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Publié le 25 Août 2012

 Synopsis : 

Rachel, 9 ans, est enfant unique. Dans la France provinciale du début des années 1980, cette petite fille effacée ne peut s'empêcher de dormir avec son cartable sur le dos, angoissée à l'idée de rater la rentrée scolaire. Affolée, sa mère (excellente Agnès Jaoui) la fait suivre par une psychiatre (Isabella Rossellini). Coincée entre une mère qui la surprotège, un père rêveur et passif, rescapé d'Auschwitz (Denis Podalydès, toujours juste), et une grand-mère facétieuse (Judith Magre), Rachel peine à exister par elle-même. Tout va changer lorsqu'elle rencontre l'intrépide Valérie, gamine fantasque, délurée et pleine de vie, qui l'entraîne hors du train-train quotidien étouffant de sa propre famille.

 

 

Avec Agnès Jaoui, Denis Podalydes, Isabelle Carré, Isabella Rossellini, Juliette Gombert, Anna Lemarchand

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis  : Quel film !  je n'ai aucun reproche à lui faire, du pur bonheur, et pourtant...

Du vent dans mes mollets, c'est une bonne dose d'ingrédients qui vous mènent du rire aux éclats aux larmes, à l'émotion, aux souvenirs, à la nostalgie.... Nostalgie de l'enfance, dans les années 80, celle que j'ai vécue, où je me suis retrouvée à 100%. Nostalgie et mélancolie aussi d'une époque qui se décline au passé, même si les angoisses enfantines et les affres des adultes se conjugent toujours au présent, comme à l'imparfait, et sans doute au futur. Il semble que finalement, rien ne change, mis à part les décors, les téléphones qui ont (ou pas des fils) etc, et le vent qui souffle toujours dans les mollets quand on fait du vélo... Les deux fillettes qui jouent Rachel et Valérie sont délicieuses de justesse, de malice et de naturel. Chacun pourra se retrouver dans l'enfant délurée ou dans l'autre, mal dans sa peau car différente, qui se révelera et découvrira le bonheur dans cette amitié avec une petite fille si dissemblable, mais pas tant en fait ! L'excellente surprise de ce film tient donc dans ces deux petites filles et leurs répliques cuisinées aux petits oignons, un scénario et des dialogues succulents... au point de mener une salle entière à rire.

Et puis il y a les adultes, qui surprennent moins car on connait leur talent qu'aucun film ne dément jamais. Ce couple qui s'oublie et se retrouve grâce au risque, au danger de l'adultère... ce couple qui va se dérider quand il constatera que leur petite fille peut être heureuse sans être ultra couvée. Car bien sûr, le sujet principal du film tourne autour de l'amitié, de l'enfance, et des parents qui, pensant bien faire, sont complètement à côté de leur plaque. Mention spéciale tout de même pour Agnès Jaoui, que l'on reconnait à peine, tant elle est empâtée et vêtue comme une mégère psychorigide, dans un rôle où l'on ne l'attend pas forcément.

Chaque personnage apporte sa dose d'émotion et de rire, jusqu'à un final que l'on attend pas et qui vous emprisonne dans votre fauteuil bien après que la lumière fut !

Pour moi, un sans faute sur toute la ligne : bravo à la réalisatrice, scénariste, à l'auteure dont est inspiré ce film et à l'équipe de comédiens qui a tout donné pour faire de ce film un cocktail de rire et d'émotions, un voyage dans le monde finalement merveilleux, même si pas toujours, de l'enfance. Un monde en tout cas où l'imagination n'a pas de limite ! Le vent dans les mollets et un vent de fraicheur dont il serait vraiment dommage de se priver.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 19 Août 2012

 Synopsis : 

 

Odile est une jeune femme indépendante et rationnelle à l'existence bien réglée. Pourtant, alors qu'elle prend possession de la maison de sa tante dont elle vient d'hériter en Bretagne, la réalité, petit à petit, commence à lui échapper… Est-ce l'endroit qui est hanté ? La mémoire d'Odile qui, en se réveillant, lui joue des tours ? Ou bien Loïc, son prétendu "ami d'enfance retrouvé", qui l'entraîne vers d'étranges chemins ? Dans les brouillards de cette Cornouaille mystérieuse, rien ne se passe comme Odile l'attendait...

