Articles avec #litterature francaise tag

Publié le 17 Avril 2009

Résumé : (Nouvelles) Fatigué, déprimé ou un peu morose ?
Pourquoi ne pas ouvrir ce petit recueil de textes ? En quelques pages, vous retrouverez sourire et joie de vivre ! Découvrez le bonheur selon Alain, Gide, Le Clézio, Pirandello ou Voltaire... et chassez vos idées noires !
Mieux qu'une cure de vitamines, lisez 1, 2, 3... bonheur !








                                                


Mon humble avis : Ce livre vous invite comme à une dégustation de pots de confiture Bonne Maman mignatures. Vous êtes autorisés à y tremper un doigt dans chaque  et à le sucer, découvrant toujours  une nouvelle saveur : framboises, mûres, fraises, groseilles, abricots, marrmelade d'oranges.


Sauf qu'ici, c'est de nouvelles dont il s'git,  d'extraits ou d'écrits philosophiques à sujet unique : le bonheur ; sa quête, l'idée que nous nous en faisons et  des moments simples que certains ignorent ou dédaignent mais qui pourtant se nomment bonheur.  Des textes courts qui se suivent naturellement. Parfois, comme s'il y avait un grain ou un pépin de fruit coincé entre vos  dents, la lecture se fait moins facile.  Le grain peut -être un peu de vieux français, le pépin, une réelle leçon de philosophie à laquelle notre palais n'est plus habitué.

Dans ce recueil, nous nous délectons tour à tour d'un conte d'Andersen  ou d'Oscar Wilde, de la poésie de Victor Hugo, de l'esprit voyageur dde Voltaire et de Maupassant, de l'Evangile selon St Matthieu, de la philo d'Alain ou de Mme de Chatelet. Et c'est ainsi que je  fis mes premiers pas dans l'univers de Tolstoï et de Le Clézio. Que du bonheur et beaucoup de petites croix dans les  marges pour retrouver les magnifiques citations sur la  plus universelle des quêtes :  le bonheur !!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 14 Avril 2009

 Littérature jeunesse, résumé : Comme les trois mousquetaires, les colombes du Roi-Soleil sont quatre et vivent dans l'immense pensionnat de la Maison royale de Saint-Louis, aux portes de Versailles, où elles reçoivent une éducation stricte et rigoureuse. La vie quotidienne comme les nombreuses aventures extraordinaires de Charlotte, Hortense, Isabeau et Louise nous entraînent loin, très loin sous les ors et les fastes de la cour du Roi-Soleil. Une passionnante série historique (dont c'est le premier volet) et un étonnant voyage dans le temps. (Flammarion, 8 tomes)


La littérature jeunesse était jusqu'à maintenant absente de ce blog. Aussi, j'ai décidé de combler cette absence et pour cela, je fais appel à mes neuveux et nièces qui nous donneront, 2 fois par mois dorénavant, leur humble avis. Car qui mieux que les ados pour parler de la littérature jeunesse !


L'humble avis de Camélia, 13 ans : Cette série raconte l'histoire de plusieurs jeunes filles éduquées à St Cyr, la maison Royal d'Education, sous le regard bienveillant de Madame de Maintenon, favorite puis épouse morganatique de Louis XIV, le Roi-Soleil. Ces demoiselles de la noblesse pauvre suivront leur destin. Chaque tome de la série nous fait vivre l'histoire particulière d'une pensionnaire qui est toujours admise à St Cyr lors d'une passe difficile pour leur famille, mais en ressort pour vivre une aventure personnelle. Le passage dans cette école peu commune transforme leur existence. 

Chacune des héroïne sort St Cyr avant ses 20 ans pour une raison comme : mariage avec un vieux baron, défunt dans une famille, demander pour devenir demoiselle de compagnie, ou même enfui ou enlevé ! Elle vivront ensuite une aventure ou elle risqueront de perdre leur honneur et parfois même leur vie  pour réaliser un rêve qui les menne, sans qu'elle le veuille dans des situations bien périlleuse. Mais elle sortiront toute saine et sauve de leur périple, heureuse, ayant réaliser leur rêve ou leur mission, et parfois même fillancé 
 
L'écriture d'Anne-Marie DESPLAT-DUC contribue à mettre le lecteur en haleine et à suivre facilement les demoiselles, qui raconte leur aventure, dans leur intimité. Ces livres nous apprennent aussi beaucoup sur des faits historiques  et le mode vie du début du 18ème siècle.
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 27 Mars 2009

