Publié le 24 Mai 2014

Synopsis :Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.

 

Avec : Hugh Jackman, James MC Avoy, Michael Fassbender et accessoirement, Omar Sy ;)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

Mon humble avis : Pourquoi pas 5 étoiles ? Juste pour 2 petites raisons. J'aurais aimé découvrir plus de nouveaux mutants aux super pouvoirs. Certes, nous découvrons le mutant Omar Sy, mais difficile de bien disserner son pouvoir avec précision. Et puis, pendant une grande partie du film, je me suis demandé où il fallait placer cet opus dans la chronologie des X.Men qu'Hollywood nous délivre dans un ordre qui n'est plus chronologique depuis longtemps.

A part cela, ce film remplit tous ses offices et nul doute qu'il remplira aussi le box office ! Hahaha !

Cette fois ci, les X.Men envoient Wolverine dans le passé, 50 ans plus tôt afin de détourner l'Histoire et ainsi d'éviter la guerre qu'ils subissent 50 ans plus tard, guerre qui semble bien partie pour décimer les mutants une bonne fois pour toutes. Alors évidemment, un bond de Wolverine dans les années 70, ça laisse la place à pas mal d'humour, de quiprocos, de décalage, pour notre plus grand régal. Imaginez le sexy Hugh Jackman en tenue des seventies, ça vaut le déplacement. D'ailleurs, sans tenue du tout, ce n'est pas dégueu non plus !!!

Cet épisode fait, comme d'habitude, la part belle à Wolverine, puisque c'est tout de même le personnage central de cette série. Mais l'autre star, c'est aujourd'hui Mystique. C'est d'elle que découlera, ou pas, l'avenir funeste des mutants. Ca tombe bien, après Wolverine, c'est mon mutant préféré !

Action, humour, effets spéciaux toujours plus transcendants,  Days of future past réunit très bien tous les ingrédients du cocktail que nous attendons et que nous ne sommes même plus surpris d'avoir !

Le scénario tient franchement la route, et le message délivré par la franchise X.Men ne se démode pas et est toujours, hélas, d'actualité. Accepter l'évolution humaine, et surtout les différences, pour s'en enrichir. Cela peut paraître simpliste, mais quand il est mis en scène de façon distrayante, il ne marque que d'autant plus. On y voit aussi les magouilles politicardes pour créer un ennemi commun à toute la l'humanité et ainsi la réunir. Comme si les hommes avaient absolument besoin d'un ennemi contre lequel se battre, comme si l'homme ne pouvait se contenter d'une vie paisible en bonne entente avec tout le monde, même celui qui lui ressemble le moins.

A ne pas bouder, je reste archi fan.

La fin nous laisse croire que la boucle est bouclée. Mais ô joie, à l'issue du générique, un bonus nous annonce un futur épisode, qui ne devrait pas manquer de surprises et rebondissements !

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 22 Mai 2014

Roman - Editions Thélème - 4h d'écoute - 21 €

 

Parution en audio en mars 2012

 

L'histoire : Un petit port du sud de la France, de nos jours. Un cercle d'amitiés se forme autour de Florian, peintre vieillissant, iconoclaste, pyromane et réputé fou. Avec l'aide de ses compagnons, l'artiste se lance alors dans une oeuvre monumentale illustrant le Déluge..

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Sylire, merci !

 

étoile1etdemi

 

Mon humble avis : Je suis restée complètement imperméable à ce roman, malgré sa renommée et celle de son auteur. Pourtant, la langue est belle, l'écriture fine, soignée tout en restant simple. Peut être est-ce dû à la lecture de Michael Lonsdale. Pourtant, celui ci est aussi très réputé en qualité de lecteur dans le monde du livre audio. Mais son interprétation était pour moi bien trop mélancolique. Sa voix se fait presque murmure, aussi, certains mots ou sens profond de passages ont dû m'échapper. Je suis peut-être méchante, mais j'ai eu souvent envie que Lonsdale se racle la gorge pour mieux repartir.

