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Publié le 3 Décembre 2013

http://fr.web.img6.acsta.net/pictures/210/537/21053766_20131029173427819.jpg    Synopsis : En 1983, dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King.
Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage.
 
 
Avec  Olivier Gourmet, Tewfik Jallab, Vincent Rottiers, Jamel Debbouze
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  Mon humble avis : En 1983, j'avais 11 ans. Alors bien sûr, je n'ai aucun souvenir de cet événement historique et à l'époque, certainement que mes préoccupations me menaient vers des pensées plus futiles.
Aussi, je suis ravie d'avoir vu ce film, oh combien intéressant, prenant, captivant, enrichissant. Dans un sens, il peut remonter le moral. Oui, il y a des jeunes et des moins jeunes, toutes confessions confondues, capable de s'unir et de défendre une cause dans un engagement hors du commun. Oui, la France ne semblait pas aller mieux que maintenant en 1983, au niveau climat socio-économique, et pourtant, la France est toujours debout, après des "hauts" et des bas. Alors peut-être que des jours plus lumineux reviendront... un jour. En même temps, c'est aussi déprimant car on dirait que rien n'a changé... Si ce n'est que les crimes racistes envers les beurs sont sans doutes plus rares que dans les années 80. Mais c'est toujours la même lutte, celle des droits, de l'égalité, de l'humanité qui s'est étendue à la France entière. Le ras le bol de la violence gratuite, d'où qu'elle vienne. L'envie d'être comme tout le monde, de travailler, de ne pas être jugé sur son faciès, ni sur son lieu d'habitation. Ce film est hélas d'autant plus d'actualité que des attaques verbales racistes envers notamment une femme politique ont occupé les médias ces derniers temps. Et pourtant, La marche le montre clairement, en France, le racisme est en fait plus social que réellement racial. Un blanc de cité, une homosexuelle vont subir autant d'attaques qu'un beur par exemple. Il est vrai qu'on reprochera rarement ses origines à l'éminent chirurgien de passeport moyen-oriental...
Enfin, ne dissertons pas, parlons de ce film qui est un fabuleux hommage à une jeunesse qui défend ses droits et ceux des autres sans violence, par la marche revendicative à travers la France. Ces jeunes qui, au fil des kilomètres parcourrus, unissent, rassemblent et vont au bout de leurs idées, qui ont changé la France, en partie.
C'est extrèmement bien joué. J'ai aimé faire tout ce chemin avec ces gens, hommes, femmes, jeunes, prêtre, musulmans, retraités, qui ont chacun leur caractère, pas toujours facile. Ces gens qui doivent se mettre d'accord. Qui ne renonceront pas malgré la violence et les agressions qu'ils subissent. Ils viennent du même endroits, mais sont tous différents, et mettent dans cette marche des convictions qui leur sont propres. Bref, je n'ai pas senti passer les 2h15 du film. Mon coup de coeur est total, même si je mets un bémol sur la présence de Jamel Debouzze dans ce film. Au niveau strictement cinématographique, Debouzze n'était pas du tout nécessaire. J'ai même eu peur qu'il fasse partir l'affaire en vrille. Mais en même temps, sa présence au générique peut attirer du monde en salle. Et puis, Debouzze est un fer de lance de la cause en France, de la lutte contre le racisme, de l'intégration, de la réussite. Donc, sans doute sa participation à La Marche porte peut-être ce film sur une plus haute marche médiatique !!! Ah, le bon jeu de mots !
Certes, en France, depuis quelques années, les raisons de marcher ne manquent pas, tant la colère du peuple gronde de plus en plus. Mais vous pouvez aussi marcher déjà jusqu'à votre cinéma, je pense que voir ce film est quelque part un acte civique. J'ose espérer que si la foule est au rendez vous de cette Marche, le gouvernement comprendra le message... je sais, je suis utopiste. Mais j'aime croire que la culture, intellectuelle ou populaire, peut changer les choses !
   
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 1 Décembre 2013

http://fr.web.img2.acsta.net/pictures/205/298/20529833_20131017171932686.jpg  Synopsis :Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : "Les garçons et Guillaume, à table !" et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : "Je t’embrasse ma chérie" ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus. 
 