Résumé : Que seriez-vous prêt à faire par amour ? Et jusqu'où pourrait vous mener la haine ?
Quand son fils Jérôme meurt dans un attentat, Daniel perd ses repères et retrouve les instincts guerriers d'un passé qu'il croyait oublié. Entre ses conversations avec Jérôme à travers l'au-delà et les silences qui le séparent de sa femme et de Pierre, son autre fils, il élabore un plan fou : se venger. A-t-il une chance d'y parvenir ? Jérôme lui apportera-t-il son aide ? Lui-même peut-il échapper à son destin ? Quand un groupuscule extrémiste kidnappe Jean, SDF, l'opinion se passionne. Et lorsque les terroristes, comme seule revendication, demandent «Quelle est la valeur de cet homme», on s'interroge : pourquoi enlever un clochard ? Et que signifie vraiment ce message ? Deux histoires étranges, deux vies qui basculent, deux existences qui changent, se perdent, flirtent avec la mort et le mystère. Mais une seule quête : savoir si, en oubliant les survivants pour venger les morts, on ne passe pas à côté de sa vie.
Thierry Cohen a déjà publié un roman très remarqué, J'aurais préféré vivre, qui lui a valu le Grand Prix Jean d'Ormesson et a été traduit en neuf langues


                                           

Mon humble avis: Et bien je l'avoue, j'ai été on ne peu plus bernée jusqu'à la pré-fin. Et oui j'ai décidé qu'il existait des pré-fins. C'est là que le dénouement commence ! Mais rien indique encore la vraie fin qui, elle est tout aussi bluffante. Bien sûr je ne vais pas dénaturer le suspens de ce roman tellement bien ficelé qu'il peut se gargariser de contenir trois suspens différents, bien mis au secret tout au long des pages et menés tambour battant.
En fait, ce livre conte trois histoires en parallèle :
Celle de Daniel qui vient de perdre son jeune fils Jérôme dans un un attentat terroriste. Entre deuil, désespoir et désir de vengeance, jusqu'où ira-t-il ? (Suspens N°1) Ces pages sont très sombres tant la peine de cet homme, peine dans laquelle il s'isole pour conserver sa haine intacte et protéger les siens, est palpable. Mais pas de voyeurisme ici. Le voyeurisme, c'est quand on regarde de l'extérieur. Là, les mots sont si justes et les sentiments décrits tellement fort qu'on ne peut être qu'à l'intérieur, dans le coeur de Daniel.

Pendant le premier tiers du livre, ces moments graves sont allégés par une deuxième histoire : celle de la rencontre improbable de Daniel avec Betty, qui deviendra son épouse et la mère de ses enfants. Ces pages là sont pleines de joie, de fraîcheur, le combat pour le triomphe de l'amour malgré les différences sociales. Bien sûr ce récit du bonheur rejoint l'histoire de Daniel, le narrateur, et prend fin avec l'explosion de la bombe qui tue son fils et, effet, secondaire, semble faire voler son couple en éclat. Vont ils parvenir à surmonter l'épreuve ? (Suspens N° 2)

Enfin, tout au long du livre, il y a l'histoire de Jean. Un SDF qui serait enlevé par un réseau islamiste. Même les caractères d'imprimerie de ces chapitres diffèrent. Là aussi, on retrouve des scènes très dures dans la captivité de Jean. Heureusement, le lecteur peut reprendre son souffle en se retrouvant dans une rédaction de JT et les bureaux du ministre de l'intérieur. Les uns sont se retrouvent mêles à leur insu à cette histoire d'enlèvement et en fond leur choux gras. Les autres tentent de démêler cette histoire et d'en trouver une issue honorable pour tout le monde.(Étant donné les dates approximatives du déroulement de l'histoire et les quelques allusions particulières, on s'amuse beaucoup à mettre sur le ministre de l'intérieur les traits de notre président actuel !)  D'ailleurs, quel lien avec celle de Daniel ? Quand les 2 histoires vont elles se rejoindre ??? Suspens N° 3

Ce livre captivant et touchant n'est pourtant pas un thriller, ni un " livre saga et romans sentimentals" (c'est dans cette catégorie  - écrite ainsi- que l'enseigne Cultura le classe. L'ont-il lu ????)
C'est un roman très fort, très bien construit et écrit qui mène le lecteur par le bout du nez. Ce roman est à mon avis plus grave que le précédent de Thierry Cohen. Il traite de thèmes très engagés et dénonciateurs qui nous touchent tous pour certains, et dont personne n'est à l'abri pour d'autres : le terrorisme, l'extrémisme religieux, la perte d'un enfant lors d'un acte immonde. Le tiraillement de celui qui, victime se sent aussi coupable est développé avec finesse. Ensuite d'autres sujet comme le deuil, les actions et les discours des politiques et des médias face au terrorisme, l'importance de l'amour et de l'amitié tiennent une part importante aussi. Mais le point central se trouve surtout dans cette question : l'utilité, la légitimité, et les conséquences d'une vengeance personnelle ? Un livre qui pose nombre d'interrogations, qui donne certaines réponses et vous poussent à chercher les vôtres au fond de vous même. Indubitablement un livre à lire, un livre qui mérite un énorme succès et d'être bien mieux classé dans les magasins professionnels !

