LA VENUE DE L'AVENIR, film de Cédric KLAPISCH

Publié le 1 Juillet 2025

Film de Cédric Klapish

Avec Suzanne Lindon, Julia Piaton, Abraham Wapler

Synopsis : Aujourd’hui, en 2025, une trentaine de personnes issues d’une même famille apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre d'entre eux, Seb, Abdel, Céline et Guy sont chargés d’en faire l'état des lieux. Ces lointains "cousins" vont alors découvrir des trésors cachés dans cette vieille maison. Ils vont se retrouver sur les traces d'une mystérieuse Adèle qui a quitté sa Normandie natale, à 20 ans. Cette Adèle se retrouve à Paris en 1895, au moment où cette ville est en pleine révolution industrielle et culturelle. Pour les quatre cousins, ce voyage introspectif dans leur généalogie va leur faire découvrir ce moment si particulier de la fin du XIXe siècle où la photographie s'inventait et l’impressionnisme naissait. Ce face à face entre les deux époques 2025 et 1895 remettra en question leur présent et leurs idéaux et racontera le sens de : La venue de l’avenir.

Mon humble avis : J'ai fini, tardivement, par voir le nouveau film de Cédric Klapisch, réalisateur que j'aime énormément. Mais là, grande déception. Pourtant, sur le papier, l'histoire pouvait être alléchante, et originale. Mais une fois dans la salle obscure, Dieu que le temps m'a paru long. Et même si l'on est au cinéma, les improbabilités m'ont sauté aux yeux.

Pourtant, cela démarrait bien avec une scène d'ouverture franchement drôle dans son aspect dérision de notre époque. En cours de film, quelques passages sympas sur l'art photographique et la présence douce et lumineuse de la chanteuse Pomme. Vers la fin, une scène très émouvante de départ à la retraite d'un professeur de Français (le toujours discrètement génial Zinédine  Soualem). A part cela, et bien voici :

- Vincent Macaigne fait du Vincent Macaigne. Certes, il le fait bien, comme d'habitude, mais ce n'est plus surprenant du tout. Il serait temps que les réalisateurs l'imaginent dans d'autres rôles.

- Suzanne Lindon a encore de sacrés progrès à faire en expression émotionnelle. Elle ne m'a pas touchée.

- Paul Kirshner (qui joue Anatole) n'est guère plus expressif et la fausse moustache qu'il porte fait tellement postiche que l'on ne voit que ça.

-  Avec le notaire et cie, quatre membres d'une famille entrent dans une masure qui n'a pas été ouverte depuis les années 40... Certes, les tapisseries sont d'un autre âge et en lambeaux mais sinon tout va bien... Rien ne s'effondre, rien n'est moisi, pas de rats, pas de toiles d'araignées etc...

- La moitié de du film se déroule à Paris en 1895... Et là, les clichés s'accumulent, les décors font vraiment carton pâtes, même les figurants semblent mal dirigés tant leur présence ne parait pas naturelle. On est plus dans une succession de tableau que dans un film fluide. Certaines expressions usitées par les personnages, des dialogues paraissent tout à fait anachroniques.

Bref, quand je m'ennuie, je vois tous les défauts, si ça se trouve, peut-être même que j'en invente.

Seuls Julia Piaton (j'adore), la chanteuse Pomme, Abraham Wepler et Zinedine Soualem tirent leur épingle du jeu et sauvent, à mon humble avis, ce film d'un marasme absolu.

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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T
Je l’ai vu à sa sortie et aucun reste…bon je n’ai pas non plus une mémoire transcendante 🤣
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S
Dommage car il y a beaucoup d'acteurs que j'aime beaucoup, mais je lis trop de critiques négatives pour être encore tentée par ce film.
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K
Ouf, j'ai bien fait d'éviter
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M
Il ne me tente pas vraiment et en plus tu en lui as mis que deux étoiles :)
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L
J'ai vu la bande annonce et je navais aucune envie de voir ce film. Tu confirmes l'impression que je my serai ennuyée.
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