 
 
Avec Guillaume Gallienne , André Marcon, Françoise Fabian
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  Mon humble avis : La presse dit que ce film est une comédie sensible et hilarante. Sensible, oui, car le sujet l'est. Mais hilarante. Disons que l'on observe, que l'on sourit, et assez souvent, il nous arrive de rire. Même si j'ai passé un chouette moment, je serai moins enthousiaste que l'avis général. Parce ce film est autobiographique... alors je me suis demandé si certaines scènes étaient caricaturées +++ ou si la réalité avait été aussi désobligeante pour ce pauvre Guillaume qui, bien heureux soit il, s'en sort finalement très bien dans la vie. Parce que, wow, je suis bien d'accord pour reconnaitre le poids d'une éducation et d'un environnement dans le développement d'une personnalité, mais à ce point là, c'est ahurissant. Si Guillaume Gallienne n'écumait pas les plateaux télé pour promouvoir son film, s'il n'assurait pas à chaque fois que c'était sa propre histoire qu'il avait mis en scène, d'abord au théâtre, puis au cinéma, j'aurais pris ce film comme une bonne et franche comédie, trouvant la déduction comportementale un peu raccourcie, voilà tout. Mais comme il s'agit d'une histoire vraie, j'ai tout de même un pincement au coeur. Parce que ce jeune garçon qui se cherche, non pas dans sa sexualité, mais dans son identité sexuelle (je crois que je suis une fille parce que ma mère voulait une fille, alors je n'ai pas voulu la décevoir), ç'est franchement remuant, et à peine croyable. Je conçois très bien qu'une personne puisse se sentir en totale contradiction avec le sexe que dame nature lui a attribué, mais là.... Etre un homme, aimer les femmes et se comporter comme une femme, ça me dépasse un peu. Bon, je tourne en rond... Enfin, pour résumer, derrière le rire, il y a de réelles blessures. Comme souvent au ciné me direz vous ? Oui, mais là, elles sont autobiographiques. On ne rit pas d'une généralité caricaturée, mais d'une souffrance personnelle.
Mais ne boudons pas notre plaisir de voir quelque chose de différent. Dans la mise en scène déjà. Guillaume Gallienne joue son propre rôle, de comédien sur les planches d'un théâtre, jouant sa pièce. Celui également de Guillaume dans les flashback qui composent le film, et surtout, c'est ce qui est notable, celui de sa mère. Les répliques sont cyniques à souhait, où décalées, mais toujours bien trouvées.
Enfin, rendons à César ce qui appartient à César, ce film prone l'acception des différences, et invite à ne pas se fier aux apparences, quelles qu'elles soient. Un film sur la tolérance en fait, le 2ème dans la même journée (après La Marche), mais deux cinés à l'opposé. Comme quoi, au ciné comme ailleurs, on peut traiter du même sujet de fond, de mille et une façon. L'essentiel est de toucher son public, tous les publics !
 
      
 
 
 
 
 
 
   

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 14 Novembre 2013

http://fr.web.img2.acsta.net/pictures/210/404/21040497_20130917180148438.jpg   Synopsis : Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.
 
 
Avec :   Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup
 
 
 