Et enfin, l'anecdote dingue que je me retiens de ne pas vous dévoiler depuis quelques jours...
Lors d'une pause "remplissage de mon verre de Cola", je tombe par hasard sur la page des remerciements, la dernière. Y sont remerciés des amis, membres de la familles, l'éditeur... Puis "les lectrices et lecteurs de la première heure pour leur message enthousiastes et souvent touchants et leur volonté de partager mon aventure. Suis une liste... dans laquelle j'aperçois mes prénom et nom ! Dingue non ?!!!
2ème raison de lire ce livre ! Un auteur aussi disponible, qui n'attrape pas une citrouille un guise de tête, qui respecte et prend tant soin de ces lecteurs... Avouez, ça fait extrêmement plaisir ! Un grand merci Monsieur Cohen pour le plaisir de lecture et celui de voir mon nom édité chez Flammarion !! Si c'est pas le début de la gloire ! lol



Du même auteur sur ce blog : "J'aurais préféré vivre" et une interview exclusive !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 21 Mars 2009

Résumé : Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action.




                               


Mon humble avis : Dernière lecture dans la sélection de Mars du Prix des lecteurs Livres de Poche.
Le titre est percutant, et le contenu l'étant autant, ne déçoit pas. Cette histoire est rondement mené, même si, sur la fin, j'ai trouvé quelques passages longuets ou répétitifs. C'est un roman divertissant qui se lit avec facilité. L'écriture est simple mais truculente. En effet, les pages sont parsemées de citations sur les cons et la connerie. Citations toujours très justes, parfois hilarantes, mais qui peuvent aussi faire froid dans le dos au fur et à mesure que l'on avance dans notre lecture de l'élaboration d'une grande théorie presque philosophique, voire d'un manifeste sur les cons. Et cette théorie est appliquée par l'anti-héros qui se lance dans l'éradication des cons( quel boulot me direz vous !)

Bien entendu, "Mort aux cons" est à prendre à plusieurs degrés. Un premier et un deuxième et pourquoi pas un troisième. Maintenant, l'ordre dans lequel se classent ces fameux degrés d'interprétation du livre peut dépendre du lecteur !
Au premier degré, le livre est d'une immoralité tellement flagrante qu'on la sait voulue, donc pas choquante. D'autant plus l'écriture tend à le rendre léger, même comique par moment. Le tout sans qu'aucune situation ou vulgarité linguistique ne mettent le lecteur mal à l'aise. Ensuite, qu'autant de meutres pourraient être commis par une seule et même personne sans être élucidés ou punis refroidit un peu. Et pourtant, ce qui rend la situation presque hilarante, c'est qu'au début de ses méfaits, le narrateur est persuadé d'agir pour le bien fait de l'humanité, pour le rapprochement des êtres...

Au deuxième degré, on s'éclate ! On est soulagé. On se sent moins seul. Oui, nous sommes entourés de cons mais nous ne sommes pas les seuls au courant ! Et notre narrateur qui zigouille tout con qui croise son chemin et lui pourrit la vie semble parfois exécuter (ah le jeu de mots), nos rêves et fantasmes les plus enfouis ! Car, qui oserait nier qu'il n'ait rêvé un jour d'empoisonner le chien de son voisin qui aboie toute la sainte journée, de torde le coup à l'agent administratif qui reste sourd à vos emmerdements etc, etc... Bien sûr on est dans le romanesque donc tout est possible. Malgré cela, le lecteur peut se dire : le pire, c'est qu'il a raison. Et il y a un autre pire, c'est que je ne peux pas vous raconter la fin mais tout de même le narrateur...

