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Publié le 1 Octobre 2011

Synopsis : Nathan Harper a toujours éprouvé la désagréable impression de mener une vie qui n’est pas la sienne. Lorsqu’il tombe par hasard sur une photo de lui, enfant, sur un site de personnes disparues, ses peurs les plus sombres deviennent brusquement réalité. Ses parents ne sont pas les siens, sa vie n’est qu’un mensonge soigneusement fabriqué pour cacher une vérité aussi mystérieuse que dangereuse... Alors qu’il commence à rassembler les pièces du puzzle, Nathan est pris pour cible par des tueurs. Il est obligé de fuir en compagnie de la seule personne en qui il ait confiance, sa voisine, Karen. Tandis que les deux jeunes gens s’efforcent d’échapper àune armée de tueurs et d’agents gouvernementaux, Nathan réalise que sa seule chance de survivre – et de résoudre le mystère de sa véritable identité – est d’affronter la situation à sa façon…

 

 

Thriller  avec Taylot Lautner, Lily Collins, Sigourney  Weaver, Michael Nykvist

 

 

  

 

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Mon humble avis :Aïe, j'ai pris un coup de vieux ce soir... Il était peut-être temps me direz vous, mais ça y'est, je ne crois plus à ce genre de films ! Il faut dire que tout y est réuni pour me rendre sceptique : poncifs, caricatures, coïncidences fortuites, clichés à la pelle. Même l'acteur, très beau gosse, m'a laissée de glace. Il faut dire que maintenant, ces types d'acteurs sur lesquels je fantasmais il y a quelques années (genre les Tom Cruise and co) , qui s'illustrent parfaitement dans des films d'actions, ont maintenant une nouvelle génération dont les composants pourraient être mes enfants... Donc leur belles dents blanches et les regards travaillés d'ado de 17 ans, ben non, ça me fait plus rien. Sans doute qu'avant je ne voyais que cela et point les aspects négatifs du film, les invraisemblances grosses comme une machine hollywoodienne. Le jeune Taylor Lautner, qui a du se composer un fan club féminin dans la saga Twilight, est body buildé comme un homme qui aurait passé 10 ans enfermé dans une salle de sport alors qu'il n'a pas 20 dans la réalité et 17 dans le film. Ok, dans le film, il joue le rôle d'un ado sur entraîné. Mais tout de même, quelques centimètres de moins au garrot, oups, pardon, aux biceps auraient rendu l'ensemble un peu plus crédible et un peu plus touchant. Car ce film est dénué de sentiments, exceptés quelques mièvreries d'adolescents et violons nécessaires à ce type de production formatée.

Je critique, je critique... Mais pourquoi suis-je allée voir ce film ? Je me suis trompée de salle voilà ! Non pas tout à fait, je reconnais que le rythme et l'action ne faiblissent pas, ce qui fait que le temps passe vite, que le moment n'est pas désagréable, malgré un scénario léger et des dialogues inconsistants. Mais mon plaisir fut de revoir la magnifique actrice Sigourney Weaver et aussi Michael Nyqvist. Vous ne voyez pas qui il est ? Mais si, il jouait le journaliste Mikael Blomkvist dans la trilogie Millénimum. Et bien ici, il tient le rôle du très méchant et, malgré ses stigmates de la petites véroles, me fait plus d'effet que le jeune Taylot qui a encore pas mal de boulot avant d'acquérir de l'épaisseur, ailleurs que dans sa musculature.

Un film distrayant qui, je pense, a beaucoup plus pour plaire à un public d'ados ou de post ados que de presque quadra...

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 23 Septembre 2011

 Synopsis :  Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s’élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l’apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise…

 

 

 

Film avec Nanni Moretti et Michel Piccoli

 

 

 

 

 

 

 

 

   

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Mon humble avis : Le monde est figé. Aussi bien la foule pieuse massée sur la place St Pierre de Rome que différents chefs d'Etats, tout le monde attend, inquiet : quand le nouveau pape va-t-il se présenter au balcon et entamer ainsi, officiellement, son pontificat. Sauf que le poids de ces responsabilités lui semblent trop lourd à porter, alors le souverain pontif prend quelques jours la poudre d'escampette.