 

 

Avec Vanessa Paradis, Samuel Le Bihan, Jonathan Zaccaï...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis :Cornouaille ne manquepas d'arguments.... Un Finister magistralement filmé, des paysages superbes, une atmosphère particulière et une actrice aussi magnétique qu'un pôle. Vanessa Paradis est effectivement "magnifique" dans le rôle de cette jeune femme perdue, en manque de repère, à un tournant important de sa vie. Je mets des guillemets à magnifique car en fait, ce que j'ai plus apprécié, c'est de voir Vanessa Paradis sans fard ni artifice, une femme commune en quelque sorte. Même si, au fil d'un film, son personnage retrouve une certaine paix intérieure et devient moins tourmentée, et là,on retrouve la Vanessa Paradis que l'on connaît, lumineuse physiquement.

Mais celle qui occupe les neuf dixièmes du film, c'est l'actrice aussi fragile que forte, une actrice au sommet de son art. Et ça, c'est du pure plaisir.

Le reste, et bien, l'histoire est agréable, intrigante, construite de façon assez originale. Cette maison isolée, inhabitée, pleine de souvenirs bon pour les uns, traumatisant pour les autres, et ces gens qui vivent là où la terre s'arrête, bref, tout ce quotidien tantôt battu par les vents, tantôt recouvert d'un généreux soleil, j'ai aimé.

La tournure surnaturelle que peut prendre le film suivant votre regard est intéressante, en effet, elle donne lieu à deux interprétations différentes du film.... et donc, à un "débat" entre copines.

Hélas, la langueur se transforme parfois en lenteur, la fin est attendue et , je ne saurais comment expliquer cela, mais il m'a manqué un zest de profondeur pour que ce film me bouleverse totalement.

Cornouaille reste un film qui mérite sa place dans le haut du panier, et un plaisir à ne pas bouder !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 15 Août 2012

Synopsis :

 

Mila et Javier sont tous deux chirurgiens du cœur.
Mariés depuis dix ans, ils ont deux passions : leur amour et leur métier.
Mais Mila tombe enceinte, contre toute attente, et la perspective d'un enfant remet en cause l’équilibre de leur relation. Le penchant pour l’alcool de Javier devient alors une réelle menace…

 

 

 

Drame avec Juliette Binoche, Edgar Ramirez, Hippolyte Girardot

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

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Mon humble avis :Ce film est on ne peut plus légitime dans son sujet et même dans sa façon de le traiter et pourtant,  je suis peu enthousiaste. La sauce n'a pas pris pour moi. Outre des longueurs, il y a surtout une base empêche d'y croire tout à fait et qui parvient même à excéder devant l'inconscience de Mila et Javier. Oui, les deux personnages font preuve de tant d'inconscience, pire que des enfants,  que même si le scénario était tiré d'une histoire vraie, on aurait du mal à mordre à l'hameçon. De ce fait, on ne ressent aucune empathie pour ce couple qui implose de l'intérieur.... la cause, un enfant non souhaité qui pointera son nez dans quelques mois... et la mise sur au banc de sa profession de chirurgien cardiaque par l'hôpital pour cause d'alcoolisme. Et c'est surtout là que le bat blesse... J'espère que ce n'est que du cinéma, car qu'un hôpital mette autant de temps à relever de ses fonctions un chirurgien dont l'alcoolisme n'est un secret pour personne, cela fait froid dans le dos et me parait complètement irréaliste. Le film aurait gagné en profondeur si les antihéros avaient eu une autre profession à moindre responsabilités humaines. Leur déchéance aurait alors été crédible et j'aurais pu me consacrer sur leur déchéance propre. De plus, nombre de scènes de bloc opératoire (âmes sensibles s'abstenir) prennent trop de place au dépend d'un dialogue de couple sur l'alcoolisme qui n'arrive jamais alors qu'il aurait été intéressant. Bon, pour tout dire, je n'arrive pas à croire qu'une femme chirurgien de haut niveau soit aussi aveugle devant l'état lamentable de son mari et continue à l'encourager et à le recommander professionnellement... sans que jamais une cure de désintoxe ne soit abordée. Mêmesi  Mila et Javier partage un amour fusionnel, passionnel et destructeur, je refuse de croire que cet amour rende aussi aveugle et inconscient quand on vit dans cette catégorie socioprofessionnelle, de même que l'entourage qui se contente d'un simple réconfort. Mais je suis peut-être très très naïve.