Le troisième degré serait terrifiant ! Car tout le monde connaît la théorie de base qui stipule que nous sommes tous le con de quelqu'un ! Hors,  comme le dit Marc Levy  "Et si c'était vrai" ?! Va falloir faire gaffe ! On serait alors tous en danger de mort !?
Conclusion : Lisez ce livre cynique et drôle à la fois. Vous réfléchirez un peu sur votre connerie ou celle des autres et vous amuserez beaucoup. Car jusqu'à maintenant, la lecture reste un plaisir qui ne tue pas !

                                                                                    Livre lu dans le contexte
                                                                                         


Les avis enchantés de
Belledenuits, d'A Girl From Earth
(Si vous avez lu ce livre, donnez moi votre lien via un comm' pour que je puisse l'ajouter !
Comme je le disais, dernière lecture de la sélection mars du PDL, ne reste qu'à voter. Alors, réflexion !


                                                             
                                   

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 16 Mars 2009

Résumé : Une maison, un narrateur, une fille. Ça ne vous suffit pas? Il vous faut des détails ? Un chat ? Des puces? Et quoi encore? Ma puce est le sixième roman de Jean-François Dupont












                                          
Mon humble avis :Ce court roman de 72 pages fait lui aussi parti de la collection "En attendant le bus" de l'Editeur Jacques André. Comme je lis hélas lentement, j'appellerai plutôt cette collection un Rennes / Paris aller simple ou un Paris / Lille aller retour. Avertissement, ce livre est présenté comme roman pour ado... Que nenni !
Il s'agit ici d'un huit clos : une homme, une fille et un chat. Entre eux, la vie est soit une partie de jeu de Cluedo ou alors une guerre sans merci. Au début, c'est peu déstabilisant car on ne parvient pas à savoir d'il s'agit d'une fillette ou du femme... On craint un instant le pire. Puis on apprend que c'est un "je t'aime moi non plus", "je te tiens tu me tiens par la barbichette" entre un jeune quadra et une lolita de 22 ans. Ouf l'honneur est sauf. Forcément, le quadra a peur de perdre sa jeunette qui le fait tourner pourtant bourrique. Impossible de savoir qui est le plus tordu dans l'histoire : Charlie ou le narrateur ou l'auteur lui même. Car Charlie comme le narrateur ne manquent pas d'imagination dans leur vengeance personnelle. Hors, ces deux personnages sont forcément sortis eux même de la tête de l'auteur. Cela tourne au burlesque qui laisse perplexe. Mais il y a bien un message au second degré ! Un livre divertissant pour ceux qui aiment ce style, vite lu entre deux pavés !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 14 Mars 2009

Résumé : Dans ma classe, une immense dame maigre et très laide avec des cheveux courts et des gros sourcils m’a demandé de recopier le mot écrit au tableau. J’ai essayé d’imiter les traits droits comme du blé un jour sans vent, c’était très difficile, mes doigts glissaient sur la mine colorée. La dame s’est approchée et elle a dit : Mon dieu ! J’ai dit que j’étais pas dieu mais que si elle voulait m’appeler comme ça, pourquoi pas. Elle a répété :
― Mon dieu… Tu ne sais même pas écrire « maman » ?
― Non, ça sert à rien que je l’écris puisque je dis jamais maman.
― Tu…tu ne dis jamais maman !
― Non, je l’appelle Zélie parce que c’est trop mignon et en plus c’est personnel et assumé pour de vrai.
La dame m’a dit de ne pas parler sur ce ton, j’ai répondu que je ne mangeais pas de poisson parce que sinon, on allait vider la mer.

Du haut de ses neuf ans, Ninon observe le monde. Un monde où les adultes ne s’aiment plus, où les mots n’ont pas de sens, où les mensonges sont rancuniers... Parce qu’elle ne le comprend pas, Ninon décide de s’en détourner et de vivre avec son père qui n’a plus rien. Rien, sauf elle.
Ensemble, ils refont leur monde, construisent une maison à partir de rien, traient les chèvres, vendent sur les marchés, oublient l’école et les bonnes manières, sans se soucier des bien-pensants, ni de madame Kaffe, l’assistante sociale.

Dis oui, Ninon est une histoire d’amour. Celle d’une petite fille pour son père et celle d’un homme pour la liberté.



Aujourd’hui est un jour comme un autre. Le soleil a peur de s’enrhumer, les enfants jouent dans la cour de récré, les humains se cherchent ou s’oublient, la vie s’étire sans se faire remarquer… C’est un jour comme un autre pour tout le monde, sauf pour moi.

Ninon a fugué, elle voulait voir le monde, elle voulait écouter les gens et rire en cachette, leur parler aussi, alors elle s’est levée en douce et est allée s’installer à la petite librairie du coin ou à la grande Fnac, je ne sais pas, je n’ai pas encore osé aller la retrouver.