Ce film est magnifique, extrêmement respectueux, intelligent, très touchant et souvent drôle... Ce sont bien sûr plus des rires affectueux qui fusent dans la salle que des éclats hilares qui seraient inappropriés.

Ce film se regarde avec sourire,tendresse et respect, quelque soit notre inclination religieuse. L'attente de millions de fidèles prend à la gorge, les doutes du pape remuent et permettent à chacun de s'interroger sur soi même où sur cet homme. Et surtout, on réalise à quel point ces charges sont immenses, tant en leader religieux qu'en chef d'Etat. La place et l'importance de l'Eglise dans notre monde politique est bien rendue.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est la vulnérabilité manifeste de Michel Piccoli qui semble né pour jouer le souverain pontif tant il interprête ce rôle à merveille, avec pudeur, retenue. Le fait qu'un tel homme puisse douter est tellement rassurant. Sommes nous toujours à la hauteur des rôles pour lesquels nous sommes choisis. Il semble que dans ce cas, c'est l'humilité qui soit la meilleure qualité. Et manifestement, cette qualité n'est pas partagée équitablement au Vatican. Nanni Moretti s'amuse a apporter une touche d'humour bien venue en chatouillant un protocole parfois un peu trop étriqué et en humanisant tout ce petit monde : les cardinaux se révèlent pour certains rassurants, appaisés, d'autres prétentieux, mauvais joueurs et finalement, tous prêts à partager de bons moments avec une âme d'enfant. Quelques moments particulièrement jubilatoires : les échanges entre le psychiatre Nanni Morreti et le cardinal en chef à propos de la psychanalyse et de la dépression, l'Eglise, à priori, réfutant l'existance de la dépression, quelle soit papale ou non. Enfin, la première séance entre le pape et le psy, entourés de tous les cardinaux, quelle belle intimité incitant à la confession !!!

Outre l'intéressant cheminement du pape devant son trouble et son indécision, ce film a aussi l'avantage de nous inviter à une petite visite guidée du Vatican et de ses codes. Pour ceux qui ignorent comment se rédoule un conclave... et bien lisez aussi Anges et Démons de Dan Brown (dans un tout autre registre hein !).

Le seul petit reproche que je pourrais faire à ce film.... Le pourquoi des doutes du pape aurait pu être plus fouillé et exploité.

Mais sinon, je dis : Amen !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 26 Août 2011

Synopsis : Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…

 

 

Drame, thriller avec Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Peredes

 

 

 

 

 

 

 

 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

 

 

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Mon humble avis : La piel que habito est l'adaptation cinématographique du livre Mygale du romancier français Thierry Joncquet ( pas lu non plus).

Je trouve que le synopsis retrace assez mal l'histoire du film, et en transforme même le sujet principal. Le résumé accolé au roman d'origine sur les sites de ventes de livres en ligne correspond beaucoup plus à ce que j'ai vu ce soir.

De même, la bande annonce est trompeuse. Elle fait plus croire à l'angoisse et l'action qu'au climat lourd qui s'installe, au mystère impénétrable, à la noirceur terrible de ce film. C'est un film froid, chirurgical, psychologique. Mais l'on ne passe pas notre temps en expériences de laboratoire comme le fait croire la BA. En fait, c'est plus oppressant qu'angoissant, comme tout ce qui touche de près à la formule du huit clos et aux relations spéciales qui s'installent entre les protagonistes. C'est un film dérangeant,morbide, complètement amoral et on ne peut plus fascinant. Un chef d'oeuvre pour moi, je n'ai rien vu venir. Le film commence par les prémices de la fin puis nous conduit quelques années plus tôt avant de revenir dans le présent... On se dit non, ce n'est pas possible. Et bien si. On a l'impression d'être dans un autre monde, un autre univers, où il se passe quelque chose d'inhabituel qu'aucune explication logique ne semble éclairer. Almodovar nous perturbe même en jouant sur les dimensions des pièces, de ces personnages, des écrans de télé. La caméra est parfaitement tenue, amenant un esthétisme froid et clinique pour toutes les scènes intérieures, en contradiction avec le soleil extérieur toujours omniprésent. Nous sommes tous tenus à l'ombre quelque part.... Et puis il y a toutes ces portes blanches....On se demande si elles sont réelles ou juste une part d'un décors voulu.  On ne sait pas bien où elles mènent toutes, si elles n'en cachent pas une autre derrière, un peu comme un faux plafond ou un double fond de valise cache l'essentiel.... Un peu à l'image de ce film qui est plus qu'à double fond... et à l'image parfaite de son personnage principal... Beaucoup de symbolisme et de questionnement sur la nature humaine.