Encore une fois, ce sont les acteurs qui pour moi, sauvent ce film du naufrage. Oui, Juliette Binoche parvient enfin, à quelques minutes de la fin, à nous arracher un peu de pitié, ce qui n'est pas le meilleur des sentiments... Quant à toute fin, on nage dans le cliché au point que l'on quitte la salle noyé et plutôt démoralisé par ce film... Et qu'un remontant n'est pas de refus !

Ah et puis petit détail mais énorme à mes yeux... Mesdames et Messieurs les réalisateurs, faites attention, à force de vouloir forcer sur le symbole, on quitte la réalité... Quand Javier arrache ses billets d'avion... Ce sont des billets d'avion d'il y a 5 ans que l'on voit là.... Depuis au moins 5 ans, les billets d'avion sont passés à tout l'électronique. Il n'y a plus que des E.Ticket depuis des années et vous pouvez les arracher autant que vous voulez, vous n'en n'avez nul besoin. Pour embarquer, une simple pièce d'identité suffit !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 24 Juillet 2012

Synopsis :

 

L’histoire se passe à Carhaix. En plein coeur de la Bretagne. Un petit hôpital, une maternité paisible. Pas beaucoup d’accouchements. Mathilde, sage-femme, Firmine, puéricultrice, et Louise, propriétaire du Bowling de Carhaix y vivent, heureuses et amies. Catherine, DRH, y est envoyée pour restructurer l’hôpital et surtout fermer à terme la maternité qui perd de l’argent. Quatre femmes dont l’âge, la personnalité, les origines sont différentes et qui vont pourtant former un quatuor fort en humanité et en humour pour défendre cette maternité. La vie, l’amour, l’amitié, la Bretagne et... le bowling !

 

 

 

Avec Catherine Frot, Mathilde Seigner, Firmine Richard, Laurence Arné

 

 

 

 

  

 

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Mon humble avis :Bowling, un film qui en prend plutôt plein les quilles par la presse mais qui, de mon côté, m'a fait passer un excellent moment entre rire, émotions et réalisme. Le scénario s'inspire en effet d'une histoire réelle datant de 2008 et franchement actuelle : la fermeture d'une maternité d'une petite ville de province, ici Carhaix. Ici, il s'agit d'une mater et bretagne, mais les informations nous montrent bien qu'il aurait pu s'agir d'un tribunal ou autre dans les champagne ardennes ou ailleurs. A part quelques binioux et dialogues en Breton, ce film aurait pu être tourné ailleurs, s'il ne se référait pas à un fait réel.

La réalisatrice, pour traiter de ce sujet, à choisi d'y ajouter un patte comédie, sans doute pour rendre le film plus grand public et attirer celui ci en plus grand nombre. Certains pourront regretter ce choix, moi non.

Le quatuor d'actrice est délectable. Bien sûr, je manque d'objectivité : Le simple nom de Catherine Frot suffit à me faire quitter le soleil pour l'ombre, Firmin Richard était ma voisine en Guadeloupe et je l'ai eu comme cliente. Et de toute façon, j'adore ! Mathilde Seigner est toujours aussi convaincante dans ce genre de rôle. J'aimerai juste la voir prendre un peu plus de risque et varier ses prestations, car j'ai parfois l'impression que son personnage reste le même de film en film, même si c'est un personnage avec qui j'accroche beaucoup. Enfin, Laurence Arné, je ne connaissais pas, mais elle m'est parue bien sympathique et vivante.

Le film dénonce la fermeture de service hospitalier sous prétexte économique, la mauvaise gestion de certains établissements parfois volontaire par acquaintance politique ou autre (préfet and co...)

De superbes images aériennes sur une partie de la Bretagne que je ne connais pas sont des atouts supplémentaires à ce film sur l'amitié et le combat, donc le regroupement de tous les habitants d'une commune pour une même cause, malgré les différences de chacun, bref, la solidarité et la détermination dont ont fait preuve les habitants de carhaix ou d'ailleurs face à la fermeture d'une mater, d'une usine ou autre. Le tout avec de l'humour qui permet, malgré l'injuste et le dégoût devant la situation, de ne pas oublier que l'on est aussi au cinéma pour se distraire.