Sur un étal parmi des bleus, des blancs ou crèmes, une petite framboise timide attend qu’une main se pose sur elle.

Elle s’appelle Ninon, n’oubliez pas…




Mon humble avis :Je n'ai pas encore pu lire ce livre mais tiens à en parler ici pour donner un petit coup de pouce à mon humble niveau à cette auteure qui a déjà la qualité d'être adorable, accessible, disponible et à l'écoute... donc très humaine. Ça je le sais car nous avons échangé des mails en privé, à mon initiative. C'est moi qui était en demande envers Maud qui a répondu immédiatement à mes questions, puisque nous partageons ou avons partagé certaines choses.

J'ai découvert Maud par le blog de Catherine qui y a interviewé cette auteure qui semble avoir plus d'une corde à son arc. Pour lire cette interview, cliquez
ICI

Vous pouvez retrouver aussi Maud et son univers sur son blog http://maudetlesmots.free.fr/

Quand à moi, dès que je me serai sortie de ma tourmente livresque avec mon prix des lecteurs Poche plus tous les autres livres qui m'ont été envoyés ou me le seront bientôt, donc dès que ma PAL de ressemblera plus à une tour de Pise, de dirai Oui à Ninon !



L'avis de Sylire sur ce livre ICI

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 7 Mars 2009

Résumé : Stéphanie a treize ans, un chat confident nommé Garfunkel, du culot, des problèmes - parmi lesquels ses mauvaises notes à la Ferme (le lycée) et la mésentente de ses parents - un goût discutable pour les sandwiches aux cornichons et au chocolat, une vision dérangeante sur les adultes et un style, une verve inimitables qui font de son journal un événement littéraire, un document sans précédent, authentique parce que non tronqué, sur le monde de l'adolescence. Le texte original de ce livre a été consigné sur des cahiers d'écolier par Stéphanie X.















Mon humble avis :
Bon là, les garçons, vous sortez, c'est une histoire de filles  !
Qui n'a pas lu dans ses années collèges "Des cornichons au chocolat de Stéphanie X". En tout cas, je fais partie de la génération de ces adolescentes qui ont lu ce livre sorti en 1983. J'imagine que comme la plus part d'entre vous, j'avais trouvé dans ce livre : une soeur, une meilleure amie, un journal intime remis clés en main, une bible, une confessionnal... Une révélation : non, je ne suis pas seule à penser tout cela. Comme Stéphanie, j'avais mes listes "A faire, à ne pas faire, à ne surtout pas faire", les histoires avec les copines, l'école était un jour l'enfer et le lendemain le paradis si un certain Benjamin m'avait parlé... Bref, nous étions toutes des Stéphanie, à ne pas comprendre l'évolution de monde, à rêver d'être Sophie Marceau dans la Boum, à attendre ou vivre notre puberté, à penser aux garçons. Voilà un souvenir de lecture d'adolescente que l'on garde toute sa vie.

Et voici qu'hier, je me promène sur le blog d'Eldweve et que j'y trouve
cet article. Et là, c'est stupeur, ahurissement, stupéfaction....
Car dorénavant, la couverture de ce livre est celle ci :
Et l'auteur aussi a changé. Certes, cela mériterait une enquête plus profonde, mais il semblerait que ce soit Philippe Labro (l'écrivain journaliste) qui ait écrit ce livre à partir du journal de Stéphanie X.

Si j'avais quinze ans et découvrait cette supercherie, je me sentirais flouée, trahie, humiliée d'avoir "fait confiance" à Stéphanie, qui avait mon âge alors que derrière elle, se cachait Philippe Labro, qui avait 40 ans de plus que moi... Là, avec vingt ans de plus, je suis bluffée que ce soit un auteur alors âgée de la cinquantaine et non une ado qui ait écrit ce roman.
J'avoue qu'hier soir, cette nouvelle pourtant dérisoire m'a un peu déboussolée et c'est pour cela que j'en écris billet.


Pourquoi ce changement maintenant, 20 ans après.... Pour un coup de pub, pour recréer ce qu'on appelle maintenant un buzz (mot très à la mode) autour de ce livre... Pourquoi sortir de l'anonymat ?
Mais au fait, j'y pense, si ça se trouve, c'est une écrivaine célèbre qui aurait pu écrire "l'herbe bleue"....
Et "Moi Christiane F, droguée, prostituée".... Ça pourrait être une célébrité allemande de l'époque ?...

Bref, qui écrit quoi ? Qu'en pensez vous ?