Il est question ici de l'art, de la création, de la maladie, de l'approche de la mort, de peinture, de folie, d'amitié. L'histoire de Florian, ce peintre qui brûle ses toiles, est pourtant peu commune. Mais elle ne m'a pas touchée. Comme autres personnages et leurs intéraction. Je n'ai rien ressenti, mon coeur est resté de pierre. Cette amitié mise en exergue dans le pitch manque pour moi d'engouement et de clareté pour être vraiment palpable.

De même, je ne suis parvenue à me figurer la création de cette oeuvre picturale gigantesque sur le déluge. Malgré les descriptions des couleurs, des lumières, des clair-obscurs, aucune image n'est née en moi.

Enfin, même la narration m'a égarée. Je n'ai jamais vraiment su si le narrateur était extérieur (l'auteur) ou Florence, l'un des personnages.

Certaines critiques, amatrices ou professionnelles parlent de chef d'oeuvre. Sans doute votre propre sensibilité vous permettra d'apprécier ce roman à sa juste valeur.

 

Sylire a été transportée !

 

Ce roman existe bien sûr en format poche

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

Repost0

Publié le 20 Mai 2014

BD - Editions Sol.Quadrants - 144 pages - 17.95 €

 

Parution le 18 septembre 2013

 

Le sujet : Jung clôt ce voyage intérieur par l’évocation de ses années de jeunesse, étudiant à l’Institut Saint-Luc, amateur de jolies filles et de dessins. Il évoque aussi ce récent voyage en Corée effectué en 2011 pour le tournage de l’adaptation audiovisuelle de la série. Soulagement, sentiment d’appartenance retrouvé ou acculturation définitive ? Ses sentiments sont complexes et troublants. Et son récit toujours bourré d’humour et d’émotions.

 

Tentation : Les 2 premiers tomes !

Fournisseur : La bib !

 

 

étoile3etdemi

Mon humble avis : J'ai trouvé ce tome un "chouillat" en deça des deux autres, mais cette BD demeure quoiqu'il en soit incontournable.

C'est à 44 ans que Jung retourne enfin sur le sol de sa naissance et de sa toute petite enfance : la Corée du Sud. Quarante ans qu'il a été adopté et qu'il a donc obtenu la nationalité Belge.

L'humour et l'autodérision sont toujours là, qui permettent de rendre distrayante une lecture sur un sujet qui n'est pas drôle du tout. Le dessin est toujours aussi dynamique, plaisant et très parlant. Chaque case dit vraiment quelque chose avec peu d'effet. Un sacré talent !

Ce tome ci est vraiment émouvant, car il s'agit d'un homme qui retrouve ses racines mais qui ne sait pas encore clairement qui il est. Coréen, Belge ? Force est de constater que des avis tranchés et parfois antinomiques émergent. En Belgique, étant donné sa couleur de peau, Jung est plus souvent pris pour un touriste asiatique que pour un belge. En Corée, il se fond physiquement dans la masse mais ne possède pas la culture locale et surtout, ne maitrise pas la langue.

Jung découvre son dossier de l'orphelinat, dossier bien maigre en réalité, les parents biologiques étant supposés morts. Il se rend aussi à une émission de télé du genre "perdu de vue", spécialisées pour les adoptés d'origine coréenne, mais aussi pour les familles séparée par la division de la Corée. Les adoptés reprochent au gouvernement Coréen des années 60/70 d'avoir favorisé ces adoptions en masse et ne ne pas s'être occupé alors des mères célibataires.

Quoiqu'il en soit, de cette BD qui montre l'envers du décors de l'adoption internationale ressortent la cicatrice douleureuse de l'abandon, mais surtout une quête identitaire très forte, les adoptés ne sachant pas trop comment se situer. Certains se sentent par exemple pleinement américains, d'autre tentent d'entretenir leur culture d'origine. Hélas, et c'est rappelé ici, un certain nombre ne trouve que le suicide comme issue à ce déracinement.