Il a a des passages truculents (notamment celui ou Catherine Frot étrenne sa boule de bowling dans son appartement parisien), et d'autres loufoques et hélas déplacés... comme la fin qui aurait pu être plus fine. Mais bon, même si mes amies bretonnes n'ont pas aimé ce film qu'elles ont trouvé bourré de clichés, je me suis laissée porter pour passer un très bon moment. J'en suis sortie le coeur joyeux et lors du générique, j'ai du me retenir de ne pas me lever pour danser. A vous de voir !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 20 Juillet 2012

Synopsis :

 

Alice est jeune, belle et passionnée par son travail de pharmacienne. Seul problème, elle est toujours célibataire. Préférant se réfugier dans sa passion pour Woody Allen, elle résiste tant bien que mal à la pression de sa famille qui ne cherche qu’à la caser. Pourtant, sa rencontre avec Victor pourrait bien changer la donne…

 

 

 

Avec : Alice Taglioni, Patrick Bruel, Marine Delterme, Michel Aumont et............. Woody Allen himself !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile2.5

 

Mon humble avis :Et bien pour une fois, tout le monde semble s'accorder.... Mon humble avis, la presse et les spectateurs d'Allociné attribuent tous le même nombre d'étoile à ce film.

Quel dommage. L'idée de départ était excellente... Le personnage d'Alice qui vit un peu dans un autre monde mais qui tient au lien familial, Alice l'idéaliste rebelle qui trouve réconfort, conseils avisés et écoute auprès de l'homme de sa vie : Woody Allen. Alice en est passionné, connaît ses films par coeur et s'adresse donc au poster géant du réalisateur qui occupe sa chambre. Et c'est le vrai Woody Allen lui même qui lui répond. Ces moments sont délectables, tout comme certaines répliques bien pensées ou encore l'idée de cette pharmacienne qui soigne les déprimes de ces clients en remplaçant les antidépresseurs par des films de Woody Allen. Tout cela est bien agréable, le sourire d'Alice n'y est pas pour rien, et se laisse regarder.

Hélas, c'est à peu près tout. Le reste est plat, long, parfois ennuyeux et frolant la psychologie de comptoir. Même les acteurs semblent de pas croire vraiment au film, en tout cas, moi, je n'ai pas cru au couple Bruel/taglioni. De ce fait, on dirait que les acteurs s'ennuient et certains interprètes secondaires ne prennent pas la peine de jouer juste. Par moment, le ton du film me rappelait l'époque AB productions.

Dommage dommage, c'est un film dont je n'encombrerais pas ma mémoire très longtemps, même s'il se laisse tout de même regarder. Disons que la bande annonce dit beaucoup et que l'on s'attend à plus et bien non. Peut-être la réalisatrice a t-elle voulu s'inspirer de la langueur des films de Woody Allen, mais n'est pas Mr Allen qui veut. D'ailleurs, il est bien utile d'avoir Mr Allen au générique pour jouer le rôle de Mr Woody. Sympa à lui d'avoir joué le jeu !

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 12 Juillet 2012

Synopsis : Lucas a 46 ans. Un grand flic, patron au trafic d’armes à Marseille.
Maya a 25 ans. Elle est jeune flic aux stups, à Paris.
Comme souvent, les armes croisent la drogue.
Et Lucas va croiser Maya. Pas forcément par hasard.
Flag, braquage, indics… leurs enquêtes vont s’entremêler.
Leurs vies aussi.
Parce que leur histoire a commencé bien longtemps avant leur rencontre…

 

 

Avec : Roschdy Zem, Leïla Bekhti, Marc Lavoine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Autant le dire tout de suite, mes étoiles s'adressent aux acteurs tous convaincants, à la mise en scène nerveuse  et aux cadrages réussis. Les personnages sont intéressants dans leur fêlures, dommage que ces aspects ne soient pas plus exploités et que l'émotion soit presque refusée aux spectateurs.

