Publié le 25 Juin 2013


Un film à voir, qui fait se poser les bonnes questions, ou des questions que notre confort de vie ne nous conduit pas à nous poser.
Lectures, BD, cinéma, voyages, photos, chats, humeurs, bref mon petit monde ! .................. " C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante" (Le petit prince)
Publié le 25 Juin 2013
Publié le 23 Juin 2013
Roman - Edition J'ai lu - 125 pages - 5.60 €
Parution chez J'ai lu le 2 mai 2013 (Albin Michel en août 2010)
L'histoire : Il y a le grand père, qui est arrivé de Majorque pour fuir la guerre d'Espagne. Sans le sou, Il s'est arrêté à Quimper, puisqu'il ne pouvait plus aller beaucoup plus loin. En quelques années, il a fait fortune dans les fruits et légumes sur les halles de Quimper.
Il y a le père qui s'est aussi installé comme marchand de fruits et légumes . Mais ce n'est plus la même époque. Et c'est la chute.
Il y a les étés passés à Majorque dans la maison de famille.
Il y a Marie.
Et il y a le fils, qui regarde ce passé et qui le raconte.
Tentatrice : Silvana
Fournisseur : J'ai Lu, Merci !
Mon humble avis : C'est l'histoire d'une ascension et du chute familiale, vu à travers le prisme des souvenirs d'un enfant devenu adulte. Les chapitres sont très courts, dynamisant ce qui pourrait devenir longuet et de ce fait, la lecture est très agréable et rapide, presque légère. Elle donne comme l'occasion de feuilleter un album photo qui couvrirait presque un demi siècle : La Bretagne profonde, Majorque, la vie sur les marché, le labeur, les halles de Quimper, leur incendie. Les fruits et légumes sur les étales et les clientes, qui sentent et qui tâte, parfois trop.
Ce commerce de proximité et de courage qui ne tiendra pas longtemps devant les mastodonte qui s'installent à l'entrée de la ville : les hypermarchés....
L'écriture est soignée, l'humour subtile qui cache même un certain cynisme. Ce roman balance entre mélancolie et nostalgie. Sourd de la colère face à cette fatalité quelque part. L'enfant voulait voir son père en héros, il n'en fut pas. L'enfant a tout fait pour ne pas ressembler à son père et au final...
Un livre plaisant, qui dépeint une famille, une région et une époque hélas révolue.
Ce roman a reçu le prix littéraire des Deux Magots, en 2011. Prix créé en 1933, à la terrasse du café "Les deux Magots" à St Germain des Prés
Pour le Finister
Publié le 21 Juin 2013
Roman - Editions J'ai Lu - 374 pages - 7 €
Parution chez J'ai lu en 2009 (origine Actes Sud 2006)
L'histoire : Elle est racontée 3 fois, sous 3 points de vue....
Dans une maison, une famille et quelques amis fête l'anniversaire du benjamin. Théo a 20 ans. Pour l'occasion, Niels, son frère, lui offre un jeu de société qu'ils "s'empresseront" de tester. Un jeu fait de questions destinées à mieux se connaître les uns les autres. C'est alors que certains se révèlent et que d'autres se découvrent. Qui se connaît vraiment ? Faut il tout savoir des autres ?
Tentation : Le pitch et une auteure à découvrir
Fournisseur : Ma PAL
Mon humble avis : Très vite, je me suis dit que ce livre allait être un énooooorme coup de coeur ! Et puis finalement non, mais il s'en est fallu de peu !