Le sujet est délicat mais il est finement traité. J'ai néanmoins regretté un aspect moins ordonné de la narration, puisque des flash-back de l'enfance ou des années de jeune adulte de Jung parsèment ce récit. Et puis le visage de Jung parait parfois très jeune.

Mais il est très touchant de remarqué que l'enfant qu'il fut le suis partout, comme une ombre qui peut aussi le précéder. En espérant que l'ombre est l'homme parviennent à poursuivre chacun leur chemin.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

Repost0

Publié le 18 Mai 2014

Synopsis : Lorsqu'elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c'est aussi le moment ou la France menace d'annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco.

 

Avec Nicole Kidman, Tim Roth, Frank Langella

 

 

étoile3etdemi

 

 

 

Mon humble avis : J'ai vraiment apprécié ce film ! Outre sa réalisation élégante et relativement sobre, j'y ai, à ma grande surprise, appris pas mal de choses que j'ignorais. Ce film ne porte pas sur la vie entière de la princesse, mais juste sur une année. Grace et Rainier ont déjà deux enfants, Caroline et Albert. Mais, alors que depuis des années les tabloïdes nous ont habitués à ne considérer de Monaco que ses frasques people, le film, ici, ne s'y intéresse pas, où très peu. L'action se déroule lors de la crise diplomatique entre de Gaulle et Rainier. Ultimatum de de Gaulle : que le rocher fasse payer des taxes et impôts aux entreprises françaises implantées sur Monaco, taxes qui devront être reversées à l'Etat Français qui a bien besoin de quelques liquidités alors que sévit la guerre d'Algérie. Je méconnaissais complètement ce pan de l'Histoire, qui même si elle peut paraître dérisoire rapport à la taille de Monaco est forte en symbole et a bien remué l'Europe d'alors. Le film porte donc entre autre sur les stratégies géopolitiques de Rainier et sur l'attitude la princesse Grace à cette époque. Cette américaine qui a bien du mal à se plier au protocole, et à se faire autant accepter qu'apprécier par "ses" sujets. D'autant plus que devant un certain isolement dû au statut, Grace se laisse séduire par le scénario qu'Hitchcock lui amène. Ce qui crée un scandale politique et protocolaire. D'autant plus que dans le palais, une taupe n'a de cesse que de destituer Rainer de son trône. Nous suivons donc cette année de la princesse qui devra faire le choix entre ses velléités de cinéma et la fonction qu'elle a épousée en se mariant à Rainier. Nous sommes donc presque en huit clos dans le palais et suivons cette princesse, qui par respect pour son engagement sacré, fera tout pour sauver le rocher de l'annexion. Pour cela, elle suivra des cours de maintien, de protocole, de Français et amènera une idée ultime alors que tout semble perdu. On sent une femme battante, en avance sur son temps, et admirable. Et l'on comprend pourquoi, 50 ans après, le bal international de la Croix Rouge tient une telle importance. Certes, on peut trouver à ce film de petites longueurs et quelques dialogues très hollywoodiens dans leur mièvrerie, mais on assiste avec admiration et fascination à a transformation de cette femme qui a en fait trouvé là le plus grand rôle d'actrice de sa vie. Et qui, oh combien, mérite son prénom !

J'ai aimé ce moment de grâce finale où l'on sent vraiment naître le véritable amour entre les deux époux princiers.

On oublie Nicole Kidman, tant on a l'impression d'être devant la princesse originale. Les filles se régaleront en plus des superbes robes et tenues qui nous sont montrées.

Par contre, j'avais déjà eu le même ressenti avec le biopic sur Diana... Alors que lorsqu'on est enfant inculque le rêve de devenir princesse, et bien, franchement, je n'ai absolument pas de regret de ne pas en être devenue une ! Etre princesse, c'est l'enfer !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

Repost0

Publié le 16 Mai 2014

Thriller - Editions Thélème - 13h d'écoute - 23 €

 

Parution d'origine : avril 2013

 

L'histoire : Enceinte, Kimberlay est aussi agent du FBI. A l'heure où son mari aimerait la voir se retirer des affaires, Kimberlay se retrouve impliquée dans une de ces affaires dangereuses, que des appels au secours anonymes l'empêche d'ignorer. Et l'étau se resserrera de plus en plus autour d'elle, avec un psychopathe qui semble apprécier particulièrement les araignées.... mortelles.