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 Mon humble avis : C'est l'automne et il pleut des calamités... La semaine dernière, c'était du côté livresque, et voici que cette malédiction me poursuit jusque dans les salles de cinéma !!!
C'est bientôt Noël, alors faites vous plaisir maintenant car dans quelques semaines, c'est aux autres que vous penserez. Offrez vous un bon film au ciné... Donc pas celui là !!!
Pourtant, réalisateur, acteurs, pitch, bande annonce, réputation de la BD d'origine.... Tout concourait pour obtenir un délice, tout commençait sous de bons hospices. Le film aussi d'ailleurs. Au début, on s'amuse bien, on rit un peu, on découvre les coulisses mouvementées du Quay D'Orsay, ses habitants malmenés ou désabusés ou encore surexcités ! Surexcité, c'est pour Thierry Lhermitte qui incarne ici une caricature qui devrait nous faire penser à de Villepin. Pour le look et le physique avantageux, oui, c'est certain. Pour la fonction aussi, évidemment. Pour le reste, je n'ai jamais rencontré l'ancien ministre et j'imagine mal qu'il ait pu ainsi gérer les intérêts et les relations de la France à l'international avec une telle désinvolture et tant de méli-mélo. C'est ainsi que la cariature qui devait être drôle devient... grotesque. Certes, il y a de bonnes trouvailles qui prêtent vraiment à sourire... Sauf que ce sont toujours les mêmes, que l'on nous les ressert toutes les dix minutes et à qu'à ce régime là, le terme "trouvailles" est vite périmé...
Le personnage joué par Thierry Lhermitte est même plus qu'exaspérant, il est horripilant. Non pas qu'on voudrait lui flanquer un aller retour (sauf peut-être pour le jardin d'enfant), on voudrait juste qu'il se taise !!! Qu'il soit baillonné ou que l'on m'apporte de boules Quiès pour piquer un roupillon jusqu'au générique de fin.... Car oui, on pense s'amuser pendant une demi-heure, sauf qu'en fait, cela ne fait qu'un quart d'heure... Encore une heure et demi à supporter les aboiements de Lhermitte, et ses monologues incompréhensibles, qui n'ont ni queue ni tête à moins de se creuser la même tête pendant 3 heures, qui saoulent pour tout dire. Franchement, le personnage de Lhermitte aurait été un peu moins excité et moins verbeux, tout le monde s'en serait mieux porté .... et alors le film aurait pu me plaire avec un comique plus mesuré, plus fin en fait.
Heureusement, il y a Raphaël Personnaz, nouvelle coqueluche du cinéma français, dont j'aime regarder le joli minois et les mi-mics. Il n'a pas trop l'occasion d'en placer une, mais campe bien son rôle. Et puis, ce cher Niels Arestrup, délicieux dans cette espèce de flegme apparant mais certainement qu'extérieur, qui nous régale et nous repose des tourbillons ministériels...
Quant à moi, j'ai une indigestion de discours politiques... en fait, tout le film ou presque tourne autour de cela, les discours écrits par Personnaz pour le ministre, qui sont toujours trop ceci, pas assez cela, nuls etc... Cela revient 20 fois dans le film.... Franchement, Mesdames et Messieurs les politiques, cessez de malmener vos rédacteurs de " langages".... Inutiles qu'ils passent autant de temps sur des discours que l'on n'écoute plus et auxquels ont ne croit plus.... Si la France doit faire des économies, c'est peut-être par là qu'il faudrait commencer....
 
 
 
 
 
 
  
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 9 Novembre 2013

http://fr.web.img4.acsta.net/medias/nmedia/18/93/41/63/20282436.jpgSynopsis :  Yann Kermadec voit son rêve se réaliser quand il remplace au pied levé, son ami Franck Drevil, au départ du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire. Habité par une farouche volonté de gagner, alors qu'il est en pleine course, la découverte à son bord d'un jeune passager va tout remettre en cause.
 
 
 