Dans sa forme, "Les autres" montre une belle audace. L'idée d'Alice Ferney de narrer la même histoire sous trois aspects (ou points de vue) différents se révèle rare et très judicieuse. Tout d'abord, place aux "choses pensées" nous font pénétrer par de courts passages (entre une et trois pages), dans l'esprit des protagonistes. Nous savons alors ce qu'ils pensent durant cette soirée mouvementée, ce qu'ils craignent, ce qu'ils observent ou remarquent. Ensuite, ce sont les "choses dites" qui s'expriment. Le texte prend alors plus la forme de dialogues et nous suivons en direct échanges paisibles et altercations entre les personnages. Enfin, les "choses rapportées" épousent la forme classique du roman, apportant un oeil, une oreille extérieurs... sans doute ceux d'Alice Ferney, de l'auteure... ou de nous, lecteurs, si nous avions assistés à cette soirée et avions dû en faire un récit. Nous discernons donc de nouveaux détails qui nous font concevoir ces gens encore différemment. Et puis c'est un peu comme la vie qui est toujours vue sous prismes hétérogènes. Il y a ce que l'on ressent de soi, ce que l'autre pense de nous, et ce que nous imaginons que l'autre perçoit de nous. La boucle est bouclée, et pourtant, rien à voir avec le point de départ.
Ces trois procédés accolés sont très intéressants. Ils m'ont permis de constater que les formes narratives qui me captivaient le plus étaient les "choses pensées", car écrites à la première personne du singulier. Le sentiment d'identification avec certains personnages devenait paroxystique. Ensuite, "les choses dites" m'ont placée au milieu de la scène, me donnant presque un rôle de participante.... bien qu'inactive. Enfin, "Les choses rapportées" m'ont laissée plus distante, comme extérieure... et c'est d'ailleurs là que mon entrain et mon attrait de lectrice se sont émoussés. La cause à la narration, où au fait que je connaissais déjà l'issue ? Je l'ignore, mais c'est là que ma quatrième étoile s'est coupée en deux !
Sortons du procédé littéraire et intéressons nous à l'histoire, au style, au personnage, au talent exceptionnel d'Alice Ferney. Son sens de l'observation, sa claivroyance, son acuité, sa psychologie et la finesse de l'ensemble m'ont bluffée au plus haut point. Je ne pense pas avoir déjà mis autant de petites croix dans les marges pour relever la crème d'un roman. Alice Ferney détaille avec une sensibilité et une cruauté sans faille les dits et les nons-dits, les secrets, les gestes, les hypocrisies, les regrets, les craintes, les regards, les boutades qui n'en sont pas, les récriminations, les larmes ravalées, les secrets de familles qui remontent à la surface. C'est un sacré trajet que nous faisons dans le labyrinthe et les voies sans issue des liens entre les Hommes. Alice Ferney suggère ou met des mots sans complaisance sur nos travers et notre intime. Ce livre criant de vérité pourrait servir de base à l'écriture d'un traité sur la complexité de l'individu et des relations (in)humaines. Pourquoi le regard que l'autre pose sur nous prend il tant d'importance, pourquoi se ment on à soit même avant de mentir au autre, pourquoi la critique nous est si pénible, pourquoi nous détestons nous au lieu de nous aimer, pourquoi ce jeu que nous montrons à l'autre et que l'autre prend pour argent content ? Pourquoi nous connaissons nous si peu les uns les autres, et soi même. Un roman d'une fabuleuse richesse sur le MOI, le TOI, le IL et ELLE, le VOUS, le ILS et ELLES, bref, le NOUS à découvrir, comme ce livre. Car Les Autres, c'est forcément un peu de nous quelque part. Nous sommes tous l'autre de quelqu'un, voire de quelques uns ou d'une multitude.
Avec Tiphanie
Publié le 19 Juin 2013
Publié le 17 Juin 2013
Roman Historique - Edition J'ai lu - 410 pages - 7.60 €
Parution J'ai lu Juillet 2012 (d'origine juin 2011)
L'histoire : Dans les années 1640... En Bretagne.... Emilie est une adolescente rêveuse, ambitieuse, éprise de lettre et de culture. Elle parle même le Français. Au décès de son père, sa mère l'envoi à Paris, auprès de la Comtesse de La Tour. Elle y sera gouvernante de deux de ses enfants. La comtesse relève vite les talents de plume d'Emilie, et commence à l'emmener dans les salons. Dès lors, Emilie n'aura de cesse que d'être incluse dans ce cercle fermé des ruelles, des jours, des salons des précieuses.... Pour cela, il faudra que sa condition et ses origines soient, si pas oubliés, du moins acceptés. Les efforts d'Emilie suffiront-il ?