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Sylire, merci !

étoile3etdemi

 

Mon humble avis : Déjà, l'excellente interprétation d'Elodie Huber est à souligner. Un régal de douceur, même quand il s'agit de simuler la peur, la colère, le stress. Pas de hurlement ni de petites manières. Cela rend tout de suite cette écoute plus qu'agréable !

Quant à l'intrigue, Lisa Gardner nous a concocté ici une histoire captivante, où les personnages sont attachants dans leur problématique personnelle face à leur profession. Chacun d'entre eux est bien fouillé. Oui, il est question d'araignées régulièrement, puisque une citation les concernant ouvre chaque chapitre.... et le psychopathe en question en étant légèrement obsédée. Mais rassurez-vous, si vous êtes arachnophobes, rien ne justifie ici que vous retourniez votre lit avant de vous coucher à a recherche de ces bêtes velues !  Ca reste très soft. (à mon humble avis, que d'autres ne partagent pas !)

Ce roman est savamment construit, afin que doutes, suspens et mystère s'épaississent au fil des pages. Nous sommes tenus en haleine jusqu'aux dernières pages, sans qu'il y ait d'effets grandiloquents et clichés, le tout servi par un style simple mais soigné.

La violence de ce thriller est psychologique... mais particulièrement atroce. En effet, ce sont des prostituées qui disparaissent, mais aussi des enfants. Oui, il est question de rapt d'enfants qui s'étalent sur plusieurs années, au point que familles et policiers ont même cessé leurs recherches. Ces enfants qui subissent les pires atrocités et doivent presque en faire subir autant pour espérer, un jour, recouvrer leur liberté. A quel prix, dans quel état et avec quelles conséquences. L'auteure se fait la voix de ses enfants privés d'enfance, et détruits à jamais par leur ravisseur. Car, même sorti de l'enfer, la vie ne reprend jamais vraiment, le regard, les insultes, les craintes et la méchanceté ramène chaque jour ces victimes dans leur passé.

Hélas, même si l'on est dans un roman, les faits divers nous rappellent souvent que la réalité n'est pas moins violente...

La construction est originale et vous mène en bateau à votre insu, jusqu'à un certain point... et là, vous vous dites qu'il y a quelque chose qui cloche, et que non, ce n'est pas possible... Mais si !

Ce thriller est donc excellent, même si j'ai regretté quelques longueurs et le fait que la première scène n'ait aucun lien de cause à effet avec l'enquête développée ici. Mais ce n'est pas une raison suffisante pour contourner ce livre qui fait froid dans le dos et vous accompagnera bien quelques nuits !

http://p5.storage.canalblog.com/58/49/418042/88054463_p.jpg

 

free-road-trip-games-audio-book

 

Bien sûr, ce roman existe aussi sous le format poche !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers, #Livres audio, lectures audio

Repost0

Publié le 14 Mai 2014

Roman - Editions Flammarion - 363 pages -19.90 €

 

Parution : le 9 avril 2014 - Nouveauté

 

L'histoire : Samuel, écrivain à succès à tout perdu en gagnant la célébrité. Certes, il évolue dans la Jet Set new-yorkaise, mais sa fille ne lui parle plus guère.

Addict à certaines substances, Samuel l'est aussi de Facebook, dont il fait son terrain de chasse parmi les lectrices qui l'adulent. Jusqu'au jour où un contact homonyme lui annonce "je suis toi dans 20 ans, et je vais t'avertir des drames à venir".

Foutaise, possibilité, réalité paranormale ou machination, que se cache-t-il derrière ces messages récurrents ? Samuel perd pied mais n'imagine pas un instant l'horreur qui l'attend.

 

Tentation : Ma BAL qui me sait fidèle à l'auteur !

Fournisseur : Flammarion, merci pour l'envoi !