Avec :   François Cluzet, Samy Seghir, Virginie Efira, Guillaume Canet
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Wow, quel film !!! On peut vraiment être très très fier de notre cinéma français ! Une immersion totale dans la fameuse course bateau le Vendée Globe ! De l'intérieur, de l'extérieur, de tout près ou de très loin, depuis les QG et tous les hommes et femmes et leurs compétences nécessaire pour que cet événement sportif international puisse avoir lieu tous les quatres ans.
J'ai eu toutes les réponses (ou presque) que je me posais, ou pas, sur le sujet, grâce à ce film qui a autant de valeur en tant que qu'histoire que documentaire. Comment vivent les familles des skippers, la vie à bord, la mentalité, la force, le soutien logistique humain ou matériel, la fraternité, un monde à part. La seule question qui restera un mystère pour moi est celui délicat des sanitaires, pour évoquer cela élégamment, puisque le film en fait l'impasse !
Techniquement, ce film est une véritable prouesse ! Tourné uniquement en milieu et effets naturels.... Pas de tournage dans une piscine avec des effets spéciaux ensuite ! On est en pleine mer, des embruns plein les yeux, le soleil qui tape, le bateau qui tangue, les vagues qui déferlent. D'ailleurs, cet aspect là a été un peu anxiogène pour moi. J'adore la mer, depuis la plage, sous l'eau en plongée ou alors, en cabotage. Mais la haute mer déchainée m'angoisse franchement. Donc chapeau au réalisateur et ses techniciens de nous permettre de vivre une telle épopée de si près !
Congratulations totales à François Cluzet, plus vrai que nature en marin un peu bourru (c'est un pléonasme pour un marin non ?) et on ne peut plus obstiné (il vaut mieux quand on s'engage dans ce type de course). Moi je dis, un César + un Oscar (et toute autre distinction cinématographique) pour cet acteur.... qui m'a bien fichu la trouille.... Ben oui, pendant tout le film, j'ai craint qu'il tombe à l'eau. Tombera, tombera pas ? Dans quelle circonstance ? Motus et bouche cousue !
Virginie Efira est toujours aussi charmante, même si méconnaissable au début car pas blonde du tout. Quant à Samy Seghir, qui joue le rôle du jeune émigrant sans papier, il est juste magistral, et pourrait partager les récompenses avec Cluzet. J'ai vraiment cru à son rôle, qui outre l'atout émotion du film permet aussi de se rendre compte de la distance qui sépare les cultures... entre ceux qui font le tour du monde pour s'amuser... et d'autres qui le font à la recherche d'une terre d'exil, d'un soin médical.... Avec le point commun entre tous : la quête du rêve.... le dépassement pour les uns, la survie pour les autres.
Tout est juste dans ce film. L'émotion est là, tout comme le suspens (bon, pas thriller non plus hein  !!!). De l'humanité, rien qui ça. Même si certains trouveront peut-être qu'il y a trop ici. Je ne pense pas. Un film qui ferait bien de servir d'exemple dans notre société cruelle et arriviste : on peut réussir, même si différement, en restant fidèle à soi même. En restant humain. C'est ce message que je retiens de ce film magnifique, à voir bien sûr sur grand écran.... l'horizon n'en sera que plus large !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 24 Octobre 2013

http://fr.web.img3.acsta.net/pictures/210/327/21032768_20130828161559985.jpg   
Synopsis : Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux, de louche, d’anormal même diraient certains. Mais à y regarder de près, c’est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n’est jamais ennuyeuse. Mais quand les incidents surviennent partout où il passe, attirant les regards soupçonneux de la police et de ses collègues de travail, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir à ce point-là ? Benjamin Malaussène va devoir mener sa propre enquête aux côtés d’une journaliste intrépide surnommée Tante Julia pour trouver des réponses.
 
 
 
Avec  Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Guillaume De Tonquédec, Emir Kusturica
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Au bonheur des ogres est l'adaptation du roman éponyme de Daniel Pennac, que je n'ai pas lu ! Donc point de comparaison de mon côté !
J'ai aimé l'univers désuet dans lequel ce film nous fait évoluer : les grands magasins et leurs mystères, leurs mythes, l'aspect magique pour le regard d'un enfant. La réalisation originale lui donne en plus un aspect fantaisiste, presque féérique malgré les drames qui se trament. Oui, c'est vraiment mignon en fait. Le petite tribus en mal de pères et de mère est attachante tout en étant rigolote. Et ces histoires de girafes que Benjamin (Personnaz) racontent à ses frères et soeurs tout ouïs c'est beau... Cette façon qu'il a d'édulcorer la réalité pour que sa fratrie ne s'inquiète pas, soit fière, oui, c'est vraiment touchant.
Les comédiens campent à merveille rôle, que ce soit en grand frère dépassé mais qui gère à peu près, en journaliste glamour prête à tout, ou en petit bambin dans la lune, déconnecté, à raison...
Plaisanteries et gags sont bien trouvés et donnent le sourire. Oui, c'est une histoire qui pourrait nous ramener en enfance. Et ce métier de bouc-émissaire ! Ah ! Quelle trouvaille ! Si près de la réalité en même temps.... puisqu'il suffit d'avoir un métier en contact clientèle grand public pour faire partie de cette congrégation que j'imagine.... imaginaire !
Il est juste dommage que l'intrigue tarde quelque part à se mettre en place, qu'il nous faille un certain temps à saisir que tout cette équipe veut nous emmener vers un dénouement précis, et dénoncer un fait de société tout aussi.... précis !!!
De ce fait, le premier tiers du film m'a semblé long, limite ennuyeux.... Ou plutôt décevant par rapport à la bande annonce qui paraissait promettre plus de rythme.
Mais j'ai bien aimé tout cette galerie de personnage, et l'aspect un peu "époque Guignol" revisitée à la sauce plus moderne. Mon enthousiasme de débordera donc pas devant ce film gentillet, surtout que juste après, je suis allée en voir un autre... bien plus cynique et qui m'a fait rire aux éclats... C'était "Neuf mois ferme", de Dupontel !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 22 Octobre 2013