Mes copines de séance se demandaient bien ce que j'allais pouvoir raconter ici. Et bien je n'ai en fait pas dit grand chose, je n'en dirais pas plus sur l'histoire ni même sur le sujet précis ou les motivations des personnages. Un conseil, n'allez pas lire les résumés du livre. En dire plus gâcherait votre plaisir et votre surprise. Restez ignorants. Contentez vous de ces fausses impressions véhiculées par la bande annonce et le synopsis. Je vous garantis alors un bluff extraordinaire effroyable et glaçant... Un film hors norme.

 

PS : je précise juste un régal personnel... L'apparition en chair et en os, dans son propre rôle, de la chanteuse hispono-guinéenne que j'adore : Buika !

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 22 Août 2011

Synopsis :  Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.

 

 

 

SF avec Chris Evans, Hayley Atwell, Tommy Lee Jones...;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

étoile2.5

 

Mon humble avis: Friande de supers héros je suis, je ne connaissais pas celui ci, alors j'ai foncé tête baissée dans la salle obscure.

Le film de super héro jouit souvent d'une mauvaise image aux yeux du public qui boude ce genre pour son aspect disons... léger.

Et bien, à force d'en voir et d'en revoir, en compagnie de personnes plus que fan et très initiées aux comics (nom donnés à ces films), je réalise qu'il existe un véritable univers empli de personnages qui se rejoingnent plus ou moins, que chaque film fait souvent référence à un autre et qu'il y a là une étendue infinie de connaissances à acquérir pour apprécier pleinement le genre. Bref, il y a une véritable culture comics, marvel... Disney détient désormais les studios Marvel dont ce fim (et mes chéris X.Men) sont issus. Et la Warner détient DC comics, le concurrent historique de Marvel. Bref, si vous êtes sensibles au sujet, je vous garantie que vous écouteriez des heures l'initié qui vous explique les tenants et les aboutissants de tout de petit monde.

Bon, comme je suis encore assez ignare dans le domaine comics, je n'ai pas pu apprécier ce film à sa juste valeur. J'ai trouvé qu'on mettait un certain temps à entrer dans le vif du sujet, qu'il y avait donc quelques longueurs. Je ne suis pas tombée amoureuse de Captain América, malgré sa petite gueule de beau gosse et son body buildé : je lui ai trouvé bien souvent un aspect désuet, limite ringard et surtout ultra patriotique. (le film se déroule pendant la seconde Guerre Mondiale, donc on échappe pas à un certain manichéisme non plus.)

Mais l'intigue est bien ficelée même si elle ne déborde pas d'originalité (les très méchants finissent souvent par ce ressembler d'un film à l'autre), et le spectacle est franchement bien assuré. Le suspens n'est pas mis de côté. Bref, malgré tous mes bémols, les clichés et les moments attendus qui n'arrivent pas comme par hasard, j'étais accrochée, je voulais connaitre la fin....