L'intrigue est très complexe, le nombre de personnages aux patronymes irretenables, d'abréviations de services de polices et d'informations distribuées comme des cartes fait que... De spectatrice active, je suis devenue passive, à me dire qu'il finirait bien par y avoir un dénouement qui éclaircirait le tout... Et bien non, un puzzle a mille pièces qui n'en comporte que 999. La millième, la manquante, étant celle du centre, celle qui donne le sens et explique le tout. L'histoire de ce père flic qui rencontre sa fille flic elle aussi était une bonne idée et représente à mes yeux le seul intérêt du film. Dommage qu'elle ne m'ait parue que secondaire alors qu'à lire les interviews des protagonistes du film, elle serait centrale. Un intrigue policière moins entortillée aurait peut-être permis de ce concentrer sur cet essentiel à sa juste valeur. Quelques coincidences semblent arranger tout le monde, au moins le réalisateur pour conclure, et certaines méthodes semblent pouvoir entrer dans la catégorie "invraissemblances policières".... (même si le scénario est coécrit par un ex policier) ...Genre quand le jeune flic va seul dans le hangar... Bref, de mon côté, je me suis sentie bien seule aussi dans les méandres de ce film, souvent peu aidée par la diction ou le son qui rendent certains dialogues incompréhensibles à qui n'a pas lu le scripte avant. Bref, j'ai passé une partie du film à demander à ma voisine : "Qu'est-ce qu'il a dit là?".

Encore une fois, heureusement, il y avait les acteurs, et notamment un Marc Lavoine bien inquiétant !

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 29 Juin 2012

Synopsis :

 

Sacha aime ses amis, son piano, la fête.
La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles.
Il vit dans l’instant, pour le plaisir. Sans réveil-matin, sans alliance, sans impôt.
Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et une carrière professionnelle à gérer.
Elle n’a aucune place pour une histoire d’amour.
Tout les oppose. Ils n’ont rien à faire ensemble…
Ils sont faits l’un pour l’autre.

 

 

Avec Sophie Marceau, Gad Elmaleh, Maurice Barthélemy, François Berléant...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Mais oui, on sait, le bonheur n'arrive jamais seul, jamais où et quand on l'attend... Il n'empêche que je l'ai trouvé deux heures durant au cinéma, et manifestement, à en juger par l'hilarité partagée par la salle, je n'étais pas seule. Comme j'ai ri, de bon coeur, joyeusement (sans arrière pensée ni méchanceté). Je n'ai pas ri autant depuis Intouchable. Certes, il y a eu par exemple Le prénom qui a bien musclé nos zygomatiques, mais dans le Prénom, on rit surtout du cynisme des scènes et le cynisme cache souvent des vérités douloureuses. Dans le bonheur n'arrive jamais seul, on est dans la pure comédie romantique comme il en existe des centaines. Et cette fois, les ingrédients ont été savamment dosés, mixés, malaxés pour que la sauce prenne immédiatement et indubitablement.

Sophie Marceau est toujours aussi délicieuse et naturelle, Gad Elmaleh est touchant et charmant. Le duo fonctionne à merveille. Dans les interviews, Gad Elmaleh ne cache pas que pour lui, embrasser Sophie Marceau était un fantasme inassouvi, enfin assouvi. Et on sent très bien cette admiration dans son regard, ce qui fait dire que l'acteur n'a pas du faire beaucoup d'effort pour simuler une fascination amoureuse pour sa partenaire !

Le coup de foudre est immédiat, les gags s'enchaînent, Sophie Marceau se casse la figure et se prend des flaques d'eau dans la figure mais n'en perd pas sa superbe. Le film démarre sur des chapeaux de roues, pour ensuite faire un tour dans l'émotion amoureuse pure et le désarroi de deux êtres que tout semble séparer. Ce film n'a rien  extrêmement original, quelques éléments du scénario restent obscures (pourquoi la fille de Sophie appelle Gad "Sushi" par exemple). Mais peu importe. Ce film se moque gentiment des clichés reconnue des comédie romantique. Résultat :  on rit à s'en faire mal au ventre, on est ému par ce joli couple et on ne s'ennuie pas une seconde. Le bonheur n'arrive jamais seul donne envie de retrouver ce bonheur d'être aimé et de rendre aussi beau et touchant celui ou celle qui nous aime. Un énorme coup de coeur, une bouffée d'air frais, un excellent divertissement... pour moi ! A vous de voir si vous vous laisserez contaminer par ce bonheur accompagné !

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 25 Juin 2012

Synopsis :

 

Mémé is dead. Berthe n'est plus. Armand avait "un peu" oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l'anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça ? On l'enterre ou on l'incinère ? Qui était Berthe ?