 

  -toile4.jpg

 

 

 

Mon humble avis : Et bien mes amis, quel livre, quelle intrigue, quel suspens ! Au point que ce roman, qui n'est pas estampillé comme tel, prend bel et bien l'allure d'un thriller tant le mystère s'épaissit et que la course contre la montre s'accélère de façon on ne peut plus.... infernale. On n'ose y croire. Seule la dernière page nous délivrera du mal... ou pas (ne craigniez rien, pas une once de spoiler dans ce billet !).

"A la fin de ce roman, je serai mort". C'est ainsi que le narrateur introduit le récit de sa vie. A priori, il n'est pas question de maladie, ni d'envie morbide. Alors pourquoi un tel présage ?

Thierry Cohen vous offrira bien quelques indices ça et là... Mais ceux ci seront tellement subtils que vous n'y verrait que du feu, pour tomber de très haut lorsque le dénouement s'annoncera. Rien, vous n'aurait rien vu venir !

La construction de cette histoire se révèle bien savante. Ce n'est pas la première fois qu'un auteur use de la formule, qui plait tant, du roman dans le roman. Sauf qu'ici, on finit par ne plus savoir ce qui tient du roman ou du "réel", et on se demande combien de romans se cachent dans ce roman ! Vous me suivez ? Non, et bien lisez ce livre, vous me comprendrez.

Un petit mot sur l'histoire, les personnages. L'action se déroule à New-York. Je suppose que l'auteur a choisi ce lieu afin de justifier la démeusure du succès littéraire de Samuel, mais aussi, la présence du personnage Nathan, en qualité d'agent. (Ce système n'existant pas encore vraiment en France). Samuel avait tout pour être heureux. Femme, enfant, travail. Il lui manquait l'écriture. Sa femme l'encourage dans ce sens. Et le premier roman de Samuel est un succès tel qu'il se trouve directement en tête des ventes. S'en suit un contrat signé avec l'un des plus prestigieux éditeurs américains. Un contrat comme un piège qui obligera Samuel à livrer chaque année un nouveau roman sur le même canevas (Sentiments, Suspens, Sexe). Une recette où Samuel se montre romantique à souhait, alors que dans la vie, il devient détestable, égoiste, prétentieux. Le succès lui monte à la tête, mais aussi à celle de son entourage professionnel.Jusqu'aux jours où ces fameux messages anonymes lui remettent la tête sur  les épaules, tout en lui faisant perdre la tête d'une autre façon.

Alors, vous trouverez dans "Je n'étais qu'un fou" une multitude de sujets traités avec justesse : Les dérives d'internet et des réseaux sociaux, la fabrication d'un produit commercial marketing : le livre / l'auteur. Certaines émissions TV (genre du samedi soir avec 2 pitt buls) qui ne sont qu'un spectacle de mise à mort orchestrée le plus souvent. Les démons de la célébrités même si votre socle semble bien solide, la guerre que se livrent les éditeurs, les affres de l'écriture, de l'inspiration, l'énergie que l'on dépense pour se faire une place dans la société au lieu de soigner celle que l'on a auprès des siens...

Je suis une fidèle de Thierry Cohen depuis son premier roman, et je peux dire que celui ci est mon préféré aexequo avec "Je le ferai pour toi", tant pour moi les constructions de ces deux intrigues relèvent d'une imagination qui n'est pas donnée à tout le monde et d'un certain génie. Car dans cette histoire, rien n'est gratuit, tout prend son sens au fil des pages, des chapitres et surtout, dans le dénouement innimaginable. D'ailleurs, j'espère que la dernière page n'est ni prémonitoire ni trop personnelle, car j'attends déjà le prochain Cohen, Thierry du prénom !

 

 

 

JE N'ETAIS QU'UN FOU, de Thierry COHEN

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

Repost0

Publié le 11 Mai 2014

C'était par un superbe dimanche de janvier. Après avoir arptenter le quartier de St Servan (port, plage et terrasse au soleil), c'est vers St Malo intra-muros que je me suis dirigée et mes pas mon forcément menée sur les plages. Un moment délicieux, calme et un coucher de soleil magistral. Presque un avant goût de printemps ! La preuve en image et vidéo !