Tentatrice : Silvana et le pitch
Fournisseur : J'ai Lu
Mon humble avis : Me voici dans des contrées littéraires que je fréquente très peu, le roman historique. Et pourtant, comme ce roman m'a plu ! Je me suis tout de suite attachée à Emilie, cette jeune fille qui se trouve encore, au début, au fin fond de sa Bretagne, à Locronan. Emilie ne peut que plaire, en jeune fille éprise de littérature, ambitieuse, qui malgré l'époque, rêve déjà d'émancipation féminine. Les premières pages me fond découvrir une époque de ma Bretagne d'adoption dont j'ignore tout, et dont je pourrais apprendre par coeur quelques mots et expressions Breizhou !
Puis, nous suivons Emilie à Paris et son destin peu commun me fascine, me captive, me fait tourner les pages, toujours et encore, sans m'en rendre compte.
On ne peut qu'être séduite par l'écriture savoureuse et soignée, digne de l'époque, d'Emmanuelle de Boysson. Ensuite, ce sont les recherches que l'on imagine faramineuses que l'on salue, tant Emmanuelle de Boysson réunit ici une multitude d'informations, de personnages et d'événements historiques. Je découvre la vie à Paris au 17ème siècle, lorsque Louis XIII et Richelieu décèdent et sont remplacés par la régence et un Mazarin ô combien décrié, en personnage central de nombre d'événements historiques cités ici. Il en devient presque amusant, voire déprimant, c'est à vous de choisir, de constater que politiquement, la France n'a pas beaucoup changé en 350 ans... même sans monarchie....Les "tracas" sont toujours les mêmes, sauf les proportions diffèrent. Le roman se déroule presque entièrement durant La Fronde, période historique complexe. L'auteure donne moult détails des stratégies politiques et militaires d'alors. J'avoue que ces passages m'ont perdue, devant la multitude des personnages aux noms ressemblant ou nommés différemment suivant les pages. Et c'est là que ce roman a buté contre ma très petite culture dans ce domaine, culture que l'on peut dire "scolaire", et qui donc, ne date pas d'hier. J'aurais pu, ou dû m'informer au cours de ma lecture. Je ne l'ai pas fait, trop prise pas l'histoire d'Emilie. Aussi, je vous encourage, avant d'entrer dans ce livre à cliquer sur le lien que j'ai mis sur le mot Fronde, et qui vous mènera sur Wikipédia. Ce sont ces égarements passagers, liés à la foule de personnages, qui m'ont fait amputer une de mes étoiles et qui ne mène pas ce roman sur le podium de mes coups de coeurs. J'imagine qu'un lecteur cultivé ou friand ce cette période de l'Histoire pourrait qualifier Le salon d'Emilie de chef d'oeuvre.
Qu'en est il d'Emilie d'ailleurs ? Elle est admirable, intègre, naïve aussi (comme le sont toutes jeunes provinciales débarquées à Paris), passionnée, courageuse, persévérante, humble mais loin d'être idiote. Elle a jouit d'une très bonne éducation, et très vite, apprend les manières qui lui permettent de s'intégrer à la société noble et aristocratiques du Paris d'alors. Manières que je découvre en même temps qu'elle, que je trouve souvent drôles, hypocrites et ridicules, et parfois, très classes ou curieuses. Nous voici dans les salons d'alors, où les précieuses se jouent des mots ou manigancent contre l'une ou l'autre, sous couvert de lettres soient disant égarées. Des noms célèbres apparaissent, telle Madame de Sévigné, Lafayette, Ninon de Lenclos, des Comtesses ceci, des duchesses cela. Corneille et Descartes sont cités, un certain Jean Baptiste Poquelin, encore méconnu, traîne aussi par là.... Quelques années plus tard, il parlera de ces femmes comme de précieuses ridicules ou des femmes savantes.