Notre amie blogueuse Schlabaya a mené une enquête et à trouvé
ceci qui explique cela...
Bref, pour moi, j'ai tout de même un goût amer de manipulation de lecteurs dans la bouche...

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 26 Février 2009

Résumé : À quarante ans, Madeleine vit seule, à Brest. Elle travaille comme agent immobilier, connaît des « amours de passage », comme l’on dit, des hommes qui ne s’attachent pas, qu’elle aimerait bien retenir mais qui se contentent d’une fois, d’une petite fois avec elle et qui disparaissent. Un matin, elle reçoit un appel de Paris à l’agence. Un certain Castellot cherche des maisons dans la région. Il arrivera dès le lendemain. Lui va s’attacher à elle. Au début, Madeleine n’y croit pas vraiment, se raisonne, se dit que cet homme marié et père de famille ne reviendra jamais ni dans son lit ni dans sa Bretagne glacée. Elle se trompe. Castellot revient et, tandis que Madeleine décide qu’il est l’homme de sa vie, lui songe à en changer, de vie, de femme, de climat affectif. On dit souvent qu’un bon roman, c’est la rencontre d’un auteur et d’un personnage. Pour son premier roman chez Stock, Amanda Sthers nous en livre deux, un homme et une femme qui n’avaient rien pour s’aimer ni se comprendre, que l’amour réunit, un amour impossible : un type comme Castellot ne devrait pas s’enterrer à Brest, se coucher dans des draps toujours froids, jamais secs. Tous deux semblent inconsolables mais ce n’est pas le même chagrin qui les étreint ni la même maladie. Celui ou celle qui se sortira le mieux de cette drôle d’aventure n’est évidemment pas celui qu’on croit.

                                                         

Mon humble avis: J'étais impatiente et curieuse de lire une oeuvre de cette auteure. Je l'avoue sans honte, sa "peopolarisation" de ces dernières années n'y est pas pour rien. Mais j'ai aussi vu Amanda Sthers lors de la rentrée littéraire alors qu'elle présentait son dernier né : "Keith me" dans l'émission café littéraire. Là, elle m'a bluffée de classe, de caractère, d'érudition et d'aisance dans son élocution. Ma curiosité était attisée et la sélection du Prix des Lecteurs Livres de Poche 2009 s'est chargé de la satisfaire.

C'est un très beau portrait, très touchant,  que nous livre ici Amanda Sthers, celui de Madeleine. D'ailleurs, son prénom est souvent répété, comme pour représenter le côté répétitif, organisé, banal, triste et surtout morne de sa vie de célibataire dans le Finistère. Le style est en douceur et pudeur et parfois saccadé. La cruauté de la vie apparaît dans la crudité de certains mots et de quelques scènes une fois encore dérangeantes. Comme si de la lecture on devait revenir dans le quotidien, la réalité. Pourquoi ?? Il règne dans cette écriture une atmosphère mélancolique, comme peut en provoquer un crachin breton qui ne cesse pas. Les phrases sont souvent courtes... Comme par brouillard, on n'y voit pas à trois mètres.

Ce n'est pas un livre sur une fille pour les filles loin de là. Ce roman peut-être lu par tous pour comprendre, ne pas juger, ou se sentir compris(e).

Pour moi, le sujet principal de ce livre concerne foule d'entre nous... les célibataires qui approchent la quarantaine seul(e)s, sans vraiment s'expliquer pourquoi... Ces célibataires qui n'ont jamais su aimer ou se laisser aimer, peut-être parce qu'on ne leur a pas appris, peut-être par manque de confiance... Des coeurs trop ouverts ou trop fermés.  Peut-être aussi comme Madeleine ne leur a t-on pas dit qu'ils étaient beaux ou qu'elles étaient belles malgré leurs éventuels défauts. Bref, ces célibataires prêt(e)s à tout pour guérir leur plaie ouverte qui suinte de solitude, de manque d'amour spirituel et sexuel et qui sont prêts à supporter l'insupportable pour panser leur plaie, en pensant être sur le bon chemin bien entendu...

C'est ce que fait notre héroïne lorsqu'elle croise et laisse entrer ce parisien dans sa vie. Comme Madeleine, il doit affronter un deuil, celui de son père. Madeleine, elle, c'est le deuil du temps qui passe. Ce sont deux souffrances qui se soignent d'une curieuse façon. Mais, malgré la mélancolie et une certaine tristesse qui longe l'histoire de Madeleine, il en ressort de l'optimisme.... Le temps, une rencontre, le déclic, l'acceptation de soi, le combat de ses peurs, l'ouverture consciente ou inconsciente de son coeur et de sa vie.... Toutes ces petites choses qui font que parfois tout peut arriver...