La fin, parlons en.... Restez jusqu'à la fin du générique.... vous y découvrirez que la fin n'est que le début d'une grande aventure, d'autres films sont prévus, dont notamment, un film qui réunira plusieurs héros de Marvel (pour l'été prochain), ce qui devrait ravir les fans du genre. Et vu le bon temporel du prochain film, notre captain america devrait avoir abandonné son apparence plutôt kitch. Donc, je fais comme les autres, j'attends aussi... Surtout que mon initié de voisin m'a également annoncé la préparation de 3 nouveaux films X.Men !!!! Moi qui prévoyais me faire offrir le coffret pour Noël, je vais peut-être patienter alors !!!

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 20 Août 2011

Synopsis : Annie a la poisse. Son fiancé l’a quittée et son nouvel amant est un goujat. Lillian, sa meilleure amie, file quant à elle le parfait amour. Lorsqu’elle lui annonce son futur mariage, Annie oublie ses soucis pour se consacrer à son rôle de témoin et transformer les préparatifs en un moment magique et privilégié. Mais c’est sans compter sur les autres amies de Lillian, l’insatiable et athlétique dragueuse Megan, la candide Becca,l’ex-beauté Rita et l’ultra-snob Helen… toutes incontrôlables et décidées à donner de la voix pour imposer leurs choix dans l’organisation de l’enterrement de vie de jeune fille. Débute alors une délirante aventure…!

 

 

Comédie avec Kristen Wiig, Rose Byrne, Maya Rudolph

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Ce film est un mélange du pire et du meilleur. Commençons par le pire... La vulgarité excessive de certains dialogues et l'aspect répugnant de quelques scènes qui n'apportent rien au film... Excepté un débordement du burlesque vers le grotesque. Tout comme le personnage de Megan (la belle soeur de la mariée), qui ne m'a pas fait rire du tout tant tout dans son comportement est "no limit", sans nuance, sans finesse, même s'il parvient tout de même à toucher vers la fin.

Le meilleur maintenant : Un film pêchu avec un côté assez réaliste de la vie de la femme en 2011. Chacune de ces fameuses amies représente un type de femme (la richissime et bellissime mais bien seule, la jeune mariée incrédule, l'ancienne mariée désabusée, la future mariée et la célibataire qui peine à trouver le point d'impulsion pour remonter du fond vers la surface). L'analyse de la vie de toutes ces femmes et de l'impact du changement dans la vie de l'une d'elle est assez perspicace. Et oui, car quand votre meilleure amie se marie, ça chamboule aussi votre vie et  vos habitudes de nana , et vous constatez que vous êtes une de moins sur le carreau, donc de plus en plus seule.

Le regard porté sur l'amitié féminine est touchant et réaliste. La jalousie arrive vite, le combat pour rester "la meilleure amie", la sensation d'abandon sitôt qu'une nouvelle copine devient très proche de la meilleure amie... Bref, tout ça pour ça, alors que justement dans l'amitié, il y a de la place et un rôle pour chacun, sans qu'il soit question de meilleure ou moins bonne... Pour moi, il y a juste des amies différentes et nécessaires !

Mine de rien, malgré son aspect comédie hilarante aux bonnes répliques et aux scènes jubilatoires, ce film se penche sérieusement sur le fléau du siècle : la sensation de solitude, que l'on soit, ou pas entouré. La peur de l'abandon...

Enfin, the last but not the least, le meilleur pour la fin même, l'actrice principale Kristen Wiig, qui porte littéralement le film autant par sa finesse que sa gaucherie. Une actrice qui porte son âge ( le mien !) (identification maximale à son personnage !) avec naturel. Kristen Wiig m'a fait pensé à Meg Ryan dans sa grande époque comédies romantiques, avant que bistouri et Botox lui ravagent son charmant minois. Pourvu que Kristen Wiig reste telle qu'elle est, naturelle... Et c'est sûr qu'elle continuera à nous faire rire et à nous émouvoir.

 

 

 

Par contre, curieux, certaines scènes de la BA ne figurent pas dans le film, notamment celle du gadin en robe de mariée, qui prend une autre allure dans le film...

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 16 Août 2011

Synopsis : À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...

