique du film, jamais je n'ai été déçue, jusqu'à Anna. Oh cet opus possède moult arguments pour rester un film sympa, distrayant et dynamique, au scénario plutôt bien ficelé... Avec comme d'habitude, une superbe femme dans le rôle principale, femme qui ne démérite pas et qui a dû bien transpirer pour assumer ce thriller d'espionnage.

Alors pourquoi ce sentiment de déception. Anna est un film à tiroirs, qui ouvrent sur d'autres tiroirs et ainsi de suite... Un peu aussi comme les poupées russes. A l'écran, cela se transforme par énormément de flash-back avec sur l'écran, les mots suivant qui s'inscrivent : 5 ans plus tôt, 3 ans plus tôt, 6  mois plus tôt, 3 mois plus tôt, puis de nouveau 6 mois plus tôt... Même si ces flash-back éclairent l'action présente, il n'empêche qu'on s'y mêle les pinceaux, que cela ralentit le rythme du film et qu'à un moment, je me suis dit : "mais ça ne finira jamais"... Comme si je commençais à trouver le temps longs.

Et puis Luc Besson abuse un peu des poncifs frôlent avec l'incrédibilité, même si, au cinoch, on devrait se foutre un peu de cette fameuse crédibilité... Mais les russes ont tous des bonnes tronches de russes... Et Anna dégomme vraiment tout le monde comme avec une facilité déconcertante. Une scène interminable m'a d'ailleurs agacée. La jeune espionne du KGB est envoyer dans un resto, avec une cible à éliminer. Elle ignore le nombre de gardes du corps de la dite cible et tout ne se déroule pas comme prévu... Eh bien voilà, dans une chorégraphie de combat tip top mais franchement longuettes et ultra violente, elle met à plat au moins une trentaine de gars, à croire que tous les gens attablés étaient des gardes du corps. On est loin de l'attachante Nikita que Besson semble vouloir ici remettre au goût du jour.

Bon je suis un peu dur, mais c'est mon ressenti. La réalisation du film, les images etc sont évidemment parfaitement maîtrisés et spectaculaires et le scénario ne déçoit pas, il garde des surprises régulières jusqu'à la dernière minute. Quant à cette Anna diablement efficace avec sa petite gueule d'ange, perso, je préfère ne jamais croiser sa route !

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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S
Même remarque que Céline.<br /> A voir sur petit écran, peut-être..
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C
Les derniers Besson ne vaudront jamais ses premiers comme Nikita ;)
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A
Bon j'avoue que les films de Besson, moi je n'y cours pas précisément pour toutes les raisons que tu évoques dans ton billet. Il a un style unique, comprendre, tout y est très prévisible, et c'est toujours la même recette. Bon c'est du cinéma quoi, il faut aimer le genre.
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