Suivre l'ascension d'Emilie dans cet environnement m'a réellement fascinée, tant j'ai aimé ce personnage qui sait allier ambition et respect des traditions et des autres. Malgré sa force de caractère, elle subit encore le poids des us et coutumes séculaires qui font que le femme est loin d'être libre. Avec Emilie, j'ai donc découvert le Paris du 17ème siècle, que ce soit dans les rues aristocratiques où des les rues boueuses infestées de rats et de brigands crevant la faim. Je me suis introduite dans ces salons où, malgré des bouches parfois édentées, les femmes brillaient par leurs tenues et leur élocution. C'était l'époque où, bien avant Georges Sand, les femmes n'avaient pas le droit de publier, usaient donc de pseudonymes et gardaient, autant que faire se peut, l'anonymat. Une époque pas si lointaine encore où le mariage n'apportait qu'une garantie et statut social et où l'on cherchait officiellement l'amour auprès des amants.
Je ne vous dirais rien des aventures et mésaventures d'Emilie dans son ascension sociale, ni des révélations qui parsèment son parcours. A vous de les découvrir en lisant ce livre magnifiquement écrit et qui saura vous captiver par ses multiples rebondissements. Sachez qu'il a une suite "La revanche de Blanche", que je vais m'empresser de me procurer. Bonne lecture, et bon voyage dans l'Histoire.
L'avis d'Hérisson
Publié le 15 Juin 2013
Roman - Audiolib - 2h45 d'écoute - 15.30 €
Parution en février 2008
L'histoire : En 1942, Joseph, garçonnet juif de 7 ans, est caché et recueilli avec d'autres enfants par le père Pons, dans un pensionnat catholique. Ce prête qui, tel Noé, fera tout pour protéger ces enfants d'un déluge de violence et surtout, qui les encouragera à conserver leur indentité et à en être fiers. Une affection particulière le liera à Joseph. Il lui ouvrira la porte du monde et l'instruira, pour que rien ne disparaisse.... Et pourtant, de toute son âme d'enfant, Joseph souhaite devenir chrétien.
Tentation : L'occasion qui fait le larron !
Fournisseur : la compagnie aérienne Corsaire !
Lu par Eric-Emmanuel Schmitt lui même !!!
Mon humble avis : Loin de moi l'envie de faire de la pub... mais quelle bonne surprise ! La compagnie aérienne Corsaire a renouvelé sa flotte en direction des DOM TOM et lors de mon récent voyage pour la Guadeloupe, j'ai pu jouir d'un écran individuel. Habituellement, je boude ce genre d'équipement pour préférer mes livres mais là, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'une dizaine de livres audio étaient proposés à l'écoute individuelle. Entre ceux qui j'avais déjà lus et ceux qui duraient trop longtemps, mon choix s'est porté volontairement sur L'enfant de Noé. Lors de mon écoute des Deux Messieurs de Bruxelles, j'avais déjà admirer le talent de lecteur et de narrateur de l'auteur. Aussi, imaginez mon plaisir, à 15 000 pieds au dessus de la terre, de me laisser bercer par ce grand conteur qu'est Eric Emmanuel Schmitt. Bon, ça, c'était pour l'anecdote. Qu'en est il du livre maintenant ?
Sur le moment, j'ai bien évidemment été transportée, fascinée, captivée, émue par cette histoire magnifique qui prone avant tout l'ouverture d'esprit, la curiosité pour la culture de l'autre, l'importance de la survie de cette (ou ces) cultures, qu'elles aient traits à la religion ou non. C'est une histoire sur la tolérance, le respect.
Le père Pons, qui recueille Joseph et bien d'autres petits garçons de sa condition, est un fabuleux personnage de roman. Comme il m'a plu, ce prêtre qui, sous sa chapelle, a construit une synagogue dans laquelle il lit la Torah, la Kabbal et autres textes de culture juive parce qu'il sent celle ci en danger. On apprendra en fin de livre qu'ensuite, ce père s'est consacré à la survie d'autres cultures menacées. J'ai aimé la façon que ce prêtre catholique a d'initier ces enfants juifs à leur culture et leur religion à une époque où l'horreur les éloignait de leur famille, de leurs origines, de leur identité. Cette notion d'adulte qui transmet à l'enfant un savoir, une croyance, même si ceux ci ne sont pas siens, juste pour leur survie est une magnifique leçon de grandeur d'âme. Apprendre et transmettre, au delà de nos croyances et de nos confessions, pour que le monde garde la richesse de sa diversité.