 

 

Drame et SF avec Kristen Dunst, Charlotte Gainsbourg, Willian Hurt, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling

 

 

 

 

 

Kristen Dunst a reçu le prix d'interprêtation au dernier festival de Cannes pour ce rôle.

 

 

 

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 Mon humble avis :D'après Allociné, "En sortant d'une projection de Melancholia, Thomas Vinterberg (le réalisateur de Festenet co-fondateur du Dogme 95 avec Lars von Trier) a affirmé non sans humour : "Comment faire un film après ça ?". ....

Et bien moi je dirais, comment parler d'un film après ça ? Ce film est tellement "bizarre", dixit Charlotte Gainsbourg, Lars Von Trier se dit content du film, mais prêt aussi " à rejeter ce film comme un organe transplanté par erreur." Lars Van Trier se dit mélancolique, et considère la mélancolie comme une valeur : "dans les situations catastrophiques, les mélancoliques gardaient plus la tête sur les épaules que les gens ordinaires, en partie parce qu’ils peuvent dire : ’Qu’est-ce que je t’avais dit ?’ Mais aussi parce qu’ils n’ont rien à perdre."(extrait allociné)

 

Le titre donne déjà pas mal d'indice sur l'atmosphère du film. On se doute qu'on ne s'installe pas dans un fauteuil rouge pour 2h10 de franche rigolade. En fait, on ignore dans quoi on s'embarque, on ne sait même pas vraiment où le réalisateur veut nous mener. Mais comme on se pose la question à longueur de film, et bien il s'installe un relatif suspens. On a beau être déroutés, désorientés, on garde le cap tout de même. Comme entre deux planètes... Il y a quelque chose de magnétique dans ce film. Je le classerais bien dans la catégorie des films hypnotiques. Pas ennuyeux mais lent, très lent. On sent vite que quelque chose ne tourne pas rond chez la mariée, mais il faut du temps pour comprendre ce que c'est.  Le visuel et le changement de caractères des personnages nous font nous demander : sommes nous dans un songe, un conte, un rêve, la réalité, un cauchemar... L'ambiance est lourde, accentuée par l'effet huit clos. Le film entier se déroule dans un magnifique château en Suède, isolé, même s'il bénéficie d'un domaine immense transformé en Green de golf.

Les actrices sont splendides de naturel, sans fard ni maquillage exagéré. Kristen Dunst en dépressive ressemble vraiment à une dépressive. (tout le contraire de ma révolte concernant le film Itinéraire Bis) !

Mélancholia vous conduira à vous interroger (et débattre peut-être si vous y aller à plusieurs) sur l'éternelle question : qu'est-ce que tu ferais si.... Non pas si tu gagnais au loto ! Mais si la fin du monde était pour demain....???

En fait, je pense qu'il serait judicieux d'aller faire un tour sur le site allociné, rubrique secret de tournage, afin d'appréhender plus facilement ce film...que je suis allée voir sans même avoir lu le synopsis. J'avais juste vu la bande annonce.

Pour ma part, j'aurais préféré que certaines choses soient plus claires, moins nébuleuses. Mais bon....

Mélancholia est un film a voir soi même, à apprécier ou pas en fonction de votre propre émotionnel. Je suis incapable de dire si je trouve ce film bon ou mauvais. Je pense qu'il y a de bonnes choses dedans qui en font un film atypiques dans la programmation ciné estivale actuelle. On est loin du film grand public.La perfection esthétique rend un film beau mais pas forcément bon.  Mais je pense que j'ai aimé, même si je ne saurais vraiment dire pourquoi.  En fait je ne suis pas sûre. Il va me falloir encore du temps pour me décider. Mais assurément, ce film me marquera. Ce doit être l'effet hypnotique que je citais plus haut.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 12 Août 2011

Synopsis : Chassés de leur village par Gargamel, le méchant sorcier, les Schtroumpfs se retrouvent au beau milieu de Central Park à travers un portail magique.