 

 

 

 

 

 

 

Comédie avec Valérie Lemercier, Denis Podalydès, Isabelle Candelier, Pierre Arditi

 

 

 

 

  

 

étoile2.5

 

 

Mon humble avis :Ah, on rage souvent contre les 4ème de couv des livres qui en raconte trop ou pas assez.... On pourrait peut-être former un club similaire contre les synopsis pas très fidèle, trop frileux, ou pas centrés, voire mensonger.

Bref, si vous lisez celui ci, la question que l'on imagine primordiale est : "Qui était Berthe", réponse qui n'occupe qu'une partie assez infime du film.

La situation des personnages n'est pas très claire au début qui traîne à se préciser. Certes, ce film est truffé de bon mots, de répliques hilarantes qui nous font rire à gorge déployée et de bon coeur, et distille un aspect burlesque et décalé assez plaisant. Le problème, c'est qu'à l'imagine du personnage interprété par Denis Podalydes, il y règne une certaine nonchalance qui nous oublie dans l'ennuie jusqu'à ce qu'un dialogue percutant récupère notre attention. Bref, une lenteur, un manque de rythme, sans doute revendiqué et recherché par le réalisateur, mais qui ne pas convaincu plus que ça. Finalement, très peu d'émotiondans Adieu Berthe. Avec une copine, on a calculé : 4.5 secondes d'émotions réelles qui, si elles avaient duré, aurait pu donner un tournant inattendu au film, mais non, la diatribe du personnage est reparti dans le farfelu, un personnage qui arrive à son point de départ, et nous avec. La boucle est bouclée, on se demande ce que tire Armand de cette histoire et ce que nous retiendrons de ce film... Juste des dialogues truculents et des situations cocasses, avec des trous d'airs entre les deux.... Avis en demi teinte donc ! Et oui, rire au cinéma ne suffit pas toujours ! Ah, je deviens difficile !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 19 Juin 2012

Synopsis :  

À l'occasion d'un voyage, Mathias, 40 ans, croise par hasard un enfant qui lui fait étrangement penser à lui au même âge. Profondément troublé, il se lance dans une quête insensée sur les traces du petit garçon qui risque bien de bouleverser son existence et son équilibre familial …
Et si l'on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ?

 

 

Avec Jean Paul Rouve, Miou Miou, Benoit Poelvoorde, Arly Jover, Miljan Chatelain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

 

 

 

Mon humble  avis : J'aime beaucoup Jean Paul Rouve. C'est un acteur qui m'émeut presque à chaque fois, si le rôle est conçu pour cela. Une impression d'être à l'ouest mais bien là, à crever l'écran. Et dire qu'il a fait ses débuts en qualité de planton décérébré dans la série Julie Lescaut. Tout ça pour dire que son nom sur une affiche de ciné me suffit pour entrer dans la salle obscure. Et quand son nom apparaît deux fois, en tant qu'acteur et réalisateur.... et bien le film en devient incontournable.

Nous sommes ici dans un conte philosophique, presque initiatique, ancré dans la réalité. Ce postulat déconcerte au premier abord et une fois accepté, il nous embarque tout au long de l'histoire. Il y a un côté merveilleux lorsque Jean Paul Rouve retrouve le monde de son enfance, juste réactualisé bien sûr. Les principales questions que pose l'acteur dans ce film sont au nombre de 3 : que dirait l'adulte que nous sommes si nous pouvions rencontrer en temps réel l'enfant que nous étions.... Que penserait l'enfant que nous étions s'il rencontrait, toujours en temps réel, l'adulte que nous sommes devenus... Et enfin, que changerions nous de notre enfance, si nous pouvions...

Le film est extrêmement touchant, mignon, délicat et pudique à la fois. Les dialogues sont parfois bien épurés pour privilégier les silences et les regards. Il est aussi très prenant car bien sûr, dès le début, on se demande comment peut bien finir une telle histoire. J'ai eu plaisir à y revoir mes grandes plages de ch'nord, puisque le film se déroule en grande partie dans les environs de Dunkerque.

Je suis un peu passée à côté de la rencontre entre Jean Paul Rouve filiale entre Jean Paul Rouve et "son père" Poelvoorde pour me concentrer sur celle de Jean Paul Rouve et son double enfant, même si les rapports qui s'instaurent entre les deux acteurs adultes sont très humains et... beaux. Simple comme mot mais je n'en trouve pas d'autre.