En résumé : Un beau livre, un portrait émouvant d'une femme très contemporaine... J'ai été très touchée par ce livre aussi car je "rentre" dans certains critères qui font que je pourrais être une Madeleine.

                                                         Livre lu dans le contexte 
                                                                


L'avis de Belledenuits ICI et de Fleur LA

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 11 Février 2009

Résumé : Blanche, sous l'emprise d'une mère indigne et d'un prince qui se veut charmant, travaille dans une entreprise agro-alimentaire dirigée par un ogre. Sa vie est morne, la solitude la ronge. Puis elle croise un chat, botté, et tout devient possible. Lorsque vous aurez lu ce court roman, vous ne porterez plus le même regard sur les chats en général, et le vôtre en particulier. Un conte cruel, écrit par une humoriste à l'anglaise mais d'une tendresse toute française, qui vous rappellera ce qui s'est toujours raconté depuis la nuit des temps: les hommes et les femmes s'aiment, mais ne savent ni le montrer ni le démontrer. Quant au bébé, sa cuisson reste une affaire bien délicate.






                                                                                      
                                                                                             


Mon humble avis :  C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'humour "so british" de Mary Dollinger. Ce roman court, comme le précédent ," Journal désespéré d'un écrivain raté", est édité dans dans la collection "En attendant le bus".
Ici, il s'agit d'un conte sans fée. De toute façon, maintenant que l'on a un peu grandit, on sait bien que les fées n'existent pas et que les contes sont de gros mensonges. En tout cas, ceux que l'on m'a lus dans ma jeunesse ne m'ont pas appris "à gérer mes sentiments" comme le dit l'éditeur dans la préface. Ils m'ont juste induite en erreur, me faisant croire que le prince charmant existait !
Dans ce conte, c'est un chat capricieux qui déclenche tout : l'arrivée d'un homme dans la vie d'une célibataire dédaignée par une mère "plus jeune qu'elle". Et avec cet homme, c'est l'amour qui passe le pas de la porte et qui transforme notre célibataire presque aigrie et transparente en une femme superbe et jeune cadre dynamique. Le conte dit vrai, je confirme, j'ai déjà vérifié pour vous... L'amour vous transforme physiquement, moralement, socialement. L'amour vous rend désirée alors que vous rêviez d'être désirable depuis si longtemps. Mais trop tard, vicieux mâteurs, je suis prise !! Fallait me regarder autrement avant !
Mais cet homme sera-t-il juste amour, prince, charmant ou tout à la fois. Et ce chat offert par la mère, une bénédiction du ciel ou un cadeau empoisonné ? Et bien pour le savoir, il faudra lire le livre !!
Vous l'aurez compris, c'est un conte différent, car il règle ses comptes avec la vérité. Surtout, il nous surprend jusqu'à la chute.  L'écriture est truculente et à certains moments très cruels. On rit de toutes les couleurs : rose, jaune et noir. Et on est contente : Enfin, on ne nous prend plus pour des idiotes avec des Cendrillons et des Blanche Neige !

De la même auteur sur ce blog : "
Journal désespéré d'un écrivain raté",  et une interview exclusive
Vous pouvez retrouver l'humour de Mary sur les billets de son blog

Et enfin vous trouvez l'avis d'Aifelle ICI , de Karine LA et de Midola ICI et LA
Continuons, Catherine donne aussi son avis

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 10 Février 2009

Résumé : Au secours pardon raconte l’histoire d’un homme qui se croit libre comme la Russie, et qui va s’apercevoir que la liberté n’existe pas. « C’est l’année de mes quarante ans que je suis devenu complètement fou. » A Moscou, Octave Parango est chargé par une marque de cosmétiques de trouver la plus jolie femme du monde. Lena a la détermination boudeuse des jeunes filles et la beauté d’un ange démoniaque. On se damnerait pour la sauver ou se perdre avec elle. A Moscou, puis à Saint-Petersbourg, Octave fera les deux. Dans la cathédrale récemment reconstruite, il confesse ses turpitudes à un pope qui hoche la tête avec compassion. Lequel des deux sauvera l’autre ? Lequel des deux périra le premier ?