Et puis il y a Jospeh, ne l'oublions pas, ce petit garçon, personnage central de cette belle histoire. Au contact du père Pons, il souhaite de tout coeur devenir chrétien... et ce père Pons qui fera tout pour que ce garçon reste juif, manquant presque une bonne occasion facile d'évangélisation ! Peut-être parce que la sagesse voudrait aussi que toutes les religions se ressemblent et ne soient qu'une : l'humanisme.
Une très belle histoire, émouvante. Maintenant, pour être honnête, plus de 15 jours après ma lecture écoute, c'est une impression et une sensation générales qu'il me reste. Les détails seront sans doute plus vite oubliés. A suivre... Puisqu'en écrivant ce billet, certains d'entre eux me reviennent. D'où l'utilité de tenir un blog !!!
Challenge chez Val
Publié le 13 Juin 2013
Publié le 11 Juin 2013
Polar - Editions Pockets - 158 pages - 5.70 €
Parution Pocket : Novembre 2012 (origine 2009)
L'histoire : Paul Serinen était un petit malfrat... Et en 10 ans, il est devenu le plus grand des brigands... Comme il existe la notion de crime parfait chez Agatha Christie, Paul Serinen a commis 3 vols de très hauts vol parfaits. Du moins, c'est ce qu'il croit.... Car l'énorme caillou qu'il a entre les mains est invendable... car trop connu... Et même s'il n'a laissé aucune trace lors de ces vols, ils ignorent encore à quels points ceux ci vont bouleverser la vie de quelques personnes, inconnues de lui même, et même des années après...
Tentation : Le sourire d'Hervé Commère à la Rue des Livres de Rennes !
Fournisseur : Ma CB !
Mon humble avis : J'attraperai ta mort... En tous cas, Hervé Commère m'a bien attrapée avec ce polar très original. Autant le dire tout de suite, si je n'ai pas octroyé mes 4 étoiles à cette lecture, c'est parce que le système narratif choisi m'a quelque peu perturbée, surtout dans les premiers temps, jusqu'à ce que je finisse par m'y habituée. Les chapitres sont courts, datés, mais pas dans l'ordre chronologique. Comme on dit dans ma région d'origine, on fait des "je va je viens" dans le temps et j'ai mis du temps à trouver mes repères.
A part ce bémol, Hervé Commère a tout bon avec ce roman, son premier d'ailleurs... La construction de l'histoire et ses rebondissements est excellente.
Trois narrateurs se succèdent, en deux parties.
Le premier est bien sûr Paul Serinen, le bandit qui se prend pour Arsène Lupin... puisqu'il va jusqu'à s'installer Etretat. En même temps,l'image qui nous est offerte de lui nous laisse admirative, si l'on extrait toute intégrité et valeur morale de notre esprit. Suivre Paul Serinen qui monte ses coups (du gros hein, genre sur en million d'Euros et plus si affinité !), on est assez fasciné.
C'est avec le deuxième narrateur que l'intrigue s'oriente vers le thriller, avec une tension qui s'installe. On sait que cela ne finira pas joyeusement, puisque celui qui n'est nommé qu'à la fin (Matthieu), dit : je n'aurais pas du..... Avec son épouse, il a racheté aux enchères la maison de Paul Serinen lui même en mauvaise posture. Matthieu se retrouve sans le savoir avec un butin bien encombrant et qui changera sa vie à jamais.
Enfin, le 3ème narrateur... que l'on va nommer ici "l'Erreur de Paul" et qui prouve que le vol parfait n'existe pas. L"identité de cette erreur se trouve bien sûr de le roman !
Entre une première partie intéressante et fascinante et une deuxième partie captivante, voire inquiétante tant on se demande comment tout cela va finir, nous avons ici un très bon polar qui possède une identité propre et qui surprend, tant par son contenu, sa forme et sa fin, très ouverte en fait malgré l'obscurité.... Si si, j'ai ma petite idée Hervé !!!
Chez Liliba
2011 :Prix Marseillais du Polar et prix du premier roman de la ville de Villepreux
Publié le 10 Juin 2013
Publié le 9 Juin 2013