 

 

 

Film d'animation avec : Le grand Schtroumpf, la Schtroumpfette, le Schtroumpf grognon, le Schtroumpf à Lunette, le Schtroumpf Maladroit, le Schtroumpf Téméraire

Et... Hank Azaria (Gargamel), Jayma Mays, Neil Patrick Harris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Ce soir, je me suis octroyée une cure de jouvence. Je me sens si schtroumpf, c'était schtroumpfissime ! J'en ai pris plein les schtroumpfs et c'était schtroumpfement drôle et mignon. Au début, on retrouve le village des schtroumpfs, tel que les BD l'ont laissé dans notre mémoire. Mais c'était encore plus schtroumpf car en 3D, avec de magnifiques paysages et de sacrés effets schtroumpfs (euh, spéciaux). Chouette le vol en cigogne. Mais le vilain sorcier n'est pas loin et il peut compter sur l'aide de Schtroumpf maladroit, qui à l'insu de son plein gré, lui montre le chemin du village. S'en suit une course poursuite complètement schtroumpfs et une poignée de nos petits hommes bleus empreintent, également à l'insu de leur plein gré, un portail magique qui les transporte dans le temps et les débarque... à New York. Seuls les schtroumpfs sont en images de syntèses et d'animation. Sitôt à New York, tout le reste devient bel et bien réel !

C'était bien schroumpfant de découvrir la grosse pomme à travers les yeux de notre fine équipe du moyen âge et à travers les lunettes 3D ! Mille péripéties plus schtroumpfantes les unes que les autres donnent un sacré rythme à ce film, le scénario est schroumpfement bien ficelé, c'est touchant, mignon tout plein, bien trouvé.... Un excellent divertissement, même si les plus grands devineront certaines issues... Et bien ils n'avaient qu'à pas grandir ! Bref, je ne taris pas d'éloges. J'ai été émerveillée pendant presque deux heures, un sourire béas sur les lèvres. Et surtout, l'esprit Schtroumpfs est bien respecté et ça, c'est schtroumpfement important.

Que l'on soit bambin ou pas, qu'on ait des bambinos ou pas, il y a là de quoi schtroumpfer seul ou en famille, tout le monde est le bienvenu. (C'est un peu comme au Mac Do, venez comme vous êtes : joyeux, grognons, chanteur, boulanger, poête, paresseux, avec ou sans lunettes, puisque le film est diffusé en 3D ou en version "normale suivant les cinés.

Allez, lalala lalala schtroumpf, lalala lalala schtroumpf, lalala....

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 6 Août 2011

Synopsis : Dublin, 1976.
Neil McCormick n’en doute pas : une vie de rock star l’attend. Avec son frère Ivan, ils vont créer Shook Up, le plus grand groupe de rock du monde !
Au même moment, Paul, leur camarade de classe, crée son propre groupe, U2, et se fait appeler Bono.
Mais Neil est persuadé que Paul n’a pas l’étoffe d’une star et que dans son ascension vers la gloire, Shook Up laissera U2 loin derrière lui…

 

 

 

Film avec Ben Barnes, Robert Sheehan, Krysten Ritter

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Attention, ce n'est pas un film sur U2 ! Fans de la bande à Bono, si vous pensez voir et entendre du U2 tout au long du film, passez votre chemin. En fait, tout au long du film, on suit de loin les débuts et la carrière fulgurante de ce groupe gigantissime ! Par contre, on suit de très près, même de l'intérieur, la carrière éternellement avortée des Shook Up, le groupe qui devait faire mieux qui U2 aux dires de son chanteur... Sauf que le chanteur porte la poisse, est un menteur, un prétentieux, jaloux, présomptueux et très rêveur. Il entraîne son frère dans sa galère. Et pourtant, le talent est là, s'il n'y avait cette obsession de faire mieux que U2... A force...