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Mes couleurs du monde, #Voyage en Bretagne

Repost0

Publié le 9 Mai 2014

 Synopsis : Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville. Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui. Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.
 

Avec : Andrew Garfield , Emma Stone, Jaimie Foxx

 

-toile3.jpg

Mon humble avis : C'est toujours distrayant et de plus en plus amusant car l'humour s'invite vraiment dans cette série, qui bénéficie désormais d'un acteur/personnage au capital sympathie + + + !

Les effets spéciaux dépassent toujours ceux de l'opus précédents et sont vraiment spectaculaires ! D'ailleurs, ce n'est plus de la 3D, mais du 4K, la nouvelle génération de 3D si j'ai bien compris.

Si vous allez voir ce film, vous serez estomacqués par la ressemblance entre l'acteur jouant Harry Osborn et le Léonardo Di Caprio d'il y a 15 ans. Même physique, même mimiques et il me semble, même doublage vocal.

Mais, car il y a un mais.... Même si je suis une inconditionnelle des marvels au ciné, j'avoue que The Amazing Spiderman 2 commence à nous faire tourner en rond. Les scénario successifs se ressemblent tant qu'ils ne réservent plus de grande suprise. Mon humble avis est qu'il serait temps que les studios hollywodiens s'écartent un peu du canevas Marvel pour  ainsi faire évoluer son héros et que celui ci ne reste pas un éternel étudiant. Pourquoi ne pas le plonger dans le monde du travail, lui donner femme et enfants et surtout, lui créer de nouveaux ennemis qui ne proviendraient pas systématiquement de l'univers Osborn. Cela redonnerait du souffle à cette série et maintiendrait l'affection des spectateurs pour ce super héro !

A noter : le générique de fin laisse entrevoir un éventuel cross over avec les X.MEN, à moins  que le court extrait ne soit qu'une méga pub pour nos mutants préférés !

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 7 Mai 2014

 Synopsis :Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie: Le vol du "Florentin", un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l'experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d'un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu'elle n'aurait pas pu imaginer.

 

Avec Yvan Attal, Bérénice Béjo, Jean François Stévenin

 

 

 

 

-toile2.jpg

 

Mon humble avis : Il est toujours fascinant d'assister de l'intérieur à la préparation de ces grands casses, que ce soit d'un casino ou ici, d'un diamant d'une valeur inestimable.... estimée à 40 millions d'Euros. Et l'on se dit que "truand", c'est vraiment un "métier", presque un "art" ! Dans ce sens, Le dernier Diamant pourrait ressembler au film Ocean Eleven et ses suites. Mais ne vous emballez pas, la comparaison est minime. Puisque la bande qui prépare ce casse n'a rien de sympathique, mis à part les personnages joués par Yvan Attal et Jean François Stevenin. Et encore, Simon est plus captivant et quelque part séduisant de mystère que réellement attachant. Bref, ces hommes élèvent le vol au rang d'art. Les trois comédiens principaux jouent à merveille, le charme agit, notamment avec la l'élégance et la fragilité cachée de Bérénice Béjot.

Mais... que ce film traine en longueur ! Que de fois l'on se dit : "et comme par hasard !". Le scénario devient un "savoureux" mélange d'originalité et de déjà vu. Etrange impression. Et puis l'on finit par s'emmêler, à ne plus savoir où sont les bonnes clés nécessaires à l'ouverture de la vitrine d'exposition du diamant. A force d'échanges et de manipulations diverses, j'en étais perdue. Autre lassitude pour moi, pourquoi les "vrais" méchants ont toujours des têtes d'abrutis finis, des têtes que l'on repère à cent lieues et à qui l'on ne donnerait pas le bon Dieu sans confession. Des têtes d'abrutis qui enlèvent beaucoup de suprises potentielles scénaristiques.