                                                  
                                     


Mon humble avis :  Houlala, je sens que faute de faire couler l'encre, un billet sur roman de Beigbder va faire cliqueter les claviers... Le livre commence par une préface de Marin de Viry, de la revue des deux mondes. Selon cette préface, en résumé, Frédéric Beigbeder serait conscient d'être ce qu'il est et de ne pas être ce qu'il n'est pas. Préface bidon, provoc ou pour clouer le bec aux détracteurs, je l'ignore.

Ensuite, le roman retranscrit le récit plus ou moins ordonné de la confession du narrateur auprès d'un pope orthodoxe Russe. Qui dit confession dit secret. Donc je me tais et j'arrête là cette chronique !

Mais non ! Je vais vous en dire un peu plus, peut être même vous ouvrir l'appétit. Car pour moi "Au secours Pardon" ressemble à une baguette de pain bien fraîche, tartinée de beurre salé et parsemée de carrés de chocolat amer...
Vous devez me croire aussi "givrée" que l'auteur... Laissez moi expliquer chacun des ingrédients de mon régal, car oui, je me suis régalée dans ma lecture.

La baguette bien fraîche : sa croûte  croustille sous vos dents et puis vous découvrez la mie et sa douceur. Là, c'est pareil. Beigbeder c'est le poids des mots et le choc des phrases croustillantes et percutantes à souhait. C'est curieux, on passe d'un paragraphe sarcastique à l'extrème, limite salace et vulgaire (car forcément, c'est du FB, donc on parle un peu de C.., de C......s, de Coke...), à trois pages d'une poésie formidable et d'envolées presque lyriques sur la beauté et les sentiments. Si si !

Le beurre salé : Et bien parce que le beurre aide parfois à faire passer bien des choses. Salé, parce que j'habite en Bretagne et que certaines phrases ou théories de FB sont sacrément salées... Mais comme c'est du beurre, ça finit toujours pas passer.

Le chocolat amer : Parce que quand vous mangez votre baguette, vous ignorez quelle sera la bouchée qui vous fera rencontrer un carré de chocolat. Dans Au secours Pardon, on a la même sensation. Le narrateur va-t-il disjoncter à nouveau ou pas ? Et puis le chocolat, ça peut fondre dans la bouche... et parfois, il faut mordre dedans pour l'avaler.  Et là, une fois de plus, FB va si loin dans le caustique qu'il faut parfois croquer pour avaler les énormes provocations, horreurs qu'ils distillent, presque innocemment, dans un bout de phrase.

Et pourquoi du chocolat amer en particulier ? Parce qu'il ressort de ce livre très fort une sensation d'amertume.
Frédéric Beigbeder a construit son roman sur quelques constats désenchantés : La décadence de notre monde qui ne s'attarde plus que sur la beauté physique, qui vit non plus une dans une société de consommation mais de tentation, et dont la déchéance le pousse à ne même pas réaliser qu'alors qu'il se croit libre, il vit sous le joug d'une nouvelle dictature , celle d'un effroyable besoin, celui de l'éternelle jeunesse. C'est pour cela que FB dérange, car il nous renvoie en pleine figure une multitude de vérités souvent attroces dans le concept. Et ces vérités, nous refusons souvent d'accepter qu'elles nous concernent également, chacun d'entre nous, mais dans diverses proportions. Et en plus, Beigbeder aime la cruauté tant dans les mots que dans les propos, pour mieux nous remuer, je suppose. Ou pour mieux nous déranger ? Après tout, un lecteur qui n'est pas dérangé ne finit-il pas par s'ennuyer ?

Et pour cela FG n'hésite pas à égratigner le monde de la pub, de la cosmétique (notamment une firme célèbre et son slogan international), de la mode et des dérives du mannequinat plus ou moins connues mais complètement ignorées. Il dresse un portrait peu complaisant mais réaliste d'une certaine Russie, qui depuis qu'elle n'est plus un empire emmurée dans un communisme terrifiant, s'embourbe dans un capitalisme mafieux et n'a pas vraiment libéré ses enfants.

Conclusion : Au secours Pardon fut pour moi une lecture jubilatoire. Je savais dès le début, qu'en entrant dans ces pages, je ne partais pas me promener à la campagne par un beau matin de printemps. Même si j'avoue m'être dit par moments "bon là, il exagère, c'est vraiment dégueu... je ne compte pas le nombre de croix que j'ai apposées dans la marge au crayon à papier. Ces croix, ce sont ce que j'appelle des citations, des phrases tantôt magnifiquement poétiques, tantôt ignobles, mais tellement vraies et bien écrites.

                                    livre lu dans le cadre de
                                                        
                                                                               
Belledenuits vous donne son avis  plus mitigé
ICI et celui relativement neutre de Fleur LA

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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