Ce film est tiré d'une histoire vraie, du livre écrit par le héros déchu de ce film, Neil Mc Cormik. On se replonge dans l'Irlande de la fin des seventies, où, dans un hall de lycée, à coup d'injures et de défis, se forment les groupes qui deviendront U2 et Shook Up. Alors oui, c'est intéressant, on suit cela avec attention car on sait tous ce qu'il adviendra d'une partie des protagonistes.... Mais, j'avoue que j'y ai perdu un peu mon latin, oups, mon irlandais, car j'ai eu beaucoup de mal, dans le premier quart d'heure, à différencier tous ces jeunes musiciens, qui, comme tous les jeunes de chaque époque, ont tendance à tous se ressembler très forts !

Le film commence en 1976 et s'achève en 1987. Il y a une bonne dose d'humour et de scène drôlissimes. On rit devant la malchance de certains, on est ému devant l'acharnement de ses artistes à réussir et on plonge dans le milieu de la musique de ces années là.... depuis les répet' dans la cuisine jusqu'à une promesse de concert dans un stade de 80 000 personnes.

Et puis on enrage de voir que l'on peut passer à côté de son destin parce que les autres ont fait des choix pour vous, sans vous en avertir, que l'on peut passer à un fil de son rêve parce que.... je ne vous en dirais pas plus, ce serait spoiler le film. Néanmoins, Bono pose la bonne question à la fin : qu'aurais tu choisi, toi, à l'époque, sans savoir ce qu'on allait devenir ?

Le film souffre de quelques longueurs mais se laisse bien regarder, la bande originale est plus que sympa. Et ce film rend hommage à tous ces chanteurs et groupes qui, malgré leur immense talent, resteront dans l'ombre par X raisons, dans l'ombre des autres, ou dans l'ombre d'eux mêmes.

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 15 Juillet 2011

Synopis : Hanna, 16 ans, n’est pas une adolescente comme les autres. Élevée loin de tout par son père, Erik, ex-agent de la CIA, elle n’ignore aucune des techniques de combat ou de survie qui font les plus redoutables soldats. Erik lui a enseigné tout ce qu’elle sait à partir d’une encyclopédie et d’un recueil de contes de fées. Formée depuis son plus jeune âge, Hanna est une combattante parfaite.
Séparée d’Erik, Hanna découvre le monde extérieur pour la première fois et se lance dans la mission que sa famille doit achever. Elle est prête. Pourtant, avant de pouvoir retrouver son père à Berlin comme prévu, elle est capturée par les hommes de l’agent Marissa Wiegler, une femme que bien des secrets relient à Hanna et Erik.
Détenue quelque part dans une base souterraine, Hanna parvient à s’échapper. S’adaptant à un environnement inconnu, la jeune fille doit survivre. Alors que Marissa la pourchasse, de plus en plus proche, Hanna doit faire face à de stupéfiantes révélations qui vont bien au-delà de sa propre identité...

 

 

 

Thriller, action, avec Saoirse Ronon, Eric Bana, Cate Blanchett...

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : J'hésite entre 3 étoiles et demi et 4 ! Ne soyons pas avares ! Même si, une fois de plus, quelques paradoxes m'ont un peu gênée, comme la scène où la jeune Hannasurfe sur le net. Mais dès le départ, j'ai accroché à ce film d'action, ce thriller, qui met en scène une adolescente qui a vécu toute sa vie dans la forêt finlandaise avec son père. Toute sa vie à être sur-entrainée à la survie et au combat. Jusqu'au jour où elle est prête. Elle appuie sur le bouton rouge, toute la CIA se réveille et s'est une course poursuite qui commence, depuis le fin fond du désert marocain jusqu'aux sordides banlieues de Berlin.

Pas une minute d'ennui dans ce film où l'on suit cette Hanna aux capacités de combat décuplées. Une tueuse dans un corps d'enfant et un visage d'ange. Pour nous qui la connaissons, elle est plus touchante qu'effrayante, mais mieux vaut lui vouloir du bien que du mal. Elle est notamment très émouvante lorsqu'elle découvre le monde, le vrai, loin de la forêt. Lorsqu'elle entend de la musique pour la première fois, alors que jusqu'à maintenant, la musique n'était pour elle qu'une définition apprise par coeur dans en encyclopédie.