http://fr.web.img3.acsta.net/pictures/210/303/21030330_20130823114607709.jpgSynopsis : Ariane Felder est enceinte ! C'est d'autant plus surprenant que c'est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c'est que d'après les tests de paternité, le père de l'enfant n'est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression ! Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alors de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l'attend...
 
 
 
 
Avec Sandrine Kiberlain et Bernard Dupontel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Ahahah ! Hilarant, décalé, cynique, loufoque.... excellent ! Quel bonheur de rire autant, et de concert avec toute un salle ! Pas une minute d'ennui, des dialogues aux petits oignons sauce Dupontel, donc avec des oignons frais qui piquent là où il faut et qui font pleurer de rire. On est dans la cocasserie du début à la fin, mais avec avec le piment vachard qu'on adore avalé d'un coup, mais qui reste en bouche longtemps ! Le piquant de Dupontel, j'en veux, j'en redemande. D'ailleurs, une copine qui avait vu le film la veille est revenue avec moi ! C'est dire.
Sandrine Kiberlain est une fois de plus dans un rôle qui lui va comme un gant, ou une tenue de juge ! Géniale en magistrate rigide, mariée à son travail et subissant des collègues dont le nom rime avec connard !!! "Pour fuir les autres, parfois, le meilleur moyen est de rester avec eux" ! Qui plus est, elle finira par se trouver devant un cas de conscience que l'on est loin d'imaginer en début de film.
Dupontel renfile sa panoplie de type au faciès d'abruti et au QI proche de celui d'une moule.... En apparence, car bien plus subtile qu'il ne le montre.
Les personnages secondaires sont tout aussi jubilatoires que les deux stars... Entre le juge Bernard et l'avocat bègue, la galerie est bien gratinée !
Les gags se suivent, parfois, on les attend, même cette attente est déjà un vrai délice, on en rit d'avance !
La société coince ? Dupontel décoince d'une irrévérence soignée, une mise en scène ultra maîtrisée, et un rythme qui fait de nous des cascadeurs du rire.
Et voici la magistrature passée au peigne fin et rhabillée pour quelques hivers d'humour noir !
Albert, encore !!!!
 
 
 
 
  

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 2 Octobre 2013

http://fr.web.img2.acsta.net/pictures/210/325/21032562_20130828105635332.jpgSynopsis : Pour les voyageurs du monde entier, l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull est un coup dur. Pour Alain et Valérie, c’est une catastrophe. Car pour arriver à temps dans le petit village de Grèce où se marie leur fille, ce couple de divorcés, qui se voue l’un l’autre une détestation sans borne, va être amené par la force des choses à prendre la route ensemble.
 
 
 