Bref, malgré de bons arguments notamment dans sa distribution, ce film ne me marquera que par l'impression de longueur interminable. Dommage, la bande annonce laissait croire à un film plus pêchu, plus dynamique.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

Repost0

Publié le 5 Mai 2014

 Roman - Editions Léo Scheer - 299 pages - 19 €

 

Parution le 8 janvier 2014

 

L'histoire : Aimer et attendre un homme marié... Alice jure que plus jamais on ne l'y reprendra. Pourtant, quelque temps plus tard, elle jette son dévolu sur un célèbre chirurgien esthétique, pas plus libre que ces précédents amants. Mais lui l'aime, la couvre de fleurs, l'innonde de textos. Cette relation prend des proportions telles que Camille, meilleure amie et exact contraire d'Alice, s'en inquiète. A-t-elle raison ? Ne risque t-elle pas ainsi de mettre en péril son propre équilibre familial ? Car l'amour serait une maladie, qui serait contagieuse...

 

 

Tentation : J'aime Nathalie Rheims

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi

 

-toile3.jpg

 

Mon humble avis : Ce roman qui, au premier abord, semble ne se pencher que sur la passion amoureuse nous entraine dans les confins de l'obsession, quand celle ci devient pathlogique et se nomme : érotomanie. On le savait déjà, Nathalie Rheims possède un certain talent pour disséquer les coeurs. Souvent, c'est le sien qu'elle "autopsie". Cette fois ci, ce sont ceux de ces deux héroïnes aussi amies que différentes : Alice, célibataire au coeur tendre, comédienne en "devenir". Et Camille, bourgeoise, mère de famille aimante et aimée. Alors oui, l'amitié aussi est analysée dans ce roman. Dans une amitié à priori improbable, les protagonistes se nourissent elles des différences de l'autre, de leur vie qu'elles n'ont pas, ou auraient aimé avoir... Quelles sont les limites entre protection amicales et jalousie ?  Jusqu'où une amie peut-elle s'immiscer dans votre vie sous prétexte de l'inquiétude. Ce sujet m'a touchée car il ne m'est pas étranger. Il m'a d'ailleurs coûté une amitié jusqu'alors pourtant sincère.

Mais le sujet principal de ce roman reste la folie amoureuse. Quand le fantasme devient il pathologique ? Comment distinguer la réalité du mensonge ? Les personnages de cette histoire s'y perdent, qu'ils soient directement concernés ou non. Très vite, des incohérences dans le comportement d'Alice nous amènent à soupçonner un problème, qui au fil des pages, devient une pathologie. Extrêment bien décrite par l'auteure, cette érotomanie a vraiment quelque chose d'effrayant, tant pour l'être de tous les désirs, que pour l'entourage du malade.La souffrance du malade nous est insupportable. Comment être sûr, comment agir ? Et là, Nathalie Rheims a la bonne idée de laisser toujours le lecteur dans le doute : délire ou pas ? Responsable mais pas coupable, coupable mais pas responsable ? Victime innocente ou tombeur de ces dames ? Le doute reste et demeure, même pour Camille qui perd quelques plumes dans cette histoire qui prend la tournure d'un thriller sentimental très plaisant à lire. Nathalie Rheims montre ainsi que même les êtres vivants sur les bases les plus solides en apparences ne sont pas à l'abri de quelques ébranlements.

Le style est fluide, mais pour moi cette fois ci trop parsemé de verbes auxiliaires qui seraient évitables par un vocabulaire plus recherché. Et puis, j'aurais aimé que Nathalie Rheims aille plus loin dans les explications médicales, que ce basculement dans la folie et ses raisons soient plus expliqués et détaillés. Je pense que je préfère Nathalie Rheims dans ses romans plus intimistes, même si je suis sûre que celle-ci se cache de ci de là dans cette Maladie d'Amour.

Il en reste que les romans sur les maladies psychiques / psychiatriques exercent toujours intérêt, voire fascination sur moi et que je ne boude jamais mon plaisir, ni n'emêche ma curiosité de se satisfaire et mes connaissances de s'élargir.

 

challengeamoureux_4

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

Repost0