Même si l'intrigue ne brille pas d'une originalité extraordinaire, le fait de mettre en scène cette adolescente donne une dimension particulière au film et franchement , tout fonctionne à merveille. La jeune interprète d'Hanna, Saoirse Ronan (que l'on a vu entre autre dans Lovely bones et les chemins de la liberté) est bluffante, tant dans ses expressions, que dans ses cascades, scènes de  combat et capacités sportives. Son entraînement et le tournage n'ont pas du être de tout repos pour elle !

Enfin, derrière l'action, on peut voir un autre film... Une sorte d'Alice aux pays des merveilles quelque part. Hanna traite de cette période où l'on quitte l'innocence de 'l'enfance pour affronter le monde. Et le script montre aussi, que même si des parents préparent au mieux leur progéniture à se grand saut... ils ne peuvent pas tout prévoir, pas tout apprendre à leurs enfants. Il y a des choses que livres et parents ne peuvent apprendre et qui se découvre au fur et à mesure, dans la douleur ou dans la joie. Alors oui, il y a dans ce thriller une autre dimension que celle purement efficace, que l'on retrouve notamment lorsqu'Hanna pénètre dans la demeure Grimmes... D'ailleurs, l'ensemble pourrait presque être une fable, car il y a même une méchante sorcière (Cate Blanchett que je n'avais pas reconnue) , qui approche dangereusement.

Certains magazines voient en Hanna la Jason Bourne juvénile.

Moi, j'espère une suite pourquoi pas ! En tout cas, il y a matière ! Chouette ! Car j'adore ce type d'héroïne... et donc ce genre de film !

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 9 Juillet 2011

Fraîchement licencié d’un poste qu’il occupait depuis des années, Larry Crowne décide de s’inscrire à l’Université pour reprendre ses études. Ce changement de vie professionnelle prend une tournure plus personnelle lorsqu’il tombe sous le charme de son professeur d’expression orale, Mme Tainot. Belle, cynique, désabusée par le niveau affligeant de ses étudiants et déçue par son mariage, elle est également à un tournant de sa vie… Auront-ils droit à une seconde chance ?
 
 
 
 
 
 
 
 
Comédie avec Tom Hanks et Juila Roberts
 
 
 
 
 
   
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Mon humble avis :Un film qui se regarde certes. On connaît l'effet Julia Roberts et l'actrice Gugu Mbatha Raw jouit d'un joli minois et d'un rôle sympathique. Certaines scènes sont sympas   (comme celle où tous les scooters se rejoignent avec l'effet bande) et quelques répliques font mouche et des rires timides résonnent dans la salle.
J'ai plutôt trouvé l'ensemble relativement ennuyeux, déjà vu, téléphoné, fade. Même la fameuse romance qui qualifie ce film de "comédie romantique de l'été" est à peine visible, exploitée dans le dernier quart d'heure, comme si le réalisateur s'était dit "j'ai oublié quelque chose". On ne verse pas une petite larme et le couple Hanks / Roberts ne m'a pas émue ni attendrie une seconde. Enfin, le personnage de Tom Hanks qui reprend ses études après un licenciement pour au final se retrouver à la case avant départ sans que l'on sente une impulsion vers autre chose... J'ai du manquer l'essentiel peut-être ?
Bref, comme je peux être très méchante, à moins que je sois de très mauvaise humeur... J'ai presque envie de dire.... Tom Hanks a coécrit le scénario. Comme il n'a trouvé aucun réalisateur pour tourner ce film, il s'est dévoué et s'est mis derrière la caméra. Et comme aucun acteur a accepté le rôle de Larry et le mélange de fadeur... Il s'est encore dévoué !!!! Ah quel bel esprit de sacrifice !!!
Un film donc guimauve. Le problème, c'est que ce que je j'aime dans la guimauve, c'est le chocolat qui l'entoure et là, point de chocolat. Mais en même temps, rien de méchant... et tout plein de bonne volonté ! Insuffisante !
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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