Avec Valérie Bonneton, Dany Boon, Denis Ménochet
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : A chaque fois que mon compatriote de ma région d'origine débarque dans ma région d'adoption, on peut compter sur ma présence. Cette fois ci, l'acteur est venu au Gaumont, pour l'avant première, avant le film et non après ! Peu importe, j'ai pu poser ma question et refaire une photo, celle de l'an dernier étant floue !
Bon, le film, qu'en dire ? Il m'a remémoré une période cauchemardesque au travail, celle de l'éruption du Volcan Islandais il y a 3 ans... Je peux vous dire qu'en centre d'appel pour un voyagiste, ça a été l'enfer, entre les clients qui hurlaient parce que leurs vacances tombaient à l'eau, les autres qui aboyaient pour rentrer. Bref, il y avait ceux qui voulaient absolument partir, et ceux qui voulaient absolument rentrer ! Un enfer, tout ça pour un volcan que personne ne connaissait !
Pourquoi je digresse ainsi ? Peut-être parce que je n'ai pas grand chose à dire sur le film en fait. Je l'ai vu il y a déjà un moment. Je m'en souviens comme d'une bonne rigolade, une comédie franchouillarde qui vire à la de Funès. Alors il faut aimer le burlesque et rocambolesque ! Un peu plus de mesure ne m'aurait pas déplu. Et pourtant, on rit franchement. De toute façon, Dany Boon me fait toujours rire avec ses mimiques et son air sage dépassé ! Valérie Bonneton déploit ici une énergie phénoménale et à bon escient. Mais voilà, des longueurs, des répétitions dans les situations qui sont parfois téléphonées font que j'ai l'impression d'avoir vu un film de plus d'une heure trente. Mes compagnons de séances ont été plus enthousiastes que moi. J'aimerais revoir Dany Boon dans un rôle autre que comique, histoire de varier les plaisirs et de ne pas le voir s'enfermer dans un genre cinématographique. A quand un rôle et un film plus graves, dans la veine de Joyeux Noël ?
Le volcan sympatoche, mais pas innoubliable, à l'inverse de son original !
 
 
 
 
 
 
 
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Rédigé par Géraldine

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Publié le 28 Septembre 2013

http://fr.web.img1.acsta.net/pictures/210/139/21013965_2013091315071072.jpgCes enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.
Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages…
Zahira, 12 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies...
Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent pendant plus d’une heure son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école...
C’est sur un cheval que Carlos, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps...
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Il n'y a pas d'acteur, car ici, chacun joue son propre rôle. D'ailleurs, ce n'est pas un film, mais un documentaire, qui passe au cinéma. Et quel documentaire ! Effectivement, grand écran impératif pour se rendre bien compte de l'immensité des paysages... et des distances parcourues.
Quelle claque, que d'émotions ! Chaque histoire (vraie) est bouleversante, saisissante ! J'encourage quiconque a aller voir ce documentaire. Allez y avec vos enfants !
Quand on voit qu'en France, les enfants rechignent souvent à aller à l'école, y vont en trainant les pieds, sèchent les cours, ne respectent pas les profs et ne saisissent (dans tous les sens du mot) pas leur chance d'avoir ainsi accès à l'instruction... Et qu'aux 4 coins du monde, d'autres gamins font un veritable parcours du combattant chaque jour pour assister au cours, ça remue, cela donne envie de se réveiller, de se dire "putain, je suis née au bon endroit, quel bol, tout ou presque nous est dû, on se relève et on marche !"
Sur les 4 histoires, deux m'ont particulèrement émue, noué la gorge même.
Jackson, au Kenya, avec sa petite soeur Salomé, traverse chaque jour 15 km de savane pour rejoindre l'école. 15 km qu'ils couvrent en 2h !!! Le plus souvent, ils courent et parfois, piquent un sprint pour fuire un éléphant qui charge... C'est ça le matin, et la même chose le soir. Trente bornes par jour pédibus pour s'instruire, car Jackson rêve de devenir pilote. Et dire qu'en France, on n'ose même plus laisser les enfants faire deux kilomètres à pieds pour aller à l'école ou acheter le pain. Ici, les cartables pèsent 3 tonnes, au Kenya, c'est son bidon d'eau que Jackson portent.... Les paysages sont splendides, les étendues magistrales... et deux bambins s'y dirigent avec un naturel déconcertant. Ils courent, mais ce n'est pas un jeu.
En Inde, dans le golf du Bengale... Samuel a 13 ans et est handicapé. Ses deux petits frères mettent une heure et demi chaque jour pour le conduire à l'école. Samuel est dans un fauteuil roulant, qui n'a rien d'un fauteuil, et pas grand chose de roulant. Une carcasse de chaise roulante rouillée à laquelle une chaise en plastique a été ajoutée. Un pneu crevé, des rayons tordus. Et les deux frangins tirent et poussent de toutes leur force pour passer partout, dans le sable, sur des chemins pierreux, dans des rivières où ils s'embourbent. Sans jamais se départir de leur courage, de leur humour, de leur immense amour pour leur aîné en difficulté, persuadé qu'il remarchera et qu'il sera médecin. Wow. Déjà adultes dans leur corps d'enfant, sérieux, naïfs et pleins d'espoir. Oui, saviez vous qu'en train, on va de l'Inde en Afrique en 5mn. C'est Gabriel qui le dit !
Ensuite, il y a Carlos, en Patagonie. C'est à cheval, avec sa petite soeur dans son dos, qu'il traverse la pampa deux fois par jours pour pouvoir étudier. Les images nous le montre fier, prudent et avisé sur sa monture. Autour de lui, rien à des kilomètres à la ronde... Et pourtant, quand il s'immobilise, 2 autres cavaliers ne tardent pas à arriver. Des copains qu'il attendait pour poursuivre la route. Comment est fixé le lieu de RDV quand tout paraît se ressembler. Un mystère qui leur appartient, qui nous dépasse, que nous ne partagerons jamais ! Nous sommes presque honteux de nous régaler autant de spendides paysages qui sont, sur place, autant de danger pour ces enfants...
Enfin, 3 fillettes effectuent 4h de trajet chaque lundi dans le Haut Atlas Marocain... Une poule dans un sac sera troquée à la ville contre un gros sac de biscuits. Des fillettes qui sont conscientes qu'elles ont une chance énorme, en tant que filles, d'avoir des parents qui accèptent et favorisent leur scolarité.
De tous ces gamins qui marchent des kilomètres sur des chemins escarpés ou dangereux, inutiles de dire qu'aucun d'entre eux n'est chaussé en conséquence, aucun d'entre eux ne s'est perdu dans les rayons de Décathlon pour choisir la chaussure ultra adéquate pour une activité très précise...
Sur le chemin de l'école, une formidable leçon de vie, de courage qui remet les pendules à l'heure.
Comme ils sont beaux ces mômes si forts, si volontaires, si courageux, si joyeux, petits et déjà grands, ou grands et encore petits... Avec rien qui leur tombe du ciel... Conscients de leur chance, qu'ils ne gâcheraient pour rien au monde. Chapeau ! Respect les enfants !
 