Quelques longueurs ou plutôt lenteurs sont à déplorer et la fin se serait passé de quelques gramme de pathos. Mais ces petits défauts sont largement compensés par une interprétation impeccable de la part de chacun, du plus jeune au plus âgé. Jean Paul Rouve a réuni un bon casting pour servir son improbable histoire et nous emporter avec lui, à nous poser les mêmes questions, et à nous émerveiller de l'enfant que nous étions... et que nous sommes toujours... parfois !

PS : En fait à la réflexion, je trouve Jean Paul Rouve assez aérien. Et en cela, j'aimerai le voir rencontrer l'univers de Foenkinos, je pense que cela donnerait quelque chose d'intéressant. Je dis ça, je ne dis rien.... Etant donné le nombre de célébrité qui passe sur ce blog !!!

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 23 Mai 2012

Synopsis :   Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse.  oTout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.

 

 

 

Avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts, Armand Verdure, Celine Salette

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Un film qui me laisse avec une impression de coup de poing dans l'estomac, un peu comme Polisse, même si ces deux films sont diamétralement opposés dans leur sujet comme dans leur vue d'ensemble. De rouille et d'os se veut optimiste. Tout cela pour dire qu'il m'a sacrément remuée ce film... Et depuis je m'interroge beaucoup sur toute cette violence effrayante dont certains semblent avoir besoin pour vivre, voire qui devient le sens de leur vie.

Ce film est l'adaptation d'un recueil de nouvelles éponyme de Craig Davidson. Adaptation à priori très libre puisque les deux personnages centraux du film (Stéphanie et Ali), n'existe pas dans le livre d'origine que ma curiosité cherchera sans doute à lire, histoire de comprendre comment l'on peut adapter tout en ajoutant ce qui devient l'essentiel pour le spectateur.

Mais ne nous éloignons pas du sujet principal qui est toute de même le retour à la vie de Stéphanie (Marion Cotillard), après sa ressente amputation des deux jambes. Formidable leçon de vie qui nous est donnée par notre oscarette dans un jeu splendide, d'une justesse bouleversante et lumineuse. Pour moi, plus Marion Cotillard est sans fard, nature, dans son environnement français, plus elle rayonne de talent. Alors que dans ses films américains, j'ai l'impression que sans trois couches de rouge à lèvre, les ricains ne sauraient pas quoi faire d'elle. Ici, elle trouve un rôle à sa démesure; Réussir à ce point à jouer une amputée sans l'être.... (pour ceux qui se pose la question, il y a tout de même quelques effets spéciaux, notamment des prothèses et des chaussettes vertes camouflées au montage), mais cela n'enlève en rien au talent de l'actrice. Et le personnage de Stéphanie sonne on ne peut plus juste. C'est Ali, le comédien Belge Matthias Schoenaerts qui va l'aider à se redresser dans tous les sens du terme. L'acteur Belge, retenez son nom, car il risque de devenir récurrent au cinéma. C'est je pense la véritable révélation du film. Et pourtant, j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage bien plus complexe qu'il n'en n' a l'air, à moins qu'au contraire, il soit d'une simplicité déconcertante. Avec cette simplicité, il se fout de tout, trouve tout naturel et normal, que ce soit le mal qu'il fait à l'autre comme l'aide qu'il apporte à l'insu de son plein gré, presque juste parce qu'il est là. Il peut être aussi monstrueux que quelque part adorable, car pour lui tout est normal. C'est cet aspect là du personnage qui va permettre à Stéphanie de se relever de son amputation, car Ali la voit, la considère, lui parle comme à une personne normale.

J'ai aimé que les dialogues entre ces deux personnes soit plutôt bruts de pomme et que l'essentiel se passe dans les silences, les regards, les non-dits.

Tout ceci dans des images superbes, très parlantes et pudiques à la fois. Jaques Audiard maitrise son film à merveille et, outre une émotion intense mais qui ne verse pas dans le pathos, nous laisse des images très fortes dans la tête.

Pour moi, ce sera les moments où Stéphanie découvre son amputation, celle où Ali la sort de la mer la première fois (si symbolique dans l'emboitement corporel et psychologique des deux personnages, celle ou Stéphanie, qui reprend goût à la vie, se déchaîne et danse sur une musique de ouf chez elle, seule, sur son fauteuil.

Un film qui mérite quelques palmes cannoises je pense !

Un magnifique mélange de violence, de douleur, de douceur et de grâce. Assez étrange, plutôt inédit ! 

 

  

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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