 
 
 
 PS : Essayez de voir ce documentaire en VOSTF, car j'émets un léger doute sur la qualité du doublage...
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 24 Septembre 2013

http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/329/21032927_20130829103737803.jpgSynopsis : Bettie, la soixantaine, se voit soudain abandonnée par son amant et en péril financier avec le restaurant familial. Que faire de sa vie ? Elle prend sa voiture, croyant faire le tour du pâté de maison. Ce sera une échappée. Au fil de la route : des rencontres de hasard, un gala d’ex-miss France, le lien renoué avec sa fille, la découverte de son petit-fils, et peut-être l’amour au bout du voyage… Un horizon s’ouvre à elle.
 
 
Avec Catherine Deneuve, Nemo Schiffman, Gérard Garouste
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Comme j'ai aimé ce film ! Parce que l'on rit, parce que l'on sourit, parce que l'on est ému, parce que c'est dur et tellement tendre à la fois. Un road movie, voilà ce qu'est "Elle s'en va". "Elle", c'est Catherine Deneuve, époustouflante et resplendissante dans son rôle, son âge, ses doutes, ses faiblesses, ses certidudes pas toujours adéquates. Mais au fil du film, elle est prête à les remettre en question, à s'en débarasser même, pour s'ouvrir, accueillir, s'étonner... et finalement renaître. Son personnage Bettie quitte son restaurant, où rien ne va plus, juste pour prendre l'air. Et cette escapade va durer quelques jours, ponctués de rencontres diverses et variées, éphémères ou définitives, attendues ou surprenantes. Elle se frottera malgré elle au pire de l'humain, mais aussi à sa bonté gratuite, celle qui donne la banane. Des petits moments partagés, des confidences singulières dans des lieux insolites et à des heures indues. Le parcours de cette femme maladroite, naïve, brisée et sincère est bouleversant, et son trajet à travers la France d'Ouest en Est- Sud Est bien agréable, buccolique quelque part. Bettie va réapprendre à aimer, va baisser les barrières érigées près d'un demi siècle plus tôt, le film nous dira pourquoi. Cette petite brise d'amour qui pénètre sa vie va forcir tout au long du film pour devenir une tempête qui atteindra chaque membre de sa famille, et ça, ca fait franchement du bien.  Un vent d'amour et d'optmisme qui rend joyeux, serein.
Catherine Deneuve porte littéralement le film sur ses épaules, elle est magistrale et superbement filmée ! On dit que Bettie est l'un de ses plus grands rôles au ciné. Je ne les ai pas tous vus, mais je suis prête à le croire tant j'ai été séduite et charmée. Bien entendu, elle est très bien épaulée par des comédiens qui ne déméritent pas, bien au contraire. Sans aucun doute, mention spéciale pour le jeune Némo Schiffman, et félicitations du jury aux dialoguistes, qui nous ont concocté des répliques délicieuses. Si vous allez voir ce film, portez une attention particulière à la scène de "roulage de cigarette". Il se passe quelque chose. Ceux qui l'ignorent rient et c'est déplacé. Car en fait, c'est de l'improvisation. Le vieille homme n'est pas comédien et lors du tournage de cette scène, il ne connaissait même pas Catherine Deneuve avec qui le dialogue s'est doucement instauré alors que la caméra tournait, sans prévenir...
Elle s'en va, je suis partie avec elle, dans ce film rare à la générosité exceptionnelle. A voir absolument.
 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 23 Août 2013

 http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/059/21005923_2013051510325393.jpg Synopsis :     Interdit aux moins de 12 ans
 
Le portrait d’une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons.
 
C'est succint, alors à titre informatif, j'ajouterais que cette jeune fille de bonne famille qui étudie à Henri IV se prostitue... auprès d'une clientèle fortunée.
Et je dirais plutôt, déconseillé au moins de 15 ans....
 
 
Avec Marine Vacth, Géraldine Pailhas, Charlotte Rampling
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
étoile3etdemi
 
 Mon humble avis : Du François Ozon, qui ne met pas tout à fait à l'aise. Jeune et Jolie n'explique pas, mais pose des questions et surtout fait le constat d'une triste réalité : la prostitution des ados ou des jeunes adultes, étudiantes souvent. Ici, l'héroïne Isabelle n'est pas motivée pas l'argent puisqu'elle ne manque de rien dans sa famille. On a d'ailleurs du mal à déceler ce qui l'incite, tant cela nous dépasse je pense. Ce personnage m'a fait penser, dans certaines limites, à Mersault, le narrateur de l'Etranger de Camus que je viens de lire. Elle semble ne rien ressentir, ne posséder aucun état d'âme ou presque, une inconscience totale des conséquences et du sens de sa conduite. Etrangère elle aussi Le plaisir n'est même pas franchement visible... Un mystère, dont on aurait aimé qu'Ozon nous donne un peu plus de clés...
Les images comme les propos, qui peuvent paraître choquants, ne sont en rien provoquants. Pas de gratuité ou de voyeurisme exacerbé, même si ce film est réservé à un public averti.
François Ozon distille beaucoup de pudeur, de douceur et de brutalité dans la froideur de son héroine. Mais l'ensemble sonne très juste même si tout à fait déconcertant. Il a au moins le mérite de dénoncer et de d'inciter les discution entre amis à la sortie du cinéma. Ce film ne laisse vraiment pas de glace devant cette adolescente qui découvre la sexualité par le sexe et non l'amour, qui passe de l'ado insouciante à l'adulte inconsciente... Ado et adulte dans un même corps, un même esprit.
Marine Vacth, jeune actrice repérée par Ozon en couverture d'un magazine, est on ne peut plus rayonnante et sublime. Fascinante aussi. Elle émet un magnétisme qui explique parfaitement son succès auprès des clients. Douce, froide, provocante, manipulatrice ? Elle a des airs de Laetitia Casta, c'est dire. Même si on l'a déjà vu dans quelques films (La part du gâteau, Ce que le jour doit à la nuit), j'espère que Marine Vatch, qui irradie ici l'écran, ne se laissera pas piégée dans ce type de rôle qui, on l'a déjà vu, peuvent coller à la peau. (Je pense notamment à Jane March, qui, en 1992, explosait dans l'Amant de Jean Jacques Annaud, pour bien vite disparaitre ensuite...)
Un film beau, dérangeant, qui ne juge pas, mais ne répond pas non plus aux